1
Introduction.
2- La notion de banque.
Au terme de l’article 3 de la loi n° 90-589 du 25-07-90 portant réglementation
bancaire en cote d’ivoire, modifié par la loi 95- 495 du 26 06 95 « sont considérés comme
banque les entreprises qui font profession habituelle de recevoir des fonds dont il peut être
disposé par chèque ou virement et qu’elles emploient pour leur propre compte ou pour le
compte d’autrui en opération de crédit ou de placement ».
Les banques sont donc des entreprises qui font du commerce de l’argent dans la mesure ou
elles reçoivent les fonds déposés par les clients sous forme d’épargne et les redistribuent sous
forme de crédit.
2
Mais qu’est ce qu’une opération de banque ? La réponse à cette question est fournie par
l’article 2 alinéas 2 de la loi bancaire de l’UMOA qui dispose que « constituent des opérations
de banque la réception de fond du public, les opérations de crédits ainsi la mise à disposition
de la clientèle et la gestion des moyens de paiement ».
A la vérité ces trois opérations sont les opérations principales des banques auxquelles on peut
adjoindre des opérations connexes telles que les opérations d’échange, le conseil et
l’assistance en matière de gestion du patrimoine, le placement, la souscription, l’achat, la
gestion, la garde et la vente des valeurs mobilière etc.
3
Le cours a pour objet de préciser d’une part les règles applicables aux institutions
bancaires et d’autre part la réglementation ayant trait aux opérations bancaires.
PARTIE-I- :
LES REGLES APPLICABLES AUX INSTITUTIONS BANCAIRES.
CHAPITRE-I- :
LES REGLES D’ENCADREMENT DES INSTITUTION BANCAIRE.
P.1- La bceao.
Il s’agit de la banque des état de l’Afrique de l’ouest crée en 1962 et son siège est a
dakar. Elle est un établissement public international dont le statut relève du droit international
public. Elle jouit du privilège exclusif d’émettre des signes monétaires sur le territoire des
états membres. La bceao est investit des missions fondamentales suivantes :
-définir et mettre en œuvre la politique monétaire au sein de l’Umoa.
-veiller a la stabilité du système bancaire et financier de l’Umoa.
-promouvoir le bon fonctionnement et assurer la supervision de la sécurité des systèmes de
paiement dans l’Umoa.
-mettre en œuvre la politique d’échange de l’Umoa dans les conditions arrêtées par le conseil
des ministres.
-gérer les réserves officielles des états membres de l’Umoa. (www.bceao.int).
Le gouverneur de la BCEAO est Mr KONE TIEMOKO MEYLIET. Il succède à Mr
PHILIPPE HENRY DACOURY DABLEY.
La bceao dispose dans chaque état membre d’une direction nationale auprès de la quelle siège
un comité national du crédit. Ce dernier sou le contrôle du conseil d’administration de la
bceao règle la distribution et le volume de l’émission de la monnaie dans chaque état.
4
à effectuer au FMI, c'est-à-dire déclarer au FMI à quelle monnaie la monnaie communautaire
s’arrime.
Le conseil des ministres fixe également les principes en matière d’exercice de l’activité
bancaire et les règles applicables en métier d’instrument de paiement.
SECTION-II- :
LES REGLES APPLICABLES AUX INSTITUTIONS NATIONALES.
La loi bancaire de 1990 et son décret d’application de 1992 distinguent d’une part les
règles d’organisation des entreprises bancaire et d’autre part les règles de classification des
états de crédit.
B- L’organe professionnel.
Il s’agit de l’association professionnelle des banques et des établissements financiers
de cote d’ivoire (apbefci) dont le siège est à Abidjan plateau.
L’association a pour mission de défendre les intérêts du personnel des entreprises de banque.
Elle a également un rôle important d’étude et de réflexion, et d’activité dans le domaine de la
formation professionnelle.
Enfin l’apbefci sert d’intermédiaire entre les banques et les organes chargés de leur contrôle.
5
A- La distinction banques et établissements financiers.
Trois critères permettent de les distinguer. D’abord l’origine des fonds, ensuite la nature des
opérations, enfin la forme juridique.
1-L’origine des fonds.
Les banques sont autorisées à recevoir des fonds du public. Par public, il faut entendre
une personne physique ; une personne morale de droit privé ou de droit public ; les ménages ;
les foyers ; etc.
Quant aux établissements financiers, ils ne sont pas en principe autorisés à recevoir
des fonds du public et doivent donc se financer à partir de leurs fonds propres et aussi avec
des capitaux empruntés auprès de banques.
Si exceptionnellement les établissements financiers peuvent recevoir des fonds du public, ils
doivent justifier d’autorisations spéciales dans des conditions strictement définies. Ce critère
tiré de l’origine des fonds, explique pourquoi les établissements financiers ne peuvent pas
faire d’appel public à l’épargne.
6
CHAPITRE-II- :
LES REGLES DE FONCTIONNEMENT DES ENTREPRISES BANCAIRES.
SECTION-I- :
LES REGLES RESULTANTS DE LA LEGISLATION BANCAIRE SPECIALE.
Ces règles régissent l’accès à la profession bancaire ; les dirigeants des entreprises de
banque et le personnel desdites entreprises.
7
Par ailleurs si l’etablissemnet ayant obtenu l’agrément dans un état membre désire ouvrir une
succursale et ou une filiale dans un autre état membre de l’union il doit suivre une procédure
prévu par l’art 18 de la loi bancaire uemoa. D’après cet art cet établissement doit notifier son
intention sous forme de déclaration adressé à la commission bancaire et pose auprès de la
banque centrale. Cette dernière adresse copie de la déclaration au ministre chargée des
finances au pays d’accueil et a celui du pays d’origine pour information. Cet dernier le
ministre des finance du pays d’accueil autorise la banque a s’installer dans un délai de trois
mois a compter de la date de dépôt de la déclaration d’intention.
Sont prévues par l’art 14 à 19 de la loi bancaire ivoirien. Ces articles sont logés dans
le titre 3 relatif aux dirigent et personnel des banques et des établissements financiers. Les
dirigent est toute personne physique qui occupe une place d’administrateur de directeur ou de
gérant d’une banque. Aux dirigeants il faut adjoindre les directeurs d’agence ou responsable
des guichets au niveau des banques. Ces personnes doivent avoir la nationalité ivoirienne ou
celle d’un pays membre de l’union conformément à l’article 14 de la loi bancaire ivoirienne
qui dispose que : « nul ne peut diriger administrer ou gérer une banque ou un établissement
financier ou une de leur agence s’il n’a pas la nationalité ivoirienne ou celle d’un pays
membre de l’union monétaire ouest africaine a moins qu’il n jouisse en vertu d’une
convention d’une assimilation aux ressortissants ivoirien. Le ministre des finances peut
accorder sur avis conforme de la commission bancaire des dérogations individuelles au
présent article. »
Ensuite ces personnes doivent avoir une autorisation spéciale donnée par le ministre des
finances avant qu’elles ne prennent fonction.
Par ailleurs elles doivent satisfaire à des conditions de moralités et n’avoir jamais été
condamnées pour un certains nombres d’infractions pénale : crime de droit commun, faux et
usage de faux en écriture publique, ou privée, vol, escroquerie etc. article 15 de la loi bancaire
ivoirienne.
De même toute condamnation pour tentative ou complicité dans la commission des ces
infraction emportent interdiction de gérer une banque. Mêmes les condamnations pénales
prononcées à l’étranger sont pri en compte. Car le ministre des finances a le pouvoir de
demander l’exequatur de ces décisions pénales étrangères en cote d’ivoire.
Par ailleurs toute banque doit déposer et tenir à jour au près de la commission bancaire la liste
des personnes exerçant des fonctions de direction, d’administration, ou de gestion de la
banque ou de ces agences art 18 alinéas 1 de la loi bancaire.
Enfin au terme de l’art 19 al 1 de la loi bancaire ivoirienne les personnes qui concourent à la
direction a l’administration à la gérance , au contrôle ou au fonctionnement des banque ou
établissements financiers sont tenues aux secret professionnel.
Il faut distinguer les règles relatives à la gestion des fonds et celles ayant trait à la
comptabilité des fonds.
8
A- Les règles relatives à la gestion des fonds.
Les fonds des banques et établissement financiers sont constitués par le capital et les
réserves. En ce qui concerne le capital la loi fixe deux principes :
- selon le premier principe la banque doit avoir un capital minimum. En effet selon
l’article 23 « le capital social des banque ayant leur siège social en cote d’ivoire ne
peut être inférieur au montant minimum fixé par le conseil des ministres de
l’union… »
si l’établissement a son siège social à l’étranger la succursale ou la représentation située en
cote d’ivoire doit justifier à tout moment d’une dotation au moins égale au capital minimum
imposé aux banques ivoirienne. Article 24 lbi.
L’alinéa 3 de l’article 23 fait une précision de taille : « toutefois pour une banque ou un
établissement financier donné la décision d’agrément peut fixer un montant à celui visé au p.
du présent article ».
- selon le second principe le capital social doit être intégralement libéré au jour de la
constitution de l’entreprise par l’application des règles prévue par la forme juridique
que prend l’entreprise. En ce qui concerne les réserves la loi bancaire impose aux
établissements bancaire la constitution d’une réserves spéciale c'est-à-dire la réserve
« incluant toue réserve légale éventuellement exigée par les lois et règlement en
vigueur alimenter par un prélèvement annuel sur les bénéfices net réalisés après
imputation d’un éventuel report a nouveau déficitaire » article 27 lbi. Le montant de ce
prélèvement est fixé pour les banques et établissement financiers par une instruction
de la banque centrale. Ces prélèvements annuels sont en principe de 15 pourcent sur
les bénéfices nets réalisés.
Doivent être communiqué d’abord le bilan et les engagements hors bilan ensuite les
comptes d’exploitation enfin les comptes de pertes et profits. Les comptes annuel des banques
et établissement financiers doivent être approuvé conformément à leur statut juridique et
doivent être certifié régulier et sincère par un commissaire aux compte choisi sur la liste des
commissaires agrée par la Cour d’Appel et préalablement approuvé par la commission
bancaire. Par ailleurs le bilan annuel de chaque banque est publié au journal officiel à la
diligence de la banque centrale et aux frais de la banque intéressée. Article 40 alinéas 4 de
lbi. De plus deux contrôles sont imposés aux banques et établissement financiers pour être
certifié conforme aux normes internationales : ce sont les contrôles internes aux banques et le
contrôle externe exercé par les cabinets d’audits et de comptabilité.
9
réquisition de la commission bancaire des documents comptables spéciaux que celles-ci
jugent utiles à l’établissement de leur situation financière. Le but de cette réglementation
spécifique est de vérifier que les capitaux propres des etablissemnet de banque ne sont pas
entamés par la gestion de l’entreprise.
SECTION-II- :
LES REGLES DE DROIT COMMUN APPLICABLE AUX ENTREPRISE
BANCAIRE.
10
Le principe de non ingérence concerne d’abord le service de caisse c'est-à-dire le dépôt, les
retraits ainsi que les encaissements. Il dispense ainsi la banque de rechercher l’origine et la
destination des fonds. Il concerne également les opérations de crédit en ce sens que le
banquier n’a pas à apprécier l’opportunité de l’affectation du crédit.
La vigilance –surveillance oblige le banquier à surveiller ses clients afin de pouvoir déceler
les anomales évidentes ; apparentes c'est-à-dire celles qui ne peuvent pas échapper à un
banquier normalement diligent.
La normalité dépens des circonstances de l’espèce, mais on peut la classer en deux catégorie :
les anomalies matérielle et celles intellectuelles.
11
Le secret bancaire est réglementé par l’article 19 de lbi mais plus particulièrement par la loi
sur le secret bancaire.
Il importe de définir le secret bancaire d’en déterminer le domaine et d’en préciser les
caractères.
Le domaine du secret bancaire apparaît donc large dans la mesure où il couvre a la fois les
faits commis pour les besoins de l’activité bancaire et ceux commis dans l’exercice de
l’activité bancaire. Toutefois le secret bancaire couvre uniquement les informations
confidentielles. Il s’agit d’info précise comme par exemple les informations chiffrées, il est
ainsi interdit au banquier de révéler au tiers le montant du solde d’un compte ou le montant
d’un crédit consentit à un client. De même les opérations d’escompte de fourniture de service
le résultat des inspections et des contrôles périodique effectuée par la banque centrale sont
couvertes par le secret bancaire.
En revanches ne sont pas couverts par le secret les informations d’ordre général notamment
les renseignements commerciaux qu’il est d’usage de fournir à des tiers clients ou non de la
banque. Il en est ainsi des renseignements donnés par un banquier à un tiers sur la solvabilité
de son client. Il n’y a pas violation de secret bancaire si le banquier se borne a indiquer que
les échéances sont difficile ou que les paiements sont réguliers. Il faut toutefois relever que la
loi sur le secret bancaire institue une présomption de secret qui s’applique à tout fait confié
connu ou surpris dans l’exercice de la profession bancaire. On en conclu que le secret
bancaire est la règle et qu’il appartient au défendeur de montrer le contraire.
12
personnel des banques. L’obligation au secret bancaire s’étend même à toute personne qui,
sans faire partir du personnel de la banque a eu connaissance d’info couverte par la
présomption du secret bancaire à moins que ces informations aient été révélées au public.
Le secret bancaire vise protéger le client contre la divulgation d’info confidentielle. Il est en
principe opposable au tiers. Mais que faut-il entendre par tiers ?
S’agissant des personnes physiques il est certain qu’un conjoint ainsi que les membres de la
famille d’un client sont des tiers auxquels l’établissement de crédit peut opposer le secret
bancaire. Cette solution valable lorsque le client est vivant ne l’est plus à son décès. En effet
le principe d continuation de la personne du défunt impose au banquier de répondre
favorablement à la demande des héritiers. S’agissant des personne morale si les représentant
légaux ne peuvent se voire opposer le secret professionnel pour des info relatives a la société
qu’ils dirigent, cette solution n’est certaine que pour le gérant, le président du conseil
d’administration et incertaines pour les membre du conseil d’administration. Quant aux
associe le secret bancaire leur est généralement opposable et il n’ont donc pas accès aux
informations confidentielles concernant la société.
Le secret bancaire n’est pas opposable aux successeurs universel des clients des banques
article 12 de la loi sur le secret bancaire, ni aux héritiers exécuteur testamentaire délégataire
du client article13 sur le secret bancaire. En cas de compte joint le secret n’est opposable au
co-titulaire du compte 14. Dans les rapports entre banque à l’échange d’information à
caractère confidentiel ne constitue pas de violation de secret bancaire 15 de la loi sur le secret
bancaire.
13
Enfin, le secret bancaire est inopposable aux usufruitiers, nu-propriétaires et créanciers
gagistes (article 17) ainsi qu’au bénéficiaire d’une stipulation pour autrui faite par la banque
ou l’établissement financier (article 18).
La violation du secret bancaire dommage intérêts à la fois une sanction pénale et civile. Dans
ce dernier cas, « la victime peut non seulement engager la responsabilité de l’agent ayant
commis l’infraction mais également celle de la banque ou de l’établissement financier, du fait
de son préposé et obtenir ainsi leur condamnation solidaire au paiement de dommages
intérêts. » (Article 22)
Aux termes de l’article 1915 du code civil, « le dépôt en général est un acte par lequel on
reçoit la chose d’autrui à charge de la garder et de la restituer en nature »
Dans le contrat l’unissant à son client, la banque peut être qualifiée de dépositaire des sommes
d’argent dont le client est le propriétaire et servant à réaliser les opérations de ce dernier. Dans
ce cas, le banquier a l’obligation de restituer à son client les sommes dont il est dépositaire en
obéissant aux ordres de paiement donnés par son client qui est le déposant.
Lorsque le contrat bancaire est analysé comme un contrat de dépôt, il pèse sur le banquier,
une obligation de résultat. Comme tout dépositaire, le banquier est le gardien des fonds mis à
sa disposition et il a l’obligation d’en surveiller la destination. En conséquence, il est obligé
chaque fois qu’il reçoit un ordre de paiement de son client, de vérifier avec soin, la régularité
de l’ordre reçu et la validité de l’opération qu’il lui est demandé d’exécuter. Débiteur d’une
14
obligation de résultat, la faute du banquier est présumée chaque fois que l’opération n’a pas
été exécutée. Toutefois, il peut s’exonérer de sa responsabilité en faisant la preuve d’une faute
commise par le client.
Selon l’article 1984 du code civil, ‘’le mandat ou procuration est un acte par lequel une
personne donne, à une autre, le pouvoir de faire quelque chose pour le mandant et en son
nom. Le contrat ne se forme que par l’acceptation du mandataire’’.
Lorsque le contrat bancaire est analysé comme un mandat, le banquier est le mandataire et le
client, le mandant. Le banquier est alors l’intermédiaire entre son client et les tiers partenaires
du client. Il suffit alors au banquier d’exécuter l’ordre de paiement ou d’encaisser dans les
limites de son mandat pour que sa responsabilité ne soit pas engagée. Pour ce faire, il est tenu
de vérifier l’authenticité de l’ordre reçu, de contrôler l’identité de la personne bénéficiaire de
l’opération et de vérifier s’il y a opposition ou non de la part de son client.
Lorsque ces conditions sont réunies, il est demandé au client de prouver que le banquier a
commis une faute dans l’exécution de ses obligations de vérification. On en déduit donc que
la responsabilité du banquier dans ces cas, dérive d’une obligation de moyen puisque sa faute
doit être prouvée par le client.
La jurisprudence considère que ces clauses sont valables en cas de faute légère et inefficace
en cas de faute lourde ou dolosive des banques. Ainsi le faite pour le banquier de ne pas avoir
relever ou rechercher la conformité de la signature du client avec le spécimen déposé suffit à
caractériser une faute lourde imputable à la banque et rendant inefficace les clauses limitatives
de responsabilité.
15
par ses concours intempestif à l’aggravation du passif de son client qui fait plu tard l’objet
d’une pcap.
PARTIE-II- :
LES REGLES APPLICABLES AUX OPERATIONS BANCAIRE.
Une banque peut effectuer une multitude d’opération. Les plus classiques sont la
réception de fond du public, les opérations de crédit et la mise à disposition et la gestion des
instruments des moyens de paiement.
Avant d’effectuer ces opérations le banquier prend le soin un compte à son client. Il importe
de présenter d’une part les règles communes à tous les comptes bancaires et d’autre part celle
particulière à certain compte.
CHAPITRE-I- :
LES REGLES COMMUNE A TOUS LES COMPTES BANCAIRE.
SECTION-I-:
NOTIONS PRELIMINAIRE.
Il faut examiner d’abord la notion de compte bancaire et ensuite le droit aux comptes
bancaire.
16
masse pour dégager leur somme algébrique qui seules sera exigible à la clôture ». In « qu’est
un compte en banque D. 1999 chronique p 255 ».
Matériellement le compte est document comptable retraçant des opérations chaque opération
étant considérées compte un article du compte, plus précisément c’est le tableau récapitulatif
des créances et des dettes réciproque entre deux personnes.
Ainsi le compta bancaire constate les opérations réalisées par un banquier pour son client
pendant une période déterminée et les exprime par des valeurs inscrites soit au crédit soit eu
débit du compte. Au crédit à droite on inscrit toutes les sommes dont le client est propriétaire
il s’agit des créance du client sur le banquier.
Au débit à gauche on inscrit les sommes dont le banquier et propriétaire : il des dettes du
client à l’égard de la banque. Généralement une troisième colonne est dédiée au solde.
Exemple est porté au crédit du compte un dépôt et au débit le montant du cheque émit par le
titulaire du compte au profit d’un tiers.
Le compte est identifié en pratique sous le nom du client ainsi que par une série de chiffre
désignant l’établissement de crédit, le guichet teneur de compte et le client.
Le droit aux compte mesure liée à la bancarisation est porté par l’article 8 du règlement n°
15.au terme de ce article : « toute personne physique ou morale établi dans l’un des états
membre possédant un revenu régulier dont la notion est définit par une instruction de la
banque centrale a droit à l’ouverture d’un compte auprès d’une banque telle que définit par
l’article de la loi portant réglementation bancaire ou auprès des service financier de la poste.
En cas de refus d’ouverture de compte opposées par trois établissements successivement la
banque centrale peut designer d’office une banque qui sera tenue d’ouvrir un compte donnant
droit à un service bancaire minimum ».
Le revenu régulier a été fixé par l’instruction banque centrale 01-2003-SP- du 08 MAI 2003 à
50000 f CFA.
Les règles communes aux comptes bancaires concerne l’ouverture du compte, son
fonctionnement, et sa clôture.
17
SECTION-II- :
L’OUVERTURE DU COMPTE BANCAIRE.
P.1- Le consentement.
18
2-Les mineurs émancipés.
Le mineur émancipé peut quant à lui se faire ouvrir un compte fonctionnant sous sa
seule signature.
P.3- L’objet.
Il s’agit des opérations susceptibles d’être enregistre dans les comptes. Ces opérations
sont deux ordres :
-celles qui servent à alimenter le compte par le dépôt de fond.
-celles qui consistent dans le retrait de fond.
A- Le dépôt de fond.
Les dépôts sont de divers ordres. Il peut s’agir de dépôt direct et dans ce cas le client
remet le spécimen au banquier ou ce dernier crédite le compte du client à la suite d’une
ouverture de crédit. Il peut s’agir aussi de dépôt indirecte quant le client remet des titres de
créance que le banquier est chargé d’encaisser. En général les dépôts effectués par les clients
sont enregistrés au crédit du compte.
Le dépôt bancaire a deux particularités :
-le banquier a le droit de disposer de la somme à lui confiée.
-il a une obligation de restitution de ces fonds.
Par ailleurs le banquier peut se prévaloir d’une créance dont il est titulaire contre le client
pour opérer une compensation.
B- Le retrait de fond.
Le retrait opéré par le client prend diverses formes, ce peut être une restitution directe
sous forme de virement d’espèce sous la forme par exemple d’un cheque. Ce peut également
être une restitution indirecte au moyen par exemple d’une carte de paiement. En tout état de
cause les retraits sont inscrits au débit du compte.
19
SECTION-III- :
LE FONCTIONNEMENT DU COMPTE.
-*c’est l’hypothèse où le titulaire du compte est incapable ou est une personne morale.
Dans ce cas les représentants sont admis a faire des retraits en respectant les pouvoirs qui leur
sont octroyés
- *c’est la situation où le titulaire du compte donne une procuration à un tiers afin de
faire fonctionner le compte ou pour effectuer une opération précise en son nom. Dans ce cas
le mandataire doit lui aussi déposer un spécimen de sa signature. Ainsi en cas de retrait
effectué par le mandataire le banquier doit non seulement la conformité de la signature mais
aussi contrôler l’étendu des pouvoirs qui lui sont octroyée.
La procuration prend fin à l’expiration du délai fixé ou dans tous les cas au décès du titulaire
du compte.
B- Le rôle de la banque.
Les attributions les plus importantes de la banque portent sur la passation en compte
des opérations et les relevés de compte.
1- La passation en compte.
Il s’agit d’une opération comptable qui consiste pour le banquier à inscrire au crédit ou
débit du compte le nombre de chaque opération que le client va effectuer.
La passation et la contre passation sont donc des procédés d’inscription en compte. Mais
juridiquement la passation est aussi un procédé de règlement des créances et des dettes entre
20
le client et son banquier. Seules les créances liquides et exigibles libellées dans la monnaie du
compte peuvent bénéficier de la passation.
Si la créance est libellée dans une autre monnaie elle doit être convertie en monnaie du
compte avant d’être inscrite.
Le principe de l’inscription des créances liquides et exigibles connaît des tempéraments. Ainsi
les créances assorties d’une condition résolutoire peuvent être inscrites dans le compte, c’est
le cas de l’escompte des effets de commerce.
Selon la jurisprudence s’il gardait le silence le client est sensé avoir donné son accords sur
toutes les écritures y compris les rémunérations du banquier à l’exception des opérations
facturées à un taux usuraire (cassation commerciale 19 06 2001 jcp E P .464).
Toutefois l’acceptation n’a pas un effet absolu. D’abord parce que le relevé du compte n’est
pas un arrêté définitif de celui-ci. Ensuite l’approbation ne concerne pas l’erreur, commision
fraudes inexactes faite par le banquier.
A- Les intérêts.
Le fonctionnement du compte peut donner lieu à des intérêts tantôt créditeur tantôt
debiteur.
Les intérêts debiteur sont ceux que le client paie au banquier à l’ occasion du crédit que celui-
ci lui consent : ce sont donc des intérêts au profit du banquier.
Le taux peut être librement déterminé a condition qu’il n’excède pas le plafond légal. S’il
excède le plafond légal le banquier est passible des peines encourues pour l’usure.
Les intérêts créditeur sont ceux que la banque verse au client pour les dépôts que ceux-ci lui
confie selon le taux relevé de la convention des parties : ce sont des intérêts au profit du client
et il s’applique en principe au compte de dépôt à l’exclusion des comptes courant.
21
Enfin debiteur ou créditeur les intérêts ne peuvent pas en principe rentrer dans le compte et
produire d’eux même d’autres intérêts.
B-Les commissions.
Il s’agit des rémunérations que le client paie à la banque pour les services que celle-ci
peut effectuer pour son compte. Exemple encaissement d’un effet de commerce, un cheque au
porteur. (Frais mensuel que la banque prélève pour l’entretien du compte : AGIO).
*par ce que les premières nécessite un délai alors que aucun délai n’est nécessaire pour les
seconde la cour a considéré que seules les relises de cheques à l’encaissement peuvent être
affectés par des dates de valeurs a l’exclusion des dépôts et des retraits d’espèce.
La solution de cet arrêt a été réaffirmée par des arrêts postérieur notamment cassation
commerciale 27 03 2001. Jcpe 2001 n°5 p.1329.
En définitive les dates de valeurs rémunèrent les services rendus par les banques à leur client.
Ce type de rémunération présente cependant l’inconvénient d’être obscure pour ces derniers
qui ne sont généralement pas en mesure de contrôler sa mise en œuvre.
22
SECTION-III- :
LA CLOTURE DU COMPTE.
Dans tous les cas la clôture du compte intervient s’il survient une modification dans la
situation juridique du client (décès incapacité dissolution de la personne morale etc.)
La clôture du compte met fin à la possibilité d’effectuer des opérations sur le compte.
Ainsi le client ne peut plus émettre de cheque. Mes cheques emi avant la clôture doivent être
payés si le compte est créditeur.
Par ailleurs la clôture conduit à l’établissement d’un arrêté définitif de celui-ci. Si cet arrêté
fait ressortir un solde créditeur, ce solde sera remit au client ou à ses ayants droit. Ce solde
créditeur produit des intérêts.
En cas de negligence du client qui laisse expirer le delai de prescription on estime que ce
solde créditeur ne revient pas au banquier mais au trésor public.
En revanche si l’arrêté définitif du compte conduit à un solde debiteur le client ou ses ayants
droit payer ce solde au banquier. Le régime de la prescription est le même à la différence que
c’et le client qui va beneficier de l’accomplissement de cette prescription.
L’arrêté établi à la clôture du compte doit être soumit à l’acceptation du client laquelle
acceptation peur entre expresse ou tacite.
En principe le compte clôturé et accepté ne donne pas lieu à révision c’es à dire qu’on ne peut
pas en principe demander l’établissement d’un nouvel arrêté.
Toutefois il est possible de demander la révision de certaines écritures si elles résultent d’une
erreur ou d’une fraude manifeste.
23
CHAPITRES-II- :
LES REGLES SPECIFIQUES A CERTAINS COMPTE BANCAIRE.
SECTION-I- :
LES DIFFERENT TYPES DE COMPTES.
2- Le compte courant.
Est un contrat par lequel les parties décident de faire entrer en compte toue leur
créance et dettes réciproque de manière à ce que celle-ci soir régler immédiatement par leur
fusion dans un solde disponible soumis à un régime unitaire.
1-Definition
La convention de compte courant est celle par laquelle deux personnes décident
réciproquement de porter en compte toutes les opérations juridiques qu’elles feront entre elles
de manière à ce qu’il y est de compensation successive et de ne procéder en principe au
règlement qu’à la clôture du compte par le paiement du solde. Le compte est dit courant parce
24
qu’il enregistre successivement d’une série d’opération. Les deux parties au compte courant
portent des noms traditionnels. Celui qui est créancier et inscrit le montant de la créance à son
crédit est appelé envoyeur ou remettant. Celui qui fait la même inscription à son débit est le
récepteur.
Le compte courant joue un rôle très important dans le commerce. C’est un compte
fréquemment utilisé par les personnes qui sont en relation continue d’affaire et qui décident
que les différentes opérations effectuées entre elles feront l’objet d’un règlement d’ensemble.
Par ce compte les correspondants désirent simplifier et faciliter leur relation.
Cette formule met en lumière les caractéristiques du compte courant qui tiennent au
mécanisme du compte et à ces éléments.
25
B-Les effets du compte courant.
Le compte courant produit divers effets dégagés par la doctrine.
1-Les remises.
Les remises sont la traduction comptable de la créance de l’une des parties sur l’autre.
Elles obéissent à un certain nombre de caractère. D’abord elles doivent être certaines et
liquide, ensuite elles doivent être réciproque c’est à dire émané de chacune des parties.
Enfin elles doivent être enchevêtrées c'est-à-dire que chacune des parties doit pouvoir être
alternativement créditeur et débiteur à l’égard de l’autre.
2-Les incidents.
On peut citer la saisie attribution et la contre passation.
La saisie est une voie d’exécution forcée par laquelle un créancier bloque entre les
mains d’un tiers les avoirs de son débiteur. On considère que le solde provisoire du
compte courant peut être saisi parce qu’il constitue l’actif disponible pour le client.
La contre passation constitue l’incident majeur dans les relations entre le banquier et
son client. Sur les remises le banquier peut être amené à escompter des effets de
commerce dont le client est bénéficiaire et l’escompte permet au banquier d’avancer des
fonds au client correspondant à la valeur de l’effet de commerce avant l’échéance et
moyennant rémunération.
Si l’effet revient impayé, le banquier va contre passer.
26
P.3-Le compte de dépôt.
1-Le disponible.
Le compte de dépôt ne comporte pas de diffère mais seulement de disponible c'est-à-
dire que le compte doit être créditeur pour le client. Il en découle que pour rentrée dans le
comptes les créances doivent être certaines liquide et exigibles sous peine de rester en dehors
du compte.
2-La généralité conventionnelle.
En principe les créances entrant dans le compte courant sont soumises
automatiquement au principe de la généralité sans que soit nécessaire un accord des parties.
En revanche un tel accord est nécessaire pour qu’une créance entre en compte de dépôt et le
créancier peut laisser à son gré la créance hors du compte.
1-Position générale.
La doctrine s’accorde à reconnaître que le compte de dépôt est un instrument de
règlement et non de crédit. Par conséquent une créance qui entre en compte perd son
individualité pour fusionner dans le solde du compte.
27
Ce principe qui repose sur l’idée que chaque compte a pour assise juridique un contrat distinct
devant recevoir une exécution autonome a des conséquences tres importantes : ainsi la
compensation entre les comptes n’est pas possible en cas de redressement judicaire du
compte. Ensuite la provision d’un cheque doit être apprécié au regard du seul compte sur
lequel le cheque est tiré. Enfin chaque compte est productif d’intérêt.
Cet accord est opposable au tiers. Cependant son efficacité est paralysée notamment par la
mise en œuvre d’une saisie. En effet l’accord ne peut être mi en œuvre que si les soldes des
comptes sont disponibles. Or ils deviennent indisponible des la date de signification de l’acte
de saisie. L’accord de compensation des soldes ne peut donc être appliqué à compté de cette
date.
*l’accord de fusion des comptes encore appelé lettre d’unité de compte est l’accord au
terme du quel les divers compte ouvert et tenu au nom d’un même titulaire sont considérés
comme de simple rubrique d’un unique compte. Dès lors tout se passe comme si un seul
compte avait été ouvert. Ainsi c’est le solde global résultant de ces divers comptes qui sera la
référence pour savoir si le client doit des intérêts débiteur ou si un cheque émis a une
provision suffisante. C’est encore le solde global qui sera prit en compte en cas de saisie de
sorte que les soldes débiteurs vont fusionner avec les solde créditeurs ce qui diminue d’autant
le montant du solde que le saisissant peut appréhender.
On remarque ainsi que les divers comptes fonctionnement d’une manière inter dépendante. Il
en résulte que l’accord de fusion de compte est différent de l’accord de compensation des
soldes qui concernent des comptes fonctionnant de façon indépendant jusqu’à la décision du
banquier de compenser les soldes des comptes.
28
Il en résulte que les opérations sur le compte exigent en principe la signature de tous les
indivisaires. En pratique cependant un mandataire commun est désigné pour représenter tous
les titulaires.
- * Les indivisaires sont tenus conjointement du paiement du solde débiteur du compte
débiteur envers la banque. Cela signifie que le banquier doit diviser son action en
paiement entre les Co-titulaires sauf si une solidarité a été stipulée.
2- Le compte joint.
On dénomme compte joint le compte collectif assorti d’une solidarité. On doit
cependant distinguer les rapports des Co titulaires du compte avec la banque de leur rapport
avec les tiers et de leur rapport personnel.
La solidarité ne concerne que le premier rapport et est à fois active et passive.
Elle est active parce que chacun des titulaires est créancier de l’intégralité du solde du compte
et peut faire fonctionner seul le compte.
Elle est passive parce que chacun de ces titulaires est débiteur de l’intégralité du solde
débiteur du compte.
En revêche à l’égard des tiers la solidarité ne se présume pas sauf exception : les Co-titulaires
d’un compte joint ne sont solidaire que en vertu d’une convention expresse. De même la
solidarité n’affecte les rapports personnels des titulaire du compte : les droits de chacun
d’entre eux sont défini par la convention qui les unie.
La solidarité liant les cotitulaires du compte à la banque cesse en cas de dénonciation. En effet
le compte joint est toujours révocable et perd ce caractère par la seule manifestation de
volonté de l’un de ses titulaires indépendamment des dispositions prises par la banque pour
informer les autres titulaires du compte.
Les créanciers personnels des Co-titulaires d’un compte indivis ne peuvent que provoquer le
partage de l’indivision sans pouvoir saisir le solde créditeur du compte. En revanche une telle
saisie est possible s’il s’agit d’un compte joint.
Par ailleurs lorsque l’un des Co-titulaires d’un compte collectif émet un cheque sans provision
tous les autres Co-titulaires sont frappés par l’interdiction bancaire.
SECTION-II- :
LES SERVICES LIES AU COMPTE BANCAIRE.
On peut distinguer les services de caisse et les concours divers.
29
Le retrait d‘espèce est subordonné a un certains nombre de vérification qui porte notamment
sur l’identité du bénéficiaire du retrait et s’il s’agit d’un cheque sur les éléments de validité de
celui-ci et la provision qui constitue la garantie d’un bon déroulement de l’opération de retrait.
De plus en plus les opérations de retrait s’effectuent avec des cartes magnétiques. Dans ce cas
la verification s’effectue de manière électronique.
D-L’avis de prélèvement.
C’est une demande de paiement établit par un créancier et adressé par le banquier de
celui-ci au banquier d’un débiteur pour obtenir le paiement de sa créance.
Cette demande ne peut être faite qu’avec l’accord du débiteur. On distingue deux
conventions :
-*la convention par laquelle le débiteur autorise le créancier à émettrai l’avis de
prélèvement
-*la convention au terme de laquelle le débiteur autorise son banquier à honorer l’avis
reçu.
Ces deux conventions s’analysent en des mandats qui sont toujours révocable.
Si le compte n’est pas approvisionné l’avis de prélèvement reste impayé et est retourné au
créancier.
1-Notion.
30
L’opération de crédit peut être définit en général comme tout acte par lequel une
personne met ou promet de mettre des fonds à la disposition d’une autre ou prend dans
l’intérêt de celle-ci un engagement par signature.
Le coup du crédit dépend à la fois des prêts et commissions d’une part et du taux de
l’intérêt conventionnel fixe ou variable d’autre part. Les risques encourus par le client et la
banque en raison des opérations de crédit conclue peut être regroupées en trois catégorie :
-le risque de taux
-le risque de non mobilisation des crédits accordés
-le risque d’insolvabilité.
Le risque de taux est lié à la variation des taux d’intérêt qui peut entrainer la variation de
l’encours c’est le montant de celui-ci.
Les banques encourent également un risque de non mobilisation des crédits octroyé. Ce risque
se réalise lorsque la banque qui a accordé un crédit ne peut pas se refinancer au près d’un
autre établissement en particulier la banque centrale.
Le risque d’insolvabilité est lié à la situation du débiteur : la restitution des fonds prêtés est
menacée lorsque celui-ci connaît des difficultés financière.
Ces divers risques évalués lors de l’octroie du crédit font l’objet de couverture. On essai de se
prémunir contre la réalisation de ces risques ou si le risque est réalisé on tente d’éviter d’en
supporter la charge financière qui en résulte.
La couverture des risques peut être réalisée par divers moyens, le choix du moyen dépendant
du risque que l’on veut couvrir.ces moyens se ramène à la conclusion de contrat qui peut
intervenir soit concomitamment (technique de l’assurance et des garanties) soit à posteriori
(technique des prêts substitutifs). Ces derniers sont des prêts destinés à rembourser des prêts
antérieur et consenti à des conditions plus onéreuse et pour une durée plus courte.
31
un double caractère : il est en principe un contrat unilatéral et un contrat conclu intuitu
personae.
C’est un contrat unilatéral parce que seul le banquier est débiteur d’une obligation qui est
irrévocable. Au contraire le client n’a aucune obligation. Cependant le contrat devient
synallagmatique lorsque l’ouverture du crédit donne lieu à la perception d’une commission au
profit du banquier.
Ce contrat est conclu intuitu personae parce que le banquier ne contracte que cet engagement
que s’il a confiance dans son client.
Le contenu de l’ouverture de crédit ne suscite pas de difficulté lorsque son montant appelé en
cours maximum ou ligne de crédit est déterminé par écrit. Sur ce point la convention des
parties peut préciser que l’ouverture de crédit est automatiquement renouvelable. C’est-à-dire
sans accord du banquier : il s’agit du crédit dit le revolving. C'est-à-dire si après épuisement
de l’ouverture cette dernière est couverte par le client, celui-ci peut à nouveau à concurrence
utiliser l’ouverture de crédit : en d’autre terme un découvert de deux millions remboursé par
le client ouvre droit à un nouveau découvert de deux millions.
SECTION- III- :
LES INSTRUMENTS BANCAIRES.
FIN.
32