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Découvrez le 1er univers français

pour Pathfinder RPG
Lancez vos PJ dans l’aventure
avec un scénario d’introduction
Incarnez un des six personnages
illustrés prêt à jouer

contient :
• LES ORIGINES • SIX PERSONNAGES PRÉ-TIRÉS
• CHRONOLOGIE • SCÉNARIO : RIVAGES PERDUS
• CARTE DE LA DANKHÉLIE • PNJ DU SCÉNARIO
• LES DIVINITÉS • CRÉATURES DU SCÉNARIO
• LES LOIS DU MONDE BRISÉ • CRÉDITS / OGL

Mon amie,

Voyez-moi peinée d’apprendre votre fils ainsi maudit, votre famille ainsi affligée. Bien que vous me persuadiez du contraire,
je m’en sens responsable, au moins d’une part. Que n’ai-je pu lui enseigner mieux les dangers de ce monde, que la magie, surtout profane,
s’entendait avec responsabilités et prudence. Désormais, dites-vous, le voici las, éteint, vidé de tout ce qui faisait son être,
sa personnalité. L’entropie des fleuves n’est pas simple mythe, un sortilège incanté sans précaution peut changer et se retourner
contre son utilisateur… L’oubli n’est pas seul privilège d’Omissio, le Seigneur-Démon du Secret.
L’important, d’après mon expérience, est de restituer à votre fils les bases de notre monde. Mais sans entrer dans les détails, quoi
qu’en disent les précepteurs et autres conseilleurs profanes ! Ce, afin que le peu d’âme qui brûle en lui, intriguée, cherche en son coeur
le reste de son être, de sa mémoire.
Voici donc, avec cette missive, un livret que j’ai travaillé. Lisez-le lui chaque soir et chaque aube, comme vous lui parlez de vos
souvenirs communs. Et continuez à prier Aurore.
Melthisa D’Oménis, prêtresse d’Aurore,
Lettre à une amie dont le fils est atteint d’amnésie entropique,
598 ap. MB

www.broken-world.net 1
Florian PIZZALA - florian.pizzala@gmail.com - 201802/145710/362003

LES ORIGINES
Le Monde brisé est l’œuvre des Dieux. Le Livre des Origines conte
qu’il n’y avait qu’une seule puissance divine, un être de Tout qui libéra
les quatre Eléments primordiaux ainsi que l’esprit du premier Fonda-
teur, représentant la Loi. Des interactions du Feu, de l’Eau, de l’Air et
de la Terre, naquit le Chaos. Puis ces Fondateurs créèrent le Monde
et le peuplèrent de leurs enfants qui eux-mêmes créèrent les races des
elfes, des nains, des dragons et des naâgas. L’humain fut engendré par
le Chaos et Gaya, la déesse de la nature.
Alors que les démons naissaient du Mal, caché depuis l’origine,
un des premiers dieux mourut de la main de l’un de ses frères,
le Dieu du Feu et des Dragons. Le Fondateur de la Loi, Ekel, sanc-
tionna Draco en l’emprisonnant dans le ciel, soleil condamné à fuir
éternellement une des lunes du Monde brisé, Cendre, son frère
défunt ramené sous forme de mort-vivant. Il est dit que lorsque
le soleil sera rattrapé par cette lune, le monde verra sa fin arriver. Alors,
à chaque éclipse de soleil, un des dragons se sacrifie à la place de Draco,
évitant ainsi l’apocalypse.
Au début des temps, mortels et immortels vivaient sur le monde. Mais
après les premières guerres divines, la Loi interdit aux déités leur pré-
sence parmi les mortels.
Les Âges passèrent, et d’autres dieux naquirent des passions mortelles
ou des volontés divines. Deux d’entre eux furent même des mortels
avant d’atteindre le statut divin.
LA BRISURE DU MONDE
Six siècles séparent notre temps de la brisure du monde, ce terrible
cataclysme qui envoya au fond des océans la plupart des terres connues.
Jadis les divinités marchaient sur le monde, côtoyaient les mortels.
Mais, après la première guerre divine, plus aucune divinité n’avait le
droit de fouler le sol des mortels, plus aucun dieu ne pouvait agir direc-
tement sur le destin du monde. Ils se retirèrent et ne furent plus que des
spectateurs, agissant par le biais de leurs prêtres et dévots.
Bien plus tard, sans gardiens, confiants en la puissance de leurs pou-
voirs, certains magiciens se rassemblèrent et entreprirent de coloni-
ser le monde. Au fur et à mesure de leur avancée, ils usèrent de leur
magie pour se renforcer, s’améliorer, pour approcher l’immortalité.
Ils devinrent les Sorgaliens. Parallèlement, ils modifièrent les créa-
tures des dieux, en créèrent à leur tour et soumirent les autres races et
royaumes. Finalement, ils défièrent les dieux eux-mêmes en envoyant
des navires volants dans les cieux, vers la prison où était enfermé le
Dieu, source du Mal.
La Loi leva son décret, et les dieux détruisirent la flotte des mages. Les
Sorgaliens dévoilèrent alors toute leur puissance en créant un immense
bouclier d’énergie profane qui recouvrit le monde, et firent ce qu’au-
cun mortel n’aurait jamais cru possible : ils bannirent les dieux de leur
propre création !
La guerre était déclarée entre le Panthéon et l’Empire magocratique de
Sorgal. Il ne s’agissait plus de punir ceux qui avaient osé défier les dieux.
Jamais la création n’avait été autant en danger ! Les dieux forgèrent
alors une rune de destruction qu’ils abattirent sur le bouclier. L’explo-
sion qui en résulta le détruisit mais marqua à jamais le monde. La terre
se brisa jusqu’au plus profond de ses entrailles en de nombreuses îles
dont la plupart s’enfoncèrent sous les eaux sombres des océans. Plu-
sieurs divinités foulèrent de nouveau le sol de la création et combat-
tirent les armées de Sorgal jusqu’à les anéantir.
LES ARCHES
Alors que le monde brisé menaçait de disparaître, les Dieux créèrent les
Arches par leur puissance et leur sacrifice. D’immenses constructions
de natures et de formes différentes retenaient à présent les îles entre
elles, empêchant le reste des terres de sombrer.
Deux continents, celui de l’Est, la Dankhélie, et celui de l’Ouest, nom-
mé populairement les Terres Grises, formés d’un conglomérat d’im-
menses îles, sont les seules terres qui n’ont pas disparu suite à la Brisure.
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KIT D’INITIATION
LES ORIGINES
CHRONOLOGIE
Premier Âge ou Âge des Fondateurs
Les Dieux créent le monde et se multiplient. Première
guerre divine. Première mort d’un dieu et retour de ce
dernier en dieu mort-vivant, Cendre. Naissance du Bien
et du Mal. Création des Seigneurs-Démons et des Enfers.
Création des races mortelles.
Deuxième Âge ou Âge des Derniers Géants
(20 000 à 10 000 av. MB)
Deuxième guerre des dieux. Premières dynasties de mortels
et apparition de l’écriture. Organisation des premiers
clergés. Première Nuit grise, les morts-vivants envahissent
le monde. Oubli de la langue des dieux et apparition des
langues raciales et de la langue commune. Apparition des
premiers Anges. Création des monastères djinns et des
théocraties. Apparition de la magie profane.
Troisième Âge ou Âge des Mystères
(10 000 à 1500 av. MB)
Édification des premières Cités-Lunes, des Cités-Pétales,
de la cité Elfe des Vents. Invention de la nanite explosive
naine et des armures-marionnettes. Les plus grandes
créations, perdues de nos jours, sont apparues dans cette
période oubliée.
Âge des Mages ou Âge Sombre
(1500 à 0 av. MB)
Établissement des Lois profanes, les magocraties
supplantent les théocraties. Expériences magiques
menant aux premières déchirures entropiques. Création
des premières Tours et de l’Empire sorgaliens. Début des
guerres magiques. Apparition des premières créatures
sorgaliennes. Sorgal étend son influence sur le monde. Les
mages noirs envoient des navires volants dans les cieux pour
s’emparer du pouvoir du Mal, enfermé par les dieux. Riposte
de ces derniers ; anéantissement de la flotte des sorciers.
Création du bouclier arcanique qui bannit les dieux de la
création. Forge de la Rune de la Forge Noire et destruction
du bouclier des Sorgaliens. Brisure du monde. Les dieux
descendent sur la terre pour combattre les créatures de
Sorgal et pour sauver le monde. Création des Arches.
Âge des Hommes libres ou Âge de la Rédemption
(0 à 613 ap. MB)
Créations des premiers royaumes. Regain de foi des
habitants du monde ; édification de clergés. Apparition
d’une nouvelle civilisation en Dankhélie, le continent Est.
Élévation de grandes cités-états, véritables axes du monde :
Justice, Émeraude, Grimoire... D’abord interdite, la magie
profane est de nouveau autorisée. Les ensorceleurs sont
parmi ses plus grands représentants. Premières colonies
sur le continent Ouest, les Terres grises, restées sauvages.
Guerres, conquêtes, intrigues, aventures, un peu plus d’un
demi-millénaire après sa brisure, le monde réapprend à
vivre comme il l’a toujours fait.
De nos jours, en 613 ap. MB...
 KIT D’INITIATION
LES ARCHES

Celles de l’Est se sont rele-

vées plus vite du cataclysme,
comptant à présent royaumes,
empires et terres libres qui vivent
dans une paix relative, moyenne-
ment relative.
Les mortels, de nouveaux maîtres
de leur destinée, apprirent à vivre
sur ce nouveau monde, non sans
mal. En effet, le Chaos qui suivit
la brisure menaça de les débor-
der et régna de nombreuses an-
nées avant que des royaumes ne
voient le jour. Certains d’entre
eux entreprirent de coloniser et
d’exploiter les Arches, ce don
des dieux, véritables ressources
minières. Mais la destruction de
l’une d’elle, à force de guerre et
d’extraction, signa la perdition
d’une île entière et la mort de
centaines de milliers d’âmes y
vivant, englouties dans les flots
en quelques jours.
Depuis, les Arches sont proté-
gées, du moins pour la plupart
des royaumes ; certaines sont
même vénérées par les peuples
y vivant.

L’ENTROPIE & LES

FLEUVES FORGÉS
Les îles de chaque continent,
nommées îles-continents, sont
reliées entre-elles par les Arches,
ces constructions titanesques
divines qui servirent et servent
encore à sauvegarder le monde de
l’immersion dans les profondeurs
noires des eaux. Ces ponts célestes
enjambent les Fleuves forgés, des
bras de mer larges de plusieurs
centaines de kilomètres où les lois
de la magie sont différentes. Pro-
bablement un effet secondaire de
la brisure, prétendent les érudits. Quoiqu’il en soit, la magie est chao-
tique sur ces fleuves, le moindre sortilège peut vite se retourner contre
son invocateur ou se transformer en un autre rituel souvent dangereux
pour l’utilisateur ou même le navire.
Autre effet de l’entropie, des créatures étranges furent engendrées par
les forces chaotiques de cette magie, comme des requins volants, des
serpents faits de feu ou des nuées de sangsues pondeuses. De nouveaux
phénomènes climatiques apparurent également et les marins furent
confrontés à des nuages de mort, des nappes d’acide presque vivantes,
ou des récifs de plusieurs dizaines de mètres surgissant même par mer
calme, et embrochant les navires malchanceux.
La magie étant plus difficile à maîtriser sur les Fleuves forgés,
on assista paradoxalement ces dernières centaines d’années à une
croissance de la marine. Avant la Brisure, les plus forts navires,
les plus puissantes flottes ne dépendaient principalement que des
magiciens embarqués. Désormais, même s’il est important de pos-
séder un spécialiste des arts magiques de bord, les navires comptent
bien plus sur l’expérience et l’intuition de leur capitaine et de leur
équipage. Évidemment, la piraterie connut aussi un accroissement sur
les eaux du Monde brisé.
CARTE DE LA DANKHÉLIE
LES ENSORCELEURS & L’AQUAMANCIE
Une autre conséquence des Fleuves forgés est qu’ils donnèrent
de l’importance aux ensorceleurs, ces magiciens intuitifs considé-
rés souvent comme secondaires par leurs pairs sorciers. En effet,
les ensorceleurs s’aperçurent qu’ils pouvaient s’aligner sur les flux
des courants entropiques, apportant ainsi une certaine stabilité à
leur magie. De fait, ils ne subissent pas les nouvelles lois de magie
présentes entre les îles-continents. De nombreux pratiquants de
magie étudièrent ce phénomène et réussirent à l’appréhender au
bout de longues années d’études et de sacrifices. Ils devinrent ainsi
ce que l’on appela les aquamanciens, des prêtres, des druides ou
des magiciens capables comme les ensorceleurs d’aligner leur magie
sur les flux entropiques des Fleuves forgés. Il est clair que les lan-
ceurs de sorts qui ne souhaitent pas le devenir restent souvent dans
les terres, s’abstiennent d’incanter entre les îles-continents, ou en-
core, s’ils en ont les moyens, s’achètent des artefacts aquamantiques.
Au cours des derniers siècles, le marché de ces objets s’est largement
développé, surtout pour les potions. De même, des castes d’aqua-
manciens ont vu le jour, telle les célèbres Guilde de la Vague sage ou
l’Ordre de Saint Austéria.

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LES NUITS GRISES
Dans la chevelure d’Octia, la déesse de la nuit et des mers, on peut
voir deux lunes. Uranie est son oeil droit, Cendre, le dieu mort-
vivant, son oeil gauche. Parfois, ce dernier se déplace et occulte la
première lune. Quand cette éclipse arrive, Cendre devient plus fort
et la mort brille au-dessus du monde. Les nécromants voient leurs
pouvoirs augmentés et tous les morts du monde se relèvent. Ces nuits
particulières sont appelées Nuits Grises. C’est pour cela que, depuis
la première d’entre elles, les peuples de la création n’enterrent plus
leurs morts, mais les brûlent. Personne ne veut d’un monde infesté de
goules, de squelettes et de zombis !
LES VOYAGES PLANAIRES, LES FISSURES
FORGÉES & LES MURMURES DÉMONIAQUES
Quand la Rune de la Forge Noire s’abattit sur le bouclier sorgalien
qui bannissait les dieux de leur propre création, elle le détruisit, mais
brisa également Demet, le monde. Le choc fut si violent que tous les
plans subirent le contrecoup de la brisure et furent fissurés. Plus pré-
cisément, les fissures ainsi forgées « reproduisirent » les fractures du
monde matériel. Chaque plan – Enfers compris - fut ainsi fragmenté
comme le monde originel.
Certes, les zones ainsi créées ne ressemblent pas à celles du Plan
matériel, n’ont pas la même taille, ni la même forme, mais chacune
est liée à une des barrières qui séparent les différentes îles-conti-
nents sur Demet, les Fleuves forgés. Bien que les plus optimistes
puissent dire qu’il s’agit « juste » de fissures, elles permirent aux
Seigneurs-Démons - enfermés par les dieux dans les Enfers - d’agir
en murmurant leurs maléfices dans les âmes de ceux qui les tra-
versaient. Et les mages furent nombreux à ignorer le danger que
représentaient ces « Murmures démoniaques ».
Les dieux agirent en envoyant des gardiens bloquer l’accès à ces Fis-
sures, pour empêcher que les démons ne puissent investir ni les plans,
ni le monde.
Ainsi, depuis près de quatre siècles, plus personne ne peut traverser de
Fissures forgées, ni utiliser un sort à composante planaire pour passer
les Fleuves forgés. Évidemment, sur ces derniers, ces mêmes sorts
sont interdits, même ceux qui ne sont pas faits pour voyager, comme
le célèbre clignotement. On peut tout de même utiliser les voyages
planaires, à condition de rester au sein d’une même île-continent.
Cependant, il n’est point besoin de magie pour aller d’une île à
l’autre : des castes de passeurs se sont créées et transportent les voya-
geurs par bateau, même si rien n’est plus sûr que passer par les Arches.
Du moins pour la majorité d’entre elles.
LE SERMENT DES NAINS
Même si c’est lui qui forgea la Rune de la Forge Noire et l’abattit
sur le bouclier sorgalien, Torrune, Dieu des Nains, est persuadé que
la brisure du monde est imputable uniquement à la magie profane.
Une magie qui se passe du droit de regard des divinités, qui n’a de
limites que dans la destruction et l’anéantissement de la création.
Il bénit alors ses enfants pour les protéger, et leur fit promettre qu’ils
n’utiliseraient jamais cette magie maudite. Ainsi, plus le nain manque
à sa parole, plus il utilise cette magie, plus la rune se développe.
À partir d’un moment, ces tatouages sont si visibles que le nain est
banni de son clan, et que la honte s’abat sur sa famille... jusqu’à ce
qu’il soit purifié dans la mort par l’un des prêtres extrémistes au
service de Torrune.
LA RÉSURRECTION
Depuis qu’Aurore, Déesse de la Guérison, donna d’elle-même pour
sauver la terre, Demet, lors de la Brisure, les résurrections ne sont
plus aussi simples. De fait, un prêtre qui veut ramener un mort à la
vie doit à présent faire un sacrifice, souvent très important, comme
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KIT D’INITIATION
LES VOYAGES
une perte de mémoire et d’expérience ou un affaiblissement corporel
permanent. « La mort est la mort, et nul ne devrait se soustraire à sa
dernière heure », a rappelé Kronos, Dieu du Temps.
LA DANKHÉLIE
Certes, les rumeurs prétendent que le continent de l’Ouest regorge de
trésors. Mais les plus grandes merveilles du monde sont sans conteste
sur la Dankhélie, les terres de l’Est où la majorité des gens vivent.
C’est sur ce continent que l’on trouvera des cités dont l’extraordinaire
le dispute aux mystères de leurs bâtisseurs. Les voyageurs pourront en
effet s’extasier devant la grandeur des Cités-Lunes sélénîs, dont on dit
qu’elles sont élevées pour des dieux avec leurs folles constructions et
leurs palais démesurés ; ou se perdre dans les connaissances fabuleuses
de Grimoire, la cité dont les premières fondations, dit-on, remontent
au deuxième Âge ; ou s’évader dans les parfums et les délices d’Ex-
tase, la ville où il est possible de connaître la félicité avant même de
mourir ; ou bien assister et même participer aux combats démesurés
des arènes de Neuf-Pétales, la dernière construction du mythique et
disparu peuple des Alhens ; ou bien encore entrer à Cairn, la cité de
la Chair, et en ressortir plus forts, dotés d’attributs que la nature vous
a refusés. Mais les plus sages d’entre les pèlerins voudront peut-être
méditer à Aral-Fazir, la cité du désert, construite par les premières
familles de nomades recueillies et protégées par les monastères djinns,
ou parcourir nu-pieds les allées de l’Équilibre à Justice afin de mesu-
rer le poids de leurs péchés… Et puisque nous évoquons les péchés,
pourquoi ces voyageurs ne conduiraient-ils pas leurs navires dans la
sombre mais si libre Port-Sanglant ?
De très nombreuses villes, de la cité-état à la ville portuaire, de très
nombreux lieux de légendes, et autant de royaumes permettent à tous
les aventuriers du Monde brisé de satisfaire leur soif de découverte et
de mystères.
L’HÉRITAGE DES SORGALIENS
Ces puissants mages régnèrent durant plusieurs centaines d’années.
Ils construisirent des tours immenses dont on dit qu’elles touchaient
les nuages, et créèrent dans leurs laboratoires des milliers de créa-
tures, selon leurs besoins de conquêtes, ou leurs envies de jouer à
être des dieux. Après la Brisure, les peuples de Dankhélie rasèrent
toutes les constructions des Sorgaliens, et firent de nombreux auto-
dafés avec leurs inventions.
Mais de nombreuses races nées de la main de ces sorciers vivent
encore, tel l’ogre, qu’ils ont rapetissé pour combattre les nains dans
leurs tunnels. Même si leurs plus grandes et dangereuses créations
demeurent sans doute sur les Terres Grises, un continent peu explo-
ré, six cents ans après le règne de ces mages, on peut voir leur trace
dangereuse dans de nombreux monstres qui parcourent les terres
civilisées du continent de l’Est.
LES RACES DU MONDE BRISÉ
De nombreuses races furent engendrées depuis le Premier Âge.
Et nombre d’entre elles ont disparu. Mais il en est certaines que l’on
retrouve fréquemment parmi les peuples des cités de la Dankhélie,
le continent de l’Est. Trois des cinq premières races créées par les
dieux, tout d’abord : les elfes, dont la grâce et les secrets sont légen-
daires ; les nains, bâtisseurs hors-pair et pourfendeurs de magie pro-
fane ; et les humains, dont le chaos de leur coeur le dispute à leur
soif de vivre et de découverte. À côté de ces dernières, d’autres sont
venues au cours des âges apporter leurs spécificités, leurs talents, leur
histoire : le serkan (prononcez « serkane »), reptiloïde filou et survi-
vant créé par la magie des anciens naâgas ; le demi-elfe, fils souvent
rejeté de deux des plus vieilles races de ce monde ; l’ogre, guerrier né
de son ancêtre l’ogre géant sous les doigts magiques des Sorgaliens
; le demi-orque, sauvage brutal ayant rejoint les rangs des civilisés ;
le djinn, créature féérique, dont la sagesse enchante sa peau bleutée,
 KIT D’INITIATION
LES DIVINITÉS

et à qui l’on doit les premiers monastères ; le halfelin, autre créature
féérique, trop insouciante et curieuse pour être restée dans les bras
protecteurs de sa mère, Gaya ; l’orkanan (prononcez « orkanane »),
barbare loyal et animiste, marin et voyageur dans l’âme ; et l’elfe des
étoiles, ancienne race d’elfes aquatiques ayant décidé de rejoindre la
surface pour aider le monde à lutter contre le Mal...
LA FOI & LA RELIGION
Avec la Brisure du monde, par la voix de leur prêtres, les dieux rap-
pelèrent à chaque mortel que leur pouvoir était et demeure la plus
grande puissance de ce monde. On eût pu croire que les mortels dé-
testeraient les divinités pour cela. Au contraire, un renouveau de la
religion, de la foi et de la ferveur s’est emparé de nombreux peuples
du Monde brisé. Chaque ville possède une ou plusieurs chapelles,
les fêtes religieuses rythment pour beaucoup la vie des habitants, de
très nombreux autels sont élevés à chaque croisement de routes, sur
chaque port, aux abords de chaque région pour protéger les voya-
geurs. Certes, les mages sont de nouveau très présents, mais les rois
font plus confiance aux serviteurs des dieux qu’aux descendants du
savoir profane des Sorgaliens. Même ceux qui ne souhaitent pas vé-
nérer les divinités comprennent qu’ils leur doivent la vie. Le monde
est brisé. Pas détruit. Mais les ténèbres, chassées, veulent elles aussi
reprendre ce qui a été donné aux mortels.
La lumière dans le ciel nous éclaire encore. Un espoir de bâtir un
monde meilleur, de découverte et d’aventures sous le regard des
dieux. Car même si les divinités sont présentes dans la vie de tous
les jours, le lendemain du Monde brisé repose essentiellement sur
les épaules des héros d’aujourd’hui...

QUELQUES DIVINITÉS DU MONDE BRISÉ

Voici sept des dieux du Monde brisé. Dans le cadre de campagne qui sortira en juin, vous pourrez en apprendre plus sur ces derniers, et en
découvrir une dizaine d’autres dont certains possèdent de nouveaux domaines.

Divinité Alignement Domaines Attributions Arme de Prédilection

Aurore NB Guérison, Repos, Bien, Eau, Sacrifice Guérison Bâton

Bâralis CB Communauté, Voyage, Chance, Duperie Marchandage, humain, profits Bâton

Cendre NM Mort, Mal, Destruction, Magie, Mort-vivant Mal, mort, tueurs Faux

Draco CN Feu, Guerre, Noblesse, Soleil Conquête, meurtre, dragons Fléau d’armes

Élyon CN Voyage, Faune, Flore, Folie Lycanthropes, voyageurs Epée longue

Octia LN Eau, Obscurité, Connaissances, Climat Nuit, eau, divination Epée courte

Torunne LB Terre, Artisanat, Runes, Guerre Nains, ancêtre, immobilité Hache d’armes

AURORE Symbole : un dragon de cuivre rouge de profil est

La Déesse de la Guérison et du Repos ; Tour- entouré de quatre cercles, eux-mêmes brûlés par
menteuse de la Non-Vie ; Mère de la Myrrhe quatre grandes flammes.
et des Apothicaires ; Déesse des Mers Apaisées
Symbole : un serpent marin s’enroule et remonte ÉLYON
la lame d’une épée en bois pointée vers le bas, dont Dieu des Rôdeurs, de la Dualité et des Apa-
la garde est protégée de myrrhe. trides ; Maître des Loups ; Servant Orphelin
de la Nature
BÂRALIS Symbole : l’ébauche d’une lune pleine partielle-
Dieu du Commerce et du Voyage, de la Vie ment masquée par la silhouette d’une tête de loup
et du Partage ; L’Homme Simple
hurlant à la mort.
Symbole : une poignée de main dorée, que l’on
trouve parfois devant une oasis et plusieurs pal-
OCTIA
miers dans un désert.
Déesse de la Nuit ; Déesse Borgne ; Maîtresse
CENDRE des Mers et de l’Obscurité
Dieu de la Mort et de l’Éternité ; Maître de la Symbole : le visage d’une femme à la peau pâle,
Nuit, de la Non-Vie et des Représailles aux cheveux noirs et d’étoiles masquant l’œil
Symbole : une pleine lune blanche en os, sur la- gauche, un croissant de lune protégeant l’œil droit.
quelle se dessine de profil un crâne gris, avec une
faux en arrière-plan. TORUNNE
Dieu de l’Artisanat et de la Terre ; Maître des
DRACO Montagnes et des Runes ; Forgeron-Destruc-
Dieu de la Guerre et des Flammes ; teur du Monde
Dragon d’Or écarlate ; Dieu du Soleil Symbole : un marteau runique s’abat avec force
et de la Purification sur une enclume qui se brise en son milieu.
BANNIÈRE DE DRACO

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Florian PIZZALA - florian.pizzala@gmail.com - 201802/145710/362003
 KIT D’INITIATION
LES LOIS • LA MAGIE

SYSTÈME DE JEU
Broken World utilise le moteur de jeu de Pathfinder © Le
Jeu de Rôle. Pour jouer avec ce kit d’initiation, vous devrez
donc utiliser le Manuel des Joueurs, le Guide du Maître et les
Bestiaires. Broken World utilise la licence OGL.
Ce nouveau monde ayant ses propres spécificités, ses lois
nées d’une histoire différente, quelques modifications sont
nécessaires, et ont été apportées aux règles de Pathfinder
© Le Jeu de Rôle.
L’ENTROPIE
Tous les effets suivants s’appliquent lorsqu’on jette un sort ou utilise
un objet magique sur un Fleuve forgé ou sur une Arche, mais ne
s’appliquent pas aux ensorceleurs, ni à certains objets aquamantiques.
SORTS
Lorsqu’un lanceur de sorts incante un sortilège sur un Fleuve forgé
ou sur une Arche, il doit tenter de s’aligner sur les flots entropiques
à l’aide de son intuition magique. La résolution se fait au moyen de
jets opposés. Le personnage jette 1d20 + son mod. de caractéristique
(qui lui sert pour lancer des sorts, non modifiée magiquement)
contre la force entropique du Fleuve forgé jouée par le meneur,
1d20 + score d’entropie du Fleuve forgé. On appelle ce jet
« sauvegarde entropique » ou JS Ent.
Si le lanceur de sorts réussit, il lance son sort comme s’il était sur les
terres. Sinon, il jette immédiatement 1d10 dans la table des Effets
entropiques ci-dessous, en priant bien fort le dieu auquel il croit !
POUVOIRS MAGIQUES & SURNATURELS  d’ajouter une « fonction » à tous les objets magiques permanents
Les pouvoirs magiques et les pouvoirs surnaturels, excepté ceux des
druides (et des ensorceleurs), demandent deux fois plus d’utilisations
quotidiennes sur les Fleuves forgés et les Arches. Si le pouvoir est à
utilisation unique ou à volonté, il demande deux fois plus de temps
pour être efficace.
ART DE LA MAGIE
Tous les tests d’Art de la magie voient leur DD augmenté de 10.
OBJETS MAGIQUES
Les objets magiques suivent tous les mêmes règles et effectuent
leur jet « sauvegarde entropique » ou JS Ent, en utilisant le mo-
dificateur de caractéristique de leur concepteur. Cependant, on
considère que c’est l’utilisateur qui lance le sort (pour détermi-
ner les éventuels effets entropiques reçus), l’objet magique ser-
vant de lien.
Certains objets magiques ont été enchantés par des aquaman-
ciens afin qu’ils s’alignent sur les flux entropiques. Ils sont appe-
lés objets aquamantiques, et sont de trois sortes :
• Les objets aquamantiques mineurs : ils permettent
d’ajouter un + 5 au JS Ent que doit réaliser l’utilisateur (en
prenant le modificateur du concepteur). Ces objets coûtent
jusqu’à 2 fois plus cher que l’objet magique de base.
• Les objets aquamantiques majeurs : ils permettent
d’ajouter un + 10 au JS Ent que doit réaliser l’utilisateur (en
prenant le modificateur du concepteur). Ces objets coûtent de
3 à 5 fois plus cher que l’objet magique de base.
• Les objets aquamantiques merveilleux : ils permettent
de s’aligner totalement sur les flux entropiques, comme le
ferait un ensorceleur et ne nécessitent pas de jet. S’ils doivent
le faire, ils ajoutent un bonus de + 10 au JS Ent. Ces objets
sont très rares et leur prix est souvent exorbitant.
Objets magiques permanents
Les objets fonctionnant en continu imposent un JS Ent à chaque
round où ils sont actifs. Aussi, après la brisure du monde, au vu de
l’entropie qui régnait dans les fleuves, les enchanteurs décidèrent
- principalement pour ceux d’altération, tels les armes et armures
magiques. Le possesseur d’un tel objet peut désormais l’activer ou
le désactiver par une action rapide. Ainsi, pour passer un fleuve,
un guerrier désactivera son épée + 2 (qui restera quand même une
épée de maître), et la réactivera sur l’autre rive.

Résultat Nom de l’effet entropique Description de l’effet entropique

1 Absorption entropique Le sort est tout simplement perdu.

2 Incinération entropique
3 Démultiplication du Chaos
4 Explosion entropique
5 Affaiblissement magique
6 Augmentation magique
7 Attraction à la source
Le lanceur de sort rate son sort et perd toute capacité de lancer des sorts pendant 2d10 heures. Il peut dimi-
nuer ce temps à 2d10 minutes s’il réussit un jet de Volonté (DD 15 + force entropique du fleuve).
Le sort fonctionne mais s’ajoutent à ces effets ceux d’1d4 sorts tirés aléatoirement sur la table des Parchemins
(voir p.125-126 du Guide du Maître Pathfinder ; le niveau des sorts supplémentaires ne peut dépasser le
niveau du sort incanté). Seuls les effets des sorts s’appliquent, leur cible, portée, durée, jet de sauvegarde et
autorisation de la RM dépendent seulement du sort premier.
Le sort échoue et une nova d’énergie magique explose depuis le lanceur de sorts. Ce dernier subit niveau du
sort d4 points de vie, les autres créatures dans une sphère de 6 mètres subissent la moitié de ces dégâts. La RM
s’applique excepté pour le lanceur de sorts.
Le sort est lancé avec succès, mais les effets numéraires (aléatoires ou fixes), la portée (autre que contact ou
personnelle) et la durée (autre qu’instantanée ; permanent passe à deux heures) sont divisés par 1d3+1 (un seul
jet). Résolvez ensuite le sort avec les nouvelles données.
Le sort est lancé avec succès, mais les effets numéraires (aléatoires ou fixes), la portée (autre que contact ou
personnelle) et la durée (autre qu’instantanée et permanent) sont multipliés par 1d3+1 (un seul jet). Résolvez
ensuite le sort avec les nouvelles données.
Le sort est lancé avec succès mais est centré sur le lanceur de sorts.

8 Entropie régulée Le sort se transforme en un autre sort du même niveau, tiré aléatoirement sur la table des Parchemins (page
125-126 du Guide du Maître Pathfinder).
9 Attirance Le sort vise la plus grosse cible à portée (comme un navire, un bâtiment, un arbre, etc.). S’il n’y pas de cible
de la force du Chaos importante, le sort touche une créature aléatoire dans sa zone d’effet.

10 Alignement entropique Le sort est lancé comme si le lanceur de sorts se trouvait sur une île-continent et ne subit aucune modification.

6
 KIT D’INITIATION
LES LOIS • LE SERMENT

TEMPÊTE POURPRE
SUR UN FLEUVE FORGÉ

LE SERMENT DES NAINS
Chaque nain qui utilise la magie profane obtient des points de serment
(PS). Si le nain l’a fait contre son gré, inconsciemment, ou volontaire-
ment pour faire le bien (suivant le code de Torrune), il marque 1 point de
serment (PS). Sinon, c’est 2 PS.
Exception : un nain qui obtient au moins un niveau de lanceur profane gagne
immédiatement 6 PS.
Ces points sont évidemment virtuels, ne peuvent être utilisés, servant
uniquement à rappeler la taille de la rune sur le corps du personnage.
• De 1 à 5 points, la rune apparaît sur le torse du nain, s’étend sur
son corps, puis en vient à recouvrir son cou et son visage. Le nain
est considéré comme infidèle par les siens.
• À partir de 6 points et plus, la rune recouvre le corps du nain,
tatouage divin et indélébile qui le marquera à vie en tant que banni.
Plus aucun nain ne lui fera confiance, et son clan sera couvert de
honte dès que cela se saura.
Tout prêtre de Torrune de niveau 5 minimum peut détecter automati-
quement une rune de serment brisé sur le corps d’un nain. Il lui suffit
d’observer activement le nain durant un round, peu importe que celui-ci
soit couvert de la tête aux pieds ou en harnois.
Enfin, les nains ont une chance d’obtenir la rédemption et d’effacer la
rune, par un rituel appelé le Jugement de la hache ; pour cela, ils doivent
souvent accomplir une quête. Évidemment, certains prêtres extrémistes
n’apprécient guère cette possibilité de pardon...
Fleuve forgé ou une Arche, il est considéré comme pénétrant dans une
Fissure forgée.
Les gardiens divins agissent alors immédiatement et éjectent le lan-
ceur de sorts de cette zone. Ce dernier doit donc réussir un jet de
Vigueur (DD = 10 + niv. sort + 1/2 NLS).
• S’il réussit, le sort est perdu et l’utilisateur ne bénéficie pas de
ses effets. De plus, il est hébété durant un round.
• S’il échoue, le sort est également perdu et l’utilisateur ne béné-
ficie pas de ses effets. Néanmoins, il est violemment projeté dans
le monde matériel, tandis que le meneur altère les effets du sort.
Pour exemples : un personnage qui utiliserait une téléportation pour
aller d’une île-continent à une autre pourrait se retrouver téléporté
n’importe où sur son île de départ (selon les souhaits du meneur) ; une
tentative de clignotement sur un Fleuve forgé pourrait se solder par un
utilisateur secoué ou ébloui durant le temps du sort ; une traversée des
ombres pourrait rendre l’utilisateur aveuglé durant le temps du sort ;
une forme éthérée le rendrait nauséeux pendant la durée du sort ; etc.
Par ironie, les prêtres appellent cette « baffe » donnée par les gardiens
divins des plans une « bénédiction entropique » !
LES FLEUVES FORGÉS
Qu’il soit connu pour ses flots agités, ses nombreux pirates ou ses récifs,
chaque Fleuve forgé a ses caractéristiques propres. Pour ce kit d’initiation
Broken World, nous vous présentons un fleuve générique, « patchwork »
de ce que l’on peut trouver dans les eaux entropiques du Monde brisé...

VOYAGES PLANAIRES & FISSURES FORGÉES • Force entropique : l’entropie générale qui règne dans les eaux
Chaque fois qu’un lanceur de sorts incante un sort utilisant du fleuve. Ce nombre s’ajoutera notamment à 1d20 lors d’un jet de
« les plans » dans son mode de fonctionnement sur un Fleuve forgé « sauvegarde entropique ou JS Ent » opposé avec un lanceur de
ou une Arche, ou que son sort lui permet de traverser par les plans un sorts pour savoir s’il subit les effets entropiques du fleuve.

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Florian PIZZALA - florian.pizzala@gmail.com - 201802/145710/362003

LES LOIS • L’ENTROPIE
• Fréquence évènementielle : la fréquence à laquelle de nou-
veaux évènements se produisent sur ce fleuve, climat compris.
Climat : le type de climat présent sur le fleuve, plus précisément
comment sont les flots.
• Rencontres : les rencontres ou évènements que l’on peut faire
sur ce fleuve. Cela va du simple récif, au navire pirate ou marchand,
en passant par des contacts plus dangereux comme des monstres
ou des évènements entropiques. Les rencontres sont classées
ainsi : aucune ; navires ; monstres ; fatalité (rencontres souvent liées
aux forces naturelles ou entropiques).
RÈGLE DES FLEUVES FORGÉS
Jetez 1d1000 (soit 3d10 et regardez le résultat dans l’encadré de cette
page). Le premier chiffre indique le type d’évènement, les deux sui-
vants indiquent l’évènement en lui-même. Le troisième sert égale-
ment à connaître le climat.
Exemple : le meneur lance 1D1000 et obtient 924 (il pourra faire un
second tirage dans 8 heures).
Le premier dé indique le type d’évènement, ce qui correspond à un
monstre (9). Les deux dés suivants (24) désignent des iramnaras (leur
nombre est au choix du meneur). Enfin, le dernier dé (4) donne égale-
ment le climat de la mer à ce moment, calme en fait.
Le meneur peut donc décrire aux personnages des ailerons filant à tra-
vers l’eau vers leur navire par une mer calme. Les plus observateurs
remarqueront qu’il s’agit de requins aux nageoires bien larges. Le reste
appartient à l’aventure…
FLEUVE FORGÉ
Force entropique : + 6
Fréquence : Toutes les 8 heures
Climat : 1-4 calme, 5-6 agitée, 8-9 violente, 10 tempête.
Rencontres :
1-2 Aucune
3-7  avires 01-40 pêche ; 41-60 marchand ;
N transmutation, ou bien des pluies d’eau régénérantes agissant comme
61-90 pirate ou orque ; 91-00 guerre
8-9  onstres 01-25 iramnaras* ; 26-50 au choix du
M
MJ ; 51-80 requins ; 81-90 ptéranodons ;
91-00 dragon aquatique
10  atalité 01-15 récifs ; 16-30 icebergs ; 31-40
F
tourbillon arrogant ; 41-65 mâchoires des Grands
fonds ; 66-90  Orage brisé ; 91-00 Flots de braise
PRÉCISIONS SUR LES MONSTRES
Dans les monstres, le choix du MJ se rapporte aux bestiaires de Path-
finder. Choisissez une créature aquatique dans l’un d’eux. N’oubliez
pas que l’objectif est d’offrir un moment d’aventure et d’action aux
personnages, pas de les détruire en moins d’un round ! Pour leur
nombre, le mieux est de vous aider de la règle du FP proposée par
Pathfinder ©Le Jeu de Rôle (Voir Guide du Maître, p. 41).
* Iramnaras : ces requins volants sont l’exemple type de créatures que
l’on peut rencontrer dans les Fleuves forgés. Pour découvrir leur appa-
rence et leurs caractéristiques, rendez-vous à la fin du scénario fourni
dans ce kit.
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KIT D’INITIATION
LES FATALITÉS
Flots de braise : de par les constantes entropiques des Fleuves
forgés, parfois l’eau des mers devient inflammable. On peut ainsi
voir quelquefois de véritables raz-de-marée de feu se ruer vers un
navire, poussés par le vent ! Aux personnages de manœuvrer et/ou
d’agir en conséquences !
Icebergs : certes, les icebergs sont généralement des blocs de glace
d’une masse souvent considérable, dérivant sur l’eau, au gré des
courants. Cependant, en patois marin, ce terme désigne également
des blocs d’autres matières que la glace (d’ailleurs, le terme vient des
mots orkanans « ijes » : nager, flotter, et « bereg » : montagne ; son
étymologie ne comporte nulle mention de glace). Avec certaines
tempêtes entropiques, des morceaux immenses de roches, souvent
poreuses, dérivent ainsi. Les monts Malades, au nord de l’île-conti-
nent Siryon, produisent régulièrement des icebergs de roche.
Les icebergs sont plutôt dangereux en pleine nuit (la vigie est donc
très importante !). Mais certains de ces blocs flottant peuvent ap-
porter leurs lots de dangers en plein jour, des créatures carnivores et
vindicatives peuvent y avoir élu domicile...
Mâchoires des grands fonds : dans les eaux d’un Fleuve forgé,
des récifs peuvent apparaître du jour au lendemain, rendant ainsi
toute carte incomplète. Les mâchoires de grands fonds font partie
de ces récifs qui, par contre, restent rarement plus de quelques jours
à la surface des flots. Elles sont appelées ainsi du fait qu’il s’agit de
véritables pics de plusieurs dizaines de mètres qui surgissent hors
de l’eau, souvent plus d’une centaine sur une étendue de quelques
kilomètres carrés ! Pour échapper à ces « dents de la mer », mieux
vaut disposer d’un capitaine sachant bien manoeuvrer son navire !
Orage brisé : les orages brisés font partie des particularités clima-
tiques entropiques des Fleuves forgés. Ils sont appelés ainsi du fait
de leur progression et des mouvements de leurs nuages, complète-
ment erratiques, violents et soudains. Il est difficile de parler de leurs
spécificités puisqu’elles changent d’un orage à l’autre. Signalons tout
de même que certains crachent des boules de feu au lieu d’éclairs,
d’autres différents effets magiques issus de l’école d’évocation ou de
un acide sur le métal ou le bois. Nous vous suggérons de vous servir
de la liste de sorts des parchemins du Manuel des Joueurs pour déter-
miner aléatoirement un ou plusieurs effets qui peuvent s’abattre sur
les malheureux pris dans un tel orage...
Récifs : les observations géologiques nous apprennent que les
fonds marins bougent en permanence. De nombreux récifs peuvent
ainsi « apparaître » au milieu des Fleuves forgés, et rester parfois
des décennies avant de disparaître. On peut toujours les éviter, à
condition de les apercevoir à temps (néanmoins, parfois cela peut
faire perdre au navire plusieurs heures). Sinon, comme souvent sur
les Fleuves forgés, point de salut sans un bon capitaine, aidé d’un
bon équipage...
Tourbillons arrogants : les tourbillons arrogants sont des vor-
tex créés dans l’eau dont la puissance et la violence dépassent de
beaucoup celles de ceux que l’on peut rencontrer d’habitude dans
une tempête. Certains sont littéralement d’immenses trous dans les
flots, dont le diamètre peut parfois atteindre les mille mètres, dotés
d’une force d’attraction exceptionnelle. Enfin, ils peuvent appa-
raître sans qu’il y ait la moindre tempête à l’horizon. Cependant, un
bon capitaine peut percevoir quelques signes avant-coureurs d’une
telle fatalité et s’en éloigner. Sinon, un navire résistant et une bonne
prière sont très utiles !
Florian PIZZALA - florian.pizzala@gmail.com - 201802/145710/362003
 ASP
« Glisse-Nuit »
ROUBLARD
Asp ne se souvient pas trop de son enfance. Ses plus
récents souvenirs sont ceux d’une cage où il était
enfermé. Des humains l’entrainèrent à voler et se
servaient de ses dons dans les villes où ils allaient. Un
naufrage le libéra près d’une cité. Très vite, il apprit
un des talents les plus forts de sa race : survivre. Il se
cacha dans les bas-fonds car peu de gens apprécient
les serkans. Il continua à parfaire ses dons et comprit
qu’il pouvait en tirer bien plus dans le monde...
Historique : Entrainement, Naufrage, Bas-fonds
Florian PIZZALA - florian.pizzala@gmail.com - 201802/145710/362003
ADAR FORGEROC
PRÊTRE DE TORRUNE
Adar est né, comme nombre nains, dans les monts.
Sa mère est morte de chagrin quand son frère les
trahit, en attirant l’opprobre sur son clan, en devenant
mage, et Banni immédiatement après. Encore jeune,
Adar s’exila pour reconquérir l’honneur de sa famille.
C’est sur un champ de bataille qu’il apprit à se battre.
Sauvé d’une embuscade par un rocher qui s’écroula
sur ses assaillants, il vit cela comme un signe de
Torrune, et s’engagea dans les Ordres. Il parcourt le
monde afin de retrouver son frère.
Historique : Trahison, Guerre, Ferveur
9
 ADAR FORGEROC ASP « glisse nuit »
Race Nain Race Serkan
Classe /niv. Prêtre 1 / fp +1 Classe/niv. Roublard 2
Divinité Torrune Archétype Cambrioleur

FOR +3 16 BBA +1 VIG +4 FOR +1 12 BBA +1 VIG +2

DEX +1 12 INIT +1 RÉF +1 DEX +5 20 INIT +7 RÉF +8
CON +2 14 pv 12 VOL +7 CON +2 14 pv 18 VOL +2
INT +0 10 pv : INT +3 16 pv :
SAG +5 20 CA 18 RM 12 SAG +2 14 CA 18
CHA +1 12 Contact 11 / Pris au dépourvu 17 CHA -1 8 Contact 15 / Pris au dépourvu 13

TRAITS RACIAUX TRAITS RACIAUX

Lentement mais sûrement, vision dans le noir (18 m),
avarice (+ 2), haine (+1), entraînement défensif (+ 4),
robuste (+ 2), bouclier profane (RM de 12), stabilité (+ 4),
armes familières
POUVOIRS DE CLASSE
Aura, canalisation d’énergie 1d6, domaines (Métal,
Guerre), oraisons
Rapide (déplacement 9 m.), vision infrarouge (+ 2
en Survie pour suivre une proie), vif (+ 2 init.), venin
(sur lame, blessure ; DD = 10 + ½ niveau du Serkan +
modificateur de Constitution du Serkan ; 1d6 points
de dégâts ; ou dans aliments ou boisson, ingestion ; DD
identique ; dure une heure ; le serkan est immunisé à ce
poison), disgrâce (- 2 en Bluff, Diplomatie, Marchandage,
Représentation), sang-froid (sous-type reptilien).

COMPÉTENCES POUVOIRS DE CLASSE

Connaissances (religion)* +4 (1), Estimation +2 (0) (voir Attaque sournoise + 1d6, recherche des pièges, esquive
description avarice), Premiers secours* +9 (1) totale, talents de roublard (dénicheur, discret et rapide).
* Compétences de classe
COMPÉTENCES
DONS Acrobaties* +10 (2), Bluff* +2 (2),
Bouclier salvateur (niv.1) Connaissances (folklore local)* +8 (2), Diplomatie -3 (0),
Discrétion* +10 (2), Escalade* +6 (2), Estimation* +8 (2),
NOMBRE DE SORTS PAR JOUR Évasion* +10 (2), Natation* +6 (2), Perception* +7 (2),
Niv. 0 : 3 Niv. 1 : 1+1 (+2) Profession (cambrioleur)* +7 (2), Sabotage +10* (2),
Utilisation d’objets magiques* +4 (2)
LANGUES * Compétences de classe
Commun, nain
DONS
ÉQUIPEMENT Talent supplémentaire (niv. 1)
Marteau de guerre, armure d’écailles, écu en acier, une
potion de soins légers (50 po), 5 pa dans une bourse LANGUES
Nécessaire d’aventure (au choix du joueur, max. 25 po) Commun, serkan, orque, géant, demi-elfe

ÉQUIPEMENT
Épée courte de maître, arc court composite, 20 flèches,
armure de cuir cloutée de maître, outils de cambrioleur de
maître, cinq bâtons fumigène, deux potions de soins légers,
114 po dans une bourse
Nécessaire d’aventure (au choix du joueur, max. 25 po)

10
 MIRA BELLEVOGUE
ENSORCELEUSE
Mira est née dans un village de pêcheurs au Nord-
Est de Syrion. Les siens furent massacrés durant
un raid orque, et elle fut faite prisonnière. Parmi les
esclaves, elle fit la connaissance d’une ensorceleuse
qui lui fit découvrir son potentiel. Elles s’évadèrent
peu après et s’engagèrent comme mage à bord d’un
voilier pirate. Recherchées, elles continuèrent à fuir.
Son amie et mentor décéda, mais lui laissa l’amour
de la mer. Mira souhaite réunir assez d’argent pour
posséder son propre navire.
Historique : Drame, Fuite, Marin
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ENORIEL D’ELGAYA
MAGICIEN
Enoriel a toujours vécu dans les forêts sous la
protection de la nature. Promis à une destinée de
rôdeur, il tint tête à son père en voulant devenir
mage et devint l’élève d’un sorcier itinérant. Hélas,
ce dernier cherchait surtout à se rapprocher de son
clan pour voler une relique ancestrale. Pardonné
par ses parents, il termina cependant ses études
auprès d’un autre mage, et partit à la recherche de
son premier mentor. La nature sera son guide...
Historique : Vie sauvage, Erreur majeure, Traque
11
 ENORIEL D’ELGAYA MIRA BELLEVOGUE
Race Elfe Race Humaine
Classe / niv. Magicien 2 Classe / niv. Ensorceleuse 2
École Universelle Lignage Aquatique

FOR -1 8 BBA +1 VIG +0 FOR 0 10 BBA +1 VIG +1

DEX +3 16 INIT +3 RÉF +3 DEX +3 16 INIT +3 RÉF +3
CON +0 10 pv 12 VOL +5 CON +1 12 pv 12 VOL +4
INT +5 20 pv : INT +2 14 pv :
SAG +2 14 CA 13 SAG +1 12 CA 13
CHA +1 12 Contact 13 / Pris au dépourvu 10 CHA +5 20 Contact 13 / Pris au dépourvu 10

TRAITS RACIAUX TRAITS RACIAUX

Vision nocturne, immunités elfiques, magie elfique (+ 2),
sens aiguisés (+ 2), armes familières
POUVOIRS DE CLASSE
École de magie (universelle), pacte magique (bâton), tours
de magie
Compétent : + 1 point de comp. par niveau ; talent amé-
lioré (bonus de +1 à une comp. pour tout don augmentant
des comp)
POUVOIRS DE CLASSE
Pouvoir de lignage (toucher déshydratant), tours de magie

COMPÉTENCES COMPÉTENCES
Art de la magie* +10 (2), Connaissances (histoire)* +10 (2), Art de la magie* +7 (2), Connaissance (Fleuves forgés) +3 (2),
Connaissances (mystère)* +10 (2), Conn. (nature)* +10 (2), Conn. (mystère)* +7 (2), Natation +1 (2), Perception +3 (2),
Conn. (plans)* +10 (2), Dressage +3 (2), Équitation +5 (2), Profession (marin)* +3 (2)
Linguistique* +10 (2), Perception +4 (0) * Compétences de classe
* Compétences de classe
DONS
DONS Maniement d’une arme de guerre (rapière) (Hum 1),
Science du contresort (niv.1), Écriture de parchemins Attaque en finesse (niv. 1), Dispense de composantes
(Mag. 1) matérielles ( Ens. 1)

SORTS GRIMOIRE SORTS CONNUS

Niv. 1 (agrandissement, armure du mage, brume de Niv. 0 (détection de la magie, réparation, message,
dissimulation, convocation de monstres I, démarche manipulation à distance, son imaginaire), Niv. 1 (bouclier,
aérienne, endurance aux énergies destructives, monture, modification des vents)
poing de pierre, projectile magique, rapetissement)
NOMBRE DE SORTS PAR JOUR
NOMBRE DE SORTS PAR JOUR Niv. 1 : 4 (+1)
Niv. 0 : 4 Niv. 1 : 2 (+2)
LANGUES
LANGUES commun, orkanan, elfe, orque
Commun, elfe, sylvestre, nain, halfelin, djinn, elfe des
étoiles ÉQUIPEMENT
Arbalète, 20 carreaux, rapière de maître, deux potions de
ÉQUIPEMENT soins légers, baguette aquamantique mineure de poussée
Bâton de maître (objet de pacte), grimoire, sacoche de hydraulique² (20 charges ; + 5 aux jets de sauv. entrop.),
composantes, arbalète, 20 carreaux, deux doses de poudre 74 po dans une bourse
d’Apaisie (+ 5 à un jet de sauv. entrop. si mêlée à un sort ; Nécessaire d’aventure (au choix du joueur, max. 20 po)
une dose par sort max.), deux potions de soins légers,
baguette aquamantique mineure de décharge électrique (15
charges ; + 5 aux jets de sauv. entrop.),
87 po dans une bourse.
Nécessaire d’aventure (au choix du joueur, max. 20 po)

12
 AATINHA AZALITH
MOINE
Aatinha a vécu son enfance dans un monastère
guerrier. Elle fut envoyée en ambassade auprès
d’autres monastères. Revenue, elle ne trouva plus
que morts et ruines fumantes. Elle traqua les res-
ponsables, des mercenaires, et tua leur chef. À la
poursuite des autres, elle rencontra un moine qui
accepta de l’aider. Mais qui en fait lui montra la va-
cuité de la violence. Elle embrassa cette voie, mais
le reste des mercenaires la traquèrent à leur tour.
Elle devint danseuse pour leur échapper.
Historique : Voyage, Vengeance, Autre voie
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JEAN-FORT BORELI
GUERRIER
Jean-Fort est le fils de domestiques d’un noble elfe.
Adolescent, il sauva la fille du seigneur attaquée par
des bandits. Il reçut un entraînement par le maître
d’armes du noble et devint le garde du corps officiel
de la famille. Au bout de quelques années, il partit
parfaire sa science du combat, vivant de sa profes-
sion de protecteur. Bien que jeune, il ne tarda pas à se
faire connaître dans le Sud de Siryon. Mais doté d’un
grand sens de l’honneur, il en tire très peu profit...
Historique : Métissage culturel, Protection, Gloire
13
 JEAN-FORT BORELI AATINHA AZALITH
Race Humain Race Djinn (femme)
Classe / niv. Guerrier 2 Classe / niv. Moine 2
Archétype maître d’hast Archétype Moine du Lotus

FOR +4 18 BBA +2 VIG +6 FOR +1 12 BBA +1 VIG +5

DEX +2 14 INIT +2 RÉF +2 DEX +4 18 INIT +4 RÉF +7
CON +3 16 pv 22 VOL +1 CON +2 14 pv 18 VOL +7
INT +2 14 pv : INT +1 12 pv :
SAG +1 12 CA 18 SAG +4 18 CA 19
CHA +0 10 Contact 12 / Pris au dépourvu 16 CHA +2 14 Contact 19 / Pris au dépourvu 14

TRAITS RACIAUX TRAITS RACIAUX

Compétent (+ 1 point de comp. par niveau) ; talent amé- Vitesse rapide (déplacement 12 m.), créer l’or bleu (une
lioré (bonus de +1 à une comp. pour tout don augmentant fois par jour, création d’eau comme prêtre de son niveau),
des comp.) sens aiguisés (+ 2 en Perception), instinct féérique (une
fois par jour, augure comme ensorceleur de son niveau),
POUVOIR DE CLASSE marche des sables (malus de - 5 en Survie à qui voudrait
Combat d’hast suivre sa piste)

COMPÉTENCES POUVOIRS DE CLASSE

Équitation* +7 (2), Natation* +9 (2), Perception +3 (2),
Profession (garde du corps)* +6 (2), Survie* +6 (2)
* Compétences de classe
DONS
Expertise du combat (Hum 1), Science du croc en jambe
(niv.1), Attaques réflexes (Guerrier 1), Arme de prédilec-
tion (Guisarme) (Guerrier 2)
LANGUES
Commun, langue régionale (au choix du joueur ou du
MJ), elfe, nain
ÉQUIPEMENT
Guisarme de maître, épée longue, arc long composite, 20
flèches, cuirasse de maître, deux potions de soins légers,
95 po dans une bourse
Nécessaire d’aventure (au choix du joueur, max. 30 po)
Déluge de coups (+0/+0), combat à mains nues,
esquive totale
COMPÉTENCES
Acrobaties* +9 (2), Bluff +3 (1), Diplomatie +4 (2),
Discrétion* +8 (1), Évasion* +8 (1), Perception +6 (0),
Profession (courtisane)* +8 (1), Psychologie* +9 (2),
Représentation (danse)* +7 (2)
* Compétences de classe
DONS
Port des voiles djinns (niv. 1 ; permet de porter des voiles
djinns sans malus), Toucher de la Sérénité (2/jour) (Moi
1), Science du combat à mains nues (Moi 1), Parade de
projectiles (Moi 1), Science de la lutte (Moi 2)
LANGUES
Commun, djinn, elfe

ÉQUIPEMENT
Voiles djinns (Grands voiles dont le porteur se drape de la
tête aux pieds ; bonus d’esquive +1 CA ; attaque sournoise
seulement si roublard a 2 niv. de plus que le porteur du
voile), costumes de danse et maquillage de bonne qualité,
dromadaire harnaché, deux potions de soins légers, une
potion aquamantique majeure de soins légers (+ 10 aux
jets de sauv. entrop.), bijoux de maître (+ 2 pour tentative
de séduction ou lors d’une danse), 45 po dans une bourse
Nécessaire d’aventure (au choix du joueur, max. 15 po)

14
TYPE : semi-linéaire Nombre de PJ : 4-5
THÈME : sauvetage / chasse au trésor Niveau moyen des personnages : 1-3
LIEU : littoral / récifs Équipe : Un rôdeur, un roublard,
ACTION : 2 et/ou un marin seront un plus.
AMBIANCE : 1 Temps de jeu estimé : 6 à 8 h
INTERACTION : 1 Temps de préparation : 30-45 mn
INVESTIGATION : 1 Pré-tirés : 6 personnages prêt à jouer en pages précédentes

RIVAGES PERDUS
Où les héros vont aider un vieux pêcheur à retrouver sa petite fille dans des îlots. Ils ne seront pas
seuls, un pirate y aurait planqué son trésor ! Ça attire les scélérats, ça ! Alors quand on pense que
dans le monde brisé les îlots peuvent sombrer à tout moment...
Le serkan remuait nerveusement sa queue. Les nouvelles n’étaient pas
bonnes et la patience de son employeur n’était pas sa première qualité.
L’homme entra dans l’antichambre, faisant signe à son bras droit, un
orkanan au regard mauvais, de se retirer.
– Parle ! tonna-t-il sans attendre le salut du spadassin reptiloïde.
– Rien ssseigneur, l’épave est vide, déjà fouillée de mon aviss…
Le notable ravala une injure, la colère et la crainte se disputant sur
son visage cramoisi.
– Ces îlots ont commencé à sombrer… Trouve-la ! Peu importe ce
qu’il en coûte !! Tu entends ! TROUVE-LA !
Il y a un peu moins d’un siècle, un pirate a attaqué la capitale
du royaume de Varel et y a dérobé une relique, une mèche de
cheveux du premier roi. Son navire en fuite s’est échoué dans
un archipel d’îlots. De nos jours, à Haute-Mer, une ville de la
côte, un notable banni de la capitale a vent de l’existence de
l’épave et voit la restitution de la mèche comme sa grâce.
Pendant ce temps, les personnages font la connaissance d’un
vieux marin, qui recherche désespérément sa petite-fille, per-
due deux ans plus tôt au milieu d’îlots en pleine mer. Que cela
soit pour retrouver le trésor ou pour aider le vieux pêcheur, les
personnages l’accompagneront dans sa quête, et se rendront
sans doute compte qu’il possède la « carte » donnant l’empla-
cement du trésor. Ils devront cependant affronter les sbires
du notable, les dangers entropiques et sanglants d’un Fleuve
forgé réputé dangereux, pour accoster sur l’îlot du pirate. Et
s’apercevront après quelques recherches actives que le trésor a
disparu ! La petite-fille du pêcheur s’est liée d’amitié avec un
orque rescapé d’un naufrage, et ils ont trouvé le coffre caché
du pirate. La fin verra tous ces protagonistes s’affronter sur la
plage. Orque sauvage, mercenaires brutaux d’un noble pourri,
créatures carnivores, comment s’en sortir ? Une question dont
la réponse viendra principalement de la vaillance et de l’esprit
héroïque des personnages.

15
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HAUTE-MER
Neutre / Grosse bourgade
Corruption + 2, Criminalité + 3,
Économie + 2, Loi - 4,
Folklore +0, Société + 3
Avantages : prospère (Éco +1),
cité-rivage (Éco +1 ; Crim +1), raciste
(demi-orque : Soc -1), Danger + 15
Inconvénients : pègre influente
(Crim +1, Corrup + 2, Lois - 2, Dang + 5),
violence urbaine (Crim +1 ; Dang + 5)
Île-Continent : Siryon
Gouvernement : Conseil de notables
Population : 3500 (humains 75 %
halfelins 5 %, demi-elfes 5 %,
serkans 5 %, autres 10 %)
Héraldique : une tête d’orque noyé dans
des vagues enflammées
Langues : Commun, humain
Religion : Draco, Octia, Barâlis
Guildes régulières : Compagnie
d’Ambre, Guetteurs éclairés
Particularités : passage et présence
de nombreux mercenaires,
développement d’un marché
d’Écume irisée
(voir Guide du Maître p. 202)
L’ÉCUME IRISÉE
Ces dernières années
ont vu l’émergence dans certaines
villes du monde d’une poudre
nommée Écume irisée.
Elle permet à un lanceur de sort de
braver les lois magiques des fleuves,
à la manière de l’Apaisie,
cette composante alchimique
hors de prix. Seulement, la Rouge,
comme elle est parfois appelée, est bien
moins chère, et ne s’utilise qu’absorbée
ou inhalée. Sa contrepartie est hélas
assez violente. Cette drogue — car c’en
est une, n’en doutons point — est très
addictive et plonge son consommateur
dans un torrent de visions entropiques.
Les «irisés», comme ils sont nommés,
peuvent ainsi s’abandonner à la
contemplation des Fleuves forgés des
semaines durant, laissant leur corps
mourir d’inanition. Pire, il arrive qu’en
cas d’overdose, ils s’embrasent telles des
véritables bombes entropiques, explosant
dans une gerbe de flammes magiques...
ce qui mena d’ailleurs, l’an passé, à la
destruction de la chapelle d’Aurore qui
les accueillaient pour les soigner ! Ses
prêtres étant tous morts,
le culte de Draco seul s’occupe
de la crémation des morts.
Si les personnages se baladent près du
littoral, à une centaine de mètres du port,
après la digue, ils pourront apercevoir
une bonne vingtaine de ces drogués.
Assis ou couchés,perdus dans leur vision,
sales, sourire béat sur le visage, les irisés
restent néanmoins des lanceurs de sorts.
Vouloir les sortir de leurs rêves idylliques
peut donc s’avérer dangereux...
16
KIT D’INITIATION
RIVAGES PERDUS
Haute-Mer,
une cité-rivage en expansion
Le royaume de Varel est connu pour sa haine et
son combat des races orquoïdes, même si, à pré-
sent, les grandes villes comme Velm, la capitale,
sont plus tolérantes envers les demi-orques.
Si les orques ont été chassés des terres il y a long-
temps, ils continuent à voguer sur leurs drakkars.
Aussi, les villes et villages du littoral sont-ils la
cible régulière d’attaques de ces monstres, ainsi
que de pirates. Pourtant, Haute-Mer a survécu
et a même réussi à s’agrandir ces quinze der-
nières années.
Ce simple bourg de quelques deux cents pê-
cheurs à l’origine fut construit dans une crique
abritée de hautes falaises, au sud du royaume.
Mais la proximité avec Eaux-Pâles, la cité-état
marchande à moins de deux jours de bateau au
sud, et les guerres à l’est, ont mené des navires de
mercenaires sur ses eaux. Et toute une popula-
tion de suiveurs, faite de marchands, de filles de
joies, d’armuriers… Nombre personnes qu’il fal-
lut loger, nourrir, servir. Haute-Mer enfla jusqu’à
devenir une cité-rivage prospère de plus de trois
mille habitants réguliers, pouvant tripler sur de
courtes périodes parfois.
Les notables de la ville firent construire leurs
demeures sur la falaise, voire dans ces flancs pour
certains, où les rejoignirent les temples et les
échoppes de luxe. Le savoir-faire d’équipes de
nains engagés permit ces constructions, ainsi que
celle des rues creusées et donnant sur les eaux
des Fleuves forgés littoraux de Haute-Mer, que
sont l’Irdorc et la Mer des Crocs.
La nuit, le quartier riche illumine magiquement
la falaise tandis que celui de la plèbe – ou Basse-
Mer - se contente de torches, subissant les mau-
vais côtés d’une surpopulation guerrière. Rixes,
duels, combats, pillages parfois, sont le lot com-
mun de la cité.
Il y a une dizaine d’année, un noble désargenté
fit son entrée en ville. Doué, il se fit une place
de choix parmi les notables, entrant rapidement
au Conseil, récupéra à la force des poings de ses
sbires une coquette somme d’or, qui lui permit
de racheter un par un la quasi-totalité des na-
vires de pêche. Aujourd’hui, il fait de même avec
les tavernes et les échoppes. Quiconque se refuse
à travailler pour Roger le Sommelier se voit rapi-
dement la victime d’accidents, parfois sanglants.
Les autres notables – bourgeois ou petite no-
blesse - sont à sa botte, et il en va de même pour
la milice qui ferme les yeux sur les agissements
de ses hommes de main, quand elle ne les aide
pas carrément ! Quant aux clergés majoritaires
d’Octia, Bâralis et Draco, s’ils ne sont pas à ses
ordres, ils ne semblent pas vouloir lui contester sa
mainmise. Il est exact qu’ils lui doivent nombre
dons et autels magnifiques élevés, comme les
sculptures de Draco à chacune des quatre entrées
de la ville vers les terres, et la statue en l’honneur
d’Octia au bout de la digue.
La cité-rivage compte de nombreux armu-
riers de talents, des armateurs divers et variés,
quelques herboristes et échoppes magiques, et le
marché noir va bon train.
Les personnages
entrent en scène...
Alors que les personnages profitent d’une pause
dans une taverne de Haute-Mer, ils sont accos-
tés par un halfelin en tenue de marin. Il leur
propose, pour 25 po chacun, d’aller aider rapide-
ment un vieux matelot du nom de Bastien Bor-
mand. Suivant ses instructions, ils arriveront sur
les docks... trop tard. Et verront l’homme éva-
noui devant son cotre, trois vauriens repartant
sous les yeux indifférents de la milice jetant des
« la prochaine fois, on met le feu à ton navire... alors
vends vieux bouc ! ». Les personnages peuvent
mériter quand même leur argent, et « discuter »
avec les brigands.
Si les personnages ne se connaissent pas, vous
pourriez les impliquer dans une rixe de rue, où
le vieux marin serait pris à parti. Quelque chose
comme « Hé vous ! Barrez-vous, ou on va vous
dérouiller et on vous jettera à la flotte avec le dé-
bris ! » devrait théoriquement les chauffer suffi-
samment. Éventuellement, un ou deux coups de
gourdins pourraient valider ces propos !
Acte I
Le dernier marin libre
Bastien Bormand, surnommé le vieux Bast’, est
le vieil homme rencontré, voire sauvé, par les
personnages. Il est un des derniers marins à ré-
sister au Sommelier. Proche des soixante hivers,
le capitaine possède un cotre, la Sophie, qu’il
manie seul depuis que ses derniers matelots ont
été recrutés par le notable.
Sa fille est morte il y a cinq ans lors de l’explo-
sion d’un irisé. Le vieil homme a alors « hérité »
de sa petite-fille, âgée de quatre ans, le père étant
un mercenaire de passage parti au front de l’Est.
Il l’éleva en grande partie à bord de son navire.
Payés ou non, les personnages voudront certai-
nement aider Bastien. Suivant leur rencontre,
les soins d’un prêtre seront peut-être nécessaires.
Une fois remis sur pieds, il les remerciera d’un
ton grognon et rejoindra son navire. En cas de
questions sur la raison qui le pousse à résister
alors qu’il pourrait « prendre sa retraite », Bas-
tien se renfrognera et refusera de dire un mot,
quittant les aventuriers.
Les personnages pourront se renseigner sur Bas-
tien dans la ville, dans une taverne par exemple
(Diplomatie DD 17 ; quelques tournées ap-
portent jusqu’à + 4 de bonus). Ils pourront aussi
y retrouver le halfelin, Tommy Ferle-Voile, qui
les a engagés.
Le vieux Bast’ a « perdu » en mer sa petite-fille,
laissée sur un îlot brisé. S’ils ne sont pas marins,
le halfelin leur expliquera ce que sont ces îlots :
des terres qui émergent des Fleuves forgés, pous-
sées par l’entropie. Souvent une vie s’y développe
très rapidement, mais meurt tout aussi vite car
les îlots brisés sont amenés à sombrer dans les
quelques années qui suivent leur apparition ;

Le vieux Bast’
ceux qui se situent à une longue journée de tra-
versée sont présents depuis deux siècles ! Tommy
ne dit pas tout, car il est rongé de honte. Après
tout, il a abandonné celui qui fut son capitaine
pour l’or et la sécurité offerts par Roger. Mais
correctement questionné et alcoolisé, il leur ra-
contera leur dernière traversée.
Pêchant la morade (une sorte de thon géant
à la chaire savoureuse, très recherché par les
connaisseurs), ils en harponnèrent une de près
de six mètres de long. Sans réussir à la remonter,
ils furent guidés vers des récifs, les fameux îlots
brisés que tous évitent. Une dizaine d’îles émer-
geaient entre des centaines de récifs. Certaines
couvertes d’une végétation épaisse, d’autres com-
plètement nues. Et sur la plus grande, empêtrée
dans des racines, l’épave du Mortes-Eaux, le
navire pirate de Carles Sans-Barbe. Ils pillèrent
les soutes du trois-mâts, mais ne trouvèrent rien
d’intéressant à part quelques caisses de matériel
et de vêtements. Hélas, une tempête frappa de
plein fouet l’archipel. Grâce aux talents du vieux
Bast’, ils réussirent à s’enfuir en évitant les ré-
cifs… sans s’apercevoir que Sophie, la petite-fille
de Bastien, s’était éclipsée de l’embarcation. Bas-
tien vogue depuis deux ans, tous les jours, vers
ces récifs interdits dans le fol espoir de retrouver
sa petite-fille.
Tommy Ferle-Voile ne sait pas comment Roger
sait que le navire de Sans-Barbe est dans ces
récifs, mais il y a moins d’un an, le Sommelier fit
passer le message parmi les pêcheurs que la zone
des récifs était à présent interdite de navigation.
Interdiction que le vieux Bast’ a ignorée. En fait,
un autre marin de l’équipage du Sophie a vendu
au notable une boussole marquée des armes du
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KIT D’INITIATION
SCÉNARIO
navire, ce qui a intéressé le ma-
fieux, au courant de l’histoire du
pirate.
Roger a cherché les îlots durant
une année en vain. Durant ce
temps, le vieux Bormand a des-
siné une carte des récifs et des
îlots. Finalement, le Sommelier
a engagé un mercenaire serkan,
Sicaire, qui a espionné le vieil
homme. Il ne lui fallut pas long-
temps pour découvrir et dérober
sa carte.
Mais les sbires envoyés alors
dans les îlots brisés n’ont, eux
non plus, rien trouvé du trésor de
Sans-Barbe. De fait, le pirate a
enterré son bien le plus précieux
avant de mourir. Il n’a pas des-
siné de carte, mais a écrit sur un
parchemin des indications sous
forme d’énigme. Parchemin qui
se trouve dans un des coffres
récupérés par Bastien, dans sa
soute, sans qu’il s’en doute.
Les personnages pourront aus-
si se renseigner un peu sur la
ville. Ils pourront ainsi apprendre l’histoire de
la cité depuis la venue de Roger le Sommelier.
En apparence, nombreux sont ceux qui plébis-
citent son action, qui a grandement aidé l’essor
de la ville. De fait, les contacts de Roger dans la
capitale ont pu l’aider à déplacer quelques voies
commerciales vers Haute-Mer. Mais beaucoup
de visages sont tendus, plusieurs ont des sou-
rires crispés, et les interlocuteurs des person-
nages préfèreront changer de sujet. Après tout,
l’homme est réputé pour se débarrasser de ses
détracteurs, et pour avoir la milice avec lui.
Cependant, si les personnages se font insistants,
aimables et discutent avec suffisamment de tact
noyé d’alcool, il est possible qu’ils apprennent
certains informations sensibles (Diplomatie,
bonus en fonction du roleplay jusqu’à + 5) :
DD 15 : Roger le Sommelier vient de Velm,
la capitale. On raconte qu’il a été chassé. On
l’appelle le Sommelier en raison de son amour
du bon vin.
DD 17 : C’était un proche du roi, désormais
banni et dépouillé de ses titres.
DD 20 : Il serait responsable de la diffusion de
la « rouge » à Haute-Mer, qu’il se procurerait
auprès de truands d’autres villes.
DD 25 : Il rechercherait un trésor dans des
récifs éloignés de Haute-Mer.
Vous l’aurez compris, cet acte est fait pour que
les personnages puissent recueillir quelques
informations. Profitez-en pour leur faire visiter
Haute-Mer, décorez-la de vos créations. Mais
n’oubliez pas qu’un peu d’action pendant l’inves-
tigation des héros n’est pas un mal. Après tout,
ÉCUME IRISÉE (drogue)
Type ingestion ou inhalation ;
Dépendance sévère,
Vigueur DD 15 + 1d10 ;
Prix 50 po ; Effet 1 heure ;
bonus alchimique et cumulable
de + 3 aux jets de sauvegarde
entropique durant l’effet.
Dégâts 1d4 points d’affaiblissement
temporaire de Con et de Sag
Overdose
Si l’utilisateur prend plus d’une dose
en un jour, il doit réussir un jet de
dépendance ou subir une overdose ;
si l’utilisateur prend plus d’une dose
en une heure, le jet sera assorti d’un
malus de - 5 par dose supplémentaire.
Lors d’une overdose, l’utilisateur entre
dans une torpeur extrême et regarde
béatement les couleurs des flux
entropiques des Fleuves forgés durant
1d3 jours par point en-dessous du DD.
Si l’utilisateur échoue son jet de
10 ou plus, il se consume et explose
dans une gerbe de magie pure
causant 2d6 + 1d6 points de dégâts
par NLS sur un rayon de 9 m. Si un
irisé se trouve pris dans le rayon d’une
telle explosion, il doit faire un jet de
dépendance pour ne pas subir la
même chose.
Si la consumation explosive d’un irisé
lui fait subir moins de points de dégâts
qu’il n’a de points de vie, il survit à
l’explosion. Mais il subit une perte
immédiate et permanente d’un nombre
de points de caractéristiques égal
aux points de vie perdus. Cette perte
est aléatoire et peut être répartie en
plusieurs caractéristiques.
(voir Guide du Maître p. 236)
CARLES SANS-BARBE
Dès que les personnages auront appris
l’existence de ce navire, ils pourront
tenter un jet de Connaissances (folklore
local ou histoire) DD 17, ou de
Profession (marin) DD20.
S’il est réussi, ils sauront que Carles
Sans-Barbe était un capitaine pirate du
siècle dernier qui voguait dans ces eaux.
Il aurait attaqué Velm la capitale et y
aurait dérobé un trésor national : une
mèche de cheveux du premier roi de ces
terres, Varel « Cheveux de Sang ».
Si le jet est réussi d’au moins 5 en plus,
ils pourront savoir que Carles Sans-
Barbe était un copiste avant d’être un
forban, que son nom vient du fait qu’il
a gardé l’habitude de sa caste d’érudits
de se raser la barbe, et que son navire, le
Mortes-Eaux a disparu peu après son
attaque sur la capitale. On raconte qu’il
répétait souvent « Un homme n’est rien
sans sa tête ! ».
17

LA CARTE AU TRÉSOR
DU PIRATE COPISTE
UN PEU D’ACTION !
Tirez dans la table fournie dans le kit
d’initiation ou choisissez vous-même
ce qui pourrait agrémenter le voyage
des personnages.
N’oubliez pas l’entropie, élément
incontournable du Monde brisé, si
l’un des personnages qui ne serait pas
ensorceleur utilisait un objet magique
ou un sort non aquamantique.
N’hésitez pas à faire lever une tempête
où les personnages apercevront peut-
être un drakkar orque à leur poursuite,
puis alors que les vents sont calmés,
qu’ils ont échappé à leurs poursuivants,
que la tension se relâche, vous les ferez
attaquer par des iramnaras, ces fameux
requins volants.
18
KIT D’INITIATION
RIVAGES PERDUS
cette petite cité est pleine de tire-laines, vauriens,
et brigands. Et il est fort possible que si les per-
sonnages posent trop de questions au sujet de
Roger, cela finisse par tomber dans les oreilles
attentives de quelque délateur vénal. Une petite
dérouillée en sortant d’une taverne, y a t-il mieux
pour faire digérer ?
Rappelez-vous cependant que si la milice inter-
venait, elle n’irait jamais à l’encontre des sbires
de Roger...
Acte II
Voyage vers les récifs
Que les personnages décident d’aider le vieux
Bast’ ou que le halfelin les supplie de le faire
(expiant quelque peu sa lâcheté), ils trouveront
le marin réparant une avarie sur son cotre, sac-
cagé par les hommes de mains du Sommelier.
Bastien est un marin honnête, travailleur mais
aussi bourru qu’un nain et à la fierté elfique !
Libre à eux de lui donner un coup de main.
Quelques pièces en bois achetées, quelques
connaissances en bricolage seraient un bon
moyen pour le « dérider » un peu...
Aux personnages, ensuite, d’amener la dis-
cussion sur sa petite-fille et sur le fait qu’ils
veulent l’aider. D’abord véhément, le vieux
marin se résignera devant la difficulté de son
entreprise et acceptera probablement leur pro-
position s’ils objectent que cela augmentera les
chances de Sophie d’être retrouvée…
Avant de partir, Bastien ira prier face à l’autel
d’Octia au bout de la digue, déposant quelques
poissons et un morceau de pain pour les esprits
des eaux. Puis, tous partiront avec la marée du
matin vers les îlots brisés, que le vieux Bast’ a
surnommé les Rivages perdus.
Situé au cœur de l’Irdorc, un Fleuve forgé
aux flots agités et souvent parcouru par des
drakkars orques, l’archipel est atteignable
en près de trente heures. Mais avec un vieux
loup de mer comme Bastien à la barre, vingt
heures suffiront. Le marin connaît ce fleuve
mieux que les rues de la cité-rivage dont il
n’est jamais sorti autrement que pour voguer.
Il sait où se situent les courants traîtres, les
zones de chasse des drakkars orques, les
mauvais récifs et, avec une bonne vigie, il est
même capable de naviguer de nuit. Mais il ne
peut prévoir l’attaque des prédateurs marins.
L’Irdorc rejoint la dangereuse Mer des Crocs,
et de nombreux animaux féroces pourraient
être du voyage...
Face à aux créatures des Fleuves forgés, les
personnages tenteront de trouver des solu-
tions, et leurs pauvres éventuelles flèches
leur seront de peu d’utilité. Si aucun d’eux ne
questionne Bastien, peut-être le vieil homme
se souviendra-t-il avoir vu une sorte de grosse
arbalète dans la soute. En effet, les person-
nages pourront y trouver de vieilles caisses
dérobées sur l’épave du Mortes-Eaux. Dans
l’une d’elles, une baliste de bordée en état de
fonctionner et une vingtaine de gros carreaux.
Dans les autres caisses, des habits d’érudit, de
marin, et un costume complet de capitaine pi-
rate, tricorne compris. Si l’un des personnages
l’enfilait, faites pour lui un jet de Perception
(DD 15). En cas de réussite, il remarquerait
un vieux parchemin huilé coincé dans ses re-
plis. L’écriture est fine et agréable, et le texte
est en commun (voir encadré : la carte au tré-
sor du pirate copiste).
À l’aube du jour suivant leur départ, la Sophie
arrive en vue des îlots brisés. Au milieu d’un
véritable labyrinthe de récifs, six minuscules
îles font face aux personnages. S’ils se sou-
viennent de ce qu’ils ont pu apprendre auprès
de Tommy Ferle-Voile, ils comprendront
qu’au moins cinq d’entre elles ont déjà som-
bré. Le temps leur est probablement compté.
Des aigles pêcheurs géants nichent dans les
plus grands des récifs et sur les îles avec le
moins de végétation. Ils n’attaqueront pas le
navire sauf si les personnages s’approchent de
trop près.
Acte III
La chasse au trésor
En arrivant en vue du sud de l’île où se situe
l’épave, les personnages apercevront deux
cotres battant pavillon de Haute-Mer. Les
hommes de Roger le Sommelier sont venus
en force, menés par Sicaire. Leur nombre,
une bonne vingtaine de brutes et deux ensor-
celeurs, est trop important pour un affronte-
ment direct. Si éloignés de la cité-rivage, les
hommes du notable ne se gêneront pas pour
tuer les impudents.
En désespoir de cause, Roger les a envoyés
pour qu’ils fouillent l’îlot de fond en comble.
Par souci de discrétion, les personnages abor-
deront certainement l’île par le nord, où une
plage de galets donne sur une petite falaise
qu’il faudra escalader (DD 16 en moyenne).
Bastien, trop vieux pour ce genre d’épreuve
physique, et épuisé par ces derniers jours, les
attendra sur le bateau.
S’ils n’ont pas trouvé la carte, il serait judicieux
que l’un d’entre eux emporte le tricorne du
capitaine Sans-Barbe.
Si les personnages ont la carte en leur pos-
session, ils vont devoir désormais combattre
« l’esprit » du capitaine Carles Sans-Barbe
pour trouver son trésor.
En haut de la falaise, ils pourront voir une
grosse partie de l’îlot. Ce qui est en fait le
premier indice de l’énigme : « Pour qui veut
se couvrir de mon or sanglant, la tâche ne sera
pas simple
Car seuls les géants peuvent voir la fourche ».
Une immense forêt s’étend des pieds de la
falaise et recouvre presque toute l’île, excepté
quelques plages et un petit mont d’où s’écoule

LE SOMMELIER
une rivière. On peut voir distinctement qu’elle
se sépare en trois cours d’eau brillants en plein
milieu des bois. La fourche.
Les personnages devront donc se rendre à cet
endroit. Le second indice permet de conti-
nuer : « Au pas minuté, je marche une heure
par sa dent tribord ». Il s’agit évidemment de
la dent droite de la fourche. Les personnages
devront la suivre durant soixante pas (le pas
minuté leur indique qu’un pas correspond à
une minute, et qu’ils doivent en faire « une
heure », donc soixante).
Ils déboucheront dans une petite clairière,
proche de la rivière. De très nombreux arbustes
offrent des centaines de baies et de fruits juteux
et colorés au voyageur affamé, et l’on distingue
des dizaines d’œufs dans plusieurs nids sur les
branches des arbres alentours. Il s’agit du troi-
sième indice : « Dans la cambuse au grand air ».
Un jet de Profession (marin) ou d’Intelligence
DD 10 permettra de savoir que la cambuse est
la resserre contenant les vivres d’un équipage.
Il est évident que cette clairière contient de
quoi nourrir plusieurs hommes, et qu’elle est
au grand air. Reste à trouver la suite : « le grand
blanc regarde de ses yeux noirs les prochains pas ».
Le grand blanc est un type de gros squale. Hé-
las, les cent ans passés ont recouvert de terre son
squelette. En fouillant un peu (Perception DD
24, bonus de + 5 si la fouille est active), les per-
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KIT D’INITIATION
SCÉNARIO
sonnages s’apercevront qu’un
endroit de la clairière est légè-
rement surélevé par rapport au
reste. En creusant, ils découvri-
ront les restes de grands requins
dont un particulièrement grand
qui indique le sud. La suite de
l’indice donne le nombre de
pas : « Sang et vin attirent ma
confrérie ». Il s’agit d’un jeu de
mots, amusement prisé des co-
pistes. Sang et vin voulant dire :
cent et vingt. En clair, les per-
sonnages devront marcher 120
pas vers le sud, ce qui les rap-
proche de quelques hommes du
Sommelier, qui fouillent l’îlot.
Dans l’absolu, si les person-
nages ne trouvent pas l’indice
du sang et du vin, ils n’ont qu’à
suivre la direction indiquée par
le grand blanc, et ils trouveront
quand même la dernière étape
de la carte-énigme, et pourront
apercevoir un arbre à pendus
(Perception ou Survie DD 17).
Un arbre mort, penché comme
un vieillard, fait face aux per-
sonnages. Il surplombe de trois
grosses branches une étendue
de sable. Un cadavre se balance,
pendu par une solide corde en chanvre traité, à
chacune d’elles. L’un a les yeux arrachés, l’autre
la langue tranchée, et le dernier est enchaîné
par des fers et un collier de bagnard autour du
cou. Le dernier indice « Là, mon frère seul garde
le trésor » désigne un pirate, frère des côtes. Le
seul qui pourrait en avoir été un est le bagnard.
Pour s’en convaincre, il suffirait de leur enlever
leurs chemises. On constaterait alors que le seul
ayant des tatouages maritimes est bien le pen-
du enchaîné. Si les personnages se demandent
comment les corps ont pu être conservés, et
qu’ils les touchent, les morts-vivants sortiront
de leur léthargie. Il est probable qu’après leur
mort, une Nuit grise les ait transformés en
zombies et le fort taux d’entropie autour des
îlots a fait en sorte qu’ils ne retombent pas en
poussière après. Avec la motivation de chair
fraîche si proche, qui nous dit que les morts-
vivants ne pourraient pas bouger suffisamment
pour casser leur corde ?
En fait, la mèche se trouve en possession de So-
phie. Lorsqu’elle se trouva seule sur l’île, l’enfant
vit les singes mimeurs creuser puis reboucher
cet endroit (comme ils le font de génération en
génération depuis cent ans !). Elle trouva donc
le coffre, et décida d’en faire sa cachette secrète.
Elle y mit à l’abri ce à quoi elle tenait le plus,
sa poupée, des coquillages et des fleurs qu’elle
ramassa par la suite, mais se servit de la mèche
rouge pour attacher sa longue chevelure.
QUELQUES DANGERS...
Vous pouvez agrémenter la chasse aux
trésors des personnages dans la forêt
de quelques risques qui la rendront
plus intéressante. Ce n’est pas parce
qu’ils ne sont pas dans un souterrain
qu’ils n’ont pas le droit de s’amuser !
Entres autres, vous pourriez introduire
des sables mouvants (l’île s’enfonce
inexorablement faisant remonter
des eaux à travers son sol ; Manuel
des Joueurs p. 433) ; un crocodile
égaré (Bestiaire p. 52) ; des nuées de
moustiques (point d’ennemi réel ici,
mais juste un agacement qui peut
causer quelques boutons et des envies
de se gratter fort gênantes !) ; des lianes
chasseresses (Bestiaire p. 194)
IL FAUT
MAINTENANT CREUSER…
Chaque cadavre a un coffre identique
enterré sous lui. Un jet de Perception
DD 19 ou de Survie DD 15 permettra
de voir que le sable a déjà été creusé,
il y a quelques temps.
Sous le cadavre aux yeux crevés, un
coffre rempli de caillasses est piégé :
(Perception DD 19, Sabotage DD 21 ;
sous pression, un gaz empoisonné
au pouvoir diminué par le temps :
inhalation, Vigueur DD 14, ou perte
de 1d6 points de Sagesse, la même
1 minute plus tard. Au bout de 24
heures, il faut réussir un nouveau jet
de sauvegarde ; si réussit, les effets
se dissipent ; si échoué, les effets se
dissipent mais le personnage perd
de façon permanente un point de
Sagesse).
Sous le cadavre à la langue arrachée,
un second coffre rempli aussi de
cailloux est lui aussi piégé (Perception
DD 23, Sabotage DD 25 ; un glyphe
magique libère une boule de feu
centrée sur le coffre, infligeant 5d6
points de dégâts de feu, Réflexes DD
15 pour ½ dégâts. Une détection de la
magie permet de détecter le glyphe).
Enfin, sous le bagnard, dans un
coffre non verrouillé et non piégé,
se trouvent :
une bourse éventrée laissant admirer
60 doublons d’or (600 po) ; un écrin
vide frappé des armes royales de Varel
(il reste deux ou trois cheveux rouges
attestant de la probable présence de la
mèche) ; une poupée de chiffons (celle
de Sophie) ; des fleurs séchées, et de
jolis coquillages.
19
 KIT D’INITIATION
RIVAGES PERDUS
UN PEU PLUS
DE PRESSION ?
Si vous estimez que les personnages
prennent un peu trop leur temps, ou
si vous souhaitez juste augmenter la
pression, décrivez leur un des îlots
les plus éloignés disparaissant dans
les flots, dans un fracas de vagues et
d’écume bouillonnante. L’îlot où ils
se trouvent subira quelques secousses
évidemment. Plus tard, il vous suffira
de provoquer quelques autres de ces
secousses plus rapprochées pour leur
rappeler que leur temps est limité !
Évidemment, il est préférable d’utiliser
cette « aide » lorsque les personnages
peuvent voir l’îlot qui sombre.
Soit quand ils arrivent
à proximité de l’archipel,
soit lorsqu’ils sont sur la falaise.
Vers la fin de l’aventure, entrecoupez
les secousses avec des montées des
eaux (même en plein dans les terres :
les rivières débordent, un marais
apparaît...). Si trente minutes après,
les personnages sont encore sur l’île, ils
ne pourront pas avancer sans avoir de
l’eau jusqu’aux genoux...

LA CARTE DES ÎLOTS

Acte IV Attirés par les cris, trois autres hommes de main

QUELQUES INDICES
CONTRE UN PEU
D’AGACEMENT ?
Si les personnages n’ont pas trouvé
la carte, faites leur rencontrer les
singes mimeurs. Leurs ancêtres ont
probablement été ramenés sur cet îlot
lors du naufrage d’un navire marchand.
Ils ont vu le pirate Carles Sans-
Barbe enterrer son trésor, et l’ont vu
dissimuler sa carte dans son tricorne.
Certains, doués de parole, pourraient
lancer de temps en temps « La tête !
Un homme...rien sans sa tête ! » ou des
« Le plus grand trésor d’un homme, c’est
dans sa tête qu’il le trouve ! », tout ceci
accompagné de gestes mimant un
homme se couvrant d’un chapeau...
Évidemment, il n’y a pas que
bénéfices à rencontrer ces primates
particuliers. Leur sens de l’humour,
leurs ricanements et leurs mimiques
peuvent parfois agacer le plus stoïque
des aventuriers ! Faites-les suivre les
aventuriers, s’enticher de l’un d’eux,
aidez-le parfois, volez-lui un objet,
mimez sa gestuelle, balancez-lui des
fruits s’il fait mine de jeter une pierre
aux primates, puis changez de cible...
Bref, amusez-vous !
Entre drame,
rebondissements
et retrouvailles
Les personnages n’ont donc plus de piste à suivre
pour retrouver la mèche. Cependant, s’ils ne
savaient pas ce que Roger cherchait, ils pourront
tenter un jet de Connaissances (histoire ou folklore
local) DD17 pour savoir ce que contenait l’écrin.
Alors qu’ils doivent peut-être vider le coffre de ses
pièces en trop, un cri de jeune fille retentira. Les
personnages arriveront alors sur une plage de ga-
lets, à moins de cent mètres de là.
Cinq hommes de main de Roger essaient d’attra-
per une fillette d’une dizaine d’années, échevelée,
sale et vêtue de peaux, tenant un os aiguisé dans
sa main. L’un des sbires, un orkanan la saisira
par les cheveux... cheveux blonds crasseux dans
lesquels les plus observateurs remarqueront une
certaine mèche rouge sang. Alors que les person-
nages voudront certainement agir, un hurlement
guttural jaillira des bois en même temps qu’un
monstre à la peau verdâtre, écumant de rage. Un
orque, adolescent, seulement couvert d’un pagne
et de tatouages tribaux, se jettera sur l’orkanan et
un combat s’engagera. Les quatre autres hommes
de main de Roger dégaineront leurs armes et se
tourneront vers la fillette et les personnages avec un
rictus mauvais.
Quand les sbires ne seront plus que deux, relan-
cez l’action !
de Roger, accompagnés d’un ensorceleur, sorti-
ront des bois. Suivant la situation, vous pouvez
décider que l’orque se jette sur l’un d’eux, en
ayant peut-être fini avec l’orkanan.
Ensuite, laissez passer un round, et transfor-
mez ce combat en scène mémorable où chaque
personnage croira sa dernière heure venue :
Jaillissant des eaux, deux iramnaras survolent la
plage, attaquant ceux qui ont le malheur de ne
pas baisser la tête !
Si les personnages s’en sortent, l’orque par contre
est très blessé. Sophie est en pleurs, couchée sur
lui. Un bon moyen pour s’attirer leur confiance
serait de dispenser des soins à la bête.
Si un des personnages est un demi-orque, la fil-
lette le laissera plus facilement approcher. Sinon,
un maximum de diplomatie sera nécessaire.
Si l’orque meurt, cela ancrera plus encore dans
le mutisme et la sauvagerie la jeune fille. Mais
après tout, ils pourront quand même la ramener
de force à son grand-père.
Justement, les personnages n’auront pas d’autre
choix ensuite que de retourner à la Sophie. Au
moment où ils arriveront sur le pont, Bastien
leur criera de ne pas bouger. Dissimulé derrière
le vieil homme, une dague suintante sur sa gorge,
Sicaire, le mercenaire serkan fera son apparition.
Visiblement, il a dû remarquer le navire et est
monté à bord, trompant la vigilance de Bastien.

20

Il ne lui restait plus qu’à attendre le retour sup-
posé victorieux des personnages.
Le marché est simple, leur dira t-il. La vie du
marin contre la mèche de cheveux. Si l’affron-
tement a lieu, il leur faudra battre un adversaire
des plus coriaces, sans compter que la vie de Bas-
tien tient à un fil. Cependant, le serkan n’est pas
fou. Il pourra proposer, en plus de la vie du vieil
homme, 300 à 500 po par personnage !
Aux héros d’agir pour le mieux...
Conclusion...
Suivant le dénouement que les personnages ont
fait prendre à cette aventure, plusieurs conclu-
sions se présentent, cumulables ou non :
- Ils ont sauvé Sophie. Bastien les remerciera
chaleureusement et projettera de quitter Haute-
Mer, qu’il considère trop corrompue. Il va donc
Créatures et PNJ’s
Bastien Bormand
Vieux marin, veuf depuis fort longtemps, n’ayant
plus que sa petite-fille à qui il voue un amour
paternel énorme.
Matelot (p. 286 du Guide du Maître)
Modifications/ajouts : malus du grand âge ;
expert niveau 7 (à la place du profil de base) ;
+1 en Profession (marin) ; Talent (profession marin)
Roger le Sommelier
Roger Philibert de Salamé, de son vrai nom. Ancien
trésorier du roi de Varel qui fut destitué de tout,
pour fraude et vol dans le trésor royal. L’homme est
calculateur, froid et obstiné. Même s’il apprécie être
un truand de la pire espèce, les fastes et la vie de la
cour varéloise lui manquent énormément et il fera
tout pour les retrouver. Il est appelé le Sommelier
pour son amour immodéré du bon vin.
Note : vu sa position hiérarchique dans la cité de
Haute-Mer, et le fait qu’il ne se risquera pas sur les
Îlots brisés, il y a peu de chance que les personnages
l’affrontent.
Noble (p. 293 du Guide du Maître)
Modifications/ajouts : +2 en Intelligence et
Charisme, et -2 en Dextérité ; +1 en Diplomatie
Talent (diplomatie).
Les pendus, morts-vivants affamés
Pas un repas en cent ans, ça creuse !
Zombies (Bestiaire p. 289)
Bras droit de Roger (Doremc, orkanan)
Une brute au service fidèle de Roger. Il préfèrera
mourir que le trahir (le Sommelier a récupéré
Doremc quand il était petit, et l’a « éduqué »).
Malfrat (p. 267 du Guide du Maître)
Modifications/ajouts : +2 en Force et Sagesse
et -2 en Intelligence ; Volonté de Fer ; immunité
aux effets de peur/terreur non magique, +2 contre
les versions magiques ; +2 en Survie ; hache
d’armes et bâton (à la place de dague et bâton)
Florian PIZZALA - florian.pizzala@gmail.com - 201802/145710/362003
KIT D’INITIATION
SCÉNARIO
vendre son bateau à Roger.
- Ils sont en possession de la mèche de cheveux
de Varel. Les personnages pourront la vendre
à Roger le Sommelier. Ou bien aller la rendre
eux-mêmes aux dirigeants du royaume. Ils ob-
tiendront une grosse somme d’argent (2000 po
par personnage), et pourront même être déco-
rés par le roi. Mais dans ce cas, ils se feront un
ennemi mortel du Sommelier. Et il a la rancune
férocement tenace...
- L’orque est vivant, mais ne pourra être rame-
né. Il serait abattu à vue dans tous les royaumes.
De plus, en bon Varélois, Bastien déteste les
orques (bien qu’il ait protégé sa petite-fille). Le
mieux serait de le « déposer » dans des terres
sauvages. Sophie sera triste mais acceptera. S’il
reste sur l’île, il mourra quand les îlots brisés
rejoindront les fonds marins.
Sicaire, mercenaire serkan
Un mercenaire qui a compris qu’on pouvait être
riche à servir les bons maîtres...
Esclavagiste (p. 268 du Guide du Maître)
Modifications/ajouts : +2 en Dextérité et
Intelligence et -2 en Charisme ; taille P ; vision
infrarouge ; +2 en Initiative ; venin (blessure
1d6, Vigueur DD 14) ; -2 en Bluff, Diplomatie,
Marchandage & Représentation
Hommes de main (humains)
Des brutes prêtes à tout pour de l’argent...
Malfrat (p. 267 du Guide du Maître)
Ensorceleurs mercenaires (humains)
Ils n’aiment pas tuer des gens, mais cela fait partie
des obligations du métier...
Malfrat (p. 267 du Guide du Maître)
Modifications/ajouts : For 8, Dex 15, Con 10,
Int 12, Sag 13, Cha 16 ; +2 niveaux d’ensorceleur
(à la place du profil de base) ; lignage infernal ;
équipement (à la place) : dague de maître, arc long,
carquois de 10 flèches, anneau de protection +2,
potions aquaman. mineures de soins légers (x 2)
Sorts : niveau 0 (détection de la magie, lecture
de la magie, lumière, fatigue et prestidigitation) ;
niveau 1 (agrandissement et mains brûlantes)
Grakk, orque adolescent
Il fera tout pour Sophie, la prenant sans doute pour
un membre de sa famille.
Orque de base (p.233 du Bestiaire)
Modifications/ajouts : +1 en Force, +1 en
Dextérité ; coup sauvage (ext) : l’orque peut
frapper ses ennemis au mépris total du danger.
Lorsqu’il effectue un coup sauvage, les effets
sont appliqués sur toutes ses attaques du
round. Il sacrifie un point de CA (maximum 10 +
modificateur de Dextérité) et ajoute ce bonus en
dégâts au corps à corps uniquement ; RD : 1/-
Iramnara & Singes mimeurs
(renvoi aux deux pages suivantes de ce kit)
L’ENFANT ET LA BÊTE
Quand Sophie se retrouva seule sur
l’île, elle rencontra l’orque. Ce dernier
faisait partie de l’équipage d’un
drakkar qui coula. Unique survivant,
choqué par le naufrage et l’entropie,
il est redevenu si sauvage qu’il
s’apparente désormais plus à un animal
qu’à un monstre. Au lieu de dévorer
Sophie, il la prit en amitié et se fit un
devoir de la protéger, de la nourrir.
Deux ans que les deux rescapés vivent
seuls dans cette grande forêt. Toucher
à la jeune fille le fait entrer dans une
rage folle.
LA BALLADE DU COPISTE
Il est certain que les personnages vont
« visiter » certaines tavernes. Et si, au
lieu de votre disque préféré de musique
d’ambiance, vous leur chantiez (ou
lisiez) une ballade au rythme très lent.
Le ménestrel qui la chante ne sait
rien à son propos, l’ayant entendue
lui-même sur un port un jour. Il pense
d’ailleurs qu’elle n’est pas terminée...
Un copiste dans ses livres,
au service d’un seigneur,
Le copiste leva les yeux, et vit femme du baron,
Le copiste voulait vivre, mêla son encre au coeur,
Le copiste rompit ses voeux, et perdit la raison.
Refrain :
Il n’avait pas de barbe, se rasait de près,
Une plume et une arme, voilà ce qu’il était,
Juste une sainte-barbe, ça aide sur les flots,
Et plus une seule larme
dans ces noires mortes-eaux...
Le copiste prit sa plume, son barda et son encre,
Le copiste dans les larmes laissa oeil droit en sus,
Le copiste sous la lune décide de lever l’ancre,
Le copiste prit les armes, vengea amour perdu,
Refrain…
UNE CHANSON…
LE DESTIN AIME LES HÉROS…
Si les personnages sont trop en difficulté,
n’hésitez pas à truquer les dés derrière
votre écran pour savoir
« qui l’orque va attaquer ? » ou
« qui ce requin volant va bouffer ? ».
Il ne s’agit pas tant de les sauver, mais
de leur offrir une chance raisonnable
d’être des héros. Sachez doser : si
quelques sbires peuvent donner une
chance aux personnages, n’hésitez pas.
Si les personnages sont plutôt « mous du
genou », réveillez-les en confiant leur sort
au destin. Et advienne que pourra !
21

CAPACITÉS SPÉCIALES
Mimétisme (ext).
Un singe mimeur peut imiter la gestuelle
d’une créature, principalement les
humanoïdes avec qui il partage en
partie son apparence. Pour les actions
spécifiques comme la danse ou les
arts de cirque, le singe mimeur devra
effectuer un jet de compétence. De la
même manière, ils peuvent mimer des
pouvoirs ou des sorts si ces derniers
sont utilisés devant eux. Cependant, ils
ne peuvent pas copier des capacités
passives comme la réduction de
dommages du barbare ou la vision
infrarouge du serkan.
Chaque fois qu’un singe passe une
heure à observer/imiter une créature, il
bénéficie d’un bonus cumulatif au test
de compétence qu’il utilise avec son
pouvoir de mimétisme (+10 max.).
Ce bonus est égal au bonus de
Charisme de la créature qu’il a imitée
ou observée (min. +1). S’il mime une
créature humanoïde, il bénéficie en plus
d’un bonus de circonstances de +4.
Si l’on ne voit pas les singes, pour
réussir à percer leur mime de son
ou de voix, iil faut réussir un test de
Psychologie opposé à leur test de
Représentation (chant) ou de Bluff.
Les singes ne peuvent imiter qu’une
seule capacité (pouvoir ou sort) à la fois.
Seuls les sorts ayant des composantes
matérielles négligeables (non exprimés
en po) peuvent être reproduits.
Le NLS d’un sort mimé est égal au
NLS minimum pour lancer le sort, et la
caractéristique utilisée est celle d’un
des singes ou celle minimum pour
lancer le sort (la meilleure des deux).
De plus, pour chaque groupe de 5
singes, en plus des 10 premiers, le NLS
et la caractéristique pour lancer le sort
augmentent de +1.
Enfin, les singes mimeurs peuvent
transmettre ce qu’ils ont appris à
d’autres, ainsi qu’à leurs petits, cet
apprentissage pouvant perdurer sur
plusieurs générations. Le nombre de
pouvoirs ou de sorts maximum qu’ils
peuvent retenir à la fois est égal à la
moitié de leur Perception (ici : 2).
22
KIT D’INITIATION
BESTIAIRE
« Nous escortions le reste d’une ambassade algaréenne à travers une
des forêts de Demdrac. Ces idiots avaient cru bon d’exhiber leur force
face à deux tribus d’elfes barbares, les prenant sans doute pour des
inférieurs, sans civilisation aucune. Nous nous devions de rejoindre
au plus vite la côte, sachant les pisteurs elfiques sur nos traces. [... ]
Depuis quelques jours déjà, une bande de singes mimeurs s’était
amourachée de nous. J’avais pourtant dit au groupe d’ignorer ces
primates, qu’ils finiraient par se lasser. Mais excédé par deux jours
de fuite, alors que nous entendions au loin les cris
de guerre des elfes, un des mages craqua. Il
incanta des lueurs hypnotiques pour faire
taire les singes. J’eus à peine le temps de
tourner la tête. La moitié des mimeurs
visibles dans les branches étaient fas-
cinés. L’instant d’après, plus de vingt
singes essayèrent ce nouveau tour...
Les chasseurs elfiques nous trou-
vèrent tous hypnotisés, sans défense
et rirent beaucoup en abattant leurs
armes. Je ne dus ma vie qu’à mon sang,
et au fait qu’ils estimèrent qu’un témoin
devait aller raconter que leurs terres
n’étaient pas à prendre... »
Mel’Liar Ellis, elfe Marcheur du Monde,
Rapport de mission en forêts de Demdrac,
601 ap. MB.
DESCRIPTION
SINGE MIMEUR FP ½ Ces petits singes à longue queue vivent en groupe
PX 200 dans les arbres des forêts tropicales, mais leur
Créature magique de taille TP, CN étonnante faculté d’adaptation leur permet de
Initiative : +2, Sens : vision nocturne ; survivre sous des climats moins chauds. Leur pelage
Perception : +5 d’origine est blanc, noir et jaune orangé. Mais au
fur et à mesure de leurs imitations, il peut changer
DÉFENSE complètement, certains de ces singes arborant un
CA 14, contact 14, pris au dépourvu 12, (Dex pelage tendant sur les bleus, violets ou rouges.
+2, taille +2) Comme pour leurs cousins, les chimpanzés, une
pv 5 (1d10) intelligence humaine transparaît dans leur regard.
Réf +4, Vig +2, Vol +1 Peut-être est-ce pour cela qu’ils ont tendance à
ATTAQUE apprécier particulièrement les humanoïdes ? Mais
VD 9 m, 9 m (escalade) ce qui fait la particularité des « pan troglodytes
Corps à corps morsure +5 (1d3-3) mimas », c’est qu’ils sont capables d’imiter les
Espace 75 cm ; Allonge 0 m gestes, les voix et parfois même les capacités d’autres
créatures, d’où leur surnom de « singes mimeurs »
CARACTÉRISTIQUES
For 4, Dex 15, Con 10, Int 12, Sag 12, Cha 14
BBA : +1, BMO +1, DMD 7 DD Action mimée Test de… Action
Dons Attaque en finesse 15 (ext). Danse, arts du Représentation Action
cirque, etc. (danse), libre
Compétences Acrobatie +10 / Bluff +6 / Acrobaties, etc.
Représentation (danse, chant, jonglerie) +6 / 20 (ext). Sons et voix Représentation Action
Perception +5 (chant), Bluff libre
Langues aucune 25 (sur). Pouvoir de classe Perception Action
Particularités mimétisme (ext ; limité aux pouvoirs simple
obtenus au niveau 5 maxi-
ÉCOLOGIE mum de chaque classe)
Environnement forêt chaude 30 (sur). Sort (max. niv. 3) ou Perception Action
pouvoir de classe (sur. ou complexe
Organisation sociale solitaire, famille (2-5), mag. ; limité aux pouvoirs
bande (6-20) obtenus au niveau 5 maxi-
Trésors normal x3. mum de chaque classe)

Je savais qu’on devait pas prendre la mer ce jour-là.
Un éclair dans le ciel alors qu’on posait nos offrandes
sur l’autel d’Octia, c’est mauvais signe ! Mais l’ca-
pitaine n’avait rien voulu savoir, les morades et les
mirènes ne sortent que par mauvais temps, qu’il a
dit ! [...] La mer était agitée, c’est rien de l’dire ! Jan,
à la vigie, repère un banc de mirènes sur babord, qui
s’éloignait vite. Le capitaine vira au lof un peu trop
brutal’ment, et j’fus éjecté à la flotte. Mais ma corde
de bordée tenait bon, je m’y accrochais jusqu’à m’faire
saigner les mains. Alors, Jan cria « des r’quins, des
r’quins sur tribord ! » Dans les vagues, j’voyais pas
les six ailerons qui fonçaient sur nous. Mais j’me pis-
sais dessus quand même ! Les quat’ gars sur l’pont
et l’capitaine m’tiraient d’toute leur force, mais les
vagues étaient foutrement violentes ! C’est alors
que l’ciel fut r’couvert par des ombres qui passaient
au-dessus d’moi... et pis des cris d’horreur. En une
seconde, c’tait terminé. C’était pas des requins, mais
des iramnaras ! Même Jan sur l’mât fut chopé. Et
pis plus rien... Putain, j’avais du mal à rester éveillé
tant j’avais la trouille. J’ai quand même réussi à
r’monter à bord en me hissant. Du sang, et un bras.
C’est tout c’qu’avaient laissé ces requins volants.
J’savais bien qu’y fallait pas contrarier les dieux ! »
Franck Martès,
pêcheur humain sur la côte Est de Siryon,
Dans une taverne de Haute-Mer,
De nos jours...
Florian PIZZALA - florian.pizzala@gmail.com - 201802/145710/362003
KIT D’INITIATION
BESTIAIRE
IRAMNARA FP 3
PX 800
Créature magique de taille G, N
Initiative : +5, Sens : Odorat surdéveloppé,
Perception aveugle (9m) ; Perception : +9
DÉFENSE
CA 16, contact 10, pris au dépourvu 15,
(Dex +1, taille -1, naturelle +6)
pv 30 (4d10+8)
Réf +5, Vig +6, Vol +2
ATTAQUE
VD nage 18 m, vol 18 m (bonne)
Corps à corps morsure +7 (1d8+6, 20/x3)
Espace 3 m ; Allonge 1,50 m
CARACTÉRISTIQUES
For 18, Dex 13, Con 14, Int 11, Sag 13, Cha 4
BBA : +4, BMO +9, DMD 20
Dons Science de l’Initiative, Attaque en vol
Compétences Natation +11 / Perception
+9 / Vol +8
Langues aucune
Particularités odorat surdéveloppé, perception
des vibrations (9m) et déviation des projectiles
ÉCOLOGIE
Environnement Fleuves forgés
Organisation sociale solitaire
Trésors Aucun
CAPACITÉS SPÉCIALES
Déviation de projectiles (ext).
L’iramnara possède des écailles solides
qui dévient les projectiles qui le visent
lorsqu’il est hors de l’eau. Lorsqu’il va
être touché par un projectile (magique
ou non), il peut faire un test de Vol qui
devient sa nouvelle CA pour un round.
Si le résultat du tir est supérieur à la
nouvelle CA le projectile perce la peau
du requin volant, dans le cas contraire,
l’iramnara dévie le projectile. Si le
projectile est aquamantique, son bonus
d’altération est un malus au test de Vol.
DESCRIPTION
Les iramnaras tirent leur nom de la
langue djinn : « irame » qui signifie
cieux, céleste, et « naera » qui désigne
requins. On rencontre ces créatures
marines dans les Fleuves forgés au
sud de la Dankhélie, principalement
en mer des Crocs. Ces squales sont
d’une couleur blanc nacré aux reflets
violacés, et leur peau est parcourue
d’étranges tatouages circulaires.
L’iramnara possède deux paires de
nageoires pectorales, deux fois plus
grandes et larges que les poissons
carnivores communs, ainsi que deux
paires de nageoires pelviennes, plus
petites, proches de la queue. Ces
appendices membraneux aident
ce squale à se diriger parfaitement
lorsqu’il est dans les airs. En effet, ses
tatouages lui permettent d’amoindrir
temporairement les effets de la gravité.
Ils prennent alors des reflets brillants.
Grâce à eux, il peut voler, ou du moins
planer, pouvant s’élever parfois jusqu’à
une vingtaine de mètres au-dessus des
flots. L’iramnara peut planer ainsi durant
près de dix minutes hors de l’eau, ce qui
en fait une vraie plaie pour les marins.
Quand plusieurs de ces prédateurs
se rassemblent, ils sont capables
d’éradiquer un équipage complet.
CONNAISSANCES (Nature)
DD Résultats
10 Cette créature n’est pas un
requin normal mais un iramnara
13 Les grandes nageoires de cette
créature lui permettent de voler
et d’attaquer depuis les airs.
17 L’iramnara est capable de dévier
les projectiles physiques.
23
 KIT D’INITIATION
CRÉDITS
Collection : BROKEN WORLD
Nom de l’ouvrage : KIT D’INITIATION

Auteur principal : Denis Souly

Co-auteurs : Mehdi Cherar, Xavier Lavau,
Baptiste Raveglia
Le premier univers français
Illustrations : Eddy Cipriani-Tchi, Vincent Maupu-MOP. pour Pathfinder RPG Compatible
Directeur artistique : Christophe Bonneterre

Directeur littéraire : Denis Souly

Directeurs technique : Mehdi Cherar, Baptiste Raveglia
Relecture : Mehdi Cherar, Xavier Lavau, CADRE DE LE TRÉSOR GÉNÉRATEUR
Aurélie Pesséas, Denis Souly CAMPAGNE DES ANCÊTRES D’HISTORIQUE
Directeur de publication, de collection & contact Presse : Scénario
Xavier Lavau - press@oh-mygame.com
Broken World Broken World Tout univers
Contributions & remerciements : Arlette Alain, Julien été 2013 septembre 2013 med-fan
Alain, Olivier Bonnet, Sébastien Borg, Mehdi Cherar, Version PDF : Version PDF : disponible
François-Yves Guichet, Thomas Guichet, vente en ligne vente en ligne
Stéphanie Massin, Marc Prudhomme, Jean Alexis Riou Version papier : Version papier : Version PDF :
Laurence Roussel, Dane Sitruk, et à toutes celles et ceux qui en souscription en souscription gratuite en ligne
ont contribué de près ou de loin à l’élaboration de cet ouvrage.
Remerciements spéciaux : à toute l’équipe de JDR Mag et
En vente sur black-book-editions.fr & drivethrustuff.com
Guillaume, à toute l’équipe de Black Book Éditions.

Dédicace : à tous les auteurs de Fantasy, à Denis Gerfaud,

SITE WEB & NEWSLETTER
à E. Gary Gygax, Richard Garfield, Dave Arneson,
broken-world.net
Peter Adkinson. Et à tous ces rêveurs, créateurs de mondes FACEBOOK (FRANÇAIS)
et d’aventures fabuleuses, appelés rôlistes… facebook.com/broken.world.jdr
Dédicace spéciale : à nos enfants, puissent-ils avoir la flamme ÉDITÉ PAR
du rôliste !

Pour utiliser l’univers de Broken World et le scénario de ce livret, Cette aide de jeu est distribuée gratuitement. Vous pouvez la télécharger :
vous devez acquérir les ouvrages suivant : Manuel des joueurs Pathfinder JdR ; Guide En français : black-book-editions.fr & rapidejdr.fr
du Maître Pathfinder JdR ; Bestiaire Pathfinder JdR. En anglais : paizo.com & drivethrustuff.com
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Version PDF : 1.1 - ISBN : 978-2-36897-004-1 Oh My Game. Composé d’une équipe de vieux routards pour la plupart (DXP, Jeux-
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Édité par : Oh My Game - 1 av. Henri Charon - 91270 Vigneux-sur-Seine - France diffuser dans tous les pays francophones et anglophones : www.broken-world.net
contact@oh-mygame.com - www.oh-mygame.com Cette aide de jeu, éditée par Oh My Game, est compatible avec Pathfinder RPG
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