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JosetteReY-DeBOVE
Dictionnaires« Le Robert »
1. Jeremercie
Gilles
Firmin
dem'avoirfourni
cetexte, d'écarter
quipermet lafausse
attribution
des
Sinonimes
à Cicerón,
donnée
parledictionnaire
deGodefroy.
Voyez Bonnardot.
bibliographie,
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Jene savais riendu bœuf; cet animal...
Jene savais riende cet animal ; le bœuf... 2
La cohyponymie est une relationsémantiquetriangulaire,car elle impliqueun
hyperonyme. En principeles cohyponymes sontsur des axes multipleset diver-
gents, et s'ils peuventjouer eux-mêmes le rôle d'hyperonyme, le mêmeschéma
en arbre se reproduità partir de ce second nœud. Néanmoins,les classes
désignéessontréférentiellement prochesetsujettesà confusion.« Le divanest-il
un siègecommele canapé ? Oui, maisil n'a pas de dossier.Que m'importe,pour
fairema sieste,divan etcanapé c'est toutun ». On voitla proximitéde certains
cohyponymes considéréscommesynonymes. Le passaged'une relationtriangu-
laire à une relationaxiale se faitalors toutnaturellement.
On remarqueraque cettethéoriedes « synonymes» devraitpouvoirs'ap-
pliquer au nomproprecommele dernierchaînondes hyponymes, puisque le
sens total n'est pas envisagé.Valéryet Claudel sont deux écrivainset on les
appelle ainsi (hyperonyme). D'où l'on déduitque Valéryet Claudel sontcohy-
ponymes.
menaitde frontun systèmede désignation(les
La logique aristotélicienne
ce qui
nomset les choses)et un systèmesémantique(les signeset leurssignifiés)
lui confèretoutesa forceaujourd'hui.
« Puis donc que définirc'est montrersoit ce qu'est la chose, soit ce que
sonnom,nouspouvonsen conclureque la définition,
signifie si ellene prouve
pas absolument ce la
qu'est chose, ne sera qu'un discours ayantla même
que le nom.
signification »
Aristote,Organon,Les secondsanalytiques,p. 186.
1,3. La proximitésémantique
2. Cesdeux énoncés
sont enparlant
acceptables
également desclasses etmême
oudesparticuliers, avec
unanaphorique uneclasse,
reprenant
particulier etviceversa.Ceciestpropre caralors
à l'anaphorique,
queFondit: Cetanimal onnepeut
estunbœuf, dire: Cebœuf estunanimal (saufencontexte
atypique),
bienquecesoitvrai; danslepremierexemple alors
estqualifiante,
laprédication quedanslesecondelle
n'est donc
queclassificatrice, redondante.
j. INousdoutons duUictionnaire
de1interpretation quidatelesens
deixodeiroy, aesynonyme
actuei ,
de1425. La tradition semanifeste
aristotélicienne encore en1600, dansunouvrage deScipionduPleix
(p.69): les« Synonymes Synonymants » sontnoshyperonymes «
etles Synonymes Synonymés» nos
cohyponymes ; leshomonymes lapolysémie
représentent etlesparonymes sontnosdérivés
(terminologie
conforme à celled'Aristote).
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Synonymes, c'est-à-direles motsqui sontde mesmesignification ; sur quoy
on croitdevoiravertirque le Synonymene respondpas tousjoursexacte-
du motdontil estsynonyme,
mentà la signification et qu'ainsi ils ne doivent
pas estreemployésindifféremment l'un pour l'autre »
Dictionnairede VAcadémiefrançaise, 1694, Préface.
Or, si dans un systèmeà hyperonyme animal, hommeet bœufsontplus « pro-
ches » que hommeet sapin, à plus forteraison que hommeet bâton, dans un
systèmesans hyperonyme la proximité
de référence, n'estperceptibleque par la
comparaisondes définitions (langue)et la substituabilitésouventpossibledans
les phrases(discours)4. L'existenced'un hyperonyme estincontestable; c'estla
conscienced'un hyperonyme communqui permeten faitde rapprocherdes mots
et de les comparer.Mais sans hyperonymeclassificateurdes choses, on se
retrouvedans une théoriede la signification qui déplace complètement le pro-
blème : il ne s'agit plus de désignerou de s'appeler mais de signifier.Et cette
traditiona mêmeétérenforcéepar l'avènementde la sémantique(B. Pottier,A.
J. Greimas)qui rejetaitla relationsigne/chose, et ne présentaitforcément que
des relationsmétalinguistiques invérifiablesentresignes(la sémantique« abs-
traite» opposéeà l'actuellesémantique« cognitive»). Du coup, le termesyno-
nymeperd entièrement sa motivationmorphologique,et ce signedevenuarbi-
traireestd'autantplus déroutant.
Les genscultivésexpriment
plusieurstendancesqui reflètent
l'incertitudede
cetteterminologie:
4. Ladéfinition
classe
généralement
parhyperonyme(genre ouéloigné),
prochain mais lasimilitude
ne
s'établit
queparla différence Enfait,
spécifique. touslesmots
d'unemêmecatégorie ont
grammaticale
même lesnoms
(tous
hyperonyme êtrerepris
peuvent parce).Voyez vesurlessuperordonnés,
Rey-Debo
1989,p. 158-161.
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2.1.1 . Synonymes
en langue
2.1.2. Synonymes
en discours
nepouvons
5. Nous icilepoint
traiter quia jouéunrôlemajeur
devuerhétorique, de
dansl'histoire
lasynonymie; ünes'agit
plusalors unmot
d'observer Xdansplusieurs mais
énoncés, dereprendreXpar
Y etZ dansla même phraseplutôt quederépéter
X,procédé Cesujetrelève
jugéinélégant. plusdela
coréférence
paranaphore dont
lexicale, l'expression estunpronom
limite oudémonstratif.
personnel
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2.7.3. Pas de synonymes
II n'y a pas de synonymiedu tout, à cause notammentdes évocations
différentesde chaque mot(connotations)et ceci, mêmedans les terminologies
(ex. astronaute, cosmonaute, spationaute).
2.1.4 . Interprétation
La premièreattitudesous-entendque les motsne sontpas interchangeables
à cause du contenu,qui correspondà un découpageplus findu référentiel, et à
la maîtrisedu lexique qui y correspond.En effetles lettrés,commeles profes-
sionnelsd'un domaine,saventtrouverle motjuste, la synonymie n'étantqu'une
en
grossièreapproximation.Ceci est rapport avec le faitque ceux qui « savent»
estimenttoujoursque les définitions des motssontfaussesdans les dictionnai-
res ; etque les mêmesrejettentla notiond'« empruntde luxe » qui feraitdouble
emploiavec un motfrançais(un trenchn'estpas un imper; attractifne signifie
pas attrayant).
6. Ondisait
naguère denotative,
d'aprèsleslogiciens
; l'essentiel
pourlelinguiste,
c'estqu'unsigne
aumoins
signifie cequ'ildésigne.
Danslesignifié estprésente
désignatif lacatégorie
grammaticale comme
de l'hyperonyme
expression le plusélevé(chose,action, manière,
qualité, etc.).Onpeutfaireun
dictionnaire
sanscatégorie
grammaticalesilesdéfinitions
sont exactes
(Diccionario
deusodelespañol de
María Moliner,
1967).
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2.2. Connotations
2.2.1. Connotationautonymique
Parmi les connotationsformelles,le cas d'un motqui se connotelui-même
une tracedu signifiant.
amènedans le signifié Nous avons appelé ce phénomène
la connotationautonymique(Rey-Debove, 1978, chap. 6). Ainsi le mot coq
dans cetexemple:
« Le coq est un oiseau, c9estaussi un cuisinier»
Paulhan, La preuvepar Vétymologie, Ed. Minuit,p. 37
Il s'agitd'un coq appelé coq 7, et aucune synonymie lexicalen'estpossiblesalva
veritate,toutcommeaucune traductionde la phrase n'est possibledans une
autrelangue.Le statutde motà connotationautonymiqueestle même,du point
de vue du blocage formel(impossibilitéd'échanger le signe), que celui de
l'autonyme: « Coq està la foisun nomd'oiseau etde cuisinier», où coq désigne
un mot.
2.2.2. Statutépilinguistique
Si l'on généralisece cas en affirmant,commele faitA. Culiolireprispar J.
Authier-Revuz,qu'on a « consciencedu signifiant de tous les mots» (statut
ce
épilinguistique) statut psycho-linguistique lexique dans son ensembleest
du
problématiquepour la synonymie. C'est globalementvrai au niveauperceptif,
7. Nous
choisissons,
pour oùtout
unexemple
simplifier, métalangage estabsent
formel ily
; engénéral
a unaccompagnement
métalinguistique.
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mais commentintégrercettedonnéeà une linguistiquede l'arbitrairedu signe
(Saussure) ? Cetteperceptionentre-telle dans le signifié? Si oui, tousles signes
sontbloqués et inéchangeables; si non, on ne voitpas où insérercette« cons-
cience » dans une théoriedes signes.
2.2.3. Synonymes
, antonymes,équivalents
La synonymie de motsn'est donc pas envisageabledans une théoriede la
mêmesi l'on s'en tientaux connotations
à cause des connotations,
signification,
de contenu,ou fiéesau contenu(morphologielexicale) et en évacuantl'épilin-
guistique,biennommé,horsde la linguistique.
On peut au contraireenvisagerde vrais synonymesdans une théoriede la
désignation,dans la relationdes signesaux choses,tellequ'elle est représentée
dans le signifiédésignatif.Si un objet a plusieursnoms,on pourra toujours
l'obteniren le demandantgrâceà l'un ou à l'autre (une voitureou une auto, du
mazoutou dufuel), à compétencelexicaleégale 9.
8. Cette
connotation
jouesurtout
pourl'oral(même
lorsd'une mais
lecture), intervient
aussià l'écrit
(fonction delalettre
mystique mquimontre desporches,
chezClaudel).
9. Danslecasd unecompetence
lexicale
idealepourlesmots
rares econome
(parexemple , plusrare
plusrarequecouteau
qu'éplucheur, à éplucher).
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Quant aux méronymes(noms de parties par rapport au tout, Andrée
Boriilo),ils ne fonctionnent
pour la désignationdu réfèrenttotalque par une
=
figurede style(une voile un voilier).
10.Lesdictionnairesbilingues unecompétence
supposent idéale cequin'est
pourla langue-source,
jamais C'est
lecasdel'utilisateur. pourquoi ontunbelavenir
lessemi-bilingues (mot ->
deLl -»définition
motdeL2).
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2.4. Intégrantde phrase, intégrantde mot
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du mot.Ils forment une zone sémantiquepeu accessible,qui n'est pas au même
niveau,dans la premièrearticulation,que les mots.Les radicaux notamment,
qu'on distingueà juste raison des bases parce qu'ils n'ont pas d'existence
indépendante(comparez écolier et scolaire) et qu'ils ne sont pas exposés à
l'usage directcommele sontles mots.Les bases appartiennent au lexiqueparce
que ce sont aussi des mots,mais pas les radicaux. De deux synonymes comme
insectivoreet entomophage,on voit que le premierest proche du lexique
( insecte
) etque le seconds'en éloigne(entorno-), car il ne connoteaucunmotqui
désigne,et la relationdirecteavec le référentiel estperdue.
3. La synonymie de phrases
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3.2 . Equivalences pragmatiques
4. La circulation du sens
11.Voyez
HansKro
nning, :« lesdéclaratives
bibliographie etlesimpérativ
esnesont »
passynonymes
p. 85.
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Pour mesurerle sens et évaluer la synonymie il faut que le sens circule
librementcommedans l'interprétant(Charles S. Peirce) d'un signe,c'est-à-
direen passantdu codé au noncodé. Cetteopérationsémasiologiquen'a pas son
correspondantpour l'opérationonomasiologiqueinverse: à toutmoton peut
fairecorrespondre unepériphrasemaisà toutepériphrasene correspondpas un
mot.Le fondement de la sémantiqueestforcément dans la libreanalyseà l'aide
de plusieursmotset non pas dans l'aboutissementaléatoired'une unitécodée
synthétique etopaque. Le sensnaîtd'un déséquilibresémantiquede deuxsignes
équivalentsdontl'un estcodé et l'autre, son interprétant, ne l'est pas, donc de
la seule formulecodé - » non codé 12.
le non
D n'y a doncpas de relationbiunivoqueentrele codé etle synthétique,
une
codé etl'analytique,maisseulement correspondanceglobale concernant les
12.Enrestantdansunethéorie établissant
dela désignation entre
uneéquivalence eten
choses,
toute
repoussant métalinguistique
approche « Y » (peuvérifiable)
: Xsignifie X(peuutile).
etY s'appelle
13.Dansl'ordre carlamorphosyntaxe
dulexical, peutmodifierlaforme.
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cas lexicauxles plus simples,généralement pris en exemplepar le linguiste.Et
l'interprétantd'un signenon codé n'a guèred'intérêtsocial u.
Nous ne pensonspas, commeon l'a vu, que l'on puisse repérerdes sèmes
différentielsmétalinguistiquesqui décriventles signesde l'extérieur; maisbien
plutôt les signesd'une séquence naturelle,l'interprétant, dontle signifiés'ex-
en
prime plusieurs mots. L'interprétantd'un mot estune libresuitede motsqui
en est le synonyme analytique.Les unitéssémantiquesminimalesne sontque
des mots ; et ces unités minimalespeuventchacune donner lieu à une pé-
riphrase.C'est la positionde Quine dans l'analyse du sens(1953, p. 11).
La synonymie se mesuredonc avec des motsdans une périphraselibredont
il existetoujoursplusieursexpressions,
Carré : Losangeà côtéségaux
Carré : Figureplane à côtésparallèleset égaux,et à anglesdroits
En augmentant l'expansion(Greimas)de la périphrase,l'analycitéaugmente,et
on finiraitpar atteindreles primitifs dontle sensestinanalysable; la suitedes
motsde l'interprétant seraitsi longuequ'elle deviendraitinintelligible comme
« langagenaturel». Il y a une mesurede la périphrasequi convientà notre
pouvoirde décryptage; tropcourte(premièrepériphrase),elle analysepeu et
troplongueellediluele sensjusqu'aux limitesde notre« mémoire
restedifficile,
»
de travail 15.D'autres élémentsinterviennent concernantle motrare, mais
qui relèvent de la compétence lexicale. Car il n'est jamais exclu qu'une pé-
riphrasejuste (vraie) recèle une notion et un mot plus difficiles
que le mot
analysé, en dépit des réquisitsdes sémanticiens.Là encore, se manifestela
natureaccidentelledu découpagelexicalet de l'usage.
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La synonymieest une implicationde la relationd'identitéentre choses
expriméepar le langage ; nous n'avons accès au sensque de cettefaçon,qui est
la façondes usagersd'une langueet nonde ses descripteurs.Chacun saitqu'on
peuttoujoursremplacerun motpar plusieursdontla combinaisonest équiva-
lente(axe paradigmatique)ou expliquerun motpar plusieurs(axe syntagmati-
que). On reconnaîtrala définition,
qui estdans cettesituationprivilégiée,
surles
deux axes, synonyme analytiquepar excellence qui donne librement accès au
sémantisme d'une langue.
La définition recèlenaturellement sonutileambiguïtésignaléepar Aristote:
elle définitles choses/elle donnele sens aux mots; d'où la confusionirrémé-
diable chez l'usager entrele dictionnaireencyclopédiqueet le dictionnairede
langue : être et signifiersonttoutun, et c'est grâceà cetteconfusionque l'on
saisitla fonctionessentiellede la langue,qui estde pouvoir« direle monde» de
plusieursfaçonspar un échangeindéterminé de signesen nombreindéterminé;
cettecombinatoire incertainerendcomptede notreréférentiel, maismaintient
une marged'approximationcréatricede sens,et créatricede mondes.
C'est donc la circulationinfiniedu sensqui justifiel'intérêtde la notionde
synonymie, et nonpas les « structuressémantiques» de la langue.
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