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Séance publique du
25 novembre 2019
Le 25 novembre 2019 à 10h30, le Conseil Municipal de la Commune d'Aix-en-Provence s'est réuni en session
Ordinaire dans la salle de ses délibérations, à l'Hôtel-de- Ville, sur la convocation qui lui a été adressée par
Mme Maryse JOISSAINS-MASINI, Maire, le 19/11/2019, conformément aux articles L 2121-10 et L 2121-12
du Code Général des Collectivités Territoriales.
Etaient Présents :
Monsieur Ravi ANDRE, Madame Dominique AUGEY, Madame Abbassia BACHI, Monsieur Edouard
BALDO, Monsieur Moussa BENKACI, Madame Charlotte BENON, Madame Odile BONTHOUX, Monsieur
Jacques BOUDON, Monsieur Jean BOULHOL, Monsieur Jean-Pierre BOUVET, Monsieur Gérard
BRAMOULLÉ, Madame Danièle BRUNET, Monsieur Lucien-Alexandre CASTRONOVO, Monsieur
Maurice CHAZEAU, Eric CHEVALIER, Madame Noelle CICCOLINI-JOUFFRET, Monsieur Philippe DE
SAINTDO, Monsieur Gerard DELOCHE, Madame Brigitte DEVESA, Madame Sylvaine DI CARO,
Monsieur Sylvain DIJON, Monsieur Gilles DONATINI, Monsieur Alexandre GALLESE, Monsieur Hervé
GUERRERA, Madame Souad HAMMAL, Madame Muriel HERNANDEZ, Madame Coralie JAUSSAUD,
Madame Sophie JOISSAINS, Madame Maryse JOISSAINS MASINI, Madame Gaelle LENFANT, Madame
Reine MERGER, Mme Arlette OLLIVIER, Monsieur Jean-Marc PERRIN, Monsieur Jean-Jacques
POLITANO, Monsieur Christian ROLANDO, Madame Danielle SANTAMARIA, Madame Marie-Pierre
SICARD - DESNUELLE, Madame Josyane SOLARI, Monsieur Jules SUSINI, Monsieur Francis TAULAN,
Madame Françoise TERME, Monsieur Michael ZAZOUN, Madame Karima ZERKANI-RAYNAL.
Excusés avec pouvoir donné conformément aux dispositions de l'article L 2121-20 du Code Général des
Collectivités Territoriales:
Madame Patricia BORRICAND à Madame Danielle SANTAMARIA, Monsieur Laurent DILLINGER à
Madame Marie-Pierre SICARD - DESNUELLE, Madame Michele EINAUDI à Madame Noelle CICCOLINI-
JOUFFRET, Madame Irène MALAUZAT à Monsieur Philippe DE SAINTDO, Monsieur Stéphane PAOLI à
Madame Sylvaine DI CARO, Madame Liliane PIERRON à Madame Reine MERGER, Madame Catherine
SILVESTRE à Madame Brigitte DEVESA.
RAPPORT POUR
D.G.A.S FINANCE, NUMERIQUE ET
LE CONSEIL MUNICIPAL
GESTION
DU 25 NOVEMBRE 2019
Direction Finance et Budget
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Nomenclature : 7.1
Decisions budgetaires
Le Budget Primitif pour l'exercice 2020 sera présenté en séance du Conseil Municipal du
20 décembre 2019.
III - Les orientations budgétaires pour l'exercice 2020 : objectifs en matière de gestion,
principaux investissements et projets à mettre en œuvre
DL.2019-433 - COMPTABILITE COMMUNALE - RAPPORT D'ORIENTATIONS
BUDGETAIRES POUR L'EXERCICE 2020 -
Présents et représentés : 50
Présents : 43
Abstentions : 5
Non participation : 0
Suffrages Exprimés : 45
Pour : 42
Contre : 3
Se sont abstenus
Noelle CICCOLINI-JOUFFRET, Michele EINAUDI, Souad HAMMAL, Gaelle LENFANT, Jean-
Jacques POLITANO.
NEANT
1 « Toute décision individuelle peut faire l'objet d'un recours devant le Tribunal administratif de Marseille, dans un
délai de deux mois à compter de sa notification. Dans ce délai, il peut être présenté un recours gracieux prorogeant le
délai de recours contentieux ...»
I– LE PROJET DE LOI DE FINANCES 2020 ET SES CONSEQUENCES
SUR LES COLLECTIVITES
Selon les dernières prévisions parues en septembre 2019, l’OCDE a revu à la baisse les
prévisions de croissance mondiale à 2,9 %, niveau le plus bas depuis 10 ans. Pour 2020, la
hausse du PIB s’établirait tout juste à 3 % ; Selon les économistes de l’OCDE, l’économie
mondiale est confrontée à des risques de plus en plus importants qui l’exposent à un
enracinement dans une croissance lente. Pour cause, sont invoquées notamment les tensions
commerciales, l’incertitude sur le Brexit et les tensions internationales.
Pour le FMI également, la croissance mondiale est fragile et menacée.
Les tensions commerciales entre la Chine et les Etats-Unis se sont traduites par une
réduction significative et rapide des échanges commerciaux bilatéraux des biens surtaxés.
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A l’échelle mondiale, les effets des tensions commerciales ont été plus importants que
prévu. Les importations chinoises de produits américains ayant fait l’objet de mesures
tarifaires ont chuté tandis que les importations américaines de produits chinois frappées
d’une hausse tarifaire ont également baissé mais de manière moins prononcée. Il en résulte
que les tensions commerciales constatées se font sentir aux Etats-Unis comme en Chine, de
manière différenciée, avec des répercussions sur les échanges extérieurs et la demande
intérieure.
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B - Le contexte économique en zone euro
Le fléchissement de la croissance
Les principaux pays de l’Union Européenne sont également affectés par les tensions
commerciales, avec un infléchissement de la croissance. La prévision de croissance de
la zone Euro serait de 1,1 % en 2019 et 1 % en 2020. D’abord l’Allemagne, première
économie européenne a subi les révisions à la baisse les plus fortes avec une
croissance attendue de 0,5 % en 2019 et de 0,6 % en 2020, en raison notamment
d’une baisse de ses exportations. La croissance de l’Italie est également affectée par le
ralentissement de l’économie européenne, ainsi que par les incertitudes générées par
la politique menée par la coalition populiste au pouvoir. Son taux de croissance
devrait stagner en 2019 et rebondir à 0,4 % en 2020.
Outre ces impacts, le stimulus budgétaire, avec notamment les mesures de soutien au
pouvoir d’achat suite au mouvement des gilets jaunes contribue à soutenir la demande
et donc la croissance. A cela se rajoute les décisions antérieures déjà prises pour
augmenter le pouvoir d’achat, avec notamment la baisse de la taxe d’habitation, la
suppression des cotisations sociales maladie et chômage etc...
3
Ces prévisions de croissance sont soumises à des aléas extérieurs défavorables, notamment
avec l’incertitude évoquée sur la sortie du Royaume-Uni de l’Union Européenne, mais aussi
avec les risques de hausse des tarifs douaniers de la part des Etats-Unis vis-à-vis de l’Union
Européenne.
Le PLF 2020 se base « sur une prévision de croissance de 1,4 % qui est jugée atteignable »
selon l’avis du Haut Conseil des Finances Publiques mais « les efforts pour la réduction du
déficit structurel sont considérés comme insuffisants. Après un niveau prévu en 2019 de
-3,1 % du PIB, lié en grande partie à l’effet temporaire de la transformation du Crédit
d’Impôt pour la Compétitivité et l’Emploi (CICE) en allègement de charges », le déficit
structurel s’écarte sensiblement de la trajectoire de la Loi de Programmation en vigueur. En
2020, le déficit structurel serait de 2,2 points du PIB contre 1,6 points prévus dans la Loi de
Programmation des Finances Publiques 2018-2022.
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La dette publique
Avec la requalification par l’INSEE de la dette SNCF Réseau en dette publique, celle-ci est
revalorisée de façon rétroactive depuis 2016. Pour 2019, l’estimation est de 98,8 % et pour
2020 de 98,7 %.
Quant à l’évolution des frais financiers de la dette qui y sont rattachés, elle demeure stable
avec un montant prévu dans le PLF 2019 de 40,6 Mds€ pour 2019, et de 38,6 Mds€ en
2020, grâce à la baisse des taux continue depuis la crise des dettes souveraines.
5
Les grandes orientations du PLF 2020
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à la « Justice » avec 200 M€ par rapport à la LF 2019 et la création de 1 520 em-
plois).
3. Préparer l’avenir
Répondre à l’urgence écologique (transformation du crédit d’impôt pour la transi-
tion énergétique (CITE) en prime davantage ciblée sur la performance énergétique et
les ménages les plus modestes ; augmentation des crédits en faveur du bonus auto-
mobile de 50 % par rapport à la LF 2019 ; effort inédit en faveur de l’entretien et de
la régénération du réseau routier national non concédé,
Accentuer les efforts en faveur de la jeunesse et du capital humain (augmentation
des crédits de la mission « Enseignement scolaire » de 4,5 Md€ sur la durée du quin-
quennat ; poursuite du grand plan d’investissement (GPI) de 57 Md€ sur le quin-
quennat,
Poursuivre la transformation de l’action publique (rationalisation du recouvre-
ment de la sphère fiscale ; simplification de la législation fiscale avec la suppression
de certaines dépenses fiscales ; poursuite de la réforme de l’audiovisuel public ; ren-
forcement de la présence territoriale DGFIP ; poursuite du déploiement des fonds
pour l’action publique avec 200 M€ en 2020 et du fonds d’accompagnement intermi-
nistériel RH, avec 50 M€ en 2020.
Le Projet de Loi de Finances 2020 est avant tout marqué, pour les collectivités locales, par
la réforme de la taxe d’habitation sur les résidences principales, avec la nouvelle
architecture de ressources induites par la disparition programmée de cette taxe.
L’enveloppe de la DGF, depuis la mise en place des pactes financiers, celle-ci se stabilise.
Quant au dispositif de contractualisation limitant l’évolution des dépenses des collectivités
locales, le PLF 2020 précise seulement que la logique partenariale de contractualisation
avec les collectivités locales sera reconduite en 2020 pour poursuivre la maîtrise des
dépenses de fonctionnement, tout en tenant compte du ralentissement des dépenses
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d’investissement liées au cycle électoral. La prolongation très probable du dispositif au-delà
des 3 ans n’est pas abordée et le sera dans le cadre de la 6ème Loi de Programmation
annoncée d’ici le printemps 2020.
2018 1,24 %
2019 2,20 %
L’annonce inattendue du PLF 2020 a été la proposition, dans son article 5, de la non-
application de la revalorisation forfaitaire des valeurs locatives pour l’établissement de la
taxe d’habitation des résidences principales de 2020. Or, cette mesure n’était absolument
pas neutre pour les collectivités locales. En effet, d'après les associations d'élus, ce gel des
bases se serait traduit par une perte de recettes de 250 M€ pour les communes et les
intercommunalités.
A titre indicatif, pour la Ville d’Aix-en-Provence, cette revalorisation a représenté en 2019,
sur la base d’un taux à 2,20 %, un montant de 1,8 M€. Pour la prévision de nos ressources
fiscales inscrites au BP 2020, le montant estimé de l’actualisation s’élève à 762 300€, avec
un coefficient retenu à 0.9 %.
Face à la levée de boucliers des associations d’élus suite à cette dérogation concernant le
8
calcul de la revalorisation annuelle,, le gouvernement a finalement cédé et annoncé un
accord sur une revalorisation forfaitaire des bases à hauteur de 0,9 %.
Soulignons toutefois que ce taux était inférieur à l’inflation constatée entre septembre 2018
et septembre 2019 de 1,1 %, ce qui aurait conduit à une revalorisation de 931 700 € pour la
Ville d’Aix-en-Provence.
Pour mémoire, la Loi de Finances pour 2018 a impulsé la 1ère phase de réforme de la
Taxe d’Habitation. Un nouveau dégrèvement, calculé en fonction du seuil de ressources,
exonère 80 % des foyers fiscaux de la Taxe d’Habitation sur la résidence principale à partir
de 2018.
- 30 % en 2018
- 65 % en 2019
- 100 % en 2020
Le Projet de Loi de Finances pour 2020 a présenté la 2ème phase de la réforme, alors qu’il
était prévu initialement qu’une loi dédiée soit consacrée à la réforme fiscale. Le PLF 2020
prévoit la suppression totale de cette taxe pour l'ensemble des foyers, quel que soit le mon-
tant de leur revenu, à horizon 2023.
Ainsi, les 20 % des foyers les plus aisés se verraient appliquer une exonération progressive à
partir de 2021 :
- 30 % en 2021
- 65 % en 2022
- 100 % en 2023
Ils ne paieraient donc plus la taxe d'habitation sur leur résidence principale en 2023.
Sur la mise en place de la 1ère phase de 2018 à 2020, afin que la réforme n'ait pas d'impact
budgétaire pour les collectivités locales, le gouvernement s'est engagé à compenser à l'euro
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près la perte de recette de taxe d'habitation. Un mécanisme de dégrèvement a donc été mis
en place. Il constitue une prise en charge directe de l’impôt par l’Etat au lieu et place des
contribuables locaux.
Le montant de la compensation serait fondé sur les taux 2017 et les bases de taxe
d’habitation de 2020.
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A.3.2 « La réforme cachée »
Le président du Comité des finances locales a mis en garde sur la « réforme masquée »
qu'engendrerait la suppression de la taxe d’habitation. En effet, les calculs des dotations et
des dispositifs de péréquation dépendent de certains critères, comme les potentiels fiscal et
financier des collectivités locales. Or, la détermination de ces indicateurs de richesse dé-
pend, principalement, des bases communales des quatre taxes directes locales (TH, TFB,
TFNB, CET). Dès lors, tout impact sur la fiscalité locale a une incidence sur le calcul des
potentiels fiscal et financier et, in extenso, sur celui des dotations et des dispositifs de péré-
quation. Pour les associations d’élus, 30 % des ressources de certaines collectivités seraient
impactées.
Pour rappel, après un prélèvement antérieur sur les dotations de 11,4 Mds€ de 2014 à 2017,
via un prélèvement exceptionnel effectué sur les collectivités locales, l’économie de
13 Mds€ annoncée dans le cadre de la Loi de Programmation 2018-2022 s’effectue non plus
en prélèvement d’office sur les dotations des collectivités locales mais en limitant
l’évolution de leurs dépenses, via les contrats financiers.
Le PLF 2020 consacre le principe de stabilité des concours financiers de l’Etat aux
collectivités territoriales, avec une enveloppe globale de 49,8 Mds€, dont 27 Mds€ au titre
de la DGF ; Toutefois cette stabilité n’implique pas forcément une stabilité des attributions
individuelles, car celle-ci doit financer :
Les dotations de péréquation devraient évoluer dans les mêmes proportions qu’en 2019,
avec +90 M€ pour la Dotation de Solidarité Urbaine (DSU) et la Dotation de Solidarité
Rurale (DSR).
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Source Formation PLF 2020 –Cabinet Michel Klopfer
C - Le pacte financier
Le PLF 2020 ne prévoit pas de modification par rapport aux dispositions du pacte financier
qui a été acté dans la Loi de Programmation des Finances Publiques 2018-2022.
Pour rappel, le pacte financier qui a été signé par la Ville et le Préfet en juin 2018, nous a
engagé pour une durée de 3 ans, sur la période 2018/2020, à respecter d’une part une évolu-
tion des dépenses de fonctionnement et d’autre part une trajectoire du besoin de finance-
ment.
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Pour rappel, le pacte financier de la Ville d’Aix-en-Provence qui a été signé nous contraint
de respecter une évolution de 1,05 %, inflation comprise, avec une pénalité de 0,15 % lié au
critère revenu par habitant.
En cas de non respect de l’objectif, le dispositif prévoit des sanctions financières sous la
forme d’un prélèvement sur ressources fiscales, à hauteur de 75 % du dépassement de
l'objectif, plafonné à 2 % des recettes réelles de fonctionnement. Au vu de l'exécution bud-
gétaire entre les données de 2017 et celles de 2018, la Ville a pu respecter l'objectif assigné,
grâce à la rigueur de gestion sur ses dépenses.
La Ville doit continuer à poursuivre cette vigilance sur les exercices 2019 et 2020.
Un point de situation sera effectué prochainement avec M. le Préfet et ses services pour
constater les évolutions de dépenses entre 2018 et 2019.
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Pour chaque type de collectivités territoriales, la LPFP 2018-2022 a fixé le plafond national
de référence :
3 - LE CONTEXTE LOCAL
L'année 2020, qui devait être marquée par l'impact du transfert de la compétence Voirie –
Espaces Publics au 01/01/2020, ne le sera pas finalement, après l’annonce faite par Sébas-
tien Lecornu, Ministre auprès de la Ministre des collectivités territoriales. Il a annoncé lors
des questions d’actualité au Sénat que le transfert de la compétence Voirie de la Métropole
Aix-Marseille-Provence sera bien reporté par voie d’amendement lors de l’examen du Projet
de Loi Engagement et Proximité et devrait être confirmé par le vote de la Loi Engagement
et Proximité d’ici décembre 2019.
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B - La poursuite de certaines conventions de gestion
Pour rappel, le Premier Ministre avait été missionné en septembre 2018 le Préfet de Région
Préfet de Région pour mener une concertation avec les élus locaux sur les évolutions
possibles de la Métropole, en matière de gouvernance et de fonctionnement dans la
perspective de la fusion avec le Département des Bouches du Rhône. La remise de son
rapport le 13 mars 2019 au Premier Ministre avait mis en exergue les points les plus
délicats, et notamment la problématique du périmètre. Avec cette fusion, le Préfet avait
notamment proposé que les compétences entre les communes et la nouvelle grande
Métropole pourraient être redistribuées Les questions de voirie, d’éclairage public, de
cimetière ou de propreté urbaine pourraient être rendues aux communes.
Les dernières annonces du Premier Ministre font à présent état du report de la fusion du
Département avec la Métropole, rien n’ayant été validé tant au niveau des modalités qu’au
niveau du périmètre de la future institution.
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II – L'ANALYSE RETROSPECTIVE DES COMPTES DE LA
COMMUNE
TOTAL 177 047 747 188 723 006 187 944 452 178 032 303 177 580 000
Evolution
Evolution Evolution Prévision
En €uros 2016* 2017 2018 prévisionnelle
2016/2017 2017/2018 CA 2019
2018/2019
Charges de
personnel 101 729 648 104 354 999 2,58 % 104 640 360 0,27 % 103 911 000 -0,7 %
(chapitre 012)
*l’évolution de la masse salariale en 2016 inclut les retours des agents des équipements culturels et sportifs au 01/01/2016
L’exécution prévisionnelle de ce poste est évaluée pour 2019 à 103 911 000 €
16
(104 640 060 € en 2018) soit une baisse de 0,7 %.
Le transfert définitif à la Métropole au 1er janvier 2019 des agents de la Planification
Urbaine (8 postes) est venu diminuer le périmètre de la masse salariale (- 466 000 € de
CLECT).
Ensuite, cette baisse de la masse salariale est conjoncturelle et s’explique essentiellement
par un solde fortement négatif (- 2 300 000 €) entre les entrées et les sorties d’effectifs en
2019. En effet, plusieurs phénomènes se conjuguent pour cette année.
Les départs définitifs de la collectivité ont été plus nombreux cette année : si les départs à la
retraite restent stables depuis 2 ans (environ 60 agents par an), les mutations (15 en 2019
contre une moyenne de 5 départs les années précédentes) et les départs non prévus (décès,
radiation, démission et révocation) ont généré une économie de masse salariale entre 2018
et 2019.
De plus, les départs à la retraite de 2018 et 2019 ont été particulièrement marqués par des
départs de cadres supérieurs.
La politique de recrutement menée au sein de la Ville (étude des postes, non remplacement
systématique poste à poste, professionnalisation par un double jury…) a entrainé en 2019
un décalage des recrutements sur la deuxième partie de l’année 2019 : en effet près des ¾
des arrivées de l’année 2019 ont pris leur poste à compter du mois de juin. Il est prévu 55
arrivées en recrutement externes pour l’année 2019 (51 en 2018).
En dehors de l’effet noria (entrées sorties) qui a fait baisser ponctuellement la masse
salariale cette année, les évolutions règlementaires et la mise en œuvre du décret de 2014
sur le RIFSEEP (Régime Indemnitaire de Fonction Sujétions Expertise et Engagement
Professionnel) ont contribué à l’augmentation relative des dépenses de personnel :
- Le GVT (glissement vieillesse technicité) et la poursuite du PPCR (Parcours Profes-
sionnels Carrières Rémunérations) ont représenté respectivement une dépense de
budget de 705 000 € et 280 000 € pour 2019,
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senté une prime de 313 € brut pour l’année (pour les agents qui avaient moins de 10
jours d’absence en 2018) soit une enveloppe de 460 000 € pour la Ville.
Un seul scrutin électoral (européennes), les effets de la refonte des rythmes scolaires sur la
masse salariale ainsi que l’effort demandé aux services opérationnels sur l’intervention des
saisonniers d’été ont permis aussi de poursuivre les économies de masse salariale en 2019 et
de dégager un budget pour améliorer la propreté de la Ville (mise en œuvre d’un dispositif
supplémentaire pour le nettoiement pour les week-end).
Le transfert de compétence au 1er janvier 2019 des activités des compétences de l’eau et de
l’assainissement vers la Métropole Aix-Marseille a entrainé la disparition des budgets
annexes de la gestion municipale. De plus, 8 sorties des effectifs vers la Métropole sont
intervenues sur le budget Ville liées au transfert de la Planification Urbaine.
Pour l’année 2019, le solde global Ville des entrées et des sorties des effectifs est de -29
agents.
Comme pressenti, le nombre de départs à la retraite a augmenté par rapport à 2018. On en
comptabilise 60 au 1er octobre 2019 sur les 102 départs enregistrés, dont 14 en catégorie A.
Les recrutements externes interviennent pour les métiers « en tension » pour lesquels la
technicité n’a pas été trouvée par la voie de la mobilité interne (infirmier, urbanisme...). Ils
accompagnent également la mise en œuvre des politiques publiques (Achats/Commande
Publique, Education, Sports, Innovation Numérique) et des projets en lien avec les autres
acteurs institutionnels (BHNS).
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La prévision de renfort des effectifs du secteur sécurité a pu être réalisée, notamment pour le
centre de surveillance urbaine.
La moitié des recrutements externes effectués en 2019 concernent les postes de catégorie A
et B. Les exigences liées au label régional obtenu par le conservatoire de danse et de
musique expliquent notamment le recrutement d’enseignants de la catégorie A et B.
Poursuivant ses efforts de résorption de l’emploi précaire, la Ville a régularisé, lorsque les
conditions statutaires le permettaient, la situation d’agents contractuels (12 cas) et a donné à
48 agents l’accès à la fonction publique territoriale par plusieurs campagnes de mise en
stage.
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A.4 - Autres charges réelles
Ce poste inclut principalement les dépenses courantes des services, les rattachements
prévisionnels, les dépenses liées à la DSP des Crèches. De 41,3 M€ en 2018, il a évolué à
environs 42,2 M€, soit un écart de 0,9 M€ (2,18 %).
Cet écart s'explique par un certain nombre de facteurs, notamment :
►La pénalité sur le quota des logements sociaux au titre de la loi SRU, a pu être
ramenée en 2019 à 739 029 € (606 082€ en 2018) avec la prise en compte des
dépenses déductibles, la pénalité notifiée à la Ville étant initialement de 1 139 028 €
en 2019 (1 207 049€ en 2018),
► Les écritures croisées entre le budget principal et les budgets annexes ont été
supprimées, conséquence du protocole d’accord avec la société Canal de Provence,
► L’augmentation prévisionnelle des fluides s’élève à près 330 k€, avec un montant
prévisionnel de l’ordre de 9 M€ en 2018, soit une évolution de 4,1 %,
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B- Evolution des produits réels
Sur ces 5 dernières années, les produits réels évoluent de la façon suivante :
Total 192 951 923 216 258 775 222 410 338 201 212 450 199 171 000
Evolution
En euros CA 2018 Prévision CA 2019
prévisionnelle en %
Impôts ménages 83 673 810 85 860 000 2,60 %
Reversement de 46 584 682 46 912 103 0,70 %
fiscalité
Dont Attribution de 46 584 682 46 912 103 0,70 %
compensation
Dont Dotation de 0 0 0,00 %
solidarité
communautaire
FNGIR 10 540 10 540 0,00 %
Total Fiscalité 130 269 032 132 782 643 1,95 %
Impôts indirects et 23 574 705 25 533 357 8,31 %
taxes
TOTAL 153 843 737 158 316 000 2,91 %
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Ce poste comprend 2 volets :
B.1.1 - Fiscalité (impôts ménages et reversement de fiscalité CPA)
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B.2 - Dotations, compensations et participations
Prévisions
En Euros CA 2018 Ecart Evolution
CA 2019
DGF 11 465 521 11 052 926 -412 595 -3,60 %
DSU 0 0 0 0,00 %
Autres dotations 694 021 512 000 -182 021 -26,23 %
Compensations fiscales de
l’Etat 3 629 029 3 840 267 211 238 5,82 %
- Les compensations fiscales sont quant à elles en légère hausse. En effet, on note une
évolution de 5,8 % principalement due à l’augmentation des bases exonérées de taxe
d’habitation pour les personnes de condition modeste (compensation de 3,4 M€ en
2018 puis de 3,6 M€ en 2019).
B.2.2 - Participations
Le montant prévisionnel du poste participations pour 2019 est évalué à environ 3,7 M€.
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Les recettes principales sont les suivantes :
Prévisions Evolution
En Euros Ecart
CA 2018 CA 2019 en %
Contrat Enfance Jeunesse (volet
petite enfance + volet jeunesse +
1 067 423 2 294 000 1 226 577 115,00 %
subvention fonctionnement du
département)
- Sur le poste « Autres participations », l’inflexion de -26,3 % est liée principalement à la fin
du versement du fonds étatique pour les rythmes scolaires (305 K€) et au financement perçu
sur le seul exercice 2018 pour le BHNS de 120 K€.
Prévisions CA Evolution
En Euros CA 2018 Ecart
2019 en %
Remboursements Ecole
552 335 500 000 -52 335 -9,48 %
Supérieure d’Art
Flux croisés avec les budgets
383 000 65 988 -317 012 -82,77 %
annexes Eau et Assainissement
Redevances Espace Public 2 913 431 2 830 000 -83 431 -2,86 %
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FPIC 1 487 741 1 564 398 76 657 5,15 %
Transaction exceptionnelle 3 471 234 0 - 3 471 234 -100,00 %
Intérêts dette récupérable des budgets
0 334 556 334 556
annexes
TOTAL AUTRES PRODUITS
28 605 769 21 470 756 -7 135 013 -25,00 %
REELS
Les variations importantes du poste « Autres produits réels » s’explique principalement par :
► Les flux croisés avec les anciens budgets annexes retranscrivent à présent juste les
flux avec la Régie des Eaux du Pays d’Aix (REPA) liés à la convention d’assistance
informatique avec la Ville,
25
► Une légère progression de 76 657 € du reversement effectué au titre du FPIC,
celui-ci étant lié au potentiel fiscal agrégé calculé à l’échelon intercommunal.
26
2. L’investissement
En 2018, les dépenses d’équipement intègrent des écritures comptables de 3,5 M€ liées aux
dations foncières, en lien avec la transaction avec la SCP du Canal de Provence, ainsi que
l’exécution d’opérations importantes en Transfert Temporaire de Maîtrise d’Ouvrage
(TTMO) avec la Métropole notamment pour lesquelles la Ville assure la réalisation contre
remboursements. En 2019, la prévision de réalisation se situe aux environs de 53 700 000 €.
27
B - Le financement des investissements
Épargne
65
Cessions
55 Emprunt
Recettes affectées
45
Ressources propres
35
25
15
5
16
19
14
12
15
13
11
18
17
10
08
07
06
09
04
05
03
-5
20
20
20
20
20
20
20
20
20
20
20
20
20
20
20
20
20
- L'épargne,
- Les subventions d’équipement reçues,
- Les ressources affectées (amendes de police),
- Les ressources propres (FCTVA, Taxes urbanisme),
- Les cessions d’actifs,
- L’emprunt.
L’augmentation en 2019 de la part des ressources propres provient essentiellement
des 4 M€ de Taxe d’aménagement (au lieu de 1,5 M€ en 2018) liés à la taxation de 4
28
permis de construire ainsi qu’au 5,5 M€ du solde de la ZAC Sextius Mirabeau.
B.1 - L’épargne
20,4
Épargne Nette
12,4
11,4
11,3
6,9
7,8
Remboursement en
12,5 2,1
11,4 2,3
Capital de la Dette
12,7
12,5
12,1
11,6
11,5
11,2
16
19
14
12
15
13
18
17
20
20
20
20
20
20
20
20
Si les exercices 2014 et 2015 ont été marqués par une sensible dégradation de l'épargne suite
à la baisse des dotations de l'Etat, on constate sur 2016 et 2017 un net redressement résultant
principalement de la recette exceptionnelle de la transaction avec la Société du Canal de
Provence. Depuis 2018, l’épargne brute se stabilise globalement. Le montant prévisionnel
2019 serait de 19,6 M€ (19,9 M€ en 2018), dont 12,7 M€ de remboursement en capital de la
dette, soit une épargne nette de 6,9 M€ (7,8 M€ en 2018). L’écart de l’épargne nette provient
essentiellement de l’impact de recettes exceptionnelles entre 2018 et 2019.
29
220
Constitution de l'épargne brute
et de l'épargne nette (M€)
210
200
190
180
170
Annuité de
la dette RRF
160
Épargne
Brute
150
DRF
Épargne
Nette
140
16
19
14
12
15
13
11
18
17
10
08
07
06
09
04
05
03
20
20
20
20
20
20
20
20
20
20
20
20
20
20
20
20
20
30
Les montants perçus au titre des subventions d’équipement, proportionnels aux
investissements portés par la Ville sont dynamisés par une recherche de financement active
et permanente auprès des partenaires institutionnels selon la répartition ci-dessous :
L’évolution prévisionnelle (CA) des recettes au titre des subventions de 2018 à 2019 serait
de l’ordre de 3,7%, au minimum.
31
FCTVA aux dépenses d’entretien des bâtiments publics et de la voirie payées à compter du
1er janvier 2016. La Ville a ainsi pu récupérer un montant de 211 613 € en 2017, 178 941 €
en 2018 et de 230 512 € en 2018, comptabilisés en section de fonctionnement.
Pour 2019, sur les 4 M€ de cessions prévisionnelles, ont déjà été réalisées :
32
Le recours prévisionnel à l’emprunt pour 2019 est évalué à 10 500 000 €, comme en 2018,
et ce, compte tenu de l’exécution prévisionnelle des dépenses d’équipement.
Complémentairement à l’emprunt classique, la Ville a recours à l’utilisation des contrats
multi-index reconstituables dont les écritures s’équilibrent en dépenses et recettes.
33
3. Structure et gestion de la dette
A - Encours de la dette au 31 décembre
34
Répartition par prêteurs
35
exceptionnelles de 2011 et 2012.
La Banque Postale, intervenant récent auprès des collectivités locales, a accompagné la Ville
sur des opérations de dette en 2015 et 2016.
La BNP Paribas et la Société Générale sont également représentées pour une part plus
faible, les collectivités locales ne constituant pas leur cœur de métier.
Et le Crédit Mutuel Méditerranéen est également un partenaire de la Ville.
B - Structure de la dette
La structure de la dette présente au 31 décembre 2019 une part prépondérante à taux fixe de
69,7 %.
Cette répartition résulte d’opérations de gestion de dette décidées depuis 2016 et de la
souscription des emprunts nouveaux, toutes réalisées à taux fixe.
Elle a pour objectif de contenir et sécuriser les frais financiers dans le cadre d’une
anticipation haussière des taux d’intérêt, qui reste d’actualité malgré des perspectives
économiques incertaines.
Les marges bancaires sont stabilisées aux environs de 0,45 % en octobre 2019.
L’évolution du cadre réglementaire amorcé depuis 2009, au lendemain de la crise financière,
et plus particulièrement les ratios prudentiels imposés aux établissements bancaires depuis
la finalisation des réformes « Bâle III » intervenues fin 2018, pourraient engendrer à terme
un renchérissement du coût des crédits proposés aux collectivités locales.
36
Extinction prévisionnelle de la dette au 31/12/2019
37
Seuls apparaissent dans ce graphique les frais de la dette liés aux emprunts sans les intérêts
des lignes de trésorerie. Ces frais estimés pour l’année 2019 sont à nouveau en diminution.
Cette évolution résulte de plusieurs facteurs :
4 . La fiscalité directe
Seuls sont concernés les impôts ménages, l’imposition des entreprises (CFE et CVAE) étant
collectée par la Métropole Aix-Marseille Provence.
Depuis 1996, la Ville d'Aix-en-Provence n'a pas modifié les taux des 3 taxes ménages, ce
qui la place parmi les très rares villes n'ayant pas augmenté leurs taux sur une aussi longue
période.
38
B - Evolution des bases
39
Evolution globale Taxe d'Habitation et Taxe Foncière
Une partie de la progression des valeurs locatives (base des impôts ménages) est forfaitaire
et provient de la revalorisation annuelle appliquée aux valeurs locatives.
L’autre partie est constituée de la variation physique des bases. Cette dernière est composée
des évolutions de la valeur locative cadastrale relatives aux nouvelles constructions et
agrandissements, aux travaux de rénovation et autres mises à jour qui peuvent provenir de
changements de catégories, de modification du coefficient d’entretien ou tout autre critère
intervenant dans le calcul.
Une mise à jour est également effectuée suite à la constatation des changements affectant les
propriétés. Un travail d'optimisation sur le terrain est réalisé par les agents du bureau de
l’optimisation de l’assiette fiscale, avec l'assistance des services fiscaux du cadastre, pour
une prise en charge, dès l'achèvement des travaux, de toutes modifications entraînant un
changement de la valeur locative.
40
Bases de la Taxe Foncière sur les propriétés non bâties
(source état fiscal 1288)
41
5 - Analyse de la situation financière en terme de ratios
NORME
INDICATIVE
COEFFICIENT
D’AUTOFINANCEMENT
COURANT
(Dépenses fonctionnement <à1 0.873 0,965 0,983 0,926 0,901 0,945 0,956
- amortissements +
remboursement du capital
/ recettes courantes de
fonctionnement)
RIGIDITE DES
CHARGES
STRUCTURELLES
(personnel + contingents < 0,58 0,553 0,585 0,595 0,550 0,541 0,547 0,545
et participations + charges
financières / recettes
courantes de
fonctionnement)
SURENDETTEMENT
< 100 % 64,0% 72,0% 72,4% 64,6% 57,6% 59,7% 58,8%
(stock de la dette au 31/12
/ recettes courantes de
fonctionnement)
Les prévisions 2019 font apparaitre globalement une stabilité des ratios.
42
B - Les ratios stratégiques relatifs à l’épargne
Prévisions
2014 2015 2016 2017 2018
2019
Encours de
dette au 137 544 138 902 137 468 127 261 118 336 116 017
31/12 en K€
Epargne
13 652 14 675 23 973 32 959 19 906 19 632
brute en K€
Encours/
Epargne
10,10 9,46 5,70 4,00 5,94 5,91
brute (en
années)
Zone verte<6 ans Zone médiane<10 ans Zone orange <15 ans Zone rouge >15 ans
43
Le taux d'épargne qui mesure l'épargne brute rapporté aux recettes réelles de fonctionnement
indique la part de recettes qui peuvent être consacrées pour l’investissement. Ce ratio est un
indicateur important pour analyser la solvabilité de la collectivité et ne doit pas être inférieur
à 7 %. Après un fléchissement sensible du taux d’épargne en 2014, répercussion de la baisse
des dotations de l’État, le taux d’épargne s’est progressivement amélioré et se stabilise entre
2018 et 2019.
44
III – LES ORIENTATIONS BUDGETAIRES POUR L’EXERCICE 2020
45
Tableau récapitulatif des évaluations des charges transférées
FONCTIONNEMENT
Solde Frais
Compétences chargesde financiers du
évaluées gestion masse salariale CMA* INVESTISSEMENT TOTAL
Eaux pluviales 383 100 609 809 70 528 1 458 958 2 522 395
Service d'Incendie et de
secours 10 954 602 10 954 602
Service Public de
Défence Extérieure
Contre l'Incendie (DECI) 59 740 5 022 103 086 167 848
Concession de la
distribution de
l'électricité et du gaz 11 783 11 783
Création,
aménagement, entretien
et gestion de réseaux
de chaleur ou de froid
urbain 33 695 33 695
TOTAL 11 429 081 1 103 579 75 550 1 648 986 14 268 979
- Eau Pluviale,
46
2 - LES GRANDES LIGNES DU BP 2020
Par ailleurs, la poursuite de la rigueur de gestion sur les dépenses courantes ainsi que sur la
masse salariale permet de contenir l'évolution des dépenses de fonctionnement en deçà du
plafond imposé par le pacte financier, sans avoir à baisser le volume de subventions versées
par la commune.
Ainsi, l'équipe municipale termine la mandature en maintenant les taux fiscaux au niveau de
ceux de 1996.
47
En termes d'investissement, l'exercice 2020 sera orienté en particulier sur les équipements
structurants (infrastructure, aménagement urbain) ainsi que sur la végétalisation des espaces
urbains et le cadre de vie des aixois.
A.1 - En fonctionnement
► Fiscalité
En Euros BP 2019 BP 2020 Evolution en %
Fiscalité Impôts ménages 84 700 000 86 150 000 1,71 %
Reversements 46 584 682 46 912 103
fiscalité 0,70 %
Métropole
FNGIR 10 540 10 540 0,00 %
Total 131 295 222 133 072 643 1,35 %
48
327 421 €.
► Dotations et compensations
Dotations et
DGF et DSU 11 034 0000 10 700 000 -3,03 %
compensations
Autres dotations 506 000 506 000 0,00 %
Compensations
3 705 000 3 945 000 6,48 %
fiscales
FCTVA
220 000 240 000 9,09 %
Fonctionnement
La prévision 2020 tient compte de la poursuite de la péréquation sur la DGF, bien que celle-
ci ne soit plus obérée par la contribution au redressement des finances publiques.
Concernant les compensations fiscales, il a été constaté une légère sous-évaluation des
montants prévus au BP 2019 par rapport à l’exécuté. Cet écart a été pris en compte et ajusté
pour déterminer les prévisions du BP 2020, ce qui explique le pourcentage d’évolution de
6,48 %.
Taxe
Impôts
additionnelle
indirects et 10 500 000 10 500 000 0,00 %
aux droits de
taxes
mutation
Produits de
6 500 000 6 000 000 -7,69 %
jeux
Taxe sur
3 630 000 3 580 000 1,70 %
l’électricité
49
►Autres produits d’exploitation
Redevance
Autres produits occupation du 2 550 000 2 800 000 9,80 %
domaine public
Autres produits
d’exploitation (dont 6 927 523 7 052 382 1,80 %
FPS*)
Revenu des
2 039 600 1 962 788 -3,77 %
immeubles
Remboursement
650 000 500 000 -23,08 %
EPCC
Ecritures croisées
avec les budgets 80 000 115 000 43,75 %
annexes
►Participations
50
A.1.2 - Les dépenses réelles de fonctionnement
► Poste personnel
Masse salariale (012) 104 761 315 105 244 128 + 0,46 %
Malgré une faible évolution des inscriptions BP, la prévision d’évolution en exécution de la
masse salariale devrait atteindre 1,6 % du fait d'effets de reports de 2019 sur 2020.
Les augmentations règlementaires, Parcours Professionnels Carrières Rémunérations, GVT
et solde du nouveau régime indemnitaire (RIFSEEP) dont le coût a été étalé sur 3 ans,
représentent 1 260 000 € de cette évolution.
Ainsi, afin de maintenir un niveau de masse salariale contraint, les évolutions d’activités et
les besoins en compétences pour maintenir la qualité du service public seront financés
par un équilibre entre les économies de masse salariale générées par les départs retraite et
mutation et les dépenses de personnel indispensable sur certains domaines (Education,
Nettoiement).
Le report du transfert de la Voirie qui devait avoir lieu au 1er janvier 2020 permet de faire
une simulation de cette masse salariale à périmètre constant.
Les efforts de rationalisation des effectifs vont être maintenus et le plan de recrutement sera
51
limité pour l’année 2020. Il aura pour objectifs :
• L’accompagnement des évolutions de politiques publiques qui se traduiront par des
réorganisations et des redéfinitions des périmètres d’intervention des services,
• Le remplacement de certains départs à la retraite,
• L’acquisition de compétences externes lorsque le processus de mobilité interne
n’aboutit pas (expertise et technicité pointues).
c. Prospectives Pluriannuelles
La maîtrise de la masse salariale se poursuivra pour les années 2021 et 2022. Si le solde des
effectifs (différence entre la masse salariale entrante et sortante) devrait s’équilibrer dans les
années à venir à périmètre constant, l’évolution de la masse salariale sera liée aux choix des
politiques publiques mises en œuvre.
► Subventions et participations
► Frais financiers
52
►Dépenses courantes
Le quasi doublement du prélèvement au titre de la Loi SRU est lié au fait que des dépenses
déductibles n’ont pas été à ce jour identifiées sur cet exercice.
A.2 - En investissement
Un effort particulier porte sur la section d’investissement avec des dépenses d’équipement
prévisionnelles aux environs de 50 M€ dont 32M€ au titre du PPI .
53
* Si en 2019, la Ville a pu bénéficier d’un reversement important du produit de la Taxe
d’Aménagement par la Métropole, le montant prévisionnel amorce une baisse importante de
cette recette qui à terme, s’éteindra. Pour rappel, depuis le transfert de la compétence PLU à
la Métropole, celle-ci nous reverse une quote-part de 40 % de cette taxe sur les autorisations
d’urbanisme délivrées en 2018 et 2019. Pour les autorisations d’urbanisme à compter de
2020, les communes ne pourront plus bénéficier du reversement de 40 %.
► Dépenses d’équipement
En euros BP 2019 BP2020
PPI (subventions incluses) 36 316 772 32 000 000
Travaux globalisés, structurants et subventions 23 205 904 18 000 000
équipement hors PPI
Total 59 522 676 50 000 000
La déclinaison des projets PPI du BP 2020 figure ci-après dans la présentation pluriannuelle,
au titre des Crédits de Paiement (CP) 2020.
54
B - Présentation de la programmation des investissements
Selon les dispositions du décret du 24 juin 2016 relatives notamment au contenu des
Rapports d'Orientations Budgétaires (ROB), il est présenté par grands axes des politiques
publiques la programmation des investissements et des principales opérations ;
Aménagement Urbain - 6 M€
Dont :
- Programme Anru
- Programme PNRU II
- Mission Réhabilitation Du Centre Ville
- Plan Campus
- Zac De La Constance
- Zac De Barida
- Aménagements Du Quartier De Saint Eutrope
- Pont D'Anthoine & Aménagements Rues Lesseps, Moreau & Bœufs
55
Infrastructures & Déplacements - 10 M€
Dont :
- Requalification Voirie
- Rénovation Éclairage Public
- Aménagements des Quartiers
- Programme Vidéo Surveillance
- Pave (Accessibilité Voirie)
- Aménagements Modes Actifs
- Confortement des Ouvrages d'Art
56
Bâtiments & Autres - 1 M€
Dont :
- Accessibilité Handicapés (Bâtiments)
- Rénovation du Parc Chaufferies
- Programme Numérique
Il est à souligner que ces contrats arrivent à échéance entre 2019 et 2020.
Dans ce contexte, afin de pérenniser la recherche active de financement et
poursuivre le maintien des recettes de subventions de façon optimale, il conviendra
de porter une lecture attentive des nouveaux axes de financement et modalités
retenues par nos différents partenaires institutionnels.
► Le recours à l’emprunt qui devra être en adéquation avec nos capacités financières.
57
Telles sont les orientations sur lesquelles sera élaboré le Budget Primitif 2020 qui vous sera
présenté lors de la séance du 20 décembre 2019.
Je vous propose, Mes Chers Collègues, après avoir débattu de ces orientations, de bien
vouloir :
58