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Fiche – Drainage des zones humides

Version du 15-12-04

Drainage des
zones humides
Version 15-12-04
Fiche – Drainage des zones humides
Version du 15-12-04

Quelques Quelle est la Légal, le Marche à suivre Actions à mener


définitions problématique drainage ?
du drainage ?

Quelques définitions
Le drainage vise à éliminer l'excès d'eau contenu dans les sols, généralement dans un but de
mise en valeur agricole. On peut drainer en enterrant dans le sol des drains perforés, ce qui
s'accompagne souvent d'un retournement des prairies. Ces drains, disposés en profondeur et en
pente débouchent dans un collecteur qui évacue l'eau dans un
fossé ou un cours d'eau. On peut aussi drainer à ciel ouvert
(fossés ou rigoles).
Les zones humides sont des régions où l’eau est le principal
facteur qui contrôle le milieu naturel et la vie animale et
végétale associée. Elles apparaissent là où la nappe
phréatique arrive près de la surface ou affleure. Ce sont des
étendues de marais, de fagnes, de tourbières ou d'eaux
naturelles ou artificielles, permanentes ou temporaires, où
l'eau est statique ou courante (étang, mare, marécage).
Les zones humides d’intérêt biologique sont des étendues de
marais, de fagnes, de tourbières ou d'eaux naturelles ou
artificielles, permanentes ou temporaires, où l'eau est
statique ou courante, et dont la valeur écologique et
scientifique est reconnue par arrêté du Ministre chargé de la
conservation de la nature sur avis du CSWCN1.

Quelle est la problématique du drainage ?


Les zones naturellement humides (mares, étangs,
marais, marécages,…) deviennent de plus en
plus rares dans nos régions. Etant généralement
considérées comme « malsaines » et « non
rentables », elles subissent d’importantes
transformations les dénaturant complètement :
drainage, remblaiement, plantation d’épicéas, etc.
Ceci a pour conséquence une perte importante de
l’intérêt biologique de ces zones due à la
régression des espèces sauvages qui y sont
inféodées.

Or, les zones humides sont parmi les milieux


naturels les plus productifs du monde. Berceaux
de la diversité biologique, elles fournissent l’eau et
les produits primaires dont dépendent, pour leur survie, des espèces innombrables de plantes et
d’animaux. On y trouve des concentrations élevées d’oiseaux, de mammifères, de reptiles,
d’amphibiens, de poissons et d’invertébrés. Plus de 40% des 20 000 espèces de poissons du monde
vivent dans les eaux douces. Ce sont donc des éléments très importants du réseau écologique qui
constituent une source remarquable de biodiversité.

Le drainage conduit, selon son intensité, à une modification du fonctionnement hydrologique de la


zone humide, voire à sa disparition totale par assèchement. La flore et la faune spécifiquement liées
au fonctionnement antérieur de la zone sont ainsi plus ou moins fortement bouleversées. Au-delà de
la zone humide elle-même, le drainage a des incidences sur le régime des eaux en aval. Une zone
humide drainée évacue plus rapidement l'eau et perd ainsi son pouvoir naturel de régulation des eaux
(réduction des crues, soutien des étiages).

1
Conseil Supérieur Wallon de la Conservation de la Nature
Fiche – Drainage des zones humides
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Légal, le drainage ?
Certains drainages dans les zones humides sont LEGAUX, d’autres sont ILLEGAUX.
Il importe donc, dans un premier temps, de vérifier le caractère légal ou non du drainage via la
Marche à suivre pour savoir quelles Actions mener.

I. Drainages légaux
Certains drainages peuvent être légaux soit car :
Ils sont couverts par un permis d’urbanisme s’ils sont situés dans un site classé ou inscrit sur
la liste de sauvegarde, dans une zone de protection autour d’un bien immobilier classé, dans une
réserve forestière, en zones humides d’intérêt biologique et en site Natura 2000. Le permis
d’urbanisme délivré doit autoriser le drainage.
Le CWATUP2 impose un permis d’urbanisme pour défricher ou modifier la végétation de toute
zone dont le gouvernement juge la protection nécessaire, dont les réserves forestières, les zones
humides d'intérêt biologique ainsi que les habitats « Natura 2000 » font partie3.
De plus, dans le cas de boisement et de culture intensive d'essences forestières, ainsi que pour
des constructions indispensables à la surveillance et à l'exploitation des bois, les projets ne
peuvent entraîner aucun drainage du sol4, en zones agricole ou forestière, selon le cas.
Enfin, les demandes de permis relatives à ces activités doivent être motivées, selon le cas, au
regard de l'incidence de ces activités sur l'activité agricole, le paysage, la flore, la faune et le
débit et la qualité des cours d'eau5.
Ils sont couverts par un permis d’urbanisme dans le cas où le drainage nécessite une
modification sensible du relief du sol6.
Ils sont réalisés dans les zones qui, au plan de secteur, ne sont pas en zones naturelles,
zones naturelles d'intérêt scientifique ou en réserves naturelles7.
La Loi sur la conservation de la nature interdit de creuser de nouveaux fossés de drainage dans
ces zones8.
Ils respectent le contrat de MAE9 « Prairie de haute valeur biologique » éventuellement
contracté de manière volontaire par l’exploitant agricole (pour une durée de 5 ans).
L’AGW10 relatif à l’octroi de subventions agri-environnementales11 impose que les conditions
suivantes soient respectées si cette mesure est reprise dans le contrat : les travaux de drainage
ou de curage de fossés sont interdits.
Ils sont couverts par un permis d’environnement ou un permis unique12 dans le cadre d’un
projet hydraulique agricole (y compris projets d’irrigation et de drainage des terres) dont la
surface est supérieure à 50 ha.
La législation sur le permis d’environnement13 impose que dans ce cas, une étude d’incidence sur
l’environnement soit réalisée et que les services de la DNF14 et de la DGA15 soient consultés.

Si l’une des conditions précédentes n’est pas remplie, le drainage est probablement illégal
voir II. Drainages illégaux !

2
Code Wallon de l’Aménagement du Territoire, de l’Urbanisme et du Patrimoine
3
art. 84 §1 12°du CWATUP et 452/27
4
art. 452/31, 452/36 et 452/37 du CWATUP
5
art. 452/35 et 452/42 du CWATUP
6
art. 84, § 1er, 7° du CWATUP
7
ces deux dernières « zones » étant devenues des zones naturelles par l’effet du décret du 28 mars 1997
8
art. 58 de la Loi sur la conservation de la nature du 12 juillet 1973
9
Mesures agri-environnementales
10
Arrêté du Gouvernement Wallon
11
AGW du 11 mars 1999
12
Permis unique doit être introduit lorsqu’un permis d’environnement ET un permis d’urbanisme sont nécessaire
13
Arrêté du Gouvernement wallon du 4 juillet 2002 arrêtant la liste des projets soumis à étude d'incidences et des installations et activités classées
14
Division de la Nature et des Forêts faisant partie de la Direction Générale des Ressources Naturelles et de l’Environnement
15
Direction Générale de l’Agriculture
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CAS PARTICULIER - Le drainage dans une réserve naturelle peut-il être légal ?
La législation sur les réserves naturelles interdit notamment le drainage16 … sauf si cette pratique
est reprise dans le plan de gestion de la réserve. Ce qui est peu probable étant entendu que l’intérêt
écologique des réserves qui sont créées dans des habitats humides dépend justement de la présence,
temporaire ou permanente, d’eau dans le sol !

CAS PARTICULIER - Le drainage dans un site Natura 2000 peut-il être légal ?
La législation relative à Natura 2000 n’interdit pas d’office le drainage… pour autant qu’il soit soumis
à un permis d’urbanisme. Toutefois, le drainage ne peut en aucun cas porter préjudice aux espèces et
habitats pour lesquels le site a été désigné17 ! Les arrêtés de désignation Natura 2000 (régime de
prévention et de gestion active) précise(ro)nt les mesures autorisées ou non dans le site.

II. Drainages illégaux


Les drainages peuvent être illégaux soit car:
ne sont pas couverts par un permis d’urbanisme s’ils sont situés dans un site classé ou
inscrit sur la liste de sauvegarde, dans une zone de protection autour d’un bien immobilier classé,
dans une réserve forestière, en zones humides d’intérêt biologique et en site Natura 2000. Le
permis est soit absent, soit il n’autorise pas le drainage.
Le CWATUP18 impose en effet un permis d’urbanisme pour défricher ou modifier la végétation de
toute zone dont le gouvernement juge la protection nécessaire, dont les réserves forestières, les
zones humides d'intérêt biologique ainsi que les habitats « Natura 2000 » font partie19.
De plus, dans le cas de boisement et de culture intensive d'essences forestières, ainsi que pour
des constructions indispensables à la surveillance et à l'exploitation des bois, les projets ne
peuvent entraîner aucun drainage du sol20 en zones agricole ou forestière, selon le cas. Enfin, les
demandes de permis relatives à ces activités doivent être motivées, selon le cas, au regard de
l'incidence de ces activités sur l'activité agricole, le paysage, la flore, la faune et le débit et la
qualité des cours d'eau21.
ne sont pas couverts par un permis d’urbanisme alors qu’ils entraînent une
modification sensible du relief du sol22.
sont réalisés dans les zones qui, au plan de secteur, sont reprises comme zones naturelles.
La Loi sur la conservation de la nature interdit de creuser de nouveaux fossés de drainage dans
ces zones23
ne respectent pas le contrat de MAE « Prairie de haute valeur biologique » éventuellement
contracté de manière volontaire par l’exploitant agricole (pour une durée de 5 ans).
L’AGW24 relatif à l’octroi de subventions agri-environnementales25 impose que les conditions
suivantes soient respectées si cette mesure est reprise dans le contrat : les travaux de drainage
ou de curage de fossés sont interdits.
ne sont pas couverts par un permis d’environnement ou un permis unique26 dans le cadre
d’un projet hydraulique agricole (y compris projets d’irrigation et de drainage des terres) dont
la surface est supérieure à 50 ha.
La législation sur le permis d’environnement27 impose que dans ce cas une étude d’incidence sur
l’environnement soit réalisée et que les services de la DNF28 et de la DGA29 soient consultés.

16
l’art.11 al.3 de la Loi sur la conservation de la nature du 12 juillet 1973 stipule que il est interdit de « procéder à des terrassements, d'effectuer
tous travaux susceptibles de modifier le sol, l'aspect du terrain, les sources et le système hydrographique et d'établir des conduites aériennes ou
souterraines ».
17
art. 25.§1, al. 2 et 3 de la Loi sur la conservation de la nature du 12 juillet 1973
18
Code Wallon de l’Aménagement du Territoire, de l’Urbanisme et du Patrimoine
19
art. 84 §1 12°du CWATUP et 452/27
20
art. 452/31, 452/36 et 452/37 du CWATUP
21
art. 452/35 et 452/42 du CWATUP
22
art. 84, § 1er, 7° du CWATUP
23
art. 58 de la Loi sur la conservation de la nature du 12 juillet 1973
24
Arrêté du Gouvernement Wallon
25
AGW du 11 mars 1999
26
Permis unique doit être introduit lorsqu’un permis d’environnement ET un permis d’urbanisme sont nécessaire
27
Arrêté du Gouvernement wallon du 4 juillet 2002 arrêtant la liste des projets soumis à étude d'incidences et des installations et activités classées
28
Division de la Nature et des Forêts faisant partie de la Direction Générale des Ressources Naturelles et de l’Environnement
29
Direction Générale de l’Agriculture
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Marche à suivre
Remarque préalable : En cas de refus des Administrations de vous donner accès aux informations en
matière d’environnement, vous pouvez introduire un recours en vertu du droit d’accès à l’information
(cf. fiche : comment introduire un recours en vertu du droit d’accès à l’information).

Pour vérifier le caractère légal ou non d’un drainage, vérifiez TOUTES les étapes de la
procédure suivante :

I. Rechercher l’affectation au plan de secteur à l’Administration communale (Service « urbanisme »


ou « travaux »), sur le site de la DGATLP ou auprès du fonctionnaire délégué de la direction
extérieure de la DGATLP.

Si le drainage est effectué en zone naturelle, il est illégal. > ACTION 1

II. Rechercher l’affectation à un statut de protection : site classé ou inscrit sur la liste de
sauvegarde, zone de protection autour d’un bien immobilier classé, Réserve forestière, Zone Humide
d’Intérêt Biologique ou site Natura 2000 sur le site du sibw.

Si le drainage est effectué en site protégé, il doit être couvert par un permis d’urbanisme III.

III. Demander à l’Administration communale - Service « urbanisme » ou « travaux » - s’il existe


un permis d’urbanisme

Dans le cas d’un site protégé (voir II) :


S’il n’y a pas de permis d’urbanisme le drainage est illégal > ACTION 2
S’il y a un permis d’urbanisme mais que le drainage n’y est pas autorisé, le drainage est
illégal > ACTION 3
S’il y a un permis d’urbanisme qui autorise clairement le drainage, celui-ci est considéré
comme légal > ACTION 3

IV. Demander à l’Administration communale - Service « urbanisme » ou « travaux » - s’il existe


un permis d’environnement ou un permis unique s’il s’agit d’un projet hydraulique agricole de surface
> à 50 ha

S’il s’agit d’un projet hydraulique agricole de surface > 50 ha, il doit être couvert par un permis
d’environnement ou un permis unique. De plus le permis doit contenir un étude d’incidence sur
l’environnement et les services de la DNF et de la DGA doivent avoir été consultés
S’il n’y a pas de permis le drainage est illégal > ACTION 4
S’il y a un permis le drainage est considéré comme légal > ACTION 5

V. Dans le cas d’un site agricole, contacter les services extérieurs de la DGA pour savoir s’il existe
un contrat de MAE. Si oui, le contrat comporte-t-il la mesures « Prairie de haute valeur biologique »?

Si la mesure est reprise dans le contrat de MAE pour le site concerné, le drainage est illégal
> ACTION 6
S’il n’existe pas de contrat MAE ou si la mesure n’y est pas reprise, le drainage est probablement
légal > ACTION 7
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Actions à mener
!! Dans tous les cas et dans la mesure du possible, prendre contact et tenter une conciliation
avec l’auteur des faits. Nombre de « méfaits » ne sont pas nécessairement le résultat de
gestes intentionnels, mais sont davantage dus à la méconnaissance de la problématique !!

ACTION 1
Dans le cas d’une infraction à la Loi sur la conservation de la nature : non respect du plan de
secteur, avertir par courrier :
l’ingénieur de la DNF de la direction concernée,
les membres de la police fédérale et les agents de police communale,
le fonctionnaire délégué de la Direction extérieure de la DGATLP concernée,
le garde assermenté responsable de la réserve naturelle concernée (dans le cas où le site est une
réserve naturelle)
ces personnes sont habilitées à dresser un PV et le cas échéant à demander une remise en état
dans le cadre d’une procédure devant le tribunal correctionnel.

ACTION 2
Dans le cas d’une infraction au permis d’urbanisme, avertir par courrier :
la commune (CBE - collège des bourgmestre et échevins),
le fonctionnaire délégué (FD) de la direction extérieure de la DGATLP30,
l’agent de la DNF de la direction concernée qui est compétent pour rechercher et constater les
infractions au permis d’urbanisme sur toute l’étendue de son territoire (direction, cantonnement et
triage).
ces personnes sont habilitées à dresser un PV . Seuls le CBE et le FD sont habilités, le cas échéant,
à demander une remise en état dans le cadre d’une procédure devant le tribunal correctionnel.

ACTION 3
S’il y a un permis d’urbanisme, depuis quand ce permis est-il délivré ?
Il n’y a pas de recours possible pour les tiers dans le cadre des demandes de permis d’urbanisme,
seul les demandeurs et le Collège peuvent introduire un recours auprès du Gouvernement (Ministre
de l’Aménagement du Territoire).
Une démarche possible est d’obtenir la demande de permis d’urbanisme auprès de la commune afin
de prendre connaissance des raisons ayant conduit à l’octroi du permis. Peut-être des mesures
particulières auront elles été prévues afin de limiter l’impact du drainage.
Enfin, un recours peut être introduit devant le Conseil d’Etat dans les 60 jours de la prise de
connaissance du permis. (cf. fiche Comment introduire un recours contre un permis)

ACTION 4
Dans le cas d’une infraction à la législation sur l’évaluation des incidences, le manquement à la
législation a pour effet de rendre le permis irrégulier et donc contestable. Il faut donc avertir par
courrier:
la commune (CBE) et le fonctionnaire technique (FT) si permis d’environnement
la commune (CBE), le FT (pour le volet exploitation) et le fonctionnaire délégué (FD) (pour le
volet urbanisme) si permis unique.
De plus un recours peut être déposé > ACTION 5

ACTION 5
S’il y a un permis d’environnement ou un permis unique, depuis quand ce permis est-il délivré ?
Si les délais de recours devant le Ministère de la Région wallonne, (recours qui doivent être
introduits auprès de la Direction générale des Ressources naturelles et de l’Environnement) (20 jours
à partir du premier jour de l’affichage de la décision) sont encore en vigueur. Un recours contre le
permis octroyé peut alors être introduit (cf. fiche : Comment introduire un recours contre un permis).
Si les délais de recours devant la DGRNE sont dépassés, une démarche possible est d’obtenir la
demande de permis auprès de la commune afin de prendre connaissance des raisons ayant conduit à
l’octroi du permis. Peut-être des mesures particulières auront elles été prévues afin de limiter l’impact
du drainage.
dans les deux cas, un autre recours peut être introduit devant le Conseil d’Etat (cf. fiche Comment
introduire un recours contre un permis) Dans la première hypothèse, le recours auprès du Conseil
d’Etat ne peut toutefois être introduit qu’après que le GW ait statué sur le recours.

30
Direction Générale de l’Aménagement du Territoire, du Logement et du Patrimoine
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ACTION 6
Dans le cas du non respect d’un contrat de MAE reprenant la mesure « Prairie de haute valeur
biologique », avertir par courrier l’unité de contrôle concernée de la DGA. En effet, chaque année un
contrôle est normalement organisé dans chaque exploitation bénéficiant de subventions relatives
entre autre aux MAE. Le non respect des conditions liées aux MAE entraîne la suppression des aides et
le remboursement de celles déjà perçues.

ACTION 7
Si aucune des démarches précédentes ne donnent de résultats, il se peut que le drainage du site est
légal et il ne vous reste « plus qu’à » sensibiliser le propriétaire ou ses ayants-droits à la
problématique et aux conséquences du drainage. En particulier, il faut savoir qu’un exploitant agricole
qui décide de mettre en place certaines méthodes favorables à la protection de l’environnement et du
milieu naturel dans le cadre de MAE pour une durée minimum de 5 ans peut obtenir des primes de la
Région Wallonne. Une aide aux agriculteurs pour la mise en œuvre de ces MAE est fournie par les
services de la DGA.

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