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1968-07-00 RÉSUMÉ DU SÉMINAIRE « LA LOGIQUE DU FANTASME » ANNUAIRE 1967-1968 –
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Le texte original est « suje ».
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C’est à pousser cette exigence de l’acte, que le premier nous
sommes correct à prononcer ce qui se soutient mal d’un énoncé à la
légère, lui courant : le primat de l’acte sexuel.
Il s’articule de l’écart de deux formules. La première : il n’y a pas
d’acte sexuel, sous entend : qui fasse le poids à affirmer dans le sujet
la certitude de ce qu’il soit d’un sexe. La seconde : il n’y a que l’acte
sexuel, implique : dont la pensée ait lieu de se défendre pour ce que
le sujet s’y refend : cf. plus haut la structure du fantasme.
La bisexualité biologique est à laisser au legs de Fliess. Elle n’a
rien à faire avec ce dont il s’agit : l’incommensurabilité de l’objet a à
l’unité qu’implique la conjonction d’êtres du sexe opposé dans
l’exigence subjective de son acte.
Nous avons employé le nombre d’or à démontrer qu’elle ne peut se
résoudre qu’en manière de sublimation.
Répétition et hâte ayant déjà été par nous articulées au fondement
d’un « temps logique », la sublimation les complète pour qu’un
nouveau graphe, de leur rapport orienté, satisfasse en redoublant le
précédent, à compléter le groupe de Klein, – pour autant que ses
quatre sommets s’égalisent de rassembler autant de concours
opérationnels. Encore ces graphes d’être deux, inscrivent-ils la
distance du sujet supposé savoir à son insertion dans le réel.
Par là ils satisfont à la logique que nous nous sommes proposées,
car elle suppose qu’il n’y a pas d’autre entrée pour le sujet dans le
réel que le fantasme.
A partir de là le clinicien, celui qui témoigne que le discours de ses
patients reprend le nôtre tous les jours, s’autorisera à donner place à
quelques faits dont autrement on ne fait rien : le fait d’abord qu’un
fantasme est une phrase, du modèle d’un enfant est battu, que Freud
n’a pas légué aux chiens. Ou encore : que le fantasme, celui ci par
exemple et d’un trait que Freud y souligne, se retrouve dans des
structures de névrose très distinctes.
Il pourra alors ne pas rater la fonction du fantasme, comme on le
fait à n’employer, sans la nommer, notre lecture de Freud qu’à
s’attribuer l’intelligence de ses textes, pour mieux renier ce qu’ils
requièrent.
Le fantasme, pour prendre les choses au niveau de l’interprétation
y fait fonction de l’axiome, c’est-à-dire se distingue des lois de
déduction variables qui spécifient dans chaque structure la réduction
des symptômes, d’y figurer sous un mode constant. Le moindre
ensemble, au sens mathématique du terme, en (193)apprend assez
pour qu’un analyste à s’y exercer, y trouve sa graine.
Ainsi rendu au clavier logique, le fantasme ne lui fera que mieux
sentir la place qu’il tient pour le sujet. C’est la même que le clavier
logique désigne, et c’est la place du réel.
C’est dire qu’elle est loin du bargain névrotique qui a pris à ses
formes de frustration, d’agression etc., la pensée psychanalytique au
point de lui faire perdre les critères freudiens.
Car il se voit aux mises en acte du névrosé, que le fantasme, il ne
l’approche qu’à la lorgnette, tout occupé qu’il est à sustenter le désir
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