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Dr.

MERAD Module de PHYSIOLOGIE Année Universitaire : 2018-2019

Physiologie Du Complexe Hypothalamo-Hypophysaire


L'Hypothalamus (du grec ὑπό, hypo = dessous et θάλαμος, thálamos = chambre, cavité) est une structure du
système nerveux central, située sur la face ventrale de l'encéphale. Cette partie du cerveau est constituée
de plusieurs sous-structures, appelées noyaux. Ces noyaux sont des ensembles anatomiquement indépendants de
neurones qui assurent diverses fonctions. L'une des fonctions les plus importantes de l'hypothalamus est de réaliser
la liaison entre le système nerveux et le système endocrinien et ce de par les liens anatomiques et fonctionnels
étroits que l’hypothalamus entretient avec la glande hypophyse (ou glande pituitaire)
I. Limites anatomiques de l'hypothalamus :
Elles sont imprécises et arbitrairement définie.
L'hypothalamus est limité :
 En avant, par le chiasma optique (optic chiasm) et la lame
terminale (cependant l'aire préoptique, située en avant du
chiasma optique, est associée à l'hypothalamus sur les plans
fonctionnel et de développement) ;
 En arrière, par le pédoncule cérébral ;
 En haut, par le thalamus ;
 Latéralement, par la capsule interne et les tractus optiques.
Les structures nerveuses immédiatement adjacentes à l'hypothalamus comprennent :
 en avant, la substance innominée et la région septale ;
 en arrière, la substance grise périaqueductale et la formation réticulée tegmentale ;
 dorsalement, le subthalamus et la zone incertée.
Grâce à ses connexions avec l'hypophyse, l'hypothalamus est responsable de plusieurs processus
métaboliques et d'autres activités du système nerveux autonome. Il permet la synthèse et la sécrétion de
neurohormones hypothalamiques (libérines) dans la tige hypophysaire (ou tige pituitaire), qui à leur tour stimulent
ou inhibent la sécrétion d'hormones hypophysaires. Il intervient ainsi dans la régulation du système nerveux
autonome et des fonctions endocrines.
Il intervient également dans le contrôle d'une large gamme de fonctions corporelles comportementales, incluant
la reproduction, la thermorégulation, le contrôle du rythme circadien ou encore la faim.
L'hypothalamus est issu du diencéphale lors du développement embryonnaire. Il forme les parois inféro-latérales
et le plancher du IIIème ventricule.
L'hypothalamus se compose de trois régions parasagittales adjacentes (périventriculaire, médiale et latérale)
lesquelles se subdivisent selon un axe antéro-postérieur en des régions pré-optique, antérieure, tubérale et
mamillaire.

Se distinguent ainsi les noyaux pairs suivant :


1. Noyaux préoptiques (périventriculaire et médial),
2. Noyau suprachiasmatique (périventriculaire),
3. noyaux paraventriculaires (périventriculaire et médial),
4. Noyau antérieur (médial),
5. Noyau infundibulaire (périventriculaire),
6. Noyaux ventro-médian et dorso-médian,
7. Noyaux postérieur,
8. Noyaux prémamillaires dorsal et ventral,
9. Noyaux mamillaires latéral et médial,
10. Noyaux tubéro-mamillaires médial et latéral,
11. Aire latérale.

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L'hypothalamus forme avec l'hypophyse sous-jacente un ensemble fonctionnel appelé complexe
hypothalamo-hypophysaire. En effet, ces deux glandes sont reliées par une tige appelée tige pituitaire dont
les capillaires sanguins sont en contact avec les cellules nerveuse de l'hypothalamus, ce qui forme le système
vasculaire porte hypothalamo-hypophysaire.
On distingue deux types de cellules nerveuses hypothalamiques : les
neurones magnocellulaires et les neurones parvocellulaires.
o Les neurones magnocellulaires sont de grande taille, ont un
cytoplasme clair, des corps de Nils abondants, un noyau important et bien
nucléolé.
Ils sont plutôt regroupés en amas cellulaires d'une centaine de cellules. Ils
sont en relation avec le lobe postérieur de l'hypophyse, c'est-à- dire, la neuro-
hypophyse.
o Les neurones parvocellulaires sont plus petits avec un noyau plus
condensé et sont plutôt dispersés. Ils sont en relation avec le lobe antérieur
de l'hypophyse, l'adénohypophyse.
II. Organisation anatomo-fonctionnelle :
Les neurones de l’hypothalamus projettent soit directement sur la neurohypophyse où ils libèrent des hormones,
soit au niveau de l’éminence médiane. Dans ce dernier cas, les hormones hypothalamiques sécrétées sont
transportées par le système porte hypophysaire jusqu’à l’adénohypophyse.
a. Contrôle hypothalamique de la neurohypophyse :
Les neurones magnocellulaires venant des noyaux supraoptique et paraventriculaire se projettent sur la
neurohypophyse où elles libèrent deux hormones, la vasopressine ou hormone antidiurétique ADH et
l’ocytocine.
L’ocytocine libérée au moment de la naissance, provoque la contraction des muscles de l’utérus. Elle permet
également l’éjection du lait maternel. La vasopressine, contrôle la balance hydroélectrolytique.
b. Contrôle hypothalamique de l’adénohypophyse :
Les cellules de l’antéhypophyse produisent et secrètent une série d’hormones régulant les secrétions des glandes
endocrines de l’organisme. Ce lobe antérieur est contrôlé par les neurones parvocellulaires de la région
périventriculaire de l’hypothalamus. Ces neurones ont des axones courts qui entrent en contact synaptique
avec le 1er réseau capillaire. Ce premier réseau se prolonge par la veine porte jusqu’au lobe antérieur où cette
veine porte se jette dans un deuxième réseau capillaire : le plexus secondaire.
Les neurohormones vont atteindre la surface des cellules cibles dans l’adénohypophyse, se fixent à des
récepteurs spécifiques. L’activation de ces récepteurs stimule ou inhibe la sécrétion des hormones
antéhypophysaires dans la circulation générale.
Il existe cinq types de cellules antéhypophysaires. Chaque groupe de cellule sécrète une hormone
particulière appelée stimuline. Chaque stimuline est libérée dans le courant circulatoire et conduite vers une
glande périphérique ou un tissu cible afin de produire un effet particulier. Ainsi on distingue :
1) Les cellules gonadotropes qui produisent la FSH follicle stimulating hormones et la LH lutheinizing hormone.
2) Les cellules thyrotropes qui sécrètent la TSH thyroid stimulating hormone.
3) Les cellules corticotropes qui sécrètent l’ACTH adrenocorticotropic hormone.
4) Les cellules somatotropes qui sécrètent la GH growth hormone (dite également hormone somatotrope STH ou
hormone de croissance).
5) Les cellules lactotropes qui sécrètent la prolactine.
 Il existe 5 axes hypothalamo-hypophysaires :
 L’axe gonadotrope ou axe hypothalamo-hypophyso-gonadique: régule les caractères sexuels primaires et
secondaires ainsi que le comportement sexuel.
 L’axe thyréotrope ou axe hypothalamo-hypophyso-thyroïdien: régule la température corporelle et les réactions
du métabolisme énergétique.
 L’axe corticotrope ou axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien: qui intervient lors des situations dite de stress.
 L’axe somatotrope: qui stimule la croissance.
 L’axe lactotrope: a un effet mammotrope (croissance des glandes mammaires) et lactotrope (production de lait).

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III. Neurohormones hypothalamiques :
a. TRH : Ce tripeptide (Pyro-Glu-His-Pro-NH2) stimule la sécrétion de TSH et de prolactine chez l'homme.
b. GnRH : est un décapeptide qui stimule à la fois la sécrétion de LH et de FSH par une même cellule
hypophysaire. Des travaux récents ont montré que les neurones à GnRH ont leur origine dans la placode olfactive
médiane ; ces neurones migrent à travers le septum nasal jusqu'à l'hypothalamus. Ces données embryologiques
permettent de comprendre l'association anosmie-hypogonadisme dans le syndrome de Kallmann-de Morsier lié à
une anomalie du développement de ces neurones.
c. CRH : Ce peptide de 41 A.A. Il stimule la sécrétion d'ACTH et des autres peptides hypophysaires issus de la
maturation de la pro-opiomélano-corticotropine (POMC) comme la β-endorphine et la β-LPH.
d. GH-RH : Ce peptide de 43 ou 44 A.A stimule la sécrétion de GH. Les neurones à GH- RH du noyau arqué
sont innervés par des fibres somatostatinergiques et ils présentent à leur surface des récepteurs pour ce peptide.
e. Somatostatine : Ce peptide de 14 A.A, inhibiteur de la sécrétion de GH et à un degré moindre de celle de
TSH. La somatostatine est aussi présente en concentrations élevées en dehors de l'hypothalamus (dans le reste du
SNC, dans la muqueuse du tractus gastro-intestinal et le pancréas). Elle exerce une action inhibitrice sur de
multiples fonctions sécrétrices, à la fois endocrines et exocrines.
f. Dopamine : Cette monoamine peut être considérée comme une véritable hormone hypothalamique. Elle est
synthétisée dans les neurones du noyau arqué et les fibres de ces neurones se terminent sur les capillaires du
système porte. La dopamine est libérée dans les veines portes hypophysaires où elle est présente en concentrations
beaucoup plus élevées que dans la circulation générale. Sa concentration dans la circulation porte hypophysaire est
suffisante pour inhiber directement la sécrétion de prolactine par les cellules lactotropes.
IV. Hormones neurohypophysaires :
Synthétisés dans les neurones magnocellulaires de l'hypothalamus, ils sont
transportés et stockés dans la posthypophyse.
1. AVP : Ce peptide de 9 A.A, encore appelé hormone antidiurétique
(ADH) à cause de son action sur le rein, provient d'un précurseur qui
comprend la séquence de la neurophysine II en plus de celle de l'AVP.
L’hyperosmolarité, l’hypovolémie, l’hypotension et le stress stimulent la
sécrétion d’ADH. Cette hormone à pour cible deux types de récepteurs :
a. Récepteurs V1 présents sur les fibres musculaires lisses des artères.
La stimulation de ces récepteurs V1 par l’ADH entraine vasoconstriction.
b. Récepteurs V2 présents sur les cellules des tubes collecteurs du rein.
La stimulation de ces récepteurs par l’ADH stimule l’incorporation d’une
protéine appelée aquaporine sur la membrane apicale des cellules des tubes
collecteurs. Cette aquaporine constitue un canal permettant la réabsorption
d’eau libre contenu dans l’urine et son passage vers le secteur vasculaire
permettant ainsi le maintien de la volémie et de la pression artérielle.
2. Ocytocine : Elle possède 9 A.A. L'ocytocine et l'AVP sont contenues dans
des neurones différents. La sécrétion d’ocytocine est stimulée par la distension du
col utérin, la distension du vagin (qui se produisent lors de l’accouchement) et la
tétée du sein par le nouveau-né au cours de l’allaitement. Ainsi, les premiers effets
reconnus de l'ocytocine ont été sa faculté d'accélérer l'accouchement chez les
mammifères. L'ocytocine provoque en effet la contraction des muscles lisses de
l'utérus et accélère le travail. Cette hormone permet aussi à l'utérus de se rétracter
après l'expulsion, pour qu'il retrouve sa position initiale. L’ocytocine joue
également un rôle fondamental dans la délivrance.
Au cours de la tétée, l'ocytocine stimule l'excrétion du lait en favorisant la
contraction des cellules myoépithéliales qui entourent les alvéoles (acini) des
glandes mammaires. L'ocytocine n'a pas de contrôle sur la production du lait, qui
est dépendante de 3 facteurs, 2 chimiques (la prolactine et des œstrogènes) et un
facteur mécanique (la succion du bébé ou l'expression artificielle du lait).

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V. Les hormones antéhypophysaires :
1) Contrôle hypothalamique de la sécrétion de TSH :
La sécrétion de TSH est contrôlée par une interaction complexe et finement régulée entre les hormones
thyroïdiennes et par la TRH. Le mécanisme d'action de la TRH est assez bien connu. Elle se lie à un récepteur
membranaire sur les cellules thyrotropes de l'antéhypophyse, puis stimule la synthèse de la TSH. La TRH stimule
ainsi la libération de la TSH.
La somatostatine diminue les taux de TSH. De même, la dopamine inhibe directement la sécrétion de TSH par la
cellule thyréotrope. Une action hypophysaire directe des catécholamines sur la sécrétion de TSH a aussi été
évoquée. Ainsi, on a décrit un effet stimulant des récepteurs α2-adrénergiques et un effet inhibiteur des récepteurs
α1-adrénergiques. Les catécholamines centrales peuvent aussi agir sur les cellules à TRH du NPV et cette
interaction est probablement à l'origine de la stimulation de sécrétion de TRH hypothalamique lors de l'exposition
au froid.
Les hormones thyroïdiennes jouent un rôle essentiel dans le contrôle de la sécrétion de TSH. Elles agissent
directement sur l'hypophyse où l'administration de T3 et de T4 réduit la synthèse et la sécrétion de TSH, l'effet
inverse étant obtenu après thyroïdectomie. Ce mécanisme de contrôle est appelé rétrocontrôle négatif. Ce
rétrocontrôle par les hormones thyroïdiennes s'exerce aussi au niveau de l'hypothalamus..
2) Contrôle hypothalamique de la sécrétion des gonadotrophines :
De grandes variations dans la sécrétion des gonadotrophines (LH et FSH) sont observées pendant le nycthémère
(pulsatilité), le cycle menstruel (pic ovulatoire), le développement sexuel (installation progressive de la
pulsatilité), la ménopause ou la castration (franche élévation).
L'hypothalamus joue un rôle essentiel dans la survenue de ces variations par l'intermédiaire d'un décapeptide, la
GnRH, qui stimule la sécrétion de LH et de FSH. La liaison de la GnRH aux récepteurs membranaires des cellules
gonadotropes hypophysaires stimule la synthèse des chaînes α et β, la glycosylation de LH et FSH ainsi que leur
sécrétion.
La GnRH régule ses propres récepteurs par un mécanisme d'« up and down regulation ».
Le mécanisme d'« up regulation » peut être mis en évidence dans les observations d'immaturité ou d'absence de
la GnRH hypothalamique (puberté ou insuffisance hypothalamique).
Les récepteurs hypophysaires à la GnRH sont alors absents ou en nombre diminué et l'administration de GnRH
sur un mode pulsatile en induit la synthèse. A l'opposé, l'administration de GnRH sur un mode continu est à
l'origine d'une « down regulation ». Elle entraîne une perte des récepteurs.
Pendant le cycle menstruel, la fréquence de la pulsatilité de la sécrétion de GnRH est de 1-2 pulses/heure. Elle
augmente pendant la phase folliculaire tardive et au moment de l'ovulation. Ensuite, au cours de la phase lutéale,
on observe un ralentissement très marqué des pulses de GnRH (1 toutes les 4 heures), dû à l'augmentation des
taux plasmatiques de progestérone.
Chez le mâle, la fréquence de la pulsatilité de GnRH est constante et elle est de un pulse/2-4 heures.
3) Contrôle hypothalamique de la sécrétion d'ACTH :
Les variations physiologiques de la sécrétion d'ACTH sont liées :
 Au rythme circadien, avec dans l'espèce humaine les taux plasmatiques d'ACTH et de cortisol plus élevés
pendant les premières heures de la matinée ;
 Aux stress qui entraînent une augmentation de la sécrétion d'ACTH et du cortisol.
 Le contrôle de la sécrétion d'ACTH est multifactoriel [2], mais le rôle essentiel est dévolu à deux peptides,
la CRH et l'AVP.
La CRH stimule à la fois la synthèse et la sécrétion d'ACTH. Cette double action s'effectue après liaison à des
récepteurs membranaires spécifiques des cellules corticotropes de l'antéhypophyse.
L'action de l'AVP sur la sécrétion corticotrope est beaucoup plus faible que celle de la CRH. L’AVP agit en
synergie avec la CRH ou alors potentialise son action sur la cellule corticotrope. Elle se fixe sur des récepteurs
membranaires hypophysaires spécifiques et stimule la sécrétion de l'ACTH sans agir sur sa synthèse.
Dans les conditions physiologiques, la CRH joue le rôle prédominant dans le contrôle de la sécrétion d'ACTH.
Le rôle de l'AVP dans ces deux circonstances est très réduit ou nul. Par contre, les deux peptides participent à la
stimulation de la fonction corticotrope lors de stress.
La régulation de la sécrétion d'ACTH dépend aussi du rétrocontrôle par les glucocorticoïdes – Une action
indirecte des glucocorticoïdes sur la synthèse et la sécrétion d'ACTH par les cellules corticotropes est bien
démontrée. L'utilisation de la CRH en clinique est limitée à des tests à visée diagnostique.

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4) Contrôle hypothalamique de la sécrétion de GH :
La sécrétion de GH est pulsatile. Ces pulsations varient avec l'âge (augmentation nette de la fréquence et de
l'amplitude des pics à la puberté et diminution des mêmes paramètres avec le vieillissement). Elle peut aussi être
influencée par des facteurs externes (chez l'homme, elle est stimulée lors de stress) et métaboliques (chez
l'homme, elle diminue pendant une hyperglycémie et augmente lors de l'hypoglycémie ou de l'administration
d'acides aminés).
La régulation de la sécrétion de GH est principalement assurée par l'interaction de deux hormones
hypothalamiques : la somatostatine dont l'action est inhibitrice et la GH-RH dont l'action est stimulante.
De nombreux neurotransmetteurs, peptidergiques ou non, modifient la sécrétion de GH : catécholamines,
dopamine, histamine, et acétylcholine.
5) Contrôle hypothalamique de la sécrétion de prolactine :
L'hypothalamus joue un rôle important dans le contrôle de la sécrétion de prolactine. Il exerce essentiellement
un effet inhibiteur. La dopamine est le principal facteur hypothalamique impliqué dans l'inhibition de la sécrétion
de prolactine. Synthétisée dans les neurones du noyau arqué, elle est sécrétée dans les vaisseaux portes avant de se
fixer sur les récepteurs D2 des membranes des cellules lactotropes inhibant la sécrétion de prolactine.
Des facteurs autres que la dopamine et présents au niveau de la région hypothalamo-hypophysaire peuvent aussi
diminuer la sécrétion de prolactine. Ainsi, le GABA inhibe la sécrétion de la prolactine. La somatostatine inhibe
aussi la sécrétion hypophysaire de prolactine. La prolactine réduit aussi sa propre sécrétion et synthèse par un effet
paracrine.
L'hypothalamus contient aussi des substances capables de stimuler la sécrétion de prolactine. Parmi celles-ci, il y
a la TRH. Le VIP stimule aussi directement la sécrétion de prolactine.

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