En 1994, le passage du GATT à l’OMC traduit a son tour une nouvelle forme de
fonctionnements de commerce mondiale, c’était un outil puissant pour promouvoir la
croissance économiques internationale, la libération des échanges par la levé du
certaines contraintes douanières notamment par l’annulation du doubles taxes et la
création des zones franches, et partant la mondialisation. Mais la question qui se pose
aujourd’hui est comment s’est opéré ce passage du GATT à l’OMC ?
Un champ de compétence sectoriel réduit puisque les accords du GATT ne concernent que les marchandises et les
services, les droits de propriété intellectuelle ne sont pas pris en compte.
Une prise en compte insuffisante entre les relations commerciales et d’autres types de relations économiques.
L’abaissement des droits de douane est souvent compensé par une augmentation des mesures de protectionnistes
tarifaires.
Ces défauts ont été corrigés au fur et à mesure par une succession de huit cycles
(Rounds) de négociation ; Ces cycles sont généralement désignés par le nom de la ville
où ils ont été ouverts, par le pays auquel appartient cette ville, ou encore par des noms
de responsables politiques.
De 1947 à 1962, les 5 premiers cycles de négociation ont surtout produit des
accords de réduction des droits de douane : cycle de Genève (1947), cycle d'Annecy
(1949), cycle de Torquay (1951), un autre cycle de Genève (1956), et le Dillon
Round (19601961).
De 1964 à 1994, les trois derniers cycles de négociation (Kennedy Round de Mai
1964 à Juin 1967, Tokyo Round de Septembre 1973 à Avril 1979, Cycle d’Uruguay (de
Septembre 1986 à Avril 1994) ont vu augmenter le nombre de pays signataires, et en
même temps s'étendre le champ des négociations.