CONTEXTES DU PRELEVEMENT
-Signes cliniques évocateurs :
• Dysurie, pollakiurie : infection basse
• Douleurs lombaires, fièvre : infection haute
Signes moins évocateurs :
Fièvre chez femme enceinte, immunodéprimé, diabétique, enfant, personne âgée.
Complications : - Une cystite peut évoluer vers une pyélonéphrite avec passage de bactéries dans le sang
et entrainer un état septicémique.
Chez l’homme toute infection urinaire doit faire rechercher une atteinte de la prostate
• Un ECBU est demandée lors :
*Présence d’une symptomatologie d’infection urinaire
*Contrôle systématique
*Contrôle post thérapeutique
PRELEVEMENT: « principe »
• -Il constitue le principal prélèvement urinaire, pratiqué avant toute antibiothérapie, de préférence
sur la première miction du matin.
• -Le recueil des urines impose une technique rigoureuse, évitant la contamination par des bactéries
normalement présentes au niveau des voies génitales externes :
• Chez la femme : toilette vaginale soigneuse et désinfection du méat urétral par solution de Dakin,
recueil des urines , avec si besoin mise en place d’ un tampon en cas de pertes vaginales.
• *Chez l’homme : désinfection du gland par solution de Dakin, recueil du 2éme jet,
• *Chez le nourrisson et le jeune enfant : recueil à l’aide d’une poche autocollante stérile, après
désinfection à la solution de Dakin du méat urétral, du périnée et de la peau à l’éther. Poche laissée
en place au maximum 30 minutes.
-L’urine recueillie doit être confiée immédiatement au laboratoire, si cette transmission est retardée,
l’urine doit être obligatoirement conservée à +4°c ( maximum 2 heures), à fin de bloquer toute
multiplication ultérieure des bactéries
Germes spécifiques:
Mycobacterium tuberculosis , Leptospira , Chlamydia …..
CONCLUSION :
Examen « facile » à réaliser en pratique mais l’interprétation des résultats n’est pas toujours aisée. Il
est important d’avoir les renseignements cliniques précis
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