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LIVRET DES ÉTUDES

ECOLE SUPERIEURE
CENTRE NATIONAL DE DANSE CONTEMPORAINE—ANGERS

Année 2018 / 2019

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L’équipe du CNDC :

Direction
Robert Swinston, directeur artistique - 02 11 01 22 80
Claire Rousier, directrice adjointe - 06 09 99 49 28

Service pédagogique
Marion Ballester, directrice pédagogique de l’École supérieure - 06 34 58 07 79
Christian Cheyrouse, coordinateur de l’École supérieure - 07 78 87 13 60
Sophie Forcadet, assistante du service pédagogique - 02 44 01 22 69

Service administratif
Sylvie Richard, administratrice - 02 44 01 22 67
Manon Prévost-Rufini, chargée d’administration - 02 44 01 22 85

Secrétariat général
Marion Ecalle, secrétaire générale - 02 44 01 22 82
Gildas Esnault, responsable du service éducatif et des publics - 02 44 01 22 88
Anne-Marie Page, responsable de l’accueil - 02 44 01 22 66
Sandra Bony, chargée des résidences d’artistes - 02 44 01 22 87
Lautaro Prado, agent d’entretien

Service production et diffusion


Arnaud Hie, directeur de la production et de la diffusion - 02 44 01 22 75
Emma Audichon, chargée de la production et de la diffusion - 02 44 01 22 86

Service technique
François Le Maguer, directeur technique - 02 44 01 22 70
Alain Cherouvrier, régisseur son - 02 44 01 22 71
Benjamin Aymard, régisseur lumière - 02 44 01 22 72

Contact par mail :


prénom.nom@cndc.fr / pour les prénoms composés : prénom-prénom.nom@cndc.fr

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1. LES CARACTÉRISTIQUES DE L’ÉCOLE SUPÉRIEURE DE DANSE CONTEMPORAINE ........... 4
A. UNE ECOLE INSÉRÉE DANS UN LIEU DE PRODUCTION ET DE DIFFUSION ................. 4
B. L’ASSOCIATION DU DIPLôME NATIONAL SUPÉRIEUR PROFESSIONNEL DE DANSEUR
(DNSPD) à LA LICENCE PARCOURS ARTS DU SPECTACLE/DANSE, DOMAINE SCIENCES
SOCIALES ET HUMAINES, SPÉCIALITÉ DROIT, ÉCONOMIE ET GESTION ........................... 4
C. L’EQUIPE PÉDAGOGIQUE ............................................................................................... 4
2. FORMATION AU DNSPD .................................................................................................... 5
A. LES ORIENTATIONS GÉNÉRALES DE L’ÉCOLE ................................................................. 5
B. ORGANISATION DE L’ENSEIGNEMENT DU DNSPD ....................................................... 6
3. ORGANISATION DES ÉTUDES ............................................................................................. 7
A. PRÉSENTATION GÉNÉRALE ............................................................................................. 7
B. MATIÈRES ET ECTS ........................................................................................................... 7
4. MODALITÉS D’ÉVALUATION ............................................................................................ 15
A. L’ÉVALUATION CONTINUE .......................................................................................... 15
B. CONTRÔLE EXCEPTIONNEL .......................................................................................... 16
C. DISCIPLINES PRINCIPALES (UE1, UE2) ........................................................................... 16
D. DISCIPLINES DES UE3, UE4, UE5, UE6 ET UE7.............................................................. 17
5. CRITÈRES D’ÉVALUATION ET ÉCHELLE DE NOTATION DU DNSPD................................ 17
A. CRITÈRES GÉNÉRAUX .................................................................................................... 17
B. CRITÈRES SPÉCIFIQUES .................................................................................................. 18
c. ÉCHELLES DE NOTATION .............................................................................................. 21
D. ABSENCES AUX ÉVALUATIONS .................................................................................... 22
E. L’ÉVALUATION DANS LES CHIFFRES ............................................................................. 22
6. LA LICENCE ........................................................................................................................ 23
A. PRÉSENTATION .............................................................................................................. 23
B. ÉVALUATION DE LA LICENCE ....................................................................................... 23
C. Organisation de l’évaluation ........................................................................................... 23
C. Maquette d’Enseignement de la Licence Ingénierie des services Parcours Arts du
Spectacle/Danse Sciences sociales et humaines, spécialité droit économie et gestion .......... 24
La maquette d’enseignement est remise en main propre à l’étudiant. ................................... 24
7. ANNEXES ............................................................................................................................ 25
A. modèle de Convention de stage ...................................................................................... 25
B. Le SUMPPS : Service Universitaire de Médecine Préventive et de Promotion de la Santé 29

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1. LES CARACTERISTIQUES DE L’ECOLE SUPERIEURE DE DANSE CONTEMPORAINE

A. UNE ECOLE INSEREE DANS UN LIEU DE PRODUCTION ET DE DIFFUSION

L’École supérieure de danse du CNDC a l’atout de faire partie intégrante d’un centre chorégraphique
national qui a vocation, comme tous les autres CCN, à être une institution dédiée à la création, où se
croisent de nombreux artistes engagés dans des démarches innovantes. Il s’agit, bien sûr du directeur
artistique du CNDC, mais aussi de tous les chorégraphes accueillis en résidence à Angers dans le cadre
de l’accueil studio et de ceux programmés au Quai durant chaque saison. Pour les étudiants danseurs, la
possibilité de prendre part à leurs travaux en cours ainsi que d’assister à leurs spectacles est très
stimulante et constitue un véritable bassin professionnel pour leur formation.

En sus de la création, quatre autres missions sont confiées à cette institution : l’accueil d’artistes en
résidence, la formation et l’enseignement supérieur, la programmation de spectacles, la sensibilisation
des publics.

Deux structures travaillent au Quai :


- le CNDC, centre national de danse contemporaine - Angers, dirigé par Robert Swinston,
- Le Quai - CDN des Pays de la Loire, établissement public de coopération culturelle, dirigé par
Frédéric Bélier-Garcia,

Cet ensemble est complété par la présence sur le territoire du Pont supérieur / Pôle d’enseignement
supérieur du spectacle vivant Bretagne Pays de Loire (PESSVB). Le pôle d’enseignement supérieur
spectacle vivant Bretagne Pays de La Loire, représenté pour la danse par Maurice Courchay, est un
partenaire régional pour le développement et la potentialisation des relations entre les parcours de
danseur-enseignant (DE) et de danseur-interprète (DNSPD).

B. L’ASSOCIATION DU DIPLOME NATIONAL SUPERIEUR PROFESSIONNEL DE DANSEUR (DNSPD)


A LA LICENCE PARCOURS ARTS DU SPECTACLE/DANSE, DOMAINE SCIENCES SOCIALES ET
HUMAINES, SPECIALITE DROIT, ECONOMIE ET GESTION

Sous l’impulsion de Robert Swinston, le CNDC travaille avec une université dont les champs de
compétences sont complémentaires des siens - l’Université d’Angers - pour construire en complément du
diplôme national supérieur professionnel de danseur (DNSPD) une licence parcours arts du spectacle /
danse, domaine sciences sociales et humaines, spécialité droit, économie et gestion.
L’objectif est de transmettre les savoirs connexes liés à la formation des danseurs en particulier ceux
concernant l’environnement socioprofessionnel.

L’Université d’Angers a ainsi mis en place un « parcours danse » qui prend en compte une importante
partie des apports pédagogiques du DNSPD et les complète par d’autres UE pour la licence.
Ce partenariat donne accès pour les étudiants du CNDC aux mêmes avantages que pour ceux de
l’université : logement universitaire, restaurant universitaire, possibilité de bourses, etc.
Certains cours sont dispensés par l’université dans les locaux du CNDC, d’autres cours complémentaires
de la licence sont communs aux parcours de l’Université d’Angers et dispensés sur le campus.

C. L’EQUIPE PEDAGOGIQUE

Le programme est encadré par un comité pédagogique, dont les membres sont issus des trois
composantes qui forment plus largement l’équipe pédagogique : l’équipe pédagogique du CNDC,
l’équipe pédagogique de l’université et de nombreuses personnalités invitées du monde chorégraphique
et scientifique.

Le comité pédagogique a pour responsabilité de veiller à la cohérence globale du programme


pédagogique et à la coordination des interventions propres à son domaine spécifique.

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Les membres du comité pédagogique :
- Robert Swinston, directeur artistique du CNDC et directeur de l’école supérieure de danse
- Claire Rousier, directrice-adjointe du CNDC et directrice-adjointe de l’école supérieure de danse
- Marion Ballester, directrice pédagogique de l’école supérieure de danse
- Jean-René Morice, vice-président de la culture et des initiatives de l’Université d’Angers
- Maurice Courchay, directeur du département danse et responsable des formations à la
pédagogie de la danse au Pont Supérieur
- Pauline Vessely, intervenante en approche de l’environnement socioprofessionnel
- Agathe Dumont, intervenante en théorie et histoire de la danse
- Un représentant en formation musicale
- François Rousseau, ostéopathe, intervenant en anatomie et physiologie
- Anne Rey, coordinatrice du « parcours danse » de l’Université d’Angers.

2. FORMATION AU DNSPD

A. LES ORIENTATIONS GENERALES DE L’ECOLE

Le programme pédagogique du CNDC conduisant au DNSPD vise l’apprentissage et la compréhension


fine de différentes techniques de danse moderne ainsi que des fondements de la danse contemporaine. Il
met l’accent sur une approche à la fois pratique, créative et théorique. Au cours des deux années du
cursus, les connaissances sont construites progressivement ainsi que de manière cohérente et
complémentaire au travers des différentes approches proposées.

Un aspect essentiel de la pédagogie au CNDC consiste en l’apprentissage croisé de techniques issues de


la danse moderne et contemporaine. Le choix d’enseigner les fondements de la danse moderne dans une
formation de danse contemporaine constitue la pierre angulaire de l’école. En effet, leur cohérence
structurelle et artistique forme un très utile corpus d’étude fondé sur certains types de corps, de
techniques et de styles qui vont de pair avec des courants esthétiques, des processus et des œuvres. Cette
approche vise à donner accès à la connaissance, l’histoire et la philosophie de l’art de la danse et à ses
savoirs propres en les ayant – au travers de diverses expériences théoriques et pratiques – identifiés,
analysés et éprouvés.

Interpréter des répertoires (des chorégraphies entières ou des extraits) prolonge la formation. L’étude de
ce patrimoine permet de se confronter à un vocabulaire chorégraphique de premier ordre, aide à
acquérir une meilleure compréhension des méthodes de composition spécifiques à une période et à un
artiste. Elle fournit aussi une réelle expérience d’interprétation.

Cette étude conduit également à la création de nouvelles versions de la pièce en utilisant un même
matériau ou en suivant des règles de composition similaires. Cette démarche autorise à ré-éprouver,
réactiver et actualiser cet héritage. Les présentations du travail au public sont nombreuses : classes
ouvertes, interprétations de répertoire, créations, présentations de travaux personnels.

Les chorégraphes invités, programmés ou en résidence au CNDC procurent l’occasion de découvrir des
démarches de création contemporaine dans des esthétiques très variées. Ces artistes sont régulièrement
sollicités pour donner des cours ou des ateliers à l’école. Le focus posé sur la corporéité spécifique de
chaque technique moderne étudiée se prolonge au sein de ces différentes interventions. On s’appuie
notamment sur l’AFCMD ainsi que sur l’histoire et la théorie de la danse pour identifier les sources des
schèmes moteurs, des hybridations et transformations dont chaque œuvre garde les traces.

Les cours théoriques dispensés au sein de l’école, s’ils déroulent leur propre logique dans les domaines
de la théorie de la danse, de la formation musicale et de l’AFCMD, s’appuient également sur les
différents focus proposés pour les nourrir d’autres apports grâce à des analyses d’œuvres musicales,
chorégraphiques et fonctionnelles.

La pratique vocale prolonge le travail corporel développé durant le cursus. Elle s’appuie sur l’étude du
chant et éventuellement sur des ateliers de théâtre.

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Les présentations du travail des étudiants au public sont nombreuses : classes ouvertes, interprétations de
répertoire, créations, présentations de travaux d’étudiants.

L’appréhension de l’environnement socioprofessionnel des artistes chorégraphiques tel que décrite dans
le référentiel d’activité professionnelle du danseur fera l’objet d’une attention particulière. Il s’agit d’aider
les étudiants à construire leur parcours professionnel – notamment en les informant de l’environnement
socioprofessionnel de leur métier –, de les préparer à être non seulement des artistes mais aussi des
acteurs de la danse en mesure de s’inscrire professionnellement dans leur environnement. Cet aspect de
la formation vise aussi à les aider en cas de reconversion choisie ou subie. Cette partie des études est
portée conjointement par le CNDC et l’Université d’Angers dans le cadre de la licence.

Enfin, chaque étudiant de l’école bénéficie d’un suivi individualisé qui lui permet une bonne assimilation
des contenus de formation et lui garantit une intégration harmonieuse au sein de l’école.

B. ORGANISATION DE L’ENSEIGNEMENT DU DNSPD

La saison pédagogique est structurée en différentes périodes consacrées spécifiquement à l’étude d’une
esthétique majeure de la danse moderne et post moderne ainsi que de ses potentiels développements.

Durant la première année, il s’agit de consacrer des périodes ponctuelles régulières à la pratique et à
l’initiation au répertoire qui est attaché à cette esthétique. C’est ainsi que les étudiants abordent
notamment en 2018/2019 la danse belge avec Thierry De Mey, l’héritage de Merce Cunningham, celui
d'Ohad Naharin, et d’Alwin Nikolais.

D'autres temps de travail sont dédiés à l’étude des développements créatifs. Ils sont encadrés par un
artiste issu de l’esthétique abordée au début de la session mais ayant développé sa propre
trajectoire comme Dominique Petit pour Alwin Nikolais, Magali Verin pour Salia Sanou.

Cela offre aux étudiants une opportunité de rencontre avec un artiste contemporain et un temps de
recherche personnelle ou en groupe. Durant des ateliers d’improvisation et de composition, ou à
l’occasion d’une création, il s’agit de déconstruire le matériel chorégraphique étudié (éléments gestuels,
conceptuels, structurels, philosophiques, etc.) durant la première période pour le transformer ou le
réactiver. Ce second temps d’étude est appelé « déconstruction/reconstruction ».

À la fin de la première année d’études, un temps de création en partenariat avec Royaumont est prévu
pour les étudiants avec de jeunes auteurs dans le cadre de Dialogues.

En parallèle, certaines sessions d’étude sont portées soit par un chorégraphe contemporain sans lien avec
une technique de référence soit à une thématique. Hervé Robbe fera une création pour les étudiants de
première année en octobre et novembre 2018. En avril 2018, Vincent Deletang proposera un atelier
autour de la danse contact. Une thématique « solo » irrigue la pédagogie durant la seconde année
d’étude, elle aboutit en particulier à la présentation de soli patrimoniaux et de création.

Pendant la seconde année d’étude, le principe structurant les enseignements, reste le même mais les
rapports de temps dédiés au patrimoine et à la création s’inversent.

Il est à noter que tous les spectacles, conférences, projections et rencontres programmés par le CNDC
font partie du cursus et sont obligatoires. Ils font ensuite l’objet de retours et d’analyses critiques dans
différents cours.

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3. ORGANISATION DES ETUDES

Le diplôme national supérieur de danseur sanctionne la formation du danseur. Le parcours de formation


est organisé en unités d’enseignement.

A. PRESENTATION GENERALE

Le cursus des études est divisé en sept unités d’enseignement (UE) donnant lieu à l’obtention de points
de crédits (ECTS) dont le nombre et les modalités d’attribution sont définis par le CNDC pour chaque
discipline.
Chaque unité d’enseignement est composée d’éléments constitutifs (EC). Pour obtenir le DNSPD, l’étudiant
doit avoir obtenu 180 ECTS sur les 3 années.

Les sept unités d’enseignements (UE) :


- apprentissage technique et langages de la danse
- interprétation
- connaissances corporelles et théoriques
- culture chorégraphique et générale
- préparation au métier de danseur
- professionnalisation
- mise en situation professionnelle

B. MATIERES ET ECTS

Les contenus des enseignements

Les enseignements correspondant aux UE « Apprentissage technique et langages de la danse », et


« Interprétation » varient chaque année en fonction des intervenants invités et des sessions proposées.
Ces enseignements sont au cœur de la formation du danseur et possèdent un grand volume horaire de
cours.

Dans cette structuration du programme sur l’année en grandes sessions de travail, chaque journée
commence par un cours technique suivi d’ateliers d’initiation aux écritures scéniques. Ces ateliers
permettent d’aborder les notions d’improvisation et de composition d’une part, de création, répertoire et
recherches personnelles d’autre part. D’autres disciplines viennent régulièrement ponctuer le programme
du DNSPD :
- analyse fonctionnelle du corps dans le mouvement dansé (AFCMD)
- formation musicale
- analyses d’œuvres
- théorie et histoire de la danse
- écriture professionnelle
- UE libre autour de la programmation danse du CNDC
- politiques publiques et équipements culturels
- obligations, contrats, responsabilités
- maîtrise et gestion d’un environnement associatif
- analyse des publics de la danse
- législation en matière de spectacle vivant

En outre, une période est réservée en première année à une initiation à la pédagogie, et deux périodes en
seconde année sont dédiées à des temps de stage d’insertion professionnelle dans des compagnies
chorégraphiques. Enfin, un suivi individualisé est mis en place par l’équipe pédagogique du CNDC,
permettant notamment de préparer les temps de stage et de réaliser des bilans à chaque fin de semestre.

Cet accompagnement tout au long de la formation permet de favoriser la progression. Il est aussi possible
de demander un rendez-vous à l’équipe pédagogique à tout moment du cursus.

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Par ailleurs, la directrice pédagogique rencontre individuellement chaque étudiant 20 minutes chaque
année. Ce rendez-vous a pour objet d’établir un bilan autant d’un point de vue pédagogique
qu’artistique, mais aussi concernant la vie de l’étudiant au sein de l’école. Lors de l’entrevue, l’étudiant
reçoit sous la forme d’un document les retours de chacun des intervenants artistiques rencontrés.
La directrice pédagogique fait un retour sur les progrès à effectuer par l’étudiant et les compétences à
acquérir.

Un rendez-vous individuel annuel a également lieu dans le cadre de l’insertion professionnelle.


Ce rendez-vous a pour objet :
- la recherche de stage
- le projet professionnel de l’étudiant

UE1. Apprentissage techniques et langages de la danse

Cette UE correspond aux cours techniques quotidiens. L’objectif du DNSPD est d’abord de former des
danseurs interprètes dotés de capacité de réflexion, de créativité, d’autonomie et aptes à être embauchés
en tant qu’artistes chorégraphiques dans des compagnies d’esthétiques variées. Ils suivent pour cela un
cours technique quotidien qui varie selon les sessions abordées.

UE2. Interprétation

a. Écritures scéniques : création, répertoire et recherches personnelles, écritures scéniques

C’est dans une approche croisée entre héritage et création, pratique et théorie, que les étudiants sont
initiés aux systèmes d’écriture scénique de la danse. Se confronter à l’interprétation de répertoires et de
créations variés est essentiel pour que les étudiants puissent devenir des danseurs chevronnés. Les
répertoires abordés sont transmis par des danseurs détenteurs des œuvres aux étudiants. Certains
chorégraphes contemporains sont invités à élaborer des créations avec le groupe.

Les étudiants sont aussi incités à produire leurs propres travaux de recherche chorégraphique à partir des
acquis des cours dispensés, des expériences de créations menées et de leurs propres aspirations.

b. Écritures scéniques : improvisation et composition

D’une part, les étudiants sont initiés aux grands modes historiques d’improvisation et de composition
abordés durant la formation à l’occasion des différents focus proposés trimestriellement. Cette étude
contribue également au développement de la créativité de chaque danseur qui, à partir de ces acquis, est
invité à développer des propositions personnelles qui reprennent un ou des éléments constitutifs des
différents modes d’écriture scénique étudiés : type de corporéité, technique, style, genres, formats,
processus, enjeux… Adossés à l’histoire de leur art, ces jeunes danseurs pourront aussi en devenir les
nouveaux protagonistes.
Des chorégraphes contemporains sont aussi mobilisés, notamment ceux présents tout au long de la
saison (diffusion au Quai, accueil studio, artistes en résidence), pour donner des ateliers aux étudiants et
les inviter à découvrir leurs univers et leurs modes de composition et d’écriture chorégraphiques.

c. Réaliser un projet chorégraphique en autonomie, de la conception à la performance

En S6, les étudiants doivent s’impliquer collectivement dans un projet de création. Il s’agit de prendre en
compte et de mettre en œuvre l’ensemble des étapes d’un processus de création, d’être capable d’assurer
la cohérence esthétique et l’interprétation d’une œuvre. Il est également attendu qu’ils puissent
développer leur capacité à fédérer les autres et à se fédérer entre eux. Le travail présenté doit être abouti
au plan technique, dramaturgique et scénographique.

Les étudiants durant leurs travaux sont accompagnés, quand ils le souhaitent, par le directeur artistique,
la directrice-adjointe, la directrice pédagogique et les artistes invités à donner des cours réguliers.

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UE3. Connaissances corporelles et théoriques. AFCMD, anatomie-physiologie, yoga, préparation
physique

a. L’analyse fonctionnelle du corps dans le mouvement dansé (AFCMD)

L’AFCMD est aujourd’hui une méthode de travail qui est à la fois pratique, théorique, et qui se situe au
croisement des expériences sensibles des danseurs et des différents domaines des recherches
scientifiques qui concernent le corps physique (anatomie fonctionnelle, biomécanique, physiologie), la
perception (neurophysiologie), les sciences humaines (anthropologie, sociologie, psychanalyse) etc. Ces
différents champs d’étude se justifient réciproquement pour favoriser la compréhension et l’intégration
du mouvement, en mettant en rapport le vécu kinesthésique, l’organisation posturale de chacun, et les
lois qui régissent le mouvement pour lui donner toute sa profondeur poétique, c’est à dire tenter
d’approcher la complexité de la corporéité dansante.

Par un travail d’atelier (exercices, exploration, improvisations, toucher, visualisation, seul ou par deux),
l’AFCMD tente d’amener le danseur à :
- Mettre en évidence les interactions entre la fonction tonique et la fonction symbolique de la
posture et les coordinations caractéristiques de chaque style de danse.
- Prendre conscience des automatismes qui parasitent la qualité gestuelle.
- Enrichir le schéma corporel, la présence à soi et au monde.
- Élargir la palette des perceptions pour mieux s’en servir à des fins expressives.
- Travailler sur une recherche qualitative, dans l’économie de l’effort et l’aisance du mouvement,
afin d’être plus efficace avec le souci constant de la dimension artistique.
- Enfin, par la lecture corporelle et une observation très affinée du corps en mouvement, permettre
d’analyser ce que l’œil ne peut capter d’emblée.

b. Anatomie-physiologie

L’anatomie fonctionnelle ainsi que la physiologie sont abordées afin de faciliter le transfert des
connaissances théoriques à la pratique du mouvement. Elle conduit le danseur à s’ouvrir à une
conscience affinée de sa structure corporelle en explorant et détaillant plus particulièrement les mobilités
articulaires et les fonctions musculaires dans les différents plans de l’espace. Chaque séance de travail est
un atelier où exploration, observation, compréhension, intégration fonctionnelle et perceptive stimulent
l’apprentissage actif et engagé des élèves.

c. Yoga

Le Yoga est une discipline spécifique, dont la technique représente un outil privilégié, permettant de
nourrir en profondeur les fondamentaux de la danse contemporaine.

Le yoga est particulièrement efficace sur le plan de la structuration corporelle : en agissant sur tous les
tissus, il renforce la charpente osseuse et tonifie en même temps l’ensemble du système musculaire.
Participant à la construction de l’alignement et donc à la précision du placement, la pratique du yoga
permet d'accéder à une autre conscience du mouvement ; notamment grâce à des techniques de
respiration spécifiques (pranayama) menant à une acuité de concentration, ancrant la présence du
danseur dans l’instant.

Il dynamise activement l’intégralité du corps, par des enchainements complets et variés de postures
(asanas) se déployant en continu, mettant en jeu différentes notions, entre autres liées au rapport à l’axe
gravitaire, au renforcement spécifique des appuis, etc.
Cette fluidité de mouvement active un effet tonique et régénérant, avec un effet profond sur l’endurance
et la capacité de récupération du danseur, dont l’utilisation particulière du souffle offre une vision
articulaire du mouvement.

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Il s’agit de contacter son propre espace intérieur pour le révéler à l’extérieur, en transmettant avec
justesse des intentions fondées sur sa propre expérience, et ainsi permettre à chacun d’accéder à son
univers singulier d’interprète.
A travers ses propres caractéristiques, le yoga renforce et approfondit tous les aspects du travail du
danseur, tout en l’enrichissant d’une dimension qui lui est spécifique.

d. Préparation physique

Le danseur en tant qu’athlète génère quotidiennement un stress mécanique sur son corps. Il en résulte
une multitude d’adaptations physiologiques (tissulaires, articulaires, musculaires, métaboliques…). De
ces adaptations naissent la progression physique du danseur. Le pendant, quand les contraintes
dépassent les possibilités d’adaptations, c’est le risque de blessure.

En lieu et place de la réaction à la blessure cet EC propose une préparation physique intégrative et
préventive. Il s’agit d’offrir la possibilité au danseur de maîtriser un certain nombre d’outils directement
dérivés de la préparation physique athlétique tels que les apports de la pliométrie, de la proprioception
associés à des aspects de développement des capacités cardio-ventilatoires.

Une équipe de kinésithérapeutes et un préparateur physique assurent pour chaque promotion :


- une mise au point d'exercices spécifiques pour chaque cycle / style de danse.
- des séances de préparation physique spécifique de groupes de 30 minutes à une heure en début
de journée toutes les deux semaines.
- un suivi de l’analyse de la composition corporelle et du niveau de forme avec Zmetrix en
cabinet.
- une conférence Hygiène de vie / Nutrition.
- une conférence Santé / Pathologies pour aborder les questions de l’accident et de la
récupération après l'accident.
- un check up complet des points forts et faiblesses anatomiques (musculaires, osseuses,
ligamentaires…) et ainsi prévenir les blessures et planifier le travail des exercices de prévention.
- une mise en relation avec des professionnels de santé spécialisés pour un service de qualité et
de proximité permettant une action rapide.

Un partenariat avec le CHU d’Angers a également été mis en place. Celui-ci permet :
- une consultation hebdomadaire pour chaque élève qui le souhaite
- un checkup complet et un ECG au CHU

UE4. Culture chorégraphique et générale

a. Théorie et histoire de la danse

La formation en histoire et théorie de la danse proposée dans le cadre du DNSPD est axée sur les
évolutions du champ de la danse de la fin du XIXème siècle jusqu’à nos jours, autrement dit, de la période
d’émergence des premières modernités de la danse, jusqu’à l’époque contemporaine. Abordée dans une
perspective d’histoire culturelle, la formation dispensée est attentive à replacer les développements de la
danse au sein de leur contexte – social, économique, intellectuel, artistique, politique –, sans omettre
d’analyser la participation de la danse aux transformations mêmes de ces contextes, notamment à travers
son impact sur l’évolution des pratiques et des représentations du corps. Il s’agit d’envisager la danse,
non comme une discipline autocentrée, mais comme un vecteur à part entière des dynamiques
culturelles des époques traversées. Cette perspective s’accompagne d’une attention constante portée à la
fabrique des «états de corps» propres à telle ou telle mouvance de danse, ainsi qu’aux enjeux
(esthétiques, idéologiques...) qui en sous-tendent les choix gestuels et les conditions de réception. À
travers cette approche, ce sont les frontières entre les supposés «genres» de la danse qui se trouvent
rebrassées, l’histoire des danses dites «classique», «moderne», «jazz», etc., ne cessant en réalité de se
croiser et de s’hybrider tout au long du XXe siècle.

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La première partie du programme s’attache à éclairer la période allant des années 1880 jusqu’à la
Seconde guerre mondiale. La seconde est consacrée à la période courant de 1945 jusqu’à l’orée du XXIe
siècle. Deux niveaux d’approfondissement sont proposés dans ce programme : le premier repose sur les
cours d’histoire et de théorie de la danse (selon l’optique précédemment définie) ; le deuxième
correspond à des «focus» thématiques en lien avec l’actualité de la programmation pédagogique du
CNDC.

b. Analyse d’œuvres

L’initiation aux écritures scéniques est complétée par un cours d’analyse d’œuvres porté conjointement
par les professeurs d’histoire et théorie de la danse et de formation musicale (voir ci-dessous). Ce cours a
pour objectif de permettre aux étudiants de développer leur regard critique et leur capacité d’analyse
étayée par des éléments avérés : historiques, esthétiques, fonctionnels, etc.

c. Écriture professionnelle

L’objectif de l’écriture professionnelle est de développer une méthodologie de travail, d’améliorer


l’expression écrite et orale, d’effectuer une recherche documentaire en lien avec l’histoire de la danse et
de consolider des outils d’analyse. Sont étudiées les méthodologies du travail universitaire (prendre des
notes, faire une recherche documentaire, faire une fiche de lecture, construire une bibliographie,
apprendre une méthodologie de travail, faire un plan), le développement des méthodologies
disciplinaires (analyse du geste, analyse des pratiques, etc.), et enfin, l’expression écrite et l’expression
orale au travers de travaux (faire une synthèse de documents, analyser un spectacle, écrire une critique,
l’écriture créative, faire un exposé).

d. Formation musicale

L’étude de la musique dans l’école traverse la majeure partie des activités. Elle est un soutien à la classe
quotidienne et nourrit les études par les sons venus de paysages musicaux étendus et notamment liés aux
œuvres créées ou recréées au sein de l’école. Par des cours pratiques de rythme, de voix, de solfège ou
théorique comme l’histoire de la musique, il s’agit de développer une compréhension théorique mais
aussi une aptitude physique, des outils de compréhension et de manipulation du son ainsi qu’une
sensibilité à la musique en tant qu’artiste chorégraphique.

Au travers d’ateliers de musique et percussions, les élèves abordent, au fil des séances, un répertoire
traditionnel varié (gamelan javanais, musique africaine, rythmes du monde arabe et percussions afro-
cubaines).
Une pratique de la technique vocale permet le travail du chant : travail sur la respiration, sur les voyelles
et consonnes, découverte de sa voix et expérimentation du son en improvisation collective, chant en
polyphonie, en solo, improvisation.

e. UE libre

Le CNDC structure sa programmation autour de thématiques trimestrielles qui sont alimentées par des
spectacles, conférences, films, répétitions publiques. En 2018 / 2019 les thématiques sont :
- danse et nouvelles technologies
- danse et figures de la communauté
- Odile Duboc

Tous les étudiants ont l’obligation d’assister à toutes les manifestations publiques programmées par le
CNDC à Angers.

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Il est demandé aux étudiants en DNSPD dans le cadre de l’UE libre de s’emparer annuellement de l’une
de ces thématiques. A partir là, ils sont invités à effectuer un travail de recherche qui aboutira à la
rédaction d’un texte et qui sera suivi d’une présentation orale.

Chaque étudiant effectue un premier travail de recherche documentaire à partir de la thématique choisie.
Il détermine ensuite une problématique qui sera discutée en groupe et avec la directrice-adjointe.

Un second temps de recherche documentaire permet aux étudiants de déterminer leurs sources. Elles
peuvent être écrites, filmiques ou vidéographiques, iconographiques ou orales. Chaque étudiant doit être
en capacité de citer ses sources dans sa présentation écrite. Les étudiants s’engagent ensuite dans la
conception d’un sommaire qui leur permet de structurer leur travail. Ce sommaire est présenté en groupe
et éventuellement amendé.

Enfin, chacun s’engage en S2 à rédiger un texte d’au minimum 7 000 signes (espaces compris). Les textes
sont remis au minimum un mois avant la présentation orale qui est d’une durée maximale de 10 minutes.
L’UE est évaluée autant sur la présentation écrite qu’orale. Les critères d’évaluation portent sur la
capacité d’analyse, la pertinence et l’originalité de la pensée ainsi que sur la qualité de l’expression orale
et écrite.

En L2, seul le suivi de toutes les manifestations programmées est constitutif de l’UE.

UE5. Préparation au métier de danseur

Le référentiel d’activités professionnelles et le référentiel de certification du DNSPD définissent des axes


d’apprentissage centrés sur la « construction du parcours professionnel », basés sur des notions comme
« savoir se situer professionnellement », « entretenir sa connaissance de l’environnement
socioprofessionnel et technique de son métier » et « développer et élargir ses relations professionnelles ».
Ces contenus de formation favorisent pour les étudiants l’insertion professionnelle ainsi que la capacité
d’adaptation et d’évolution.

Pour la commission paritaire nationale emploi spectacle vivant (CPNEFSV), les questions liées à
l’environnement professionnel sont prioritaires en termes de formation.
Cette UE est élaborée de façon à être complémentaire des savoirs dispensés par l’université d’Angers,
elle est structurée autour de neufs éléments constitutifs :

a. Politiques publiques et équipements culturels

Introduction à la notion de politique publique et à sa mise en œuvre en France : qu’est ce qu’une


politique publique, la notion de planification par objectifs, la question des indicateurs et de leur analyse,
l’organisation administrative de la France, la construction d’une politique culturelle. Présentation de la
décentralisation et son application au secteur culturel (établissements relevant de l’Etat, de l’Etat et
répartition des compétences entre collectivités), et des compétences culturelles des collectivités (rôle des
élus, des acteurs internes et des partenaires extérieurs, circuits de décision, moyens budgétaires).

b. Législation en matière de spectacle vivant

L’objectif est de comprendre l’environnement professionnel et le statut social, c’est à dire :


- le secteur professionnel du spectacle vivant et la licence d’entrepreneur de spectacles : Identifier
les exploitants de salle, les producteurs et les diffuseurs de spectacles vivants ; distinguer le
secteur professionnel des organisateurs occasionnels et des amateurs.
- le statut d’artiste-interprète (définition de l’artiste du spectacle, présomption de salariat,
protection sociale, CDDU, conventions collectives, cachet, assurance-chômage, activités
d’enseignement, spectacles mixtes) : distinguer les artistes interprètes des artistes auteurs pour
mieux comprendre ces 2 statuts majeurs du secteur de la création.

12
- les droits d’auteur (définition d’une œuvre et d’un auteur, présentation de la SACD, contrat de
commande, demande d’autorisation d’exploitation d’une œuvre et rémunération, contrat de
cession, activités relevant de l’AGESSA) : respecter les œuvres et leurs auteurs.

c. Maîtrise et gestion d’un environnement associatif

Comprendre le fonctionnement d’une compagnie est indispensable à la formation d’interprète


chorégraphique. Cet enseignement vise :
- les définitions : « compagnie », « collectif », « activité lucrative ou but lucratif ?»
- la structure juridique porteuse du projet : l’exemple de l’association loi 1901 (choix, -
constitution, statuts, gouvernance, délégation de pouvoir)
- quid du « directeur artistique » : responsabilités du porteur de projets et risques
d’incompatibilités avec l’assurance chômage
- la constitution des équipes administrative, technique et artistique et la contractualisation avec les
prestataires et les partenaires : récapitulatif des différents statuts, fonctions, coûts, à partir d’un
cas pratique
- les outils de gestion : réaliser un budget, suivre sa trésorerie, réaliser ou faire réaliser son bilan,
son compte de résultats et la paie des salariés
- la fiscalisation de l’association, le statut d’artiste interprète
- les conventions collectives du spectacle vivant
- les organismes sociaux auxquels un producteur doit s’affilier
- les mentions obligatoires du CDDU et les emplois autorisés
- les mentions obligatoires du contrat de cession de droit d’auteur

d. Production dans le spectacle vivant

La production dans le spectacle vivant porte sur la maitrise du cadre budgétaire, temporel et artistique à
mettre en œuvre dans le but d organiser et de coordonner les moyens techniques, financiers et humains
nécessaires à la réalisation d’un projet de production (budgets, partenaires, moyens et contraintes
techniques du projets…)

e. Analyse des publics de la danse

L’analyse des publics s’intéresse spécifiquement aux politiques culturelles en faveur de la danse, leurs
effets sur le champ professionnel et sur les publics. Est abordé, d’un point de vue sociologique, ce qui
caractérise les publics mais aussi les territoires de la danse.
Les étudiants sont amenés à conduire leur propre enquête de terrain sur les publics en mobilisant les
outils de l’enquête qualitative.
L’attention est portée sur la qualité de l’analyse produite, des données récoltées, mais aussi sur l’ambition
du projet, la problématique de départ et la recherche documentaire.

f. Développer ses compétences pour une insertion professionnelle de qualité

Ce module optionnel de S6 consiste en un stage d’une durée minimum d’une semaine dans une autre
école supérieure dans un domaine connexe : cirque, art dramatique, beaux-arts, etc.

g. Se préparer à l’intermittence

Une session optionnelle portée par le CND (Pantin) en S6 sous forme de conférences et de travaux
personnels des étudiants.
- organisation du secteur et caractéristiques des carrières (France et étranger).
- recherche d'emploi, auditions et CV
- rappels concernant l’organisation du secteur et le contrat de travail

13
- protection sociale des danseurs (sécurité sociale, assurance chômage, droit à la formation
continue).

h. Confirmer ses compétences pédagogiques

Durant ce module optionnel en S6 et en partenariat avec le Pont supérieur, l’étudiant prépare et mène
des interventions en milieu scolaire. Les différentes séances sont tutorées par un des collaborateurs du
Pont supérieur.

i. Développer son propre entrainement par une préparation physique intégrative et préventive

Sous la houlette du préparateur sportif, il s’agit, dans cet élément constitutif optionnel en S6 pour chaque
étudiant, de développer la capacité de se préparer seul à l’effort, de s’entrainer et de savoir mettre en
place des temps de récupération.

UE6. Professionnalisation

a. Stage

Afin d’anticiper et de favoriser leur insertion professionnelle, les étudiants suivent en S4 un stage d’au
minimum une semaine dans des compagnies chorégraphiques. Ils appréhendent ainsi leur futur univers
professionnel au travers d’une expérience concrète de leur métier.

La recherche du stage fait partie intégrante de l’appréhension du contexte et de l’actualité de la danse en


France et en Europe. Elle aide l’étudiant à préciser ses intérêts et désirs professionnels. Le temps de
recherche est accompagné par l’équipe pédagogique. Le stage peut s’effectuer dans différents contextes :
un temps de création ou de diffusion au sein d’une compagnie, un temps de festival, dans l’espace d’un
bureau de production. L’étudiant peut être intégré à l’activité ou au contraire être observateur.

Les modalités sont précisées en amont de la réalisation du stage. Les périodes de stage ont lieu à partir
du printemps de la première année scolaire. Le stage dans le milieu professionnel a aussi pour objet
d’appréhender les dimensions autres que l’interprétation artistique (administration, médiation, relations
avec le public, organisation de la production ou de la diffusion, dimensions techniques et technico-
artistiques). Le stage permet aussi à l’étudiant de conforter son projet professionnel, de mieux
comprendre les diverses dimensions de la formation qui lui est dispensée. Un rapport de stage est rédigé,
puis évalué. Il permet de mesurer l’aptitude du stagiaire à comprendre l’organigramme, l’organisation du
travail et la culture de la structure d’accueil.

b. Pédagogie

Une initiation à la pédagogie est proposée durant une semaine en S2 en collaboration avec le PESSV
(Pont supérieur) de Nantes. Elle comporte des apports théoriques et une mise en application pratique.

UE7. Mise en situation professionnelle

a. Expériences scéniques

Les étudiants bénéficient d’une véritable expérience de la scène. Chaque présentation au public de
spectacles, master classes et performances assurés par les étudiants, contribue à conforter leurs qualités
d’interprètes et à les aguerrir à la scène. L’expérience scénique collective place l’étudiant dans une
situation proche des conditions professionnelles d’exercice du métier.

14
b. Appréhension de l’environnement technique et scénique.

Ces cours sont assurés par l’équipe technique du CNDC qui accompagne déjà les étudiants pour leurs
cartes blanches.

c. Entrer dans la vie professionnelle sous la forme d’un stage

La troisième année et en particulier le S6 vise à favoriser l’insertion des jeunes et à développer leur
autonomie. C’est dans ce cadre que les étudiants devront effectuer un stage ou plusieurs dans une ou des
compagnies pour une durée totale minimum de deux mois. Cette UEC est, dans la démarche, un
approfondissement du premier stage effectué en S4.

4. MODALITES D’EVALUATION

Toutes les unités d’enseignement donnent lieu à une évaluation continue fondée sur l’évolution de
l’étudiant, les travaux réalisés, les acquis en périodes de stage en milieu professionnel et les mises en
situations professionnelles. L’évaluation est organisée par Unité d’Enseignement (UE). Dans chaque UE,
les évaluations sont organisées par Éléments Constitutifs (EC).

Les unités d’enseignement concernant l’interprétation et les apprentissages techniques et artistiques


donnent également lieu à une évaluation terminale en fin de cursus sous forme d’épreuve devant jury,
dont les modalités sont définies ci-dessous.
DNSPD 1, 2 et 3 : L’évaluation continue s’effectue chaque semestre. Elle permet d’analyser pendant le
temps d’apprentissage l’évolution de l’étudiant.
DNSPD 3 : Le second semestre de la troisième année fait l’objet d’épreuves terminales.

A. L’EVALUATION CONTINUE

L’évaluation continue est au cœur de l’acte de formation. L’évaluation formative régule les
apprentissages et témoigne de l’état d’une expérience pédagogique tant pour l’étudiant que pour
l’enseignant.
Un accompagnement tout au long de la formation et des bilans réguliers sont mis en place, permettant
de favoriser la progression. Il est aussi possible de demander un rendez-vous à l’équipe pédagogique à
tout moment du cursus.

Au sein de l’école supérieure du CNDC, les évaluations relèvent de la responsabilité des professeurs
et/ou des évaluateurs selon des critères définis pour chaque discipline. Les évaluations ont lieu durant les
cours. Les enseignants ont le choix des modalités d’évaluation (travail à l'écrit, à l'oral, QCM, dossier,
durée libre).

Les pédagogues et chorégraphes invités attribuent des retours individuels au cours de leur travail de
création ou de répertoire. Ces évaluations servent d’appui aux évaluateurs (voir liste par discipline).
Chaque enseignant détermine les dates de contrôle. L’enseignant n’est pas contraint d’informer les
étudiants de la date des évaluations de contrôle continu sauf pour les devoirs sur table : les étudiants
doivent en être informés quinze jours à l’avance au minimum.

Chaque semestre donne lieu à une validation sous forme de contrôle continu.

En troisième année, une évaluation terminale est organisée pour les unités d’enseignement concernant les
Apprentissages techniques et langages de la danse, et l’Interprétation, sous forme d’épreuve devant jury
dont les modalités sont définies ci-dessous.

L'année étant composée de deux semestres, le cumul des notes de chacun des deux semestres
correspond la moyenne annuelle de contrôle continu. Elle valide l’année si celle-ci est égale ou

15
supérieure à 10/20.

La dernière année, la moyenne annuelle est composée pour 75 % d'évaluation continue et 25% de
contrôle terminal.

S1-S 2: moyenne des deux semestres 100% CC


S3-S4: moyenne des deux semestres 100% CC
S5-S6 : moyenne des deux semestres 75% CC et 25 CT

B. CONTROLE EXCEPTIONNEL

Un contrôle exceptionnel pourra être organisé à tout moment de la scolarité à la demande d’un
professeur et/ou de la Directrice pédagogique :
- En cas d’échec aux contrôles de la discipline principale du DNSPD1, DNSPD2 et DNSPD3, la
note de l’étudiant se substitue alors à celle précédemment validée.
- À tout moment de la scolarité si le niveau d’un étudiant parait insuffisant.
- Validation des ECTS
- Une UE est acquise, et donc le nombre d’ECTS correspondants, si le candidat a obtenu au moins
10 sur 20 à l’évaluation continue, sauf pour les UE 1 et UE 2 qui sont soumises à une évaluation
terminale s’ajoutant à l’évaluation continue.
- Cependant l’UE peut être pondérée de la façon suivante :
- Si un étudiant obtient la moyenne d’une UE laquelle est la moyenne pondérée des éléments
constitutifs, bien qu’il n’ait pas validé un élément constitutif, l’UE peut lui être validée.
- Si un étudiant obtient 80 % des ECTS de l’UE, les 20 % manquant lui sont accordés ou pas après
pondération par le Directeur de l’établissement en tenant compte des notes de contrôle continu
des quatre semestres.

C. DISCIPLINES PRINCIPALES (UE1, UE2)

DNSPD 1 et 2 : L’évaluation continue est progressive et donne lieu à une évaluation chaque semestre.
Elle permet d’analyser pendant le temps d’apprentissage l’évolution de l’étudiant.

DNSPD 3 : Le premier semestre est en contrôle continu. Le second semestre de la troisième année fait
l’objet d’une épreuve terminale.

UE1- Apprentissage techniques et langages de la danse et UE2- Interprétation :

Une note est attribuée chaque semestre en contrôle continu aux disciplines principales de la façon
suivante :
- L'année étant composée de deux semestres, le cumul des notes de chacun des deux semestres
correspond la moyenne annuelle de contrôle continu. Elle valide l’année si celle-ci est égale ou
supérieure à 10/20.
- La dernière année, la moyenne annuelle est composée pour 75 % d'évaluation continue et 25%
de contrôle terminal.

Évaluation terminale et critères

L’évaluation terminale se compose pour 50% de critères techniques et pour 50% de critères artistiques.
Elle se déroule devant un jury constitué du directeur artistique du CNDC ou de son représentant, de la
directrice-adjointe ou de son représentant, de la directrice pédagogique ou de son représentant, et de
deux personnalités faisant autorité dans le monde chorégraphique.

Nature des épreuves

Un cours d’une durée de deux heures donné par un pédagogue reconnu mais que les étudiants n’auront
jamais rencontré durant leur cursus.

16
Une présentation en public de deux pièces collectives au répertoire de l’école.
La présentation des projets chorégraphiques réalisés par les étudiants en S6.

Composition des jurys

L’évaluation terminale se déroule devant un jury constitué du directeur artistique du CNDC ou de son
représentant, de la directrice-adjointe ou de son représentant, de la directrice pédagogique ou de son
représentant, et de deux personnalités faisant autorité dans le monde chorégraphique.

Modalités d’attribution des crédits

Le cursus des études est divisé en sept unités d’enseignement (UE) donnant lieu à l’obtention de 180
crédits (ECTS) dont le nombre et les modalités d’attribution sont définis par le CNDC pour chaque
discipline.
Chaque unité d’enseignement est composée d’éléments constitutifs (EC). Pour obtenir le DNSPD,
l’étudiant doit avoir obtenu 180 ECTS sur les 3 années.
Les crédits sont attribués sur la base de 30 ECTS par semestre soit 60 ECTS par année.
Les points de crédits sont attribués si la note de contrôle continu et celle de l’épreuve sont au moins
égales à 10/20.

D. DISCIPLINES DES UE3, UE4, UE5, UE6 ET UE7

Ces cinq UE - Culture chorégraphique et générale, Préparation au métier de danseurs, Mise en situation
professionnelle, Connaissances corporelles et théoriques, Professionnalisation - bien que relevant du
contrôle continu, donnent lieu a une évaluation qui permet d’évaluer les acquis de l’étudiant ainsi que le
niveau correspondant au quatrième semestre.

Préparation au métier de danseur : cette unité d’enseignement est en contrôle continu dans le cadre du
DNSPD, mais en contrôle continu et terminal dans le cadre de la licence.

Un devoir non remis : élément constitutif non acquis, pas d’ECTS.

Deux devoirs non remis donnent lieu à l’annulation d’un élément constitutif et donc remet en question
l’obtention du DNSPD.

UE5- Préparation au métier de danseur :


Cette unité d’enseignement est en contrôle continu dans le cadre du DNSPD, mais en contrôle continu et
terminal dans le cadre de la licence

5. CRITERES D’EVALUATION ET ECHELLE DE NOTATION DU DNSPD

A. CRITERES GENERAUX

Tout au long de l’année et dans les disciplines, l’étudiant sera évalué sur :

- l’assiduité aux enseignements, activités annexes et spectacles programmés dans le cadre de la


formation,
- l’attention et l’engagement en cours,
- la capacité à réagir de manière appropriée aux situations et aux thèmes de travail proposés,
- la volonté de participer,
- la capacité d’autonomie et d’autoévaluation,
- l’acquisition de méthodes de travail,
- la régularité dans le rendu des travaux théoriques,
- l’acquisition des compétences requises.

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B. CRITERES SPECIFIQUES

Selon chaque discipline, des critères plus spécifiques sont pris en compte.

Apprentissage techniques et langages de la danse

Professeurs référents pour l’évaluation continue : Robert Swinston, directeur artistique et Marion Ballester,
directrice pédagogique. Cette évaluation se base aussi sur les retours des différents intervenants
artistiques.
Les critères d’évaluation sont :
- maîtrise technique de niveau avancé : justesse stylistique, nuances d’interprétation,
- maîtrise de plusieurs techniques de travail ou d’entrainement,
- capacité d’aborder de nouvelles techniques corporelles,
- précision de l’exécution,
- capacité à travailler en rythme et selon les phrasés musicaux,
- capacité à prendre des risques de façon raisonnée, engagement, investissement, mise en
application des notions d’AFCMD,
- maitrise des différentes relations aux partenaires (contact, ensemble),
- capacité d’autoévaluation et de réflexivité par rapport à sa pratique,
- capacité à se préparer seul en lien avec une pratique spécifique.

Interprétation

Professeurs référents pour l’évaluation continue : Robert Swinston, Directeur artistique et Marion
Ballester, Directrice pédagogique.
Cette évaluation prend en considération les retours individuels des différents intervenants artistiques sur
chaque étudiant.

Les critères d’évaluation sont :

a. Improvisation et composition
- aptitude à être créatif,
- maîtrise des concepts de temps et d’espace,
- capacité à concevoir, à varier, à décliner une proposition chorégraphique,
- capacité à développer des rapports diversifiés et choisis à la musique,
- capacité à improviser librement ou à partir d’une consigne, en tenant clairement compte des
éléments suivants : situation dans l’espace, qualité et intensité du mouvement, dosage de
l’énergie, ponctuation et phrasé, structure et forme,
- aptitude à développer un propos, un concept, une démarche artistique,
- capacité à maîtriser les phases de recherche d’écriture d’une œuvre, à concevoir des éléments
de composition et à élaborer des propositions en cohérence avec les enjeux du projet,
- capacité à composer une chorégraphie de courte durée sur un thème donné avec ou sans
musique,
- capacité à expliciter sa démarche.

b. Créations, répertoires et recherches personnelles


- faculté d’avoir une maîtrise technique de niveau avancé,
- aptitude à une justesse stylistique, nuances d’interprétation, prise de risque mesurée, inventivité,
originalité (gestion spatiale, orientation, mises en tension de la projection et intériorité, ancrage,
expressivité, gestion du poids, adresse, regard),
- capacité à interpréter, à s’approprier et à intégrer de façon approfondie les éléments d’œuvres
variées du répertoire et de créations,
- intensité et densité de l’interprétation,
- précision, identification et distinction de l’ensemble des éléments corporels et des paramètres
propres au courant abordé (contextes culturels, historiques, stylistiques et artistiques d’une
œuvre),

18
- faculté de maîtriser la diversité des relations aux partenaires : porté, contact, ensemble, etc.,
- capacité à mettre en jeu son rapport à soi, aux autres (partenaires et public), à se relier à la fois
au collectif et à soi au cours des représentations,
- capacité à enrichir la proposition chorégraphique, suggestion des nuances, etc.,
- capacité à s’impliquer, à se mobiliser, à faire preuve de créativité, de réactivité, de réflexion et
de singularité dans la mise en œuvre d’une création chorégraphique,
- capacité à faire des liens avec les différents courants abordés et à développer des liens entre
l’œuvre et l’imaginaire du danseur,
- bonne connaissance de l’environnement scénique et technique.

Connaissances corporelles et théoriques

Professeur référent pour l’évaluation continue : Romain Panassié, intervenant en analyse fonctionnelle du
corps dans le mouvement dansé, François Rousseau, intervenant en anatomie, Alexis Chatenay en
préparation physique ; et Nathalie Crenn intervenante en yoga. .

Les critères d’évaluation sont :


- connaissances et application des notions fondamentales d’AFCMD,
- faculté d’intégration et compréhension de son organisation posturale,
- connaissances anatomiques et physiologiques,
- capacité à moduler l’engagement dynamique, à récupérer,
- aptitude à affiner ses coordinations de bases et complexes,
- connaissance des principaux systèmes de notation du mouvement.

Culture chorégraphique et générale

Professeurs référents pour l’évaluation continue : Agathe Dumont, intervenante en histoire et théorie de
la danse, analyse d’œuvre et écriture professionnelle, intervenants en formation musicale et Claire
Rousier, intervenante pour l’UE libre.

Les critères d’évaluation sont :

a. Histoire et la théorie de la danse


Professeur référent pour l’évaluation continue : Agathe Dumont
- connaissances approfondies de l’histoire de la danse au XXe siècle,
- identification des avant-gardes chorégraphiques et capacité à saisir le contexte culturel et
historique de leurs émergences,
- capacité de synthèse de documents et à développer un regard critique en s’appuyant sur des
sources.

b. Analyse d’œuvre
Professeur référent pour l’évaluation continue : Agathe Dumont
- capacité à s’approprier les méthodologies d’analyse du spectacle vivant,
- capacité à comprendre et à analyser les œuvres contemporaines dans leur contexte,
- faculté à développer une curiosité artistique et découvrir la variété des esthétiques en danse
contemporaine (mais aussi danse hip hop, arts du cirque, performance...),
- habileté à décrire un spectacle de danse en développant différentes stratégies d’écriture,
- faculté à rendre compte de son expérience de spectateur / de danseur et à la transmettre,
- aptitude à comprendre le geste à travers différents regards et analyses : l’analyse du geste, la
pédagogie, l’histoire, l’anthropologie, la technique, la littérature, l’esthétique .

c. Écritures professionnelles
Professeur référent pour l’évaluation continue : Agathe Dumont

- capacité à assimiler les bases d’une méthodologie de la recherche,


- capacité à formaliser ses idées tant à l’écrit qu’à l’oral,
- capacité à produire un dossier écrit sous forme de synthèse de documents concernant un artiste,
une œuvre, traités dans une perspective historique,

19
- aptitude à mettre en relation les apprentissages théoriques et la pratique de danseur au quotidien,
- disposition à l’expression écrite et orale,
- habileté à effectuer une recherche documentaire en lien avec un cours (qu’il soit pratique ou
théorique),
- maîtrise des outils d’analyse.

d. Formation musicale
Professeurs référents pour l’évaluation continue : Aurélie Debauge Kalak Ben Azouz

- faculté à intégrer les rythmiques corporelles mémorisées et/ou créées,


- capacité à reconnaitre des thèmes écrits sur partition,
- aptitude à être ensemble, à se concentrer, à mémoriser, à chanter dans différentes langues
- capacité à l’analyse auditive, à la lecture rythmique orale avec ou sans improvisation musicale

e. UE libre
Professeur référent pour l’évaluation continue : Claire Rousier

- capacité à développer, à formuler et à formaliser un propos personnel, tant à l’oral qu’à l’écrit,
- aptitude à développer une problématique à partir d’une thématique,
- capacité à assimiler les bases d’une méthodologie de la recherche (localisation et identification
des ressources en danse, appropriation d’une thématique),
- capacité à effectuer une recherche documentaire,
- capacité à problématiser,
- connaissances dans le domaine de la culture chorégraphique,
- compétences rédactionnelles,
- capacité à s’exprimer en public de façon claire, synthétique et attractive.

Préparation au métier de danseur

Professeurs référents pour l’évaluation continue : Véronique Bernex, intervenante en approche de


l’environnement socioprofessionnel et Pauline Vessely, intervenante en sociologie appliquée à la danse.

Les critères d’évaluation sont :

a. Politiques publiques et équipements culturels, législation en matière de spectacle vivant, maitrise et


gestion d’un environnement associatif, obligations, contrats, responsabilités
- connaissances des modes d’organisation du spectacle vivant et de leur évolution dans une
dimension autre qu’artistique
- capacité à se placer dans un contexte, un projet artistique,
- aptitude à entretenir et développer ses relations professionnelles,
- aptitude à se situer professionnellement,
- connaissance des activités des collaborateurs et collaboratrices artistiques du chorégraphe et des
métiers du spectacle (artistiques, techniques et administratifs),
- connaissance de l’environnement de la représentation,
- connaissance des consignes d’hygiène et de sécurité propres aux lieux,
- faculté en droit et gestion appliquée spécifiquement aux métiers du spectacle.

b. Analyse des publics (sociologie)


- capacité à mener une enquête de terrain sur les publics de la danse en mobilisant les outils de
l’enquête qualitative,
- capacité à analyser des données récoltées,
- capacité à mener une recherche documentaire.

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Professionnalisation

Professeur référent pour l’évaluation continue : Marion Ballester, directrice pédagogique

- capacité à entretenir et développer ses relations professionnelles : méthode et degré d’autonomie,


- capacité à situer la structure d’accueil dans son contexte professionnel,
- capacité à nommer les étapes et les objectifs de la démarche de recherche de stages,
- aptitude à analyser et intégrer sur le terrain les modes d’organisation du spectacle vivant et leur
évolution dans des dimensions autres qu’artistiques, telles que l’administration, l’organisation de
la production ou de la diffusion, les dimensions techniques,
- connaissance de l’environnement de la représentation (scène, plateau, coulisses),
- capacité à envisager son métier de danseur comme un élément inscrit dans un tout de la vie
professionnelle.

Mise en situation professionnelle : Présentations publiques

Professeurs référents pour l’évaluation continue : Robert Swinston, directeur de l’établissement et Marion
Ballester, directrice pédagogique.

- réactivité et capacité d’adaptation aux contextes (contraintes et possibilités du lieu),


- bonne gestion du stress,
- capacité à se préparer : échauffement, costumes, maquillage,
- capacité à danser en tenant compte de l’environnement scénique, lumières, scénographie,
- précision de l’exécution et qualité de l’interprétation,
- capacité à s’approprier tout espace de représentation même non conventionnel,
- capacité à mettre en jeu son rapport à soi et aux autres, partenaires et publics et assurer au cours
des représentations une prestation à la fois individuelle et collective.

C. ECHELLES DE NOTATION

Les échelles de notation suivantes sont utilisées par le CNDC :

Échec 0 – 9
Très peu de compréhension des consignes.
Travail superficiel avec peu d’assimilation des notions physique et intellectuelle.
Pas d’implication dans le déroulement de son apprentissage.
Aucune méthodologie pour remédier à la situation.
Résultats non conformes aux critères d’évaluation.

Passable 10 – 12
Niveau de travail adapté.
Connaissances mais qui nécessitent une amélioration et un approfondissement au niveau physique et
intellectuel.
Capacité d’autoréflexion.
Résultats conformes à un certain nombre de critères d’évaluation.

Bon 13 – 14
Travail suffisant et adapté avec un bon niveau d’assimilation.
Bon niveau d’application. Bonne méthodologie, compréhension et travail de recherches intéressantes.
Mais manque de clarté à certains moments.
Résultats conformes à la plupart des critères d’évaluation.

Très bon 15 – 16
Très bonne compréhension des tâches et bon niveau de recherche. En général, la présentation du travail
est cohérente et témoigne d’une démarche personnelle.
Résultats conformes aux critères d’évaluation.

21
Remarquable 17 – 18
Travail excellent avec une véritable accession à l’autonomie et une maîtrise de l’activité artistique.
Approche professionnelle de la recherche et réalisation.
Maturité dans la présentation.
Résultats conformes aux critères d’évaluation.

Exceptionnel 19 – 20
Travail exceptionnel dans tous les domaines.

D. ABSENCES AUX EVALUATIONS

Sont justifiées les absences suivantes :


- maladie (certificat médical),
- grève ou problème de transport qui entraîne l’impossibilité d’être à l’heure au contrôle (produire
un justificatif),
- intempéries (neige),
- sépulture d’un parent (avis de décès).
Toute autre déconvenue n’est pas prise en considération. Le justificatif doit être remis dans les 48 heures
à la directrice pédagogique.

Traitement des absences justifiées :


- une absence justifiée lors des évaluations continues donne lieu à un rattrapage. L‘enseignant
propose dans la mesure du possible, une épreuve de remplacement.
- deux absences justifiées à un contrôle continu ou évaluation sommative donnent
obligatoirement lieu à une épreuve de remplacement. La note obtenue est intégrée à la place de
la note ou des notes correspondantes.

Traitement des absences injustifiées :


- une absence injustifiée, sans raisons valables ni justificatifs, à un contrôle, donnera lieu à la note
zéro.
- un devoir non remis correspond à une note égale à zéro et donc ne valide pas d’ECTS dans ce
module.

E. L’EVALUATION DANS LES CHIFFRES

Le diplôme national supérieur du danseur (DNSPD) est délivré par le directeur de l’établissement aux
étudiants ayant obtenu 180 points de crédits au cours des trois années de cursus DNSPD 1, DNSPD 2 et
DNSPD 3.

Dans chaque élément constitutif, la moyenne des contrôles continus des matières concernées est
calculée. La moyenne d’un élément constitutif est la moyenne pondérée des moyennes de contrôle
continu et d’examen terminal obtenues. Les notes vont de 0 à 20. Pour que chaque unité d’enseignement
soit validée, l’étudiant doit obtenir une note d’au moins 10 sur 20 à l’évaluation continue.

Les 16 éléments constitutifs (EC) sont répartis en 7 unités d’enseignements (UE). La note attribuée en
session de rattrapage à un EC est la meilleure des deux notes de cet EC entre la session initiale et la
session de rattrapage. Si l’étudiant a été défaillant en session initiale, seule sa note de session de
rattrapage est prise en compte. Pour chaque élément constitutif (EC), la moyenne peut être pondérée par
le directeur de l’établissement. La moyenne d’une UE est la moyenne pondérée des éléments constitutifs.

22
6. LA LICENCE

A. PRESENTATION

La licence arts du spectacle / danse, domaine sciences sociales et humaines, spécialité droit, économie
et gestion a pour objectif de permettre aux étudiants en formation pour le diplôme national supérieur du
danseur de préparer la licence arts du spectacle / danse.

L‘originalité de cette formation dans son positionnement particulier, qui la distingue des autres filières
spécialisées en arts du spectacle, c’est de former des professionnels polyvalents particulièrement
appréciés dans les structures artistiques et culturelles. Dans cette perspective, elle offre une formation
articulée sur deux axes : une connaissance approfondie de l’art chorégraphique et des connaissances
spécialisées en droit, économie et gestion, permettant l’acquisition de compétences aisément
transposables dans les métiers de l’ingénierie du spectacle comme : la production, la programmation, la
réalisation…

B. EVALUATION DE LA LICENCE

L’évaluation repose, dans le cadre de la licence, sur deux modalités, le contrôle continu et l’examen
terminal. Chaque enseignant détermine les dates et modalités du contrôle continu. Les étudiants doivent
participer impérativement à tous les contrôles. Il y a deux sessions d’examen chaque année.
La présence aux enseignements (travaux dirigés et cours magistraux) est obligatoire. L’enseignant n’est
pas contraint d’informer les étudiants de la date des évaluations de contrôle continu. Les examens ont
lieu la 21ème semaine de chaque année. Les étudiants sont invités à se connecter au serveur de
l’ESTHUA dès le début d’année afin de recevoir les convocations aux examens ainsi qu’aux rattrapages.

Les ressortissants non francophones reçus à l’audition d’entrée doivent fournir, au moment de leur
inscription administrative, un certificat émanant d’un organisme agréé par le gouvernement français,
attestant d’un niveau en langue française au moins égal à B2 (niveau avancé) dans l’échelle des niveaux
communs de référence du Conseil d’Europe.

C. ORGANISATION DE L’EVALUATION

L’évaluation dans le cadre de la licence est organisée également comme pour le DNSPD par Unité
d’Enseignement et par Eléments Constitutifs. Un Elément Constitutif correspond à une matière ou à un
regroupement de matières.

Dans chaque UE, les évaluations sont organisées par élément constitutifs. Pour chaque matière évaluée
en contrôle continu, il sera utilisé la moyenne des contrôles continus. Dans chaque élément constitutif
sera calculée la moyenne des contrôles continus des matières concernées. La moyenne d’un élément
constitutif est la moyenne pondérée des moyennes de contrôle continu et d’examen terminal obtenues.
La moyenne d’une Unité d’Enseignement est la moyenne pondérée des éléments constitutifs. Il y a donc
compensation intégrale au sein d’un même EC et au sein d’une même UE.

La moyenne du semestre est la moyenne pondérée des notes moyennes des UE. Pour valider le semestre,
il faut obtenir une note supérieure ou égale à 10 à la moyenne du semestre.

Absences
Sont justifiées les absences suivantes :
- maladie justifiée par un certificat médical
- grève ou problème de transport qui entraîne l’impossibilité d’être à l’heure au contrôle (produire
un justificatif)
- intempéries (neige)
- sépulture d’un parent (avis de décès)

23
Toute autre déconvenue n’est pas prise en considération, sauf cas particulier soumis à l’avis du président
du jury et de la direction de l’UFR. Le justificatif doit être transmis sous 48 heures au service des
examens, au besoin par courrier.
En cas d’absence justifiée à une épreuve de contrôle continu, l’enseignant proposera, dans la mesure du
possible, une épreuve de remplacement. La note obtenue est intégrée dans la moyenne de l’UE à la
place de la note ou des notes correspondantes.

En cas d’absence non justifiée à un contrôle, seul le jury appréciera, au cas par cas, cette notion, et
décidera ou non d’affecter la note de 0 pour une des deux sessions seulement.

Validation de l’année

L’année est validée dès lors que la moyenne, éventuellement pondérée, entre les moyennes des deux
semestres est supérieure ou égale à 10/20. Lors des années en alternance incluant un semestre de stage,
la moyenne du semestre de cours est affectée d’un coefficient de 2 par rapport au semestre de stage de
coefficient 1.
L’étudiant peut s’inscrire de droit dans l’année d’étude suivante (de son parcours) dès lors qu’il a validé
la ou les années précédentes.

L’étudiant, qui a validé un semestre d’une année d’étude et à qui il ne manque que 12 crédits ECTS dans
le semestre non validé (soit 48 crédits validés sur l’ensemble de l’année d’étude), est autorisé à s’inscrire
administrativement dans l’année supérieure sur décision du jury et doit s’inscrire dans l’année non
validée.

Lors de la seconde session, un étudiant doit passer les examens terminaux des EC non validés dans les
UE non validées. La note de seconde session correspond alors à la note obtenue à l’issue de cet examen
quel que soit le mode d’évaluation en première session.

La note attribuée en session de rattrapage à un EC est la meilleure des deux notes de cet EC entre la
session initiale et la session de rattrapage. Si l’étudiant a été défaillant en session initiale, seule sa note de
session de rattrapage est prise en compte.

C. MAQUETTE D’ENSEIGNEMENT DE LA LICENCE INGENIERIE DES SERVICES PARCOURS ARTS


DU SPECTACLE/DANSE SCIENCES SOCIALES ET HUMAINES, SPECIALITE DROIT ECONOMIE
ET GESTION

La maquette d’enseignement est remise en main propre à l’étudiant.

24
7. ANNEXES

A. MODELE DE CONVENTION DE STAGE

La présente convention est conclue en référence à la loi n°2006-396 du 31 mars 2006 sur l'égalité des
chances modifiée par la loi 2009-1437 du 24 novembre 2009 relative à l'orientation professionnelle tout
au long de la vie et au décret 2007-19-678 du 27 novembre 2007 relatif aux diplômes nationaux
supérieurs professionnels.

ENTRE LES SOUSSIGNES:

La structure d’accueil : …
Adresse : …...
Téléphone : ….
Email : ….
Numéro de Siret : …..
Code APE : ….
Numéro de Licence d’entrepreneur du spectacle : ……
Représentée par : …
En qualité de : …..

Ci-après désignée : «la structure d'accueil»


D’une part

ET

Le Centre national de danse contemporaine


Statut juridique : Association loi 1901
Domicilié 17 rue de la Tannerie BP 50107 49101 Angers cedex 02
Tel : 02 44 01 22 66 / Mail : contact@cndc.fr
Représenté par Monsieur Jean-Claude Van Dam, Président, et, par délégation, Madame Claire Rousier,
Directrice adjointe
N° Siret: 31423921100035
Code APE: 9001Z
N° de licences d’entrepreneurs du spectacle : 1-1096269 ; 2-1096271 ; 3-1096270

Ci-après désigné: «l’établissement d’enseignement»


De deuxième part

ET

L'étudiant (nom, prénom) : …


Né(e) le …/…/…. à …
Adresse : ….
Étudiant en formation au DNSPD de l’École supérieure du CNDC Angers et en Licence Arts du
spectacle/ danse – Domaine : Droit, Économie, Gestion en partenariat avec l’Université d’Angers

Ci-après désigné: « le stagiaire »


De troisième part

IL EST PRÉALABLEMENT RAPPELÉ CE QUI SUIT:

Le développement des stages et des mises en situation professionnelle a vocation à favoriser l’insertion
professionnelle des étudiants en les plaçant durant leur formation dans des conditions similaires à celles
qu'ils connaîtront lorsqu’ils s'engageront dans leur vie professionnelle. Ils visent à leur donner une
expérience concrète des réalités du métier.

25
Les stages ont une finalité pédagogique. Aucune convention de stage ne peut être signée pour remplacer
un salarié absent ou se substituer au recrutement d'un salarié. Le stagiaire n’occupe pas un emploi dans
la structure d'accueil et ne touche par conséquent aucune rémunération.
Les soussignés conviennent des modalités exposées ci-dessous pour le stage effectué par l’étudiant dans
le cadre de sa formation au Diplôme national supérieur professionnel du danseur.

I. LE PROJET PEDAGOGIQUE ET LE CONTENU DU STAGE

1. Les objectifs et finalités attendus du stage au regard du projet pédagogique de l’établissement


Les objectifs pédagogiques du stage d’insertion professionnelle sont déterminés au regard d’une analyse
du contexte professionnel. Le paysage de la danse contemporaine a, ces dernières années,
considérablement évolué et se caractérise par une mobilité sans cesse accrue, que l’on parle ici de
géographie (développement d’un réseau international), du cadre de travail (l’engagement avec un seul
artiste est de plus en plus rare) ou de l’identité professionnelle (un artiste chorégraphique pouvant
aujourd’hui être de manière concomitante à la fois interprète, initiateur de projets, chorégraphe, assistant
ou collaborateur,…). Le stage dans le milieu professionnel a aussi pour objet d’appréhender les
dimensions autres que l’interprétation artistique (administration, médiation, relations avec le public,
organisation de la production ou de la diffusion, dimensions techniques et technico-artistiques)
Il s’agit donc pour les étudiants de se familiariser avec les cadres et les conditions de travail du spectacle
vivant en France et en Europe, et de se situer professionnellement en tenant compte des évolutions de ce
secteur.

2. Contenu du stage, activités confiées au stagiaire


- Activités principales confiées au stagiaire :
……

- Activités complémentaires confiées au stagiaire :


……

- Le cas échéant, nombre de représentations auxquelles le stagiaire prendra part, après accord des
institutions représentatives du personnel de la structure d’accueil (cf II.1 de la circulaire) :
……

II. LES MODALITES DU STAGE

1. Déroulement
- Adresse précise du lieu de stage :
…….

- Secteur/service dans lequel le stage est effectué :


…….

- Durée et dates de stage (en fonction des dispositions réglementaires applicables au cursus suivi, des
objectifs du stage et de la logique des enseignements):
….
- Organisation du temps de stage (planning déterminé par la structure d’accueil) :
…..

2. Cas particuliers (travail de nuit, travail les dimanches ou les jours fériés) :
….

3. Obligations du stagiaire
L’étudiant s’engage à réaliser sa mission et être disponible pour les tâches qui lui sont confiées. Il
respecte les règles de la structure d’accueil ainsi que ses codes et sa culture. Il respecte les exigences de
confidentialité fixées par la structure d’accueil. Il rédige, lorsqu’il est exigé, le rapport ou le mémoire
dans les délais prévus ; ce document sera communiqué à l’établissement d’enseignement et
éventuellement à la structure d’accueil.

26
4. Accueil et encadrement (noms et fonctions des responsables du stage)
- Au sein de l’établissement d’enseignement supérieur : Marion Ballester, directrice pédagogique.
- Au sein de la structure d'accueil :
…..

5. Gratification et avantages apportés par la structure d’accueil (le cas échéant et en fonction des
dispositions législatives et réglementaires en vigueur)
Le stagiaire n’occupe pas un emploi dans la structure d'accueil et ne touche par conséquent aucune
rémunération. En revanche, les dispositions législatives en vigueur prévoient une gratification obligatoire
dans certaines conditions :
- Stages en entreprise, association et établissement public à caractère industriel et commercial :
Lorsque la durée du stage est inférieure ou égale à deux mois, la structure d’accueil est libre de verser
une gratification au stagiaire.
Lorsque la durée du stage est supérieure à deux mois consécutifs ou non, le stage doit faire l’objet d’une
gratification dont le montant peut être fixé par convention de branche ou par accord professionnel
étendu ou à défaut par décret (article L.612-11 du code de l’éducation).
A défaut de convention de branche ou d’accord professionnel étendu, le montant honoraire de la
gratification due au stagiaire est fixé à 12,5% du plafond horaire de la sécurité sociale défini en
application de l’article L.241-3 du code de la sécurité sociale.
- Stages en administration et établissements publics de l’État ne présentant pas un caractère
industriel et commercial :
Les stages d’une durée supérieure à deux mois consécutifs (et d’au moins 40 jours de présence effective
sur la période de stage) donneront lieu à une gratification calculée sur la base de 12.5% du plafond de la
sécurité sociale (cf décret n°2009-885 du 21 juillet 2009). Les dispositions financières mentionnées aux
alinéas 3.5.1 et 3.5.2 sont applicables uniquement sur le territoire français.

Avantages en nature ou en espèces : conformément à l’article L.612-12 du code de l’éducation, « les


stagiaires accèdent aux activités sociales et culturelles mentionnées à l’article L.2323-83 du code du
travail dans les mêmes conditions que les salariés. »

- Le cas échéant, montant de la gratification :


- Modalités de versement :
…….

- Avantages éventuellement offerts au stagiaire :


….

6. Conditions de prise en charge des frais du stagiaire par l’établissement d’enseignement


L’établissement d’enseignement prend en charge selon les conditions suivantes, dans la limite du budget
alloué aux stages par l’école pour chaque élève par année et sur présentation de justificatifs :
- ses frais de déplacement
- son hébergement
- des paniers-repas : 2 panier-repas de 10,15 Euros chacun par jour de stage

7. Protection sociale, responsabilité civile


Pendant la période visée dans la convention, le stagiaire conserve son statut d’étudiant régulièrement
inscrit, et la protection sociale en découlant (en référence à l’article 412-8 du Code de la sécurité
sociale).
Le stagiaire restant dans le cadre de sa formation, son assurance et éventuellement celle de son
établissement d'enseignement jouera en cas d'accident sur le(s) lieu(x) de travail ou sur le trajet.
L'assurance du stagiaire couvrant la responsabilité civile est requise dans l'hypothèse où celui-ci serait
reconnu responsable d'un accident au regard d'un tiers.

8. Discipline, confidentialité (règlement intérieur de la structure d’accueil et ses règles de confidentialité)


Le stagiaire s’engage à respecter le règlement intérieur et à observer la plus grande discrétion sur toutes
les informations reçues à l’occasion de son stage.

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9. Modification, interruption, rupture
La fin du stage pourra intervenir avant la date prévue d’un commun accord entre la structure d’accueil et
l’établissement d’enseignement.
Le représentant de la structure d’accueil s’engage à informer l’établissement d’enseignement de toutes
modifications ou interruptions survenant dans le déroulement de la période de stage, objet de la présente
convention (maladie, accident, obligation de quitter le lieu d'affectation, etc…) en précisant les motifs et
la durée probable de cette modification.

10. Évaluation du stage


Le stage est prévu dans le cadre de l’UE Professionnalisation. Il fait l’objet d’un rapport écrit remis par le
stagiaire à l’équipe pédagogique. Il est validé sur le mode de l’évaluation continue.

Cette convention est éditée en trois exemplaires, chacune des trois parties en gardant un exemplaire.

Fait à Angers, le

La structure d'accueil L’établissement d’enseignement L’étudiant


Claire Rousier, Directrice adjointe

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B. LE SUMPPS : SERVICE UNIVERSITAIRE DE MEDECINE PREVENTIVE ET DE PROMOTION DE LA
SANTE

SUMPPS est un service commun de l’Université ouvert à tous ses étudiants.


Ses missions sont définies par décret et elles ont été élargies au fil des années en fonction de la demande
des usagers. Ainsi, outre l'examen préventif au cours des 3 premières années d'études, il assure un
accueil permanent et personnalisé pour ceux parmi vous qui souhaitent demander conseil, mettre à jour
une vaccination, obtenir un certificat médical, consulter pour toute question ou problème médical,
gynécologique, psychologique, psychiatrique, diététique ou social.
Son but : tout mettre en œuvre pour assurer au mieux votre bien-être physique, psychique et social tout
au long de vos études.

Campus de Belle Beille


2,bd Beaussier
49045 Angers
Tél. : 02 41 22 69 10
Ligne de bus n 1 - Arrêt Maison des étudiants
Ouvert du lundi au vendredi, de 8h45 à 17h45

Le SUMPPS de l'Université d'Angers vous donne la possibilité de consulter :


- un médecin généraliste
- un psychiatre
- un psychologue
- un diététicien
- une infirmière

Les consultations sont gratuites pour les étudiants de l’ESTHUA, donc aussi ceux de l’école supérieure
du CNDC qui sont inscrits en licence.
Le SUMPPS dispose également de son propre centre de planification et d'éducation familial.

Service social
De bonnes conditions de vie et de travail sont indispensables pour réussir ses études.
Les assistantes sociales sont là pour vous aider.

- elles vous accueillent et vous écoutent en cas de difficulté, quelle qu’en soit la nature
(personnelle, familiale, psychologique, sociale, administrative, financière…),
- elles vous aident à vous adapter et à surmonter vos difficultés tout au long de vos études,
- elles vous informent sur les formalités concernant la vie étudiante (budget, bourses, logement,
législation sociale, travail…)
- elles vous orientent vers les services spécialisés,
- elles recherchent avec vous des solutions aux difficultés d’ordre personnel, social, familial…
- elles vous aident à instruire les différentes demandes administratives (sécurité sociale, Caisse
d’Allocations Familiales, bourses) et les demandes d’aides financières spécifiques.

Comment rencontrer une assistante sociale ?


Elles vous reçoivent sur RDV du lundi au vendredi :

SUMPPS campus de Belle-Beille CLOUS cité universitaire de belle beille


2 Bd Beaussier 8 Bd Beaussier
Ligne de bus N°1 arrêt : ISTIA Ligne de bus N°1 arrêt : Cité U

Pour prendre rendez-vous,


Téléphoner au 02 41 39 65 70 de préférence ou alors au 02 41 22 69 10

http://www.univ-angers.fr/fr/vie-a-l-universite/medecine-preventive.html

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