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Conseils :
• Ce devoir comporte 1 formulaire, 3 exercices et une annexe.
• Le correcteur tiendra compte de la présentation (soin apporté aux schémas) et de la ré-
daction de votre copie : justifiez rapidement vos affirmations, donnez la valeur littérale
simplifiée des résultats en fonction des données de l’énoncé, vérifiez l’homogénéité et la
cohérence (tout résultat non homogène sera sanctionné). Les résultats NON ENCADRÉS
ne seront pas notés. Laissez une marge à gauche pour le correcteur.
• L’usage des calculatrices est autorisé.
I. F ORMULAIRE
Lentilles : Pour un objet AB orthogonal à l’axe optique avec A sur l’axe optique, on note A′ B ′
l’image par une lentille mince de centre O, de foyer objet F et image F ′ et de distance focale
f ′ = OF ′. Les relations suivantes sont alors vérifiées :
• relations de conjugaison et formule du grandissement de Descartes (avec origine au som-
met)
1 1 1 A′ B ′ OA′
− = et γ = =
OA′ OA OF ′ AB OA
• relations de conjugaison et formule du grandissement de Newton (avec origines aux foyers)
A′ B ′ FO F ′ A′
F A.F ′ A′ = F O.F ′ O = −f ′2 et γ= = = ′
AB FA FO
A. Cellules photovoltaïques
Aucune connaissance préalable sur les cellule photovoltaïque, dont le symbole est représenté figure 1
ci-dessous, n’est nécessaire pour résoudre cette partie.
Le comportement d’une cellule photovoltaïque est bien représenté par la fonction caractéris-
tique " ! #
u
i = Is exp − 1 − αSE
U0
avec Is = 0,10 nA ; U0 = 25,8.10−3 V ; S = 12 cm2 et α = 0,35 A.W−1 où α est le coefficient
úø
représentant les pertes, S la surface de la cellule et E l’éclairement solaire.
B. Étude de l’onduleur
-
ø
uS
K1 K2
ÿ
L R i
E
u
K4 K3
Modélisation du microscope : un microscope peut être modélisé par deux lentilles minces
convergentes L1 et L2 alignées sur le même axe optique ∆.
• L1 modélise l’objectif et a une distance focale image f1′ = 2 mm.
• L2 modélise l’oculaire et a une distance focale image f2′ = 30 mm.
• La distance ∆ = F1′ F2 entre le foyer image de L1 et le foyer objet de L2 vaut 160 mm, c’est
l’intervalle optique du microscope.
On observe, à travers le microscope, un petit objet AB perpendiculaire à l’axe optique avec A
et l’œil sur l’axe optique.
1. Image intermédiaire A1 B1 : on peut décomposer le système optique { Microscope } en L1
puis L2 . Ainsi, l’image A′ B ′ de AB par le système est elle-même l’image de A1 B1 par L2
avec A1 B1 l’image de AB par L1 . On parle d’image intermédiaire A1 B1 .
1L 2 L
AB −→ A1 B1 −→ A′ B ′
Dans quel plan particulier A1 B1 doit-elle se situer pour que l’œil normal observe A′ B ′ sans
Q35 accommoder ?
2. Position de l’objet :
(a) Tracé : les deux rayons (rayon (1) et rayon (2)) sortant de la lentille L2 sur la figure de
l’annexe sont issus de B. Attention, cette figure n’est pas à l’échelle.
Complétez le trajet de ces deux rayons à travers le microscope et trouvez ainsi graphi-
Q36 quement la position de B puis AB.
Vous rendrez l’annexe avec votre copie, n’oubliez pas d’y mettre aussi votre nom.
(b) La figure précédente n’étant pas à l’échelle, déterminez la position de l’objet AB par le
Q37 calcul. Vous déterminerez l’expression littérale de F1 A en fonction de f1′ et ∆.
Q38 (c) Faites l’application numérique et commentez.
3. Expression du grossissement :
(a) Sous quel angle maximal θ0 un œil normal voit-il AB de taille h = AB sans le micro-
Q39 scope ? On prendra tan θ0 ≃ θ0 et on donnera le résultat en fonction de h et dm .
(b) Sous quel angle θ l’œil voit-il AB à travers le microscope ? On prendra tan θ ≃ θ et on
donnera le résultat en fonction de h1 = A1 B1 la taille de l’image intermédiaire et f2′ puis
Q40 en fonction de h, ∆, f1′ et f2′ .
(c) On définit le grossissement par G = θθ0 . Exprimez G en fonction de ∆, dm , f1′ et f2′ puis
Q41 faites l’application numérique et commentez.
4. Résolution du microscope optique : on modélise l’œil humain par l’association d’une len-
tille mince convergente et d’un photorécepteur, la rétine. Comme la rétine est discontinue
(granulaire) l’œil ne peut pas distinguer deux rayons lumineux s’ils font entre eux un angle
inférieur à une valeur limite que nous noterons ε.
Q42 (a) Quelle est l’ordre de grandeur de ε ?
(b) Exprimer hmin , la taille du plus petit objet AB que l’on pourrait théoriquement distin-
Q43 guer avec ce microscope en fonction de ε, f1′ , f2′ et ∆.
Q44 (c) En déduire que hmin est de l’ordre de 0,1 µm.
(d) La valeur obtenue étant inférieure à la longueur d’onde de la lumière visible, quel est en
Q45 fait le phénomène qui limite la résolution du microscope ?
F1
b
b
L1
O1
F1′
b
F2
b
O2
b
L2
θ
F2′
b
rayon (1)
rayon (2)
∆
I. C IRCUIT RLC
Q1 1. (a) On applique la loi des mailles avec K fermé (cf ci-dessus figure 1) : u + L dt
di
+ Ri = 0 avec
i = C du
dt
.
2
D’où l’équation différentielle : d dtu(t)
2 +R du(t)
Lqdt
1
+ LC u(t) = 0
Soit en utilisant ω0 = √LC et Q0 = √LC R L = L , on obtient :
1 ω 1 C R
d2 u(t) ω0 du(t)
dt2
+ Q dt
+ ω02 u(t) = 0
Q2 (b) L’équation caractéristique s’écrit : r 2 + ωQ0 r + ω02 = 0. On a trois régimes possibles selon
le signe du discriminant ∆ = ω02( Q12 − 1).
— pour ∆ > 0 ou Q < 1/2, régime apériodique.
— pour ∆ = 0 ou Q = 1/2, régime critique.
— pour ∆ < 0 ou Q > 1/2, régime pseudo-périodique avec des oscillations √
amor-
ties. L’équation caractéristique admet deux solutions : r± = − 2Q ± j 2 = − 2Q
ω0 −∆ ω0
±
q
1
jω0 1 − 4Q2
= − τ1 + jΩ.
Q3
2. (a) La pseudo-pulsation Ω des oscillations libres est définie (cf question précédente) par
q
Ω = ω0 1 − 1
4Q2
.
2Q
Le temps caractéristique d’amortissement τ des oscillations libres est défini par τ = ω0
.
Q4 (b) Pour les conditions initiales, on utilise u(0− ) = u0 (car le condensateur est chargé sous
une tension u0 d’après l’énoncé) et la continuité de la tension aux bornes d’un conden-
sateur soit u(0− ) = u(0+ ) = u0 .
On utilise également la continuité de l’intensité qui traverse la bobine. i(0− ) = 0 car
K est ouvert donc i(0− ) = i(0+ ) = 0. Or i = C du dt
d’après la relation constitutive du
i(0+)
condensateur, donc du + = C = 0.
dt t=0
Q5 (c) On est dans
le cas
du régime pseudo-périodique donc la solution s’écrit sous la forme :
−ω0 t
u(t) = exp 2Q (A cos Ωt + B sin Ωt).
La première condition initiale donne A = u0 . Il faut calculer i(t) = C du
dt
pour utiliser la
deuxième condition initiale.
D’où : u(t) = u0 exp( −ω
2Q
0t
) cos Ωt + √sin Ωt
2
4Q −1
Q11 (f) On utilise un signal de type créneau (entre 0 V et u0 ) avec une période suffisamment
grande pour observer les oscillations libres du circuit. Il faut donc donc une période T
grande devant le temps caractéristique τ = 2Qω0
.
Q12 (g) Choisissons t = 0 s (premier max) et m = 4 (5ième max). On lit u(0) = 4 V et u(4T ) =
0,5 V, ce qui donne δ = ln( 0,5
4
= 2,1. Or en utilisant un résultat précédent, on a Q =
q
2 2
1
2
1 + 4πδ2m Ici Q = 6,1 .
Cela correspond bien au nombre d’oscillations visibles, environ 7-8.
4. On suppose Q ≫ 1 : la dissipation d’énergie par effet Joule est traitée comme une perturba-
tion par rapport au cas du circuit non dissipatif (R = 0).
Q13 (a) Dans le cas où R = 0 Ω, il n’y a pas d’amortissement et on retrouve le cas de l’oscillateur
harmonique : u(t) = u0 cos(ω0 t). L’intensité est i(t) = C du dt
= −u0 ω0 sin(ω0 t).
L’énergie électromagnétique stockée dans le circuit est la somme de celle de la bobine
Ebob et du condensateur Econd.
Econd = 21 Cu2 = 21 Cu20 cos2 (ω0 t)
Ebob = 12 Li2 = 12 LC 2 u20 ω02 sin2 (ω0 t) = 21 Cu20 sin2 (ω0 t) car ω02 = LC
1
A. Cellules photovoltaïques
Q15 1. Il s’agit d’un dipôle non-linéaire (la relation constitutive n’est pas une équation linéaire),
polarisé (si on change i en −i et u en −u la relation n’est pas la même (dit autrement la
caractéristique n’est pas symétrique par rapport à O) et actif dès lors que l’éclairement est
non nul (i ne vaut pas 0 lorsque u vaut 0).
2. En circuit ouvert i = 0, u = UC et la relation donnée par l’énoncé s’écrit
" ! # " #
UC αSE
0 = Is exp − 1 − αSE ⇒ UC = U0 ln 1 +
U0 Is
úø
i
u
0.2
i (A)
0.1
−0.6 −0.4 −0.2 0.2 0.4UC3 0.6 0.8
b b b
u (V)
E3 b UC1
icc3
−0.1
E2 b
icc2
−0.2 UC2
−0.3
E1 b
icc1 Pu maximale
5. La cellule est orientée selon la convention d’orientation récepteur et par conséquent, la puis-
Q19 sance fournie est
" ! !#
u
Pu = −u.i = u αSE − Is exp −1
U0
On remarque que u.i < 0, c’est-à-dire Pu > 0 pour 0 < u < UC (quart de plan inférieur droit
sur la figure), ce sera le domaine dans lequel il faudra se placer pour que la cellule fournisse
effectivement de l’énergie au reste du circuit.
6. Graphiquement, on peut déjà remarquer que Pu est maximale "dans le coude" de la carac-
téristique précédente (Cf figure pour E = E1 ).
Pour déterminer umax avec précision, sachant qu’il s’agit de la valeur de u pour laquelle
Pu est maximale, on utilise le fait que pour cette valeur de u, la fonction Pu (u) admet un
extremum (maximum) et par conséquent, dP du
u
= 0 en u = umax . On utilise une expression
simplifiée de Pu (u) avant d’effectuer la dérivation. En effet, Pu = αSEu − uIs [exp( Uu0 ) − 1] ≃
αSEu − uIs exp Uu0 et
L’énoncé indique que par une méthode numérique on trouve uMax = 0,490 V ce qui est bien
Q20 cohérent avec la caractéristique précédente.
" ! #
umax
Connaissant umax , on en déduit iMax = Is exp − 1 − αSE ≃ −0,32 A ce qui, en-
ú
U0
Q21 core une fois, est en accord avec la caractéristique.
ø ø
On branche un résistor en parallèle de façon à mettre en concor- i
dance umax et imax (Cf figure ci-contre).
u
Q23 La valeur du rendement n’est que de 16 %, c’est assez faible et c’est pourquoi on est amené à
associer un nombre important de cellules (ce qui ne change pas le rendement, mais permet d’avoir
une puissance plus élevée). Il faudra néanmoins s’arranger pour maintenir Pu = Pmax pour chaque
cellule (Cf. 9.).
8. Lorsqu’une cellule fournit un maximum de puissance, la tension à ses bornes est umax et l’intensité
qui la traverse imax . On associe np branches en parallèle, chaque branche contenant ns cellules en
série.
Q24 La tension aux bornes de chaque branche est, par additivité des tensions, VD = ns .umax ≃ 24,4 V .
Chacune de ces branches est traversée par un courant d’intensité imax et la loi des noeuds implique
que le courant qui traverse l’ensemble est ID = np .imax ≃ −8,0 A .
Remarque : la puissance utile est alors Pu = −VD .ID = 195 W.
Q25
9. Par analogie avec la question 5, on obtient (loi d’Ohm en convention générateur), RM = − VIDD ≃ 3,1 Ω .
10. C’est maintenant la batterie qui impose la tension Ub = 24 V aux bornes de l’association, c’est-à-
dire aux bornes de chaque branche constituée de ns cellules.
On en déduit u = Ub
ns
≃ 0,48 V et i = Is [exp uUmax
0
− 1] − αSE ≃ −0,32 A et enfin l’intensité qui tra-
Q26 verse la batterie est Ib = np .i ≃ −8,1 A .
Remarque : les valeurs de i et u sont proches de umax et imax , le type de cellule est donc bien adaptée
à la batterie (ou inversement).
B. Étude de l’onduleur
1. Pour nT < t < (n + 1/2)T , on obtient le circuit ci-dessous à gauche. L’application d’une loi
ÿ
ÿ
E E
u L R
K4 K3 0 K4 0 K3
De même, pour (n+1/2)T < t < (n+1)T (circuit ci-dessus à droite), la loi des maille passant
par le générateur et les deux interrupteurs K2 et K4 fermé s’écrit E−0+u−0 = 0 ⇒ u = −E.
Q27 On en déduit le graphe représenté ci-dessous.
u(t)
+E
t
0 T T 3T 2T
2 2
−E
Q30 4. Par continuité de l’intensité du courant qui traverse L, i(T − /2) est égal à i(T + /2) d’où ici
! !
T T E T E T E E 2E
i1 = i2 ⇒ +A1 .e− 2τ = − +A2 .e− 2τ ⇒ +αA1 = − +αA2 ⇒ A1 = A2 −
2 2 R R R R αR
5. L’intensité i(t) est une fonction périodique de période T et par exemple, i(0) = i(T ) d’où
ici,
E E T E 2E
i1 (0) = i2 (T ) ⇒ + A1 = − + A2 .e− τ = − + α2 A2 ⇒ A1 = α2 A2 −
R R R R
Q31 Reste à résoudre le système de deux équations précédent. Par identification, on obtient
2E 2 2E 2E 1 − α1 2E (α − 1)/α
A2 − = α A2 − ⇒ A2 = − 2
=−
αR R R 1−α R (1 − α)(1 + α)
2E −2E
⇒ A2 = et A1 =
α(1 + α)R (1 + α)R
+E
R
T
τ> 2 0 T 2T
t
T 3T
2 2
T
τ≪ 2
−E
R
Attention à ne pas oublier ces questions. Certain ont dit que la distance minimale
"diminue". Je pense que la confusion vient de la connotation négative du mot en français
qui veut parfois dire "se détériore".
1. Image intermédiaire : pour que l’œil normal observe AB à travers le microscope sans ac-
commoder, il faut que son image finale A′ B ′ soit à l’infini.
Il faut donc que l’image intermédiaire A1 B1 soit dans le plan focal objet de L2 :
Q35 1 L 2 L
AB −→ A1 B1 ∈ Φ2 −→ A′ B∞
′
2. Position de l’objet :
(a) Voir annexe C. On commence par placer A1 = F2 et B1 à l’intersection de ce plan et du
Q36 rayon (1). Les rayons (3) et (4) permettent de déterminer ensuite B puis A.
On vous donne les relations de conjugaison, il vous reste à choisir la bonne. Lisez
bien l’énoncé, on demandait F1 A
B
θ0 E +
A
dm
h
Q39 tan θ0 = −AB
dm
≃ θ0 ⇒ θ0 ≃ −
dm
(b) À travers le microscope, on voit les rayons sortir sous un angle tel que, en travaillant
dans le triangle rectangle A1 B1 O2 la figure en l’annexe C,
A1 B1 h1
θ ≃ tan θ = ⇒ θ ≃
f2′ f2′
Q40 A1 B1 F ′ A1 h∆ h.∆
= 1 ′ ⇒ h1 = ′ ⇒ θ = ′ ′
AB OF1 f1 f2 f1
Justifiez en citant les triangles rectangles pour que le lecteur puisse suivre.
Éventuellement refaite la partie intéressante du schéma au niveau de la question
(juste le triangle).
θ dm ∆
Q41 G= = ′ ′ ≃ 7.102
θ0 f1 f2
Le grossissement étant très important il est probable qu’on n’utilise de simples lentilles
minces car elle présenteraient de fortes aberrations. D’autre part l’approximation θ faible
n’est probablement pas vérifiée d’où une valeur de G certainement différente.
4. Résolution du microscope optique :
(a) La limite de résolution angulaire de l’œil humain est d’environ 1 minute d’arc soit un
Q42 soixantième de degré ou encore ε ≃ 3.10−4 rad
(b) On pourra distinguer l’objet AB à travers le microscope si l’angle
Q47 h h
p = ~.k = ⇒ λ= ≃ 5,5.10−12 m
λ p
3. La longueur d’onde des particules utilisées (les électrons au lieu de photons) étant bien plus
faible, il y aura moins de de diffraction (sin θ = λd ) et on pourra effectivement travailler
Q48 avec des grossissements énormes.
B
F1 A
b
b
L1
O1
F1′
b
A1 = F2
B1
b
O2
b
L2
θ
rayon (4)
F2′
b
rayon (3)
rayon (1)
rayon (2)
∆