30 KN/m
Ra Rb
On a Ra+Rb=30*15=450 KN (1)
Rb*15-30*15*15*0.5=0 (2)
Donc Ra=225 KN
Rb=225 KN
a) Vérification de la flèche :
>Mx/ σe
>35.16*105
D’où :
>3516cm3
σ = M/(I/v)=843.75*105/(3879*103)=21.75<24(daN/mm2)
𝟓∗𝐪∗𝐋𝟒 𝟓∗𝟑𝟎∗𝟏𝟓𝟒
𝐟𝐌 = = =6.76*10-12mm<50mm
𝟑𝟖𝟒∗𝐄∗𝐈 𝟑𝟖𝟒∗𝟐𝟒𝟎𝟎𝟎𝟎∗𝟎.𝟎𝟎𝟏𝟏𝟖𝟑
c) Vérification du déversement :
𝑰𝒚 × 𝒉𝟐
𝝈𝒅 = 𝟒𝟎𝟎𝟎𝟎 (𝑫 − 𝟏)𝑩𝑪
𝑰𝒙 × 𝒍𝟐
Détermination des coefficients B, C et D :
Coefficient, D :
𝑱 𝒍𝟐
𝑫 = √𝟏 + 𝟎. 𝟏𝟓𝟔 × 𝟐
𝑰𝒚 𝒉
D’après le catalogue ; J=318.1cm4,
D=2.8
Coefficient, C :
C=1.132
Coefficient, B :
𝜆0 = 9.04
Kd=1.006
3000daN/m(pondéré)
Les charges sont appliquées aux nœuds. Pour cela, on doit ramener la charge
répartie aux nœuds.
L’inclination 𝜷 des barres diagonales par rapport aux membrures doit être
comprise entre 35° et 55° (Dans le cas étudié, on a : 𝜷 = 𝒂𝒓𝒄𝒕𝒂𝒏 (𝟏,𝟓 𝟐,𝟓 ) =
𝟑𝟏°
Il faut orienter les barres diagonales de telle sorte d’avoir les barres les plus
longues tendues (seules les plus courtes sont susceptibles d’être comprimées).
C)Calcul des efforts normaux :
La charge répartie doit être ramenée à des charges concentrées appliquées aux
nœuds.
37.5 75 75 75 75 75 37.5
1 11
3 9 12
5 7
Rb
Ra
6
2 4 8 10
On a : Ra+Rb=450
Rb*15-75*37.5-37.5*15=0
D’où :
Rb=225KN
Ra=225kN
NOEUD1:
37.5
y
N13
a N12
225 x
N12=364.04
Équilibre suivant x ; N12*cos(a)+N13=0
N13=-312.05
Pour le reste des nœuds, on utilise la même démarche pour
avoir les valeurs suivantes :
1.Conception :
Puisque la portée ou la longueur de la structure est égale à 15 m, on n’a pas de
problème de transport, il n’y a, autrement dit, pas besoin de découper la structure. Pour
dimensionner les membrures (supérieure et inférieure), il suffit d’adopter les résultats
trouvés pour les membrures les plus sollicités. Pour les diagonales et les montants, chaque
élément sera dimensionné en fonction de l’effort qui lui est appliqué.
2.Dimensionnement :
Après avoir déterminé les efforts normaux dans les barres, on dimensionnera les éléments
de la structure en utilisant les formules suivantes :
Pour la traction :
Pour la compression :
Avec :
K : Coefficient de flambement
𝑖 = √ 𝐼 /𝐴 : Rayon de giration
a)Membrures inférieures :
N68=N46=499.26kN
𝑁𝑝𝑚𝑎𝑥
On a : 𝑚𝑎𝑥
𝜎𝑛𝑝 = ≤𝜎
̅̅̅𝑒
𝐴𝑛𝑒𝑡𝑡𝑒
499.26∗100
𝜎𝑛𝑝
𝑚𝑎𝑥
= < 24
2∗𝐴𝑛𝑒𝑡𝑡𝑒
499.26
= 1040.125mm² ≤ 𝐴𝑛𝑒𝑡𝑡𝑒
2∗24
Et donc Abrute=Anette/0.85=1040.125/0.85=1223.67
𝟒𝟗𝟗.𝟐𝟔
Pour L80*80*80(A=15.1cm2), d’où : : 𝝈𝒎𝒂𝒙
𝒏𝒑 = = 𝟏𝟗. 𝟒𝟓 < 𝟐𝟒
𝟐∗𝟎.𝟖𝟓∗𝟏𝟓.𝟏
b)Diagonales :
N3-4=N8-11=218.45
𝑚𝑎𝑥 218.45∗100
𝜎𝑛𝑝 = <24, donc : Abrute>535.42mm2
2∗0.85∗𝐴𝑏𝑟𝑢𝑡𝑒
𝑚𝑎𝑥 218.45∗100
Pour le profilé L60*60*6(A=6.91cm2), on a 𝜎𝑛𝑝 = = 18.59<24(daN/mm2)
2∗0.85∗6.91
N5-6=N6-9=72.83
𝑚𝑎𝑥
On a Abrutte >178.51mm2, et on a : 𝜎𝑛𝑝 = 11.3 < 24.
N1-2=N10-12=364.05
c)Membrures supérieures :
N57=N79=561.65
𝑵𝒎𝒂𝒙
𝒑𝒄
On doit vérifier que : 𝝈𝒎𝒂𝒙
𝒑𝒄 = ≤𝝈
̅̅̅𝒆
𝑨
Vérification au flambement :
La longueur du flambement à considérer est de 0,9x5m puisqu’il y aura des barres
de contreventement aux extrémités sur une longueur de 5m hors plan du treillis.
𝒍𝒇 𝟎,𝟗𝐱𝐥𝟎 𝟎,𝟗𝒙𝟓𝟎𝟎
On a: 𝝀= = = =113,63
𝒊 𝒊 𝟑,𝟗𝟔
𝟓𝟔𝟏.𝟔𝟓
On a k=2.3, donc 2.3* =19.99<24
𝟐∗𝟑𝟐.𝟑
Montants :
N23=N1011=187.51
Nmax
pc
σmax
pc = ̅̅̅e , d’où A>300,64mm2
<σ
A
150
On a : λ= = 100
1.51
187.51
On a k=1.95, donc 1.95* =38.08>24, donc on doit changer le profilé
2∗4.8
150
On a : λ= = 90.36
1.66
187.51
On a k=1.7, donc 1.7* =29.95>24, donc on doit changer le profilé
2∗5.32
150
On a : λ= = 82.87
1,81
187.51
On a k=1.7, donc 1.7* =20.35<24, donc c’est vérifié
2∗6.91
N54=N98=112.51
112.51∗100
A> = 234.34mm2
2∗24
150
On a : λ= = 125, donc k=2.7
1,2
112.51
2.7* =40.07>24, on doit donc changer le profilé
2∗3.79
150
On a : λ= = 100, donc k=1.95
1,51
112.51
1.95* =22.85<24, donc c’est vérifié.
2∗4.8
N76=75
75∗100
A> =156.25mm2
2∗24
e1=10mm
e2=5mm
8 36,6 75 6.57 7
10 58 75 4.15 5
12 84,3 75 2.85 3
14 115 75 2.09 3
Pince longitudinale 𝜹𝒍 :
𝛿𝑙 ≤ 4𝑑 = 56𝑚𝑚
{ 0,8𝑇 Soit : 𝜹𝒍 = 𝟐𝟓𝒎𝒎
𝛿𝑙 ≥ max (1,5d ; ) = 21mm
𝑒.𝜎𝑒
Distance 𝜹 :
Condition à utiliser : 3d≤ 𝛿 ≤ 7d ; alors : 42mm ≤ 𝛿 ≤ 98mm
On prend : 𝜹 =50mm.
𝟏.𝟓𝟒𝑻
On doit vérifier cette condition : ≤ 𝝈𝒆
𝒏𝒎𝑨𝒓
Avec : e2 = min(e; e1 ) et :
+ Épaisseur du gousset ∶ e = 10 mm
+ Épaisseur du montant : 𝑒1 = 5𝑚𝑚
Alors : e2 = 5mm D’où d ≥ 7 mm
d normalisé (mm) Ar (mm²) T (KN) n n retenu
10 58 72.83 4,3 5
Dispositions constructives :
Pince transversale 𝜹𝒕 :
Condition à utiliser : 1,5d ≤ 𝛿𝑡 ≤ 2,5d ; Alors : 18mm ≤ 𝛿𝑡 ≤ 30mm
On prend : 𝛿𝑡 = 20𝑚
Pince longitudinale 𝜹𝒍 :
𝛿𝑙 ≤ 4𝑑 = 48𝑚𝑚
{ 0,8𝑇 Soit : 𝛿𝑙 = 25𝑚𝑚
𝛿𝑙 ≥ max (1,5d ; ) = 21mm
𝑒.𝜎𝑒
Distance 𝜹 :
Assemblage de la membrure :
Pour la membrure inférieure, on choisit une barre continue et l’assemblage,
dans ce cas, sera effectué par 3BN14 et qui va servir à la fixation
membrure/gousset et à l’empêchement de l’introduction des agents corrosifs.
𝑵 𝟕𝟐.𝟖𝟑
Alors : = = 𝟏𝟏. 𝟗𝟕 𝒅𝒂𝑵. 𝒎𝒎−𝟐 < 𝝈𝒆 = 𝟐𝟒 𝒅𝒂𝑵. 𝒎𝒎−𝟐
𝑨𝒏𝒆𝒕𝒕𝒆 𝟔.𝟎𝟖
On remarque que le critère de rupture est largement vérifié, mais le choix d’une
épaisseur de 5mm est dû essentiellement au respect de l’épaisseur nécessaire de
corrosion.
𝑻
≤ 𝟑𝝈𝒆
𝐧. 𝐝. 𝐞
Pour les diagonales :
𝟕𝟐,𝟖𝟑𝒙𝟏𝟎𝟎
On a:
𝟑𝐱(𝟏𝟒+𝟏)𝐱(𝟐𝐱𝟓)
= 𝟏𝟔, 𝟏𝟖𝒅𝒂𝑵. 𝒎𝒎−𝟐 < 𝟑𝝈𝒆 = 𝟕𝟐𝒅𝒂𝑵. 𝒎𝒎−𝟐
Pour le montant :
𝟕𝟓𝒙𝟏𝟎𝟎
On a:
𝟑𝐱(𝟏𝟒+𝟏)𝐱(𝟐𝐱𝟓)
= 𝟏𝟔, 𝟕𝟕𝒅𝒂𝑵. 𝒎𝒎−𝟐 < 𝟑𝝈𝒆 = 𝟕𝟐𝒅𝒂𝑵. 𝒎𝒎−𝟐
Pour la membrure :
𝟒𝟗𝟗.𝟐𝟔𝒙𝟏𝟎𝟎
On a:
𝟑𝐱(𝟏𝟒+𝟏)𝐱(𝟐𝐱𝟗)
= 𝟓𝟓, 𝟒𝟕𝒅𝒂𝑵. 𝒎𝒎−𝟐 < 𝟑𝝈𝒆 = 𝟕𝟐𝒅𝒂𝑵. 𝒎𝒎−𝟐
1.Conception :
Puisque la portée ou la longueur de la structure est égale à 15 m, on n’a pas de
problème de transport, il n’y a, autrement dit, pas besoin de découper la structure.
Solution soudée :
On utilisera des tubes. Les barres seront soudées directement entre eux après
découpage des extrémités des barres secondaires (diagonales et montants)
suivant leur intersection avec les barres principales (membrures). Toutes les
barres seront obturées par des soudures étanches pour éliminer la corrosion de
l’intérieur.
Le choix des tubes pour cette solution est fait sur la base de leur grande
résistance qu’ils offrent au flambement et à la torsion. De plus les tubes sont plus
adaptés à la soudure.
1. Dimensionnement :
Membrures inférieures :
N64=N68=499.26
𝑁𝑝𝑚𝑎𝑥 𝑁𝑝𝑚𝑎𝑥 499.26
On a : 𝑚𝑎𝑥
𝜎𝑛𝑝 = ≤𝜎
̅̅̅𝑒 alors : = ≤A
A ̅𝜎̅̅𝑒̅ 24
499.26∗100
Donc : = 2080.25mm² ≤ A
24
Diagonales :
N34=N8-11=218.45
𝟐𝟏𝟖.𝟒𝟓∗𝟏𝟎𝟎
Dans ce cas Amin= =9100.21mm2(=9.1cm2)
𝟐𝟒
N56=N6-9=72.83
𝟕𝟐.𝟖𝟑∗𝟏𝟎𝟎
Dans ce cas Amin= =303.46mm2(=3.03cm2)
𝟐𝟒
N12=N10-12=364.05
𝟑𝟔𝟒.𝟎𝟓∗𝟏𝟎𝟎
Dans ce cas Amin= =1516.87mm2(=15.16cm2)
𝟐𝟒
Membrures supérieures :
N57=N79=561.65
𝑵𝒎𝒂𝒙
𝒑𝒄
On a : 𝝈𝒎𝒂𝒙
𝒑𝒄 = ≤𝝈
̅̅̅𝒆
𝑨
𝑵𝒎𝒂𝒙
Alors : 𝒑𝒄
̅𝝈̅̅𝒆̅
= 𝟐𝟑𝟒𝟎𝐦𝐦² ≤ 𝑨
Remarque :
La longueur du flambement à considérer est de 0,9x5m puisqu’il y aura des
barres de contreventement aux extrémités sur une longueur de 5m hors plan du
treillis.
𝒍𝒇 𝟎,𝟗𝐱𝐥𝟎 𝟎,𝟗𝒙𝟓𝟎𝟎
On a : 𝝀= = = = 77.91
𝒊 𝒊 𝟓.𝟕𝟕𝟔
Montants :
Montant Effort normal Section choisi Résistance
(KN) (𝒅𝒂𝑵/𝒎𝒎𝟐 )
B2-3 / B10-11 187.51 88,9x5
A=13,17 cm2,i=2,972cm 𝑘𝜎 = 16.23 ≤ 24
K=1.14
B5-4 / B9-8 112.51 88.9x5
A=13.17cm2,i=2.972cm 𝑘𝜎 = 9.73 ≤ 24
K=1.53
B7-6 75 48,3x5
A=13.17 cm2,i=2.972cm 𝑘𝜎 = 6.49 ≤ 24
K=1.14
Assemblage du montant :
Les calculs se font en se référant à « CM66,
Page136 ».
+ Pour le montant :
F=75kN
𝜃 = 0 𝑑𝑜𝑛𝑐 ∶ 𝑠𝑖𝑛𝜃 = 0 (On se ramène au cas d’un cordon frontal).
𝑎 = 0,7𝑒 = 0,7𝑥5 = 3,5𝑚𝑚. On prend a = 3mm
Remarque :
On a choisi cette épaisseur car, d’une part, une gorge trop petite par rapport à
l’épaisseur des pièces peut faire que l’énergie apportée lors du soudage soit trop
faible et donc de ne pas fondre le métal de base pour créer la continuité désirée.
D’autre part, si une gorge est trop grande par rapport à l’épaisseur des pièces, la
quantité de chaleur apportée lors du soudage peut être trop grande et faire fondre
les pièces à assembler (brûlure des pièces).
7500
On a donc : 0,85 = 9.02𝑑𝑎𝑁/𝑚𝑚² ≤ 𝜎𝑒 = 24daN/mm².
.279,28𝑥3.5𝑥1
√1−2.0
7
Conclusion :
On opte pour le cordon ainsi étudié (a=3mm et L=279.28mm)
Assemblage des diagonales :
Les calculs se font en se référant à « CM66, Page136 ».
F=72,83kN
𝜃 = 59° 𝑑𝑜𝑛𝑐 ∶ 𝑠𝑖𝑛𝜃 = 0,875.
𝑎 = 0,7𝑒 = 0,7𝑥5 = 3,5𝑚𝑚. On prend a = 3mm.
𝛼 = 1 (𝑐𝑎𝑟 𝑎 ≤ 4𝑚𝑚, 𝑑 ′ 𝑎𝑝𝑟è𝑠 𝐶𝑀66, 𝑝𝑎𝑔𝑒132).
𝐿 = 42,4𝑥π = 133,2mm
Pou conclure, ce travail nous a permis d’appliquer les notions qu’on a vues dans
le cours concernant les différents types d’assemblage utilisées dans les structures
en treillis (En particulier boulonnage et soudage).
En effet, on avait à étudier une poutre de pont en treillis en envisageant les deux
solutions citées précédemment. Cette étude consistait, d’abord, à calculer les
sollicitations dues aux charges externes dans les barres du treillis. Ensuite on avait
à choisir, pour chaque solution, les formes des sections transversales des barres
en les justifiant, puis on a procédé à un calcul de dimensionnement et d’assemblage
en vérifiant les différentes contraintes et les critères de rupture.