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Les 5 étapes du deuil selon Kübler-Ross

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Valérie Seguin 4 novembre


2019

Elisabeth Kübler-Ross a défini cinq étapes de deuil pour aider à mieux comprendre les
comportements et changements psychologiques des patients. Cette psychiatre, fut une
pionnière de l’approche des « soins palliatifs » pour les personnes en fin de vie, et, de
l’accompagnement aux mourants. Elle a accompagné des milliers de personnes en fin
de vie, et fut la première à étudier et formaliser les différents stades par lesquels passe
une personne lorsqu’elle apprend qu’elle va mourir, mais également comment réagit
l’entourage après le décès d’un proche. En 1999, elle fut classée par le magazine « Time »
parmi les cent plus importants penseurs du 20e siècle.

Les 5 étapes de deuil selon Elisabeth Kübler-Ross

Première étape : le déni


Le déni est la première. Les patients refusent la réalité : « Ce n’est pas possible ! Les
médecins se trompent. » Cette étape est importante car elle aide à amortir l’impact de la
prise de conscience de la mort à venir.

Deuxième étape : la colère


Vient ensuite la colère… Pourquoi moi ? C’est totalement injuste ! Une amie proche, dont la
mère est décédée il y a une quinzaine d’années d’un cancer, m’a raconté la
transformation totale du caractère de sa mère à l’approche de la mort. Cette dernière
qui, jusqu’alors, s’était toujours montrée très douce avec son entourage, s’est
transformée dans ses derniers jours de vie. Elle était ulcérée par l’injustice de sa maladie
et sa détresse psychologique s’exprimait par une vive agressivité. « A l’époque, je ne
comprenais pourquoi un tel changement dans son comportement et c’est dommage car
si j’avais su que c‘était une phase normale, j’aurais pu l’accompagner différemment », a
déploré mon amie.

Derrière cette réaction de colère se dissimulent bien souvent du chagrin et des peurs
non exprimées. Il faudrait idéalement que les proches ne prennent pas trop
personnellement cette agressivité et qu’ils n’y répondent pas par du rejet même si les
paroles entendues sont désagréables. Il faudrait, bien au contraire, aider le mourant à
extérioriser le chagrin et les angoisses cachés derrière son énervement et parvenir à y
répondre par de la douceur, de l’empathie.

Troisième étape : le marchandage


Les patients tentent de négocier avec la mort. Je ferai ce que vous voudrez, faites-moi vivre
quelques années de plus. Ils commencent à envisager la mort mais s’efforcent de gagner
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du temps.

Quatrième étape : la dépression


Je vais mourir. Je suis anéanti. La personne pleure d’abord sur elle-même, sa vie, ce qu’elle
n’a pas accompli, ses culpabilités, etc. Si on donne l’occasion au patient d’exprimer sa
tristesse, il trouvera beaucoup plus facilement l’acceptation finale.

Dernière étape : l’acceptation


Maintenant, je suis prêt, j’attends mon dernier souffle avec sérénité. C’est en quelque sorte
une soumission paisible à l’inéluctable.

Ces cinq étapes du deuil de Elisabeth Kübler-Ross représentent un guide utile pour
comprendre ce que traversent les mourants. Néanmoins cela reste théorique ; dans la
réalité, les patients ne passent pas tous – ou pas de la même manière – par ces
différentes phases.

A lire aussi : Les étapes du deuil selon Christophe Fauré

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