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Grumel Venance. Le mois de Marie des Byzantins. In: Échos d'Orient, tome 31, N°167, 1932. pp. 257-269.
doi : 10.3406/rebyz.1932.2720
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/rebyz_1146-9447_1932_num_31_167_2720
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Le mois de Marie des Byzantins
(ι) Columnensis graecus 218 (= Vatic, gr. 2219). La première lettre est au fol. 3ov,
a seconde aux fol. 37 v-38 r. Le sommaire des lettres d'Athanase est dans P. G.,
t. CXLII, col. 471-480; il ne fournit pas le détail que nous signalons : je n'ai pu le con
naître qu'en consultant la photographie du manuscrit que m'a communiquée le
R. P. Laurent. Celui-ci se propose de publier prochainement la correspondance de ce
patriarche.
(2) De officiis, c. xv : P. G., t. CLVII, col. 96-97. Manuel Gédéon (Βυζαντιναν έορτό-
λόγιον, p. i53), en renvoyant ä ce texte du Pseudo-Codinus, explique le changement du
sanctuaire par l'incendie des Blachernes (il eut lieu en 1434). C'est oublier que ce même
auteur dans le même ouvrage, et dans le même chapitre, montre l'empereur se rendant
à l'église des Blachernes en d'autres solennités. S'il eût connu la loi d'Andronic, il y
eût vu l'explication normale de la pratique attestée par l'anonyme byzantin.
(3) Delehaye, Synaxarium Eccl. Constantinop., col. 935-936.
(4) Dmitrievskij, Typika, t. II, 181 et i83 au bas de la page.
(5) Ibid., p. 421. Le manuscrit est coté dans cet auteur n° 320 (93i). Nous indiquons
en texte la cote de S. Eustratiadès.
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καταΟεσίων τής τι,^ίας έσθήτος τής Θεοτόκου εις τον Βλαγερνών ναόν (ι).
Gretser, en effet, a relevé ce qu'avait d'anormal, l'anonyme suivant
en tout le reste l'ordre du calendrier, cette mention de la fête du
Vêtement de la Vierge après la Décollation de saint Jean Baptiste
(29 août), alors que son jour liturgique est le 2 juillet. Pour cette
raison, il proposait de lire en cet endroit τής τιαίας ζώνης au lieu de
τής τι^ίας έσθήτος (2). Sa remarque est à retenir, mais sans qu'il soit
nécessaire de corriger le texte. L'emploi d'un mot pour l'autre
peut s'expliquer du fait que les deux reliques étant conservées
ensemble, le même mot, celui qui a le sens le plus général, a pu
les désigner toutes les deux. Ce texte ainsi compris nous apprend
rait qu'à l'époque où l'ouvrage fut écrit la clôture du mois de
Marie était solennisée par la présence de l'empereur, tandis que
la fête du 2 juillet en était alors privée (3).
(ι) Μηναΐον τοΰ Αυγούστου, ibid. Il est de regle dans ]c rite byzantin de réporter à la
veille l'office d'un saint en concurrence avec une apodosis.
(2) II n'est pas inutile de se poser la question, car Barthélémy de Coutloumousiou
signale que plusieurs manuscrits du monastère du Prodrome près de Sozopolis ont été
transportés à Halki, cf. Μηναϊον του Σεπτεμβρίου, p. η' (en note).
(3) Sergij, Polnyj mésjaceslov Vostoka, II, p. 265 et 263.
( \) ΤυπικΌν της τοϋ Χρίστου μεγάλης Έκχλησίας. Edition de Georges Biolakès, Athènes,
sans date, p. 296-297.
ί.5) Τυπικον etc. Edition d'Athènes, 1874, p. 194-J9Î); édition de Venise, 1892, p. 221-
225. Nous n'avons pu consulter l'édition princeps.
'(■>) Des quatre 'patriarches qui ont porté ce nom, tous du xvn" siècle, on ne peut dire
lequel est désigné ici. '
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