Coups de bélier

Par définition, le coup de bélier est un phénomène de surpression qui apparaît au moment de la
variation brusque de la vitesse d'un liquide (l'eau pour notre cas) à la suite d'une fermeture brusque
(mais également ouverture brusque) d'une vanne. Il y a génération d'une onde de pression pouvant
entraîner la rupture des tuyauteries. Cette onde de surpression lorsqu'elle atteint la surface libre la plus
proche avec une certaine vitesse (C) est renvoyée avec une vitesse de propagation opposée (−C) et
retourne ainsi à la vanne ayant engendré le phénomène de surpression initial. Lorsqu'elle atteint la
vanne, l'on constate un phénomène de depression. Il y a donc possibilité de constater le phénomène de
cavitation si la dépression est trop importante.

Pour notre étude, nous allons nous limiter à trois cas:

Une étude uni-dimensionnelle. C'est à dire qu'on considère un unique tuyau avec de chaque côté une
condition limite pour ainsi générer et constater les coups de bélier. Ce type de modèle est peu réaliste, il
permet juste de caractériser le coup de Bélier. Il permet également de valider la majeure partie du
modèle.

Une étude bi-dimensionnelle. C'est à dire que l'on considère désormais des ramifications avec des
noeuds où plusieurs tuyaux peuvent se rejoindre. On est ainsi capable d'identifier les coups de Bélier et
le comportement des ondes de pression au sein d'un réseau.

Nous étudierons uniquement ces deux cas pour cette partie sur les coups de Bélier. Il nous reste un cas
de figure à voir que l'on étudiera spécifiquement dans la dernière partie (étude du pianotage du
stabilisateur Bayard):

Une étude uni-dimensionnelle avec présence d'un stabilisateur de pression. Ceci est plutôt réaliste pour
l'étude spécifique de la partie adduction faite dan la partie précédente (se situant entre le réservoir de
Poujals et celui des Arses).