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Ce devoir est constitué d'un problème et de quatre exercices. L'ordre des exercices ne correspond à aucun critère
de diculté ou de longueur : vous pouvez les traiter dans l'ordre que vous voulez. Veillez à soigner la copie tant
pour l'écriture, la propreté que pour la rédaction, la rigueur et l'argumentation. La calculatrice est autorisée. Vous
numéroterez vos copies et ferez apparaître clairement sur la première page le nombre de copies.
Problème : Suite récurrente. Vitesse de convergence
1. Suites adjacentes
n
X 1
(a) On considère la suite (Hn )n∈N∗ dénie, pour n ∈ N∗ , par : Hn =
k=1
k
i. Montrer que : ∀x ∈ R+ , x
1+x
6 ln (1 + x) 6 x
n n
1 X 1 X1
ii. En déduire : ∀n ∈ N , ∗
−1+ 6 ln (1 + n) 6
k=1
k n+1 k=1
k
iii. En déduire la nature de (Hn )n∈N∗ ainsi que celle de ln(n)
Hn
n∈N∗
(b) On considère les suites (gn )n∈N∗ et (jn )n∈N∗ dénies par : gn = Hn −ln(n) et jn = Hn −ln(n+1)
i. Montrer que les suites (gn )n∈N∗ et (jn )n∈N∗ sont adjacentes. on pourra utiliser l'inégalité 1)a)i)
On désigne par γ leur limite commune, que l'on appelle la constante d'Euler
précédente)
n→+∞
(d) Dduire des questions précédentes que lim n un = 1
n→+∞
1
Lycée Marceau MPSI 2014/2015 Le lundi 01 décembre 2014
2
Lycée Marceau MPSI 2014/2015 Le lundi 01 décembre 2014
correction
Problème : Suite récurrente. Vitesse de convergence
1. Suites adjacentes
jn+1 − jn = 1 1 1
> 0. Donc la suite
n+1
+ ln(n + 1) − ln(n + 2) = n+1
− ln 1 + n+1
(jn )n∈N∗ est croissante
gn − jn = ln(n + 1) − ln(n) = ln 1 + 1
+∞ .
n
→0 lorsque n tend vers
On suppose que Pn est vraie pour un certain entier n > 1. Pn+1 est-elle vraie ? On a 0 <
1
et f est strictement croissante sur 0, n+1 1
⊂ 0, 12 . Donc 0 < un+1 6 f n+11
.
un < n+1
n2 +2n n2 +2n+1
Or f n+1 = (n+1)2 = (n+1)2 (n+2) < (n+1)2 (n+2) = n+2 . Ainsi 0 < un+1 < n+2 . Donc
1 n 1 1
3
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ii. Toujours d'après le b), on a : 0 6 vn < 1 Donc la suite (vn )n∈N est majorée par 1. Donc,
d'après le théorème de la limite monotone, la suite (vn )n∈N est convergente De plus
sa limite L vérie : v1 6 L 6 1 et donc L ∈ ]0, 1]
iii. On pose, pour n ∈ N : wn = n (vn+1 − vn ). On a : wn = vn (1 − un − vn ) qui est le produit
de suites convergentes vers L et 1 − L. Donc (wn )n∈N converge vers L(1 − L) .
iv. Si L =
6 1 donc L < 1, (wn )n∈N converge vers un réel strictement positif L(1 − L).
Donc cette suite est minorée par L(1−L)
2
à partir d'un certain rang n0 On a alors :
Xn−1
L(1−L)
∀n ∈ N, n > n0 =⇒ vn+1 − vn > 2n . Pour n > n0 , on a vn = vn0 + (vk+1 − vk ) >
k=n0
L(1 − L)
vn0 + (Hn−1 − Hn0 ) Aussi, par divergence par minoration, lim vn = +∞
2 n→+∞
(d) Cette divergence vers +∞ étant incompatible avec la convergence de (vn )n∈N vers L, on
a une contradiction avec l'hypothèse L 6= 1. On a donc (vn )n∈N converge vers 1 i.e.
lim n un = 1
n→+∞
1. La suite (un )n∈N dénie par : u0 = 1 et ∀n ∈ N, un+1 = 4 un − 2 est une suite arithmetico-
géométrique. En cherchant une constante α telle que la suite (un − α)n∈N soit géométrique, on
trouve que un − 23 n∈N est géométrique de rapport 4 avec v0 = 13 . Ainsi : ∀n ∈ N, un = 31 (4n + 2)
2. La suite (un )n∈N dénie par : u0 = 1, u1 = 4 et ∀n ∈ N, un+2 = 5 un+1 − 4 un est récurrente linéaire
double. Puisque les solutions de l'équation caractéristique : X 2 = 5 X − 4 sont 1 et 4, il eiste deux
constantes
( α et β telles
( que : ∀n ∈ N, un = α4 + β . Comme u0 = 1 et u1 = 4, on a le système :
n
α+β =1 α =0
⇐⇒ .Ainsi : ∀n ∈ N, un = 4n
α + 4β = 4 β =1
3. La suite (un )n∈N dénie par : u0 = 1, u1 = 4 et ∀n ∈ N, un+2 = 4 un+1 − 4 un est récurrente linéaire
double. Puisque l'équation caractéristique : X 2 = 4 X − 4 a une solution double 2, il eiste deux
constantes α et β telles (
( que : ∀n ∈ N, un = (α + n β) 2n . Comme u0 = 1 et u1 = 4, on a le système :
α + 0β =1 α =1
⇐⇒ .Ainsi : ∀n ∈ N, un = (n + 1) 2n
2α + 2β = 4 β =1