Explorer les Livres électroniques
Catégories
Explorer les Livres audio
Catégories
Explorer les Magazines
Catégories
Explorer les Documents
Catégories
Professionnelle
1
Table des matières
Remerciements…………………………………………………….01
Introduction générale…………………………………………..03
Présentation du laboratoire………………………………….04
Chapitre 2 : Essais d’identification des sols et des granulats ..............05
II.1. L’échantillonnage…………………………………………………06
II.2. Analyse granulométrique …………………………………….07
II.3. Détermination Du Coefficient D’aplatissement…….10
II.4 Essai d’équivalent de sable…………………………………….12
II.5. Essai au Bleu de Méthylène…………………………………..13
II.6. Détermination des limites d’Atterberg …………………15
II.7. Essai Los Angeles…………………………………………………..18
II.8. Essai Proctor………………………………………………………….20
2
Introduction générale
Dans les travaux du génie civil, l’identification des sols d’appuis et des
matériaux utilisés et la détermination de leurs caractéristiques ainsi que
leurs contrôles à chaque phase de la réalisation d’un projet, est une tache
indispensable pour le bon fonctionnement et durabilité de l’ouvrage ou la
route construite.
3
Présentation du laboratoire :
4
Deuxième partie :
Essais d’identification des sols et des granulats
Ce chapitre présente l’ensemble des essais réalisés pour classifier un
sol ou les granulats à savoir l’analyse granulométrique, Valeur du Bleu
de Méthylène…
5
II.1. L’échantillonnage
L’échantillonnage sur chantier :
Durant le prélèvement, les échantillons sont conservés soigneusement dans des sacs
propres qui contiennent des informations précisant :
La date du prélèvement
Le lieu ou le nom du chantier
Le client
La nature de l’échantillon
6
II.2. Analyse granulométrique :
II.2.1. Définition :
La granulométrie d'un sol est une caractéristique particulière qui permet une
classification des roches meubles et l’analyse granulométrique permet d'obtenir la
courbe granulométrique : la distribution dimensionnelle des grains. Dans le terrain,
un prélèvement préalablement pesé est passé dans une série de tamis de maille
carrée de plus en plus petite.
La NM 10.1.701 défini les dimensions nominales des tamis pour la série R20 par :
0.063mm ;0.125mm ;0.250 ;0.500 ;1 ;2 ;4 ;8 ;16 ;31.5 ;63 ;125mm elle croit de
1.12mm.
7
II.2.1.2. Principe de l’essai :
L'essai consiste à fractionner au moyen d'une série de tamis un matériau en
plusieurs classes granulaires de tailles décroissantes.
Les dimensions de mailles et le nombre des tamis sont choisis en fonction de la
nature de l'échantillon et la précision attendue. Le tamisage peut se faire par lavage
ou à voie sec.
Lorsque le lavage risque de changer les caractéristiques de l’échantillon, on procède
au tamisage sec.
Les résultats sont exploités de la façon suivante : On trace le pourcentage cumulé
passant à travers chaque tamis en fonction de leurs diamètres.
II.2.1.3. Appareillages :
9
II.3. Détermination du coefficient d’aplatissement
des Granulats :
10
II.3.2. Exécution De L’essai :
II.4.1Principe de l’essai :
11
floculent. Il est effectué sur la fraction d’un granulat passant au tamis à maille carrée
de 2 mm ou 5 mm.
II.4.2Exécution de l’essai :
12
L'équivalent de sable est donné par la formule : 𝑬𝑺=100. h2/ h1
La détermination portant sur les échantillons, la propreté du sable est la moyenne
des deux valeurs obtenues.
II.5.2. Appareillage :
13
• on laisse agiter pendant 5min
• Régler l’agitateur à ailettes à 400 tr/min
• A l'aide de la burette, injecter une dose de 10 ml de solution de bleu. Après 1
minute faire le test de la tache sur le papier filtre.
• Recommencer les injections de 10 ml jusqu'à ce que le test devienne positif. A ce
moment, sans rien ajouter, laisser s'opérer l'adsorption du bleu, qui n'est pas
instantanée, tout en effectuant des tests de minute en minute.
• Si l'auréole bleu clair disparaît à la cinquième tache, procéder à de nouvelles
additions élémentaires de bleu de 2 ml.
• Renouveler ces opérations jusqu'à ce que le test demeure positif pendant cinq
minutes consécutives : le dosage est alors considéré comme terminé.
• Noter V la quantité de solution de bleu adsorbée au total (en ml).
Les limites d’Atterberg sont des essais qui permettent de définir des indicateurs
qualifiant la plasticité d’un sol, et plus précisément de prévoir le comportement des
sols pendant les opérations de terrassement, en particulier sous l'action des
variations de teneur en eau. Notons que cet essai se fait uniquement sur les
14
éléments fins du sol et il consiste à faire varier la teneur en eau de l'élément en
observant sa consistance, ce qui permet de faire une classification du sol.
II.6.2. Définitions :
Le but est de déterminer les limites de consistance qui sont exprimées en termes de
teneur en eau marquant les limites entre état solide, plastique, et liquide. Il est
important de noter que ces tests ne s’appliquent que pour les sols fins, définis
comme ayant des éléments passent à travers le tamis 400 μm.
15
II.6.4. Essai à la coupelle de Casagrande :
La procédure pour la détermination de la limite de liquidité est la suivante :
1. Régler la hauteur de chute de la coupelle de Casagrande à 10 mm et essayer de la
vérifier à l’aide de la cale construite à cet effet et bloquer les écrous de fixation de la
plaque.
2. Prendre environ 200 grammes du mortier préalablement tamisé (0,4 mm) et
séché.
3. Mouiller progressivement avec de l’eau distillée tout en malaxant la totalité de la
prise de telle sorte à obtenir une pâte homogène et presque fluide. Il est essentiel
que le mouillage de la pâte soit bien uniforme, et pour les terrains argileux, il est
nécessaire de laisser reposer plusieurs heures la pâte mouillée pour que l’eau
enrobe bien tous les grains (4 heures pour les limons et 8 heures pour les argiles).
Les échantillons mouillés à l’avance seront conservés dans un récipient fermé.
4. Prendre une partie de la pâte et l’étaler dans la coupelle de l’appareil de
Casagrande à l’aide de la spatule, de façon à former un gâteau à peu près
symétrique par rapport au plan de symétrie de la coupelle. La surface est nivelée à
une épaisseur maximale de 1 cm environ.
5. Pratiquer une rainure dans cette pâte de telle sorte à la diviser en deux. L’outil à
rainurer devra être tenu perpendiculairement à la coupelle en présentant sa partie
biseautée face à la direction du mouvement.
16
Lorsqu’on trace cette rainure, on doit prendre un soin particulier pour empêcher le
gâteau de sol de se déplacer dans le fond de la coupelle. Pour les terrains très
sableux qui ont tendance à glisser sur les coupelles normales, on utilise la coupelle
rugueuse spéciale.
6. Soumettre la coupelle et le matériau qu’elle contient à des chocs répétés avec
une cadence de 2 coups par seconde.
7. Arrêter les chocs quand les deux lèvres se rejoignent sur environ 1 cm, noter le
nombre de coups correspondant (N).
8. A l’aide de la spatule, prélever des deux côtés des lèvres à l’endroit où elles se
sont refermées un échantillon d’environ 10 grammes de sol afin d’en déterminer la
teneur en eau. Il est pesé immédiatement pour éviter les erreurs dues à
l’évaporation.
9. Re-homogénéiser le sol et le sécher un peu puis reprendre les opérations de 4 à 8.
Il faut au moins trois essais avec un nombre de coups croissant et de préférence
bien étalé entre 15 et 35. Les petits échantillons prélevés qui ont été pesés humides,
sont ensuite séchés à l’étuve à 105 °C jusqu’à poids constant. La durée de séchage
est de l’ordre de 4 à 5 heures. Ils sont ensuite pesés secs et on en déduit leur teneur
en eau. La limite de liquidité wL : est la teneur en eau du matériau qui correspond
conventionnellement à une fermenteur sur l cm des lèvres de la rainure après 25
chocs. Le premier essai doit être effectué avec une pâte légèrement au-dessus de sa
limité de liquidité, c'est-à-dire que le nombre de chocs de fermeture de cet essai,
doit être à l’ordre de 15 à 22. Si ce nombre est supérieur à 22, il faut humidifier la
pâte et la malaxer à nouveau. S’il est inférieur à 15, il faut la sécher un peu en
laissant reposer ou simplement en la malaxant un peu plus. On effectue ainsi 5
essais de suite au fur et à mesure que la pâte sèche de façon que les nombres de
coups de fermeture des 5 essais s’étalent à peu près régulièrement entre 15 et 35.
10. Dresser la courbe représentative de w en fonction de N en coordonnées semi-
logarithmiques, (échelle arithmétique pour les teneurs en eau, logarithmique pour
le nombre de coups). La droite la plus représentative est ensuite tracée à partir des
points expérimentaux.
17
Les 5 points obtenus doivent se trouver sur une même droite, on admet que l’essai
est valable si l’on peut tracer une droite telle que 4 points au moins sur les 5 trouvés
soient sur cette droite ou situés de part et d’autre de cette droite, de telle façon que
l’écart maximum des ordonnées soit inférieur à 0,2% de teneur en eau.
II.7.2. Appareillage :
Tamis 1.6mm.
Appareil de los Angeles.
Des boulets.
Etuve à température réglable à (110±5) °C.
Balance électronique avec une précision de ±0.1%.
18
II.7.3. Mode opératoire :
La composition de la prise d’essai, le nombre de boulets et le nombre de tours sont
déterminé suivant la classe granulaire étudiée comme indiqué dans le tableau ci-
après.
19
II.8. Essai Proctor :
II.8.2. Appareillage :
Tamis 20mm et 5 mm
Moule Proctor.
Deux types de dames.
Règle à araser.
Tare.
Pied à coulisse précis au 1/50 de millimètre.
Etuve à température réglable à (105±5) °C.
Balance électronique avec une précision de±0.1%.
20
On pèse le moule rempli par les 5 couches compactées.
Les résultats sont exprimés dans le tableau puis On trace la courbe par les 5 points
expérimentaux, le point maximum de cette courbe donne à la fois la densité sèche
maximale " en ordonnée" et la teneur en eau qui lui correspond " en abscisse".
On trace ensuite, la courbe de saturation à partir de la formule.
W(%) = 100× (1/ γd - 1/ γs)
W(%) = 80× (1/ γd - 1/ γs)
COURBE PROCTOR
1,95
Densité séche T/m3
1,9
1,85
1,8
1,75
1,7
8 9 10 11 12 13
Teneur en eau %
21
Troisième partie :
Essais de contrôle
22
1. Consistance du béton : Cône d’Abrams
Cet essai consiste à mouler des troncs de cône en béton (base de diamètre
20 cm, partie haute de diamètre 10 cm).
On remplit le cône en 3 couches piquées chacune 25 coups avec une tige
métallique de 16 mm de diamètre. Le moule est ensuite soulevé avec
délicatesse et l’on mesure, aussitôt après, l‘affaissement (ou SLUMP). On
admet la correspondance suivante :
23
2. Essai de Compression de béton
Les éprouvettes de béton durci sont chargées jusqu’à la rupture dans une machine
(presse à béton) afin de déterminer sa résistance à la compression, la charge
maximale atteinte est enregistrées.
24
2.2 Affectation d'essai :
On pèse les éprouvettes pour calculer leurs masses volumiques.
On les pose dans une machine appelée presse à béton qui applique des charges
continues et sans chocs pour définir la force ou la pression suffisante dont elle se
rompe.
25
2.3 Expression des résultats :
Fc = 10* P / S
avec : Fc en MPa
P en KN
S en cm²
26
Quatrième Partie :
Conclusion Générale
27