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É TUDES D
DÉÉTAILL
TAILLÉÉES... ASSISTANCE LECTEUR
www.electroniquemagazine.com
Comment ponter
un amplificateur
Enregistreur vocal
avec PIC et EEPROM - 2
Télécommande infrarouge
4 canaux
Cours MPLAB X - 2
CAO KiCad EDA - 2
CONTRÔLEUR RandA :
pour moteur DC Connectons
RaspberryPi
et Arduino
L 13270 - 142 - F: 8,30 € - RD
N° 142 Mars 2018
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8,30 - BEL/LUX : 8.80€ - PORT : 8.80€ - DOM/S : 8.30€ - NC/S : 990 CFP – POL/S : 1300 CFP – CAN : 12.70$ CAD
19 AUDIO
CHAMBRE D’ECHO DIGITALE
26 INFORMATIQUE
RANDA CONNECTONS RASPBERRYPI
AVEC ARDUINO
37 MICROCONTRÔLEUR
ENREGISTREUR VOCAL AVEC PIC &
EEPROM - DEUXIÈME PARTIE
Dans le précédent numéro, nous vous avons présenté
deux modules d’enregistrement et de reproduction de
messages vocaux réalisés à l’aide d’un microcontrôleur
PIC pouvant remplacer avantageusement les circuits
ISD. Dans cette seconde partie, nous allons décrire le
module le plus performant ainsi qu’une carte de déve-
loppement afin de tester ce dernier.
Les typons des circuits imprimés et les programmes lorsqu’ils sont libres de droits sont téléchargeables
92 TÉLÉCOMMANDE
TÉLÉCOMMANDE
INFRAROUGE
4 CANAUX
A
ujourd’hui, nous sommes entourés d’enceintes
amplifiées, de minichaînes Hi-fi compactes qui de Davide Scullino
distillent de nombreux watts dans un encombre-
ment réduit (trop beau pour être vrai ...) et donc réalisées
avec des solutions économiques intégrées fonctionnant
en classe D ou pire en classe T. Ces équipements n’ont
de Hi-Fi que leur appellation commerciale.
Le schéma électrique
Le premier étage dif férentiel est Les collecteurs des transistors T1 et T2 au signal d’entrée de l’amplificateur
constitué par les transistors T1 et T2 pilotent respectivement les bases des (IN). Par contre, le signal présent sur
qui sont des PNP et dont les émet- transistors T5 et T4, qui constituent le le collecteur de T5 est en phase avec
teurs sont polarisés par la résistance deuxième étage différentiel et sont le signal d’entrée.
R2, reliée au positif de l’alimentation. de type NPN. Les émetteurs des tran-
Les résistances R4 et R5 constituent sistors T4 et T5 sont polarisés par la La situation sur le collecteur de T4 est
des résistances de charge pour T1 et résistance R6 reliée au négatif de la toujours opposée, c’est-à-dire que le
T2 et sont reliées au négatif de l’ali- tension d’alimentation. signal présent sur le collecteur est tou-
mentation. jours en opposition de phase par rap-
Les condensateurs C5 et C6, disposés port au signal d’entrée. Le transistor T4
Le signal audio, provenant du préampli- entre les collecteurs et les bases de T4 pilote l’étage driver supérieur (celui de
ficateur, passe à travers le condensa- et T5, permettent de limiter la bande la demi-onde positive) qui est constitué
teur C1 qui bloque toute composante passante de l’étage différentiel dans par le transistor T3 (PNP).
continue pour atteindre la base de T1. le haut du spectre afin d’éviter toute
La résistance R1 polarise la base de auto-oscillation de l’amplificateur. Le Ce dernier fonctionne comme un géné-
T1 et stabilise l’impédance d’entrée de signal présent sur le collecteur de T1 rateur de courant constant avec une
l’amplificateur. est en opposition de phase par rapport résistance d’émetteur R9 (qui limite
le courant émetteur-collecteur de T3) avec un potentiel de grille identique à transistor T10 (NPN) une fraction de
reliée au positif de l’alimentation, la l’autre, une chute de tension plus impor- la chute de tension qui se produit aux
base de T3 est polarisée par la chute tante apparait aux bornes de sa résis- bornes de R20 et qui dépend du cou-
de tension introduite par D1 et R7. tance de source car le courant qui la tra- rant de source de T8.
verse est plus important, cela implique
Le collecteur de T3 fournit le signal une réduction de la tension VGS du tran- Conformément à la loi d’Ohm, nous
de commande de la paire des tran- sistor et donc du courant de drain. Ainsi, avons : ΔV = R20 * Id
sistors MOSFET de puissance T6 et un rééquilibrage des courants s’effectue
T8 (canal N). Ces derniers amplifient dans les deux branches. où Id est le courant de drain de T8, qui
la demi-onde positive. Ils sont montés dans un MOSFET est équivalent à celui
en parallèle et se partagent le courant Jusqu’à présent, nous avons étudié la de la source.
délivré au haut-parleur lors d’une demi- partie correspondant à la demi-onde
onde positive. positive, c’est-à-dire celle reliée au Théoriquement, si l’étage de puissance
positif de l’alimentation. est bien équilibré, Id est égal à la moi-
Les grilles (gate) des deux transistors tié du courant circulant dans le haut-
MOSFET de puissance sont comman- Nous allons maintenant nous attarder parleur lors d’une demi-onde positive.
dées, en parallèle, chacune avec sa sur la partie de la demi-onde négative,
propre résistance (R13 et R14). celle reliée au négatif de l’alimentation. Comme R20 a une valeur de 0,18 Ω et
Elle débute avec l’étage constitué par compte tenu du rapport du diviseur de
Notez que la grille n’absorbe théori- le transistor T5 qui est piloté par T1. tension formé par R22 et R23, le tran-
quement pas de courant, il s’agit d’une sistor T10 deviendra conducteur lorsque
commande en tension. Les résistances Le collecteur de T5 fournit un signal aux le courant dans R20 dépassera 3,88 A.
permettent de limiter les transitoires grilles des MOSFET T7 et T9 à travers
car la grille d’un MOSFET est par nature les résistances R12 et R17 montées en En effet le rapport du diviseur de ten-
capacitive. Les pics de tensions sont parallèle et de la même manière que sion est :
ainsi lissés. celles de T6 et T8 (R13 et R14).
R23 / (R22 + R23) = 820 / (820 + 100)
De même, avec la capacité de la grille, Sur la partie négative, nous trouvons = 0,89.
chaque résistance forme un filtre RC aussi les résistances de sources (R19
passe-bas qui sert à limiter la bande et R21) qui équilibrent le fonctionne- Avec Id = 3,88 A, la chute de tension aux
passante de l’amplificateur aux hautes ment des MOSFET de puissance qui, bornes de R20 vaut Id * R20 = 3,88 *
fréquences afin d’éviter des phéno- cette fois, sont de type canal P. 0,18 = 0,7 V. Donc sur la base de T10,
mènes d’auto-oscillations qui défor- pour Id= 3,88 A, nous obtenons une ten-
meraient le signal ou même pourraient Le fonctionnement de la partie demi- sion égale à : 0,7 V * 0,89 = 0,62 V. T10
détruire les enceintes acoustiques, car onde négative de l’amplificateur est devient alors conducteur.
le phénomène est auto-entretenu. identique à celui décrit pour la section
positive, de sorte que les mêmes consi- Lorsque le courant de drain du MOSFET
Les drains des MOSFET sont connec- dérations s’appliquent, sauf que les T8 atteint le courant Id, cela veut dire
tés ensemble à la branche positive de tensions et les courants sont opposés. que le même courant circule dans le
l’alimentation, alors que leurs sources MOSFET T6, et donc le courant dans la
fournissent chacune un courant à la Aux bornes de l’une des résistances charge (HP) vaut 7,76 A. Dans de telles
sortie de l’amplificateur à travers une sources des MOSFET (T8 pour la demi- conditions, le transistor T10 commence
résistance (R18 pour T6 et R20 pour onde positive et T9 pour la demi-onde à conduire et fait circuler, par l’inter-
T8) afin de minimiser les différences de négative), nous avons ajouté un circuit médiaire de son collecteur, un courant
transconductance entre des MOSFET qui fait office de capteur de courant et provenant de l’alimentation « +V » qui
de même type, car cela pourrait causer constitue donc l’étage de protection traverse la résistance R26 et la LED
une mauvaise répartition du courant contre les surcharges en sortie. interne de l’optocoupleur U2. Ainsi, ce
dans les transistors MOSFET. denier active le circuit de protection.
Nous mesurons seulement le courant
NB : La transconductance aussi appe- sur l’un des 2 MOSFET, car nous sup- Notez que nous avons utilisé des opto-
lée pente, pour un transistor bipolaire, posons que les courants des drains des coupleurs pour isoler galvaniquement
un transistor à effet de champ, un tube MOSFET d’une branche sont similaires. le circuit amplificateur du circuit de
à vide ou un amplificateur opération- protection qui commande le relais de
nel, est le rapport entre la variation Le fonctionnement de l’étage de protec- la charge (HP).
du courant de sortie et la variation de tion contre les surcharges est simple
la tension d’entrée. Elle s’exprime en et nous le décrivons pour la section Lorsque le courant de collecteur de
ampères/volt. supérieure, c’est-à-dire celle relative à T10 est suffisant pour allumer la LED
la demi-onde positive. Le diviseur de interne de l’optocoupleur, le transis-
Avec ces résistances (R18 et R20), si tension constitué par les résistances tor interne de U2 entre en saturation
un MOSFET fournit un courant supérieur R22 et R23 applique sur la base du et se met à conduire.
Ici, un seul étage de puissance est fixé au radiateur En plus de la LED LD1 montée en
à l’aide d’une équerre en aluminium. parallèle avec la bobine du relais et
Divers
Le potentiel des grilles de T8 et T10 Nous constatons qu’une fraction du T7 et T9, et donc la tension de sortie a
augmente, et les MOSFET conduisent signal de sortie est prélevée et ache- tendance à augmenter.
de plus en plus, augmentant ainsi la minée à travers la résistance R11 à la
tension de sortie. Le signal de sortie base du transistor T2, qui fait partie Notez que ce qui vient d’être décrit est
de l’amplificateur étant en phase avec du premier étage d’entrée différentiel. le fonctionnement en présence d’un
le signal d’entrée. signal compris dans la bande passante
Supposons que nous soyons dans le de l’amplificateur. Nous supposons que
Une fois que le maximum (pic) du cas d’une demi-onde positive, l’ampli- la fréquence est telle que la réactance
signal sinusoïdal appliqué à l’entrée tude du signal réinjecté sur la base capacitive de C4 est plus petite que la
est dépassé, la tension d’entrée com- de T2 est proportionnelle au facteur valeur de la résistance R3.
mence à diminuer et la base de T1 est de contre-réaction β égal à :
de plus en plus polarisée, de sorte que Par contre, en régime continu le conden-
le courant de collecteur de T1 aug- β = R3 + R11 / R3 sateur C4 se comporte comme un circuit
mente ainsi que la chute de tension aux ouvert, la tension de sortie atteignant la
extrémités de la résistance R4. Cette portion de signal réinjectée sur base de T2 détermine un taux de contre-
la base de T2 reste en phase avec le réaction égal à 1, condition qui stabilise
Le collecteur de T5 voit son potentiel signal de sortie, de sorte que lorsque parfaitement le point de repos et évite
diminuer, cela entraîne une diminution la tension sur le haut-parleur aug- ainsi toute dérive thermique.
du potentiel des grilles des MOSFET T7 mente, le potentiel sur la base de T2
et T9. Par conséquent, le potentiel du augmente. Cela a pour effet de réduire Le courant de repos de l’amplificateur
collecteur T4 augmente car le courant la tension émetteur-base du transis- dépend essentiellement de la position
d’émetteur de T5 est plus important et tor T2 (PNP), et par conséquent son du trimmer R16, puisque la somme des
fait chuter la tension VBE de ce dernier. courant de collecteur et son courant résistances R15 et R16 détermine la
d’émetteur. différence de potentiel entre les grilles
Dans ces conditions, T3 diminue sa de T6/T8 et T7/T9. R16 règle donc la
propre tension base-émetteur et donc Puisque R2 est traversée par la somme polarisation au repos de l’étage de
son potentiel de collecteur baisse, des courants des émetteurs de T1 et puissance et par conséquent le cou-
de sorte que les MOSFET T6 et T8 T2, la diminution du courant d’émet- rant de repos de l’amplificateur.
réduisent leur courant de drain. Lorsque teur de T2 produit une augmentation
le signal sinusoïdal d’entrée passe par de la tension d’émetteur des deux tran- La polarisation de l’étage de puissance
le point zéro, la tension de sortie de sistors, et donc fait croître la tension est le facteur déterminant pour une
l’amplificateur est nulle. VBE de T1. Cela provoque une conduc- parfaite reproduction du signal ampli-
tion plus importante de T1 qui entraîne fié, car il agit sur la distorsion de croi-
Pour la demi-onde négative du signal une augmentation du courant de col- sement inhérente à la classe AB.
d’entrée, la situation est inversée. En lecteur et donc une chute de tension
effet, T1 commence à conduire de plus plus importante aux bornes de R4. En fait, tous les autres étages (les 2
en plus ainsi que le transistor T4, de étages différentiels ainsi que celui
sorte que le potentiel appliqué aux grilles Ainsi la base de T4 est polarisée davan- de T3) de l’amplificateur fonctionnent
des MOSFET T7 et T9 diminue davantage tage, donc le potentiel de son collecteur en classe A (ils amplifient le signal en
et provoque ainsi une augmentation du diminue (NPN), de sorte que la tension entier), tandis que l’étage de puissance
courant de drain de ces MOSFET. VGS des MOSFET T6 et T8 diminue et composé des MOSFET fonctionne de
celle des MOSFET T7 et T9 augmente. manière complémentaire sur une seule
Dans le même temps, le potentiel du Il en résulte que la tension de sortie a alternance du signal, cela correspond à
collecteur de T4 diminue de plus en tendance à diminuer. un fonctionnement en classe B.
plus et donc le potentiel des grilles des
MOSFET de la branche positive diminue Concernant le fonctionnement de la Le courant de repos doit être réglé
jusqu’à ce que T6 et T8 soient bloqués. contre-réaction pour une demi-onde de façon à maintenir une polarisation
négative, le discours est similaire. Sup- des grilles des MOSFET minimale pour
Dans ce cas, la tension de sortie de posons que le signal de sortie soit une qu’à l’intersection entre les deux demi-
l’amplificateur est négative car elle est demi-onde négative, cela entraîne une ondes (c’est-à-dire lorsque le MOSFET
générée par la conduction des MOS- diminution du potentiel de la base de T2 de la section positive est bloqué et
FET de la branche négative T7 et T9. et donc une augmentation du courant celui de la section négative devient
Lorsque le signal d’entrée redevient d’émetteur de celui-ci. passant) le signal varie de manière
positif, la situation redevient identique à fluide et continue.
celle décrite pour la demi-onde positive. Donc, globalement cela implique une
Le cycle se répète ainsi tant qu’un signal diminution du potentiel des émetteurs En augmentant la valeur résistive du
d’entrée est appliqué. de T1 et T2, T1 est alors moins polarisé trimmer R16, à courant de collecteur
et le collecteur de T4 voit sa tension constant de T4, cela fait augmenter
Examinons maintenant le fonctionne- augmenter. Il en résulte une polarisation la tension V GS des MOSFET et donc
ment de la contre-réaction. plus grande de T6 et T8 par rapport à ceux-ci absorbent plus de courant au
Calcul du dissipateur
Dans le cas de notre amplificateur et en général pour les amplificateurs fonctionnant en AB, lors du dimensionnement du
dissipateur thermique de l’étage final nous devons tenir compte de la puissance à dissiper et de la température ambiante
maximale dans laquelle le circuit fonctionnera.
La puissance dissipée d’un amplificateur fonctionnant en classe AB est d’environ 40 % de la puissance fournie en sortie,
donc pour 200 Weff fournis en sortie la puissance dissipée sera de 80 W pour un canal. À noter qu’un canal consommera
280 W au niveau de l’alimentation (puissance de sortie + puissance dissipée). Supposons que la température ambiante
maximale atteigne 40 °C, ce qui s’est produit cet été dans le sud de la France. À partir de ces valeurs, nous obtenons la
résistance thermique globale « θja » entre la jonction du semi-conducteur et l’environnement (c’est-à-dire entre la jonction
et le milieu ambiant). La résistance thermique du dissipateur « θha » (c’est-à-dire entre le dissipateur et le milieu ambiant)
est égale à la différence entre « θja », « θjc » (résistance thermique entre la jonction et le boîtier du composant) et « θch »
(résistance thermique entre le boîtier du composant et le dissipateur).
Cette formule correspond à la différence de la température maximale entre la jonction du semi-conducteur, la température
ambiante autorisée et la puissance à dissiper. En supposant qu’un étage final dissipe 40 W (donc les 2 dissipent 80 W) à
la puissance maximale et que nous utilisons un seul dissipateur pour les 2 étages de puissance, nous obtenons :
en fixant une température maximale de la jonction d’un MOSFET à 110 °C. En réalité, la température maximale de fonction-
nement de la jonction est de 150 °C. Cependant, il faut garder une certaine marge, donc nous fixons la limite à 110 °C.
Étant donné que le radiateur comporte 4 transistors, chacun nécessite une « θja » quatre fois plus grande, soit 5,5 °C/W.
Avec un seul dissipateur, le montage mécanique des MOSFET doit être effectué en insérant une feuille isolante de mica avec
de la graisse de silicone, ce qui entraîne une résistance thermique d›environ 1 °C/W pour un boîtier TO-220, comme ceux
des IRF640 et 9640. Notez que la « θjc » mentionnée par le fabricant est d’environ 1° C/W, nous obtenons une « θha » de :
Cela correspond à la résistance thermique du dissipateur pour un seul MOSFET, mais comme nous utilisons un seul
dissipateur de grande taille avec des isolants en mica pour chaque transistor, le dissipateur doit avoir une résistance
thermique 4 fois plus petite, soit 0,875 °C/W, dans le cas d’une puissance maximale à 4 Ω. En prenant un dissipateur
de dimensions 150 x 250 x 40 mm ayant une résistance thermique de 0,14 °C/W, cela nous laisse une marge pour
un fonctionnement en toute sécurité des MOSFET.
repos (cela réduit la distorsion de croi- Cela n’est pas nécessaire avec des Un transistor bipolaire a un coefficient
sement à des valeurs infinitésimales). MOSFET, car à l’inverse des transis- de température négatif, lorsque la jonc-
tors bipolaires, ils ont un coefficient tion collecteur-émetteur s’échauffe cela
Si par contre VGS diminue, cela entraîne de température positif. provoque l’augmentation du courant
une diminution du courant circulant du collecteur, ce qui entraîne une aug-
dans les MOSFET au repos. Cependant La jonction d’un transistor MOSFET mentation encore plus importante de
la distorsion de croisement sera plus se comporte comme une résistance la température de la jonction jusqu’à
importante, et peu à forte puissance semi-conductrice. Si la température l’autodestruction du transistor.
déformer le signal de sortie. augmente, sa résistance croit (cela
est dû au phénomène d’agitation ther-
Nous expliquerons comment ajuster mique). Donc si le courant de repos L’alimentation
R16 lorsque nous aborderons la réali- de l’étage fi nal tend à augmenter, la
sation pratique. chaleur dissipée par la jonction aug- Nous venons de décrire le fonctionne-
mente, et par conséquent la tempé- ment de l’amplificateur, nous allons
Notez que, contrairement à d’autres rature au niveau de la jonction. Il en maintenant aborder l’étage d’alimen-
amplificateurs (notamment ceux dont résulte que la résistance de cette der- tation. Il s’agit d’une alimentation
l’étage de puissance dispose de tran- nière augmente ce qui fait diminuer symétrique non régulée, comme cela
sistors bipolaires), il n’y a pas de stabi- automatique le courant circulant dans est habituel pour les amplificateurs de
lisation thermique de la polarisation. la jonction. puissance.
LAMP - + + - LAMP
AP AP
IN L IN R
TRIMMER TRIMMER
47kΩ 47kΩ
T6 T8 T9 T7 T6 T8 T9 T7
R18 R18
R14 R26 R17 R14 R26 R17
R3 R11 R13 R3 R11 R13
C8 C8
R25 R24 R27 RL1 R25 R24 R27 RL1
R23 R22 R19 R23 R22 R19
T10 T11 T10 T11
R12 R12
R10 R15 R10 R15
C4 C4
C7 R16 C7 R16
D2 D2
R8 U2 U1 R8 U2 U1
R28 R29 LD1 R28 R29 LD1
T3 R6 T3 R6
T4 T5 T4 T5
C3 C6 C3 C6
C11 U3 R33 C11 U3 R33
Rx R9 D1 R7 R2 C5 L1 Rx R9 D1 R7 R2 C5 L1
R5 R5
Cx Cx
T2 T2
R4 C9 T12 R4 C9 T12
R32 R30 R32 R30
R1 R1
T1 T1
-V +V GND/0V AP- IN D3 +12V AP+ -V +V GND/0V AP- IN D3 +12V AP+
R31 R31
- S C1
C2 C10 - S C1
C2 C10
AC/L +Vo
-V
0V
+V
AC/DC
LD1
Transformateur
R1
40 V~
40 V~
C2
C4
PT1
FUSE
ON/OFF
~ ~
Le module convertisseur AC/DC transforme le 220 V en 12 V. Concernant les
C1
C3
~
~
0V
Elle se compose d’un transformateur Nous avons soudé directement en paral- Ainsi l’alimentation fournira ± 56 VDC
torique avec un point milieu dont le lèle sur les broches des condensateurs à vide, c’est-à-dire une tension posi-
secondaire développe 2 x 40 V. électrolytes (sous le circuit imprimé) des tive de 56 VDC par rapport à la masse
condensateurs de 100 nF pour filtrer les notée « + V » et une tension négative
Les extrémités des enroulements du parasites provenant du réseau ou des de – 56 VDC par rapport à la masse
transformateur sont reliées à un pont connexions. notée « - V ».
de diode de type « pont de Graetz ».
Le point milieu du transformateur En sortie des condensateurs de fil- Sur la branche positive de l’alimen-
constitue la masse de référence. En trage, nous trouvons une tension tation (« + V »), nous prélevons une
sortie du pont de diode, deux conden- symétrique théorique qui vaut 1,4 partie de la tension pour fournir une
sateurs électrolytes de haute capacité (√2) fois la tension de sortie d’un tension stabilisée de 12 VDC afin
(6800 µF chacun) sont connectés en enroulement secondaire du transfor- d’alimenter l’étage de protection de
parallèle pour former une capacité mateur, soit 40 * 1,4 = 56 VDC pour l’amplificateur. Nous avons deux pos-
équivalente à 13600 µF pour chaque chaque demi-alimentation (elles sont sibilités pour délivrer cette tension de
demi-alimentation. de signe opposé). 12 VDC :
optocoupleurs et le 4093 en faisant Si vous utilisez des feuilles de mica Assurez-vous que tous les composants
attention à l’orientation. Les repères pour l’isolation (qui sont transpa- sont au bon endroit et correctement
en « U » des circuits sont tous orientés rentes), vous devez appliquer de la montés. Cette étape de vérification
vers le relais RL1. graisse de silicone des deux côtés. Si est essentielle car vous ne devez pas
vous utilisez des feuilles de téflon (de oublier que le circuit est alimenté avec
Pour l’instant, ne soudez pas Rx et couleur grise), vous n’avez pas besoin une tension globale supérieure à 100 V
Cx, car l’amplificateur est en cours de de silicone, car ce matériau adhère aux (compte tenu de la différence de poten-
test. Vissez l’équerre sur le dissipateur aspérités présentes à la surface de tiel entre les bornes « + V » et « - V »)
en appliquant de la graisse de silicone l’aluminium assurant une conduction et que cette tension peut rapidement
pour assurer un transfert thermique thermique avec la partie métallique des détruire des composants voire exploser
optimal entre cette dernière et le radia- transistors. les condensateurs de filtrage de l’ali-
teur. Vous pouvez aussi fi xer directe- mentation s’ils sont soudés à l’envers.
ment les MOSFET sur le dissipateur en Vérifiez l’assemblage de l’ensemble
vous passant de l’équerre, selon votre en vous assurant qu’il n’y a pas de Pour notre prototype, nous avons
convenance. courts-circuits au niveau du câblage du assemblé une version stéréo de l’am-
transformateur, des circuits imprimés, plificateur en l’alimentant avec un
Quelle que soit votre solution adoptée, du convertisseur ou des composants transformateur toroïdal et une alimen-
n’oubliez pas d’isoler la partie métal- proches des VU-mètres. tation composée de 4 condensateurs
lique des MOSFET du dissipateur au
moyen des kits d’isolement appropriés
en mica, avec la rondelle isolante et les
vis et écrous 3MA. Cela est crucial, car
la partie métallique des MOSFET est
connectée électriquement en interne
aux drains qui eux-mêmes sont reliés
directement aux lignes d’alimenta-
tions. Cela provoquerait un court-circuit
au niveau de l’alimentation avec des
conséquences désastreuses.
R1 68 kΩ
*C1 6800 µF/63 V électrolytique pas de 12,5 mm
*C2 6800 µF/63 V électrolytique pas de 12,5 mm
*C3 6800 µF/63 V électrolytique pas de 12,5 mm
*C4 6800 µF/63 V électrolytique pas de 12,5 mm
C5 100 nF/250 V côté soudures en parallèle à C1
C6 100 nF/250 V côté soudures en parallèle à C2
C7 100 nF/250 V côté soudures en parallèle à C3
C8 100 nF/250 V côté soudures en parallèle à C4
Divers
Ainsi, une fois que vous avez vérifié que Le réglage du courant de repos permet Si vous ne pouvez pas régler l’ampli-
tout est en ordre, vous allez tester en pre- d’ajuster la polarisation minimale de tude, il faudra intercaler un potentio-
mier l’alimentation. Pour cela, ne reliez l’étage de puissance, afin que la distor- mètre entre la sortie du générateur et
pas les points « + V » et « - V » de l’alimen- sion de croisement soit nulle. Vous pou- l’entrée de l’amplificateur.
tation à ceux de l’amplificateur. vez le faire de deux façons : la première
est basée sur le réglage d’une valeur du Ajustez le générateur pour obtenir une
Ne reliez pas non plus le convertisseur courant de repos en l’absence de signal amplitude de 100 à 300 mVeff, puis
ou le circuit équivalent à l’étage de et la seconde à l’aide d’un oscilloscope. vérifiez la forme du signal en sortie
protection de l’amplificateur. Le but est avec l’oscilloscope. Si vous remarquez
de tester les tensions d’alimentation Dans le premier cas, insérez en série un palier près du passage à zéro de la
à vide avant de relier l’amplificateur, en avec l’alimentation positive (+V) un sinusoïde, manœuvre délicatement
cas de dysfonctionnement vous éviterez multimètre calibré en courant continu R16 de manière à obtenir une onde
des problèmes. sur 200 mA. Le fil rouge du multimètre sinusoïdale parfaite, la déformation
(+) doit être relié au « +V » de l’alimen- doit disparaître.
Mettez sous tension, vous devez obtenir tation et le fil noir du multimètre (-) au
à vide pour « + V » environ + 63 V, le « +V » de l’amplificateur. Avec l’oscilloscope, vous pouvez égale-
moins du multimètre étant relié au point ment vérifier l’apparition d’oscillations
milieu du transformateur qui correspond Court-circuitez l’entrée BF de l’amplifica- à l’écran sous la forme d’un signal
à la masse de l’alimentation. teur (signal IN) puis mettez sous tension. plus ou moins grand superposé à celui
Utilisez un petit tournevis plat de préfé- du générateur, mais à une fréquence
Pour « - V » vous devez avoir – 63 V. rence en plastique. Tournez lentement le beaucoup plus élevée. Typiquement
Ces valeurs sont tout à fait correctes trimer R16 dans un sens ou dans l’autre autour du mégahertz. Dans ce cas,
car l’alimentation fonctionne à vide. jusqu’à ce que le multimètre affiche une éteignez l’amplificateur, et montez le
Si vous n’avez pas ces tensions, coupez valeur comprise entre 50 mA et 60 mA. réseau Rx/Cx puis vérifiez de nouveau
le courant et recherchez le problème. si l’oscillation a disparu.
Si tout est correct, testez le 12 V de NB : si vous constatez qu’à la mise
l’étage de protection selon la solution sous tension le multimètre affiche une Notez qu’un phénomène d’auto-oscil-
que vous avez adopté. intensité supérieure à 200 mA, arrêtez lation peut être détecté sans oscillos-
immédiatement. Il doit y avoir certaine- cope, si l’amplificateur au repos sans
Avant d’alimenter l’amplificateur, met- ment un court-circuit dans l’étage final ou signal se met à chauffer excessivement,
tez le trimmer R16 du réglage du les MOSFET sont inversés. cela signifie la présence d’auto-oscilla-
courant de repos à mi-course. Cela tions. Dans ce cas, éteignez immédia-
devrait théoriquement régler un cou- À ce stade, si tout est correct, lais- tement et montez le réseau Rx/Cx. Si
rant de repos de l’amplificateur suffi- sez l’amplificateur allumé pendant 5 tout vous semble correct, mettez hors
sant pour effectuer les premiers tests. minutes et retouchez la position de tension et débranchez vos instruments
Cela n’est pas dangereux pour l’inté- R16 si le courant a varié en dehors des de mesure, votre amplificateur est par-
grité de l’amplificateur. limites ci-dessus. faitement réglé.
CHAMBRE D’ECHO
DIGITALE
Cette chambre d’écho digitale,
basée sur un circuit intégré Holtek
qui réalise une ligne à retard
numérique, accepte les signaux
provenant d’un microphone.
Elle est aussi dotée d’une entrée au
niveau ligne. Elle dispose d’une sortie
au niveau ligne permettant de piloter
une table de mixage ou un amplificateur
et d’une sortie HP.
de Boris Landoni
S
avez-vous ce qu’est un écho ? Si vous visitez une L’électronique analogique a permis de reproduire cet effet en
grotte ou essayez de crier dans un canyon, vous per- l’appliquant aux bandes sonores des films et des documen-
cevrez un écho qui correspond au retour des sons taires, mais aussi et surtout pour la musique lorsqu’elle est
émis dans diverses directions. Les sons sont réfléchis avec jouée en studio et en direct.
une intensité différente et un certain retard en raison du
temps de propagation. Ce n’est pas un hasard si l’un des effets les plus couramment
utilisés est l’écho. Au début, la musique était enregistrée sur
Plus précisément, l’écho
écho est un phénomène acoustique de une bande magnétique à l’aide de 2 têtes. La première tête
réflexion du son.. Ce nom provient de la nymphe éponyme de placée en amont reproduisait le son, tandis que la seconde
la mythologie grecque, censée incarner ce phénomène. Il peut tête disposée plus loin introduisait un effet d’écho.
être simulé en utilisant un dispositif nommé chambre d’écho.
Ainsi, en faisant varier la vitesse de défilement de la bande,
Un écho acoustique correspond donc au retour d’une onde la durée de l’écho était modifié. Ce système a été utilisé pen-
sonore réfléchie par une discontinuité rencontrée lors dant quelques décennies, puis remplacé par des montages
de sa propagation. L’onde ainsi réfléchie revient au point à transistors analogiques.
d’émission avec une amplitude différente du signal initial et
avec un délai (retard) qui dépend du temps mis pour effectuer Aujourd’hui, des processeurs audio numériques permettent
l’aller et le retour entre l’émetteur et la discontinuité. de reproduire l’effet d’écho et bien plus encore.
Il s’agit des circuits DSP pour « Digi- polarisé C14 qui est indispensable pour
tal Signal Processor » ou « proces- bloquer toute composante continue.
seur de signal numérique » ou encore
« traitement numérique du signal ». Le gain en tension de l’étage d’entrée
dans la bande passante vaut :
Dans cet article, nous vous proposons
un effet d’écho très simple et peu coû- (R8 + R9) / R9
teux, mais qui est très efficace.
soit un gain d’environ 3 fois.
Il peut être utilisé avec un microphone,
par exemple la voix d’un chanteur ou Le signal audio ainsi amplifié par IC2a
pour créer des effets spéciaux lors est disponible sur la sortie (entre la Figure 1 : brochage du circuit intégré
d’une représentation grâce à son broche 1 et la masse). Le signal tra- HT8972.
entrée ligne (signal musical). verse alors le condensateur pola-
risé C15 (qui bloque la composante
Pour notre projet, nous avons choisi un continue due au fonctionnement en du signal d’entrée afin d’obtenir un
circuit intégré de la fi rme « Holtek », mono-tension de IC2a) pour le diriger second signal retardé par rapport à
spécialisée et reconnue pour fabriquer vers le cavalier SK5. l’original. Les deux composantes audio
ce type de composant dédié au sont ensuite mélangées de manière à
traitement du son, y compris pour les Notez que la résistance R9 a un doser, par l’intermédiaire du potentio-
synthétiseurs. Analysons maintenant condensateur en série pour empê- mètre RV3, la profondeur de l’effet
le schéma électrique afin de découvrir cher IC2a d’amplifi er la composante d’écho (définit le retard de l’arrivée du
le fonctionnement du circuit. continue provenant de la polarisation son de l’écho).
du diviseur de tension formé par R5
et R6. Examinons comment cela est réalisé
Schéma électrique dans le circuit. Le retard est obtenu
Le cavalier SK5 permet de sélec- grâce à une mémoire dans laquelle
Le montage est conçu pour la voix, il tionner la source du signal d’entrée, sont écrites les données provenant du
est équipé d’une capsule micropho- c’est-à-dire soit provenant du micro- signal audio échantillonné et converti
nique électret MC1. Cette dernière phone (pont fermé vers C15) ou pro- par un convertisseur interne A/N au cir-
est reliée à l’entrée d’un étage préam- venant de l’entrée ligne appliquée au cuit HT8972.
plificateur constitué par l’amplificateur point SK4 (Line In).
opérationnel IC2a. Ensuite les données sont lues avec un
Le signal sélectionné est appliqué retard variable qui dépend de la fré-
Rien ne vous interdit de ne pas mon- sur le potentiomètre RV1 qui règle le quence à laquelle le VCO interne les
ter la capsule et de connecter entre niveau du signal et agit comme une envoie à la logique de contrôle, afin de
la broche positive de C14 et la masse commande de volume. RV1 ajuste reconvertir les données en un signal
une prise jack 6,35 mm pour insérer l’amplitude de la sensibilité d’entrée analogique dirigé vers la sortie de IC1.
le câble provenant d’un microphone du circuit intégré IC1 (HT8972), qui est
classique (dans ce cas, il ne faut pas le cœur du montage. Ce dernier est Le circuit intégré IC1 prélève une partie
monter la résistance R1). chargé de créer l’effet d’écho. du signal de sortie du dernier amplifi-
cateur opérationnel interne (celui piloté
Comme nous l’avons expliqué briève- Le fonctionnement du HT8972 est par le démodulateur et le signal retardé
ment, le circuit dispose d’une entrée basé sur le principe de la ligne à retard, provenant de la logique) pour la diriger
ligne afin d’appliquer l’effet d’écho à c’est-à-dire sur le décalage temporel vers l’entrée du premier filtre passe-bas
des signaux musicaux ne provenant
pas d’un microphone.
Caractéristiques techniques :
L’étage d’entrée constitué par l’amplifi-
cateur opérationnel IC2a (LM358) est Tension d’alimentation : 9 VDC ;
configuré en amplificateur non-inver- Courant absorbé avec un haut-parleur : 400 mA ;
seur et est alimenté en mono tension Courant absorbé sur la sortie ligne : 50 mA ;
(une seule alimentation), de sorte que Contrôle du niveau d’entrée, du volume de sortie, du temps d’écho et du retour ;
le diviseur de tension formé par les Sensibilité de l’entrée ligne : 500 mVeff ;
résistances R5 et R6 polarise l’entrée Temps de retard de l’écho : de 80 ms à 200 ms ;
non-inverseuse à la moitié de la ten- Distorsion THD : de 0,2 à 0,7 % ;
sion d’alimentation. Bruit en l’absence de signal (pondéré A) : -85 dBV ;
Sortie ligne et haut-parleur ;
Le signal d’entrée provenant du micro- Puissance de sortie sur HP : 500 mW (8 Ω à 10 % THD).
phone passe à travers le condensateur
La mémoire SRAM intégrée de 40 ko permet de générer l’effet de retard et de contrôler la valeur du temps d’écho grâce à la
résistance connectée aux broches du VCO. La taille de la mémoire permet une bonne fidélité du son. En ce qui concerne le
VCO, il s’agit d’un bloc intégré qui simplifie grandement le montage et facilite la variation du temps de retard. La résistance
de contrôle doit être connectée entre la broche 6 et la masse. En utilisant une résistance variable dans la plage des valeurs
autorisées, il est possible de modifier le retard et donc la profondeur de l’écho.
second est converti et envoyé à l’am- condensateur de découplage C18 et la Lorsque les broches 1 et 8 ne sont pas
plificateur opérationnel constituant le résistance de limitation R15. Le poten- connectées, une résistance interne
deuxième étage amplificateur, c’est-à- tiomètre RV4 permet le réglage du (1,35 kΩ) fixe le gain à 20 fois (26 dB).
dire « OP2 ». volume aussi bien sur la sortie ligne
(cavalier SK6 vers SK2 = sortie « LINE Si un condensateur est inséré entre les
Entre l’entrée inverseuse et la sortie OUT ») que sur la sortie amplifiée broches 1 à 8, en parallèle avec la résis-
de ce dernier se trouve un conden- (cavalier SK6 vers SK3 = sortie HP). tance interne de 1,35 kΩ, le gain passe
sateur de fi ltrage qui sert à éliminer à 200 fois (46 dB). Si une résistance est
le bruit de la conversion et donc à Dans le premier cas, le signal de sortie placée en série avec le condensateur,
nettoyer le signal BF. Ce dernier est peut être prélevé à partir de la sortie le gain peut être réglé sur une valeur
ensuite encore filtré à l’intérieur du « LINE OUT ». Il est identique à celui dis- comprise entre 20 et 200.
circuit par le filtre passe-bas de sortie ponible entre le point milieu du poten-
(LPF2) constitué par le réseau passif tiomètre RV4 et la masse. Comme nous insérons uniquement le
R14 et C10. condensateur C22 entre les broches 1
Dans le second cas, le signal présent et 8, le gain en tension vaut 200.
L’entrée du second filtre passe-bas sur le point milieu du potentiomètre
est située sur la broche 13 et reçoit le RV4 attaque un amplificateur de puis- Cela signifie qu’un signal de 5 mVeff
signal à travers R13 qui, conjointement sance de type LM386N. il s’agit d’un appliqué à l’entrée (broche 2) produira
avec le condensateur C6, détermine la amplificateur monolithique qui peut en sortie HP un signal de 1 Veff.
fréquence de coupure supérieure du fournir jusqu’à 1 W sous 8 Ω.
filtre actif. Puisque nous désirons limiter la puis-
Dans notre cas, nous avons limité la sance de sortie à 500 mWRMS sous 8 Ω,
Le signal de sortie du deuxième filtre puissance à 500 mW, ce qui est plus cela correspond à une tension en sortie
actif est sommé avec le signal de que suffisant pour des applications de 2 V. Avec un gain de 200, il faut donc
l’étage d’entrée, cette somme est dans des instruments de musique ou à l’entrée un signal ayant une tension
déterminée par le potentiomètre RV3, des jeux. de 100 mVeff.
qui permet le réglage de la rétroaction,
c’est-à-dire l’intensité de l’écho, qui Le gain de l’amplificateur LM386N Le réseau R/C formé par R18 et C13,
est sensiblement le niveau du signal dépend de la résistance connectée connecté en parallèle entre la broche
d’écho par rapport à l’original. entre les broches 1 et 8. Cette résis- 6 de sortie et la masse, constitue une
tance vient en parallèle sur la résis- cellule de Boucherot. Elle sert à stabi-
La sortie du signal mixé, comportant tance interne de contre-réaction de liser le fonctionnement de IC3, notam-
la composante audio avec l’écho, est 1,35 kΩ accessible par lesdites bro- ment en compensant la rotation de
reliée au potentiomètre RV4 à travers le ches de l’amplificateur. phase et l’impédance du haut-parleur
Le circuit HT8972 peut fonctionner selon deux modes, c’est-à-dire selon la manière dont il est configuré, deux effets diffé-
rents peuvent être obtenus. La figure B ci-contre montre la configuration des blocs internes. Nous nous apercevons que pour
le mode « écho » (la configuration proposée dans cet article), une boucle de contre-réaction doit être réalisée du signal de
sortie vers l’entrée du premier filtre passe-bas, produisant ainsi l’effet d’écho. Pour le mode « surround », le signal de sortie
est prélevé au niveau de la sortie du second filtre passe bas, sans aucune contre-réaction.
En fait, le signal d’écho comprend un retour périodique qui s’affaiblit à chaque fois, tandis que l’effet « surround » doit produire
un son qui se déplace dans l’espace environnant.
qui varie en fonction de la fréquence inversions de polarité. Ensuite, elle est Réalisation pratique
du signal. Cela permet d’empêcher tout filtrée par le condensateur C24 pour
phénomène d’auto-oscillation. atteindre l’interrupteur ON/OFF SW1. Nous venons d’étudier le fonctionne-
ment de cette chambre d’écho, nous
Le haut-parleur est couplé à la sortie En fermant ce dernier, le reste du cir- allons maintenant passer à sa réali-
de l’amplificateur à l’aide du conden- cuit reçoit directement la tension d’ali- sation pratique. Il s’agit d’un projet à
sateur électrolytique C23, qui laisse mentation, en particulier l’amplificateur la portée de tous, et pas seulement
passer la composante BF du signal IC3, l’étage d’entrée du microphone et réservé à un public « professionnel ».
(partie « alternative » du signal) tout l’amplificateur opérationnel IC2.
en bloquant la composante continue Le circuit est facilement réalisable car
en sortie qui est due à la tension de Par contre le circuit intégré IC1 fonc- il s’agit d’un circuit imprimé simple
polarisation du LM386. tionne avec une tension stabilisée de 5 face et qu’il est constitué de compo-
VDC qui est fournie par le régulateur de sants traditionnels traversant (et non
L’ensemble du montage est alimenté tension simple formé par la diode zener pas de composants montés en surface
par une tension continue stabilisée ZD1, la résistance de limitation R10 et ou CMS).
comprise entre 8,5 VDC et 12 VDC, le condensateur de filtrage C1.
par exemple avec une batterie ou une Il suffit d’un fer à souder de 25 W/30 W
alimentation stabilisée. La tension est Ce simple régulateur permet d’obtenir avec une pointe de 1 mm pour des sou-
appliquée au bornier SK1 et traverse une tension de 5,1 VDC qui correspond dures propres. Utilisez de la soudure de
la diode de protection (D1) contre les à la tension de la diode Zener. 0,5 à 1 mm de diamètre.
Tableau 1 : corrélation entre la fréquence de fonctionnement de l’oscillateur, le temps de retard et la distorsion harmonique
en fonction de la résistance du VCO. Notez qu’une diminution de la résistance produit une augmentation de la fréquence et
donc une réduction de la distorsion harmonique, car cela est dû au fait que l’augmentation de la fréquence d’échantillonnage
augmente le rapport signal/bruit. Par contre, la durée et la profondeur de l’écho sont réduites.
Circuit imprimé à l’échelle 1 : 1 côté soudures de la chambre Plan de câblage des composants de la chambre d’écho.
d’écho.
Alimentation
+
Mic Level
- Delay
Figure 2 : brochage de la
capsule microphonique ; Haut-parleur
l’électrode négative est
reliée électriquement au Feedback
boîtier.
Comme d’habitude, téléchargez le Poursuivez en soudant l’interrupteur Mettez sous tension, le montage doit
typon du circuit imprimé sur notre à glissière ON/OFF. Il doit être coudé fonctionner immédiatement car le cir-
site www.electroniquemagazine.com à 90°, ensuite soudez les cavaliers cuit ne nécessite pas d’étalonnage.
(dans le sommaire détaillé de la revue). (INPUT MIC/LINE, OUTPUT LINEOUT/
SPK). N’oubliez pas de les configurer Positionnez les cavaliers selon votre
Procédez à la gravure du circuit avant d’effectuer les tests. configuration, c’est-à-dire sélection-
imprimé et ensuite effectuez le perçage nez la source d’entrée et la source
des trous des composants. Soudez ensuite la capsule micropho- de sortie, comme illustré en figure 3.
nique, attention à l’orientation, repor-
Commencez par souder les compo- tez-vous au dessin de la figure 2. Dans la pratique, si vous voulez uti-
sants ayant un profil bas, c’est-à-dire liser le microphone, positionnez le
les résistances et les diodes (veillez Le positif du microphone vient du côté cavalier SK5 (MIC/LINE INPUT) sur le
à les orienter correctement selon le de RV1, le négatif est relié électrique- négatif de C15.
plan de câblage ci-contre). ment au boîtier de la capsule. Pour ter-
miner, soudez les borniers. Si vous utilisez une source audio externe
Continuez en soudant les condensa- connectez-la sur l’entrée ligne, position-
teurs non polarisés, les supports des Avant d’effectuer les tests, vérifiez que nez alors le cavalier SK5 (MIC/ LINE
circuits intégrés, et les potentiomètres. tous les composants sont à leur place INPUT) vers C18, c’est-à-dire en corres-
respective, notamment les résistances pondance avec l’entrée SK4 (LINE IN).
Ensuite, soudez les condensateurs (risques de confusion dans les valeurs).
polarisés en respectant leur polarité. Pour sélectionner le type de sortie,
Leurs pattes négatives sont indiquées Vérifiez attentivement qu’il n’y ait pas vous devez utiliser le cavalier SK6
sur leurs boîtiers. de courts-circuits entre les broches (OUTPUT SEL). Si vous positionnez le
des circuits intégrés. cavalier sur « Line », vous devez ampli-
La patte la plus longue étant le posi- fier le signal avec un amplificateur
tif du condensateur. Reportez-vous Procurez-vous une alimentation de 9 VDC externe ou l’envoyer à un dispositif de
au plan de câblage pour l’orientation ou 12 VDC, connectez-la au bornier en traitement du son.
correcte de chacun des condensateurs. respectant la polarité.
Si vous désirez utiliser un petit haut-
parleur, positionnez le cavalier sur
« spk ». Le LM386N est utilisé alors
comme amplificateur interne.
R ANDA connectons
RaspberryPi avec Arduino
Première partie de Daniele DENARO
L
es univers du RaspberryPi et d’Arduino ont tendance Raspberry est un environnement complet multitâche dis-
à converger de plus en plus pour offrir aux utilisa- posant d’un système d’exploitation professionnel Linux,
teurs une passerelle entre l’énorme potentiel de Linux tandis qu’Arduino est plutôt mono-tâche et prédisposé à
embarqué dans le RaspberryPi et la très grande quantité de gérer de façon « naturelle » des entrées/sorties avec un
cartes et sketchs (programmes) disponibles pour Arduino. environnement de développement très pratique. L’IDE (Inte-
Ces deux univers sont maintenant devenus des stars abso- grated Developement Environment) d’Arduino fonctionne
lues pour les amateurs d’électronique numérique. sur n’importe quel PC et permet de créer des programmes
Puisque la carte « RandA » dispose une interface série dont les deux sont de télécharger des sketchs (compilés)
d’une version d’Arduino basique, dotés. Le lien physique est réalisé via dans Arduino via l’interface web.
sans régulateur de tension et sans le connecteur d’interface du Rasp-
circuit USB, sa consommation est très berryPi, avec lequel « RandA » partage Si le RaspberryPi veut utiliser Arduino,
faible à tel point qu’il est possible de seulement les 20 premières broches. il peut envoyer des commandes ou des
l’alimenter avec des piles ou un pan- données à travers un programme qui
neau solaire. Il ne manque plus que la Le port série est utilisé à la fois pour la utilise le port série du RasperryPi. Il
connexion entre Arduino et le bouton programmation d’Arduino et pour le dia- existe des exemples de programmes
d’alimentation, elle est réalisée à l’aide logue entre ce dernier et le RaspberryPi. en langage C ou Java.
d’une broche de sortie. De plus, le port GPIO du RaspberryPi
gère la réinitialisation d’Arduino. Si par contre, Arduino doit gérer le sys-
De cette façon, Arduino peut fonctionner tème, il faut alors que le RaspberryPi
comme un contrôleur de RaspberryPi et La programmation d’Arduino s’effectue ait un processus en tâche de fond prêt
l’allumer dans le cas où une condition à l’aide d’un script Linux qui active la à détecter l’arrivée de commandes.
particulière est détectée sur ses bro- réinitialisation de manière appropriée.
ches numériques ou analogiques. En effet, dans une carte Arduino clas- Pour ce faire, nous avons été contraints
sique, le téléchargement d’un sketch d’utiliser une broche supplémentaire
Après la mise sous tension, Arduino peut est précédé d’un signal de réinitialisa- du port GPIO du RaspberryPi et une
passer le relais au RaspberryPi pour tion automatique provenant du circuit broche d’Arduino pour gérer ce proces-
gérer une situation particulière en exé- qui gère l’USB, mais sur « RandA » ce sus à cause de l’unique interface de
cutant des commandes spécifiques, ou circuit n’existe pas. communication série disponible.
Arduino peut continuer à gérer l’événe-
ment de sa propre initiative en activant La programmation d’Arduino peut se Dans tous les cas, nous avons préparé
des programmes sur le RaspberryPi. faire localement via l’environnement une librairie Arduino pour :
IDE installé sur le RaspberryPi et
adapté par nos soins ou à distance en • l’envoi de commandes Linux
Comment RaspberryPi et utilisant un IDE modifié sur un PC qui et la réception d’une éventuelle
Arduino dialoguent-ils ? permet de gérer Arduino en réseau en réponse ;
simulant un port distant. • l’ouverture d’un fichier et la lec-
Comme nous l’avons mentionné précé- ture et/ou écriture de ce dernier
demment, la connexion de base entre Enfin, comme nous le verrons dans sur le RaspberryPi.
Arduino et RaspberryPi s’effectue via les prochains articles, il est possible
De plus, des commandes Linux (scripts
et programmes) ont été implémentées
Figure 3 : RandA permet pour gérer l’horloge, l’alarme et l’envoi
l’allumage programmé du
RaspberryPi. de mails.
Le schéma électrique
Figure 4 : l’environnement
de développement avec le
port distant.
Cela signifie que l’interface graphique Dans tous les cas, nous proposerons
Développer des programmes de Raspbian est correctement affichée des logiciels à installer qui compren-
sur l’ordinateur distant, c’est-à-dire dront à la fois des programmes d’uti-
Arduino peut être programmé soit via un que vous pouvez gérer le RaspberryPi lisation de « RandA », des environne-
IDE installé sur un ordinateur, soit via comme s’il était connecté à un clavier, ments de développement, des librairies
un IDE local (dans un environnement à une souris et à un écran. de gestion du port GPIO du Raspberry
Linux). Mais comment faire pour utiliser et plusieurs exemples.
l’IDE sur le RaspberryPi et, plus généra- Bien qu’il soit possible de lancer le
lement, comment accéder à l’environne- bureau complet, il est préférable, pour Enfin, nous préparons un serveur
ment Linux de manière pratique ? des raisons de performances, d’utiliser Web (avec Tomcat) qui permettra une
l’interface de la console comme base gestion à distance de « RandA » via
RaspberryPi peut être géré en connec- de commande et d’activer des pro- un navigateur pour télécharger dans
tant un clavier, une souris sur l’USB et grammes graphiques uniquement en Arduino un sketch compilé et stocké
un moniteur sur le connecteur HDMI, cas de besoin. dans un dossier du RaspberryPi, pour
mais l’utilisation habituelle du Rasp- gérer l’horloge et l’alarme, pour ouvrir
berryPi s’effectue via le réseau local, ou Par exemple, vous pouvez lancer : une console Arduino ou encore éteindre
via un port Ethernet ou encore par Wi-Fi. • une commande de gestion de le système.
fi chiers (comme l’Explorateur de
Dans ce cas, l’accès s’effectue à l’aide Windows) ;
du protocole SSH, activé automatique- • un éditeur graphique ; Conclusion
ment dans les dernières distributions • un environnement de développe-
du système d’exploitation Raspbian. ment pour C (comme Codeblocks), « RandA » n’est pas seulement une carte
pour Java, ou l’IDE Arduino. Arduino montée sur un RaspberryPi, il
Cependant, au lieu d’utiliser le pro- s’agit d’un système intégré doté d’une
gramme « PuTT Y » qui peut être Les fenêtres « XWINDOW » apparaissent gestion de l’alimentation et d’une hor-
installé sur tous les ordinateurs et automatiquement sur l’ordinateur dis- loge temps réel (RTC) programmable.
que nous avons largement employé tant grâce à « Xserver » qui est intégré
dans les articles consacrés au Ras- dans « MobaXterm ». En fait, ce dernier Cela facilite la mise en œuvre d’applica-
pberryPi, nous vous recommandons permet également d’ouvrir une session tions qui activent ou désactivent le sys-
d’utiliser le logiciel « MobaXterm » qui FTP et plus encore. tème en fonction de conditions externes
est plus puissant et aussi gratuit (voir ou d’une temporisation.
la figure 6). À ce stade, il ne reste plus qu’à
choisir le langage de développement Avec l’ajout d’une batterie tampon
Ce programme permet de réaliser une et l’environnement approprié : soit alimentée par un panneau solaire, et
connexion de type SSH comme celle l’éditeur de script Linux, soit un IDE d’une clé Wi-Fi ou d’un modem GSM,
implémentée avec « PuTTY », mais de pour langage C, ou Java, ou Python, il est possible de créer un système
plus il dispose d’un « Xserver » géré ainsi que l’utilisation de l’IDE Arduino complet et puissant de contrôle et de
automatiquement. locale ou distante. gestion à distance.
d’une entrée microphone ni d’une sortie haut-parleur. Il doit être intégré dans une chaîne d’amplification conçue pour l’application désirée.
Vous pouvez tester ses caractéristiques et ses modes de fonctionnement grâce à la demoboard sur laquelle vous pouvez insérer le module
SPC01 et commencer à l’utiliser. Cette carte est dotée d’une entrée microphone, d’une entrée ligne, d’une sortie haut-parleur et d’une sortie
ligne. Les DIP switch permettent un réglage simple des différentes fonctions disponibles, y compris l’interface série.
€ 21,20
distance et aussi pour lire/écrire dans la mémoire EEPROM à partir d’un ordinateur. Deux LED, l’une rouge
et l’autre verte, indiquent l’état de fonctionnement de l’enregistreur vocal.
Réf. : SPC-DK
Caractéristiques techniques :
Tension d’alimentation : 9 VDC ;
Courant absorbé avec un haut-parleur : 400 mA ;
Courant absorbé sur la sortie ligne : 50 mA ;
Contrôle du niveau d’entrée, du volume de sortie, du temps de l’écho et du retour ;
Sensibilité de l’entrée ligne : 500 mVeff ;
Temps de retard de l’écho : de 80 ms à 200 ms ;
Distorsion THD : de 0,2 à 0,7 % ;
€ 17,
Bruit en l’absence de signal (pondéré A) : -85 dBV ;
Sortie ligne et haut-parleur ;
35
Comelec 03 / 2018
Enregistreur vocal
avec PIC & EEPROM
Deuxième partie de Marco LANDONI
D
ans le précédent numéro 141 d’Electronique et Contrai-
Loisirs Magazine, nous avons décrit notre système rement à
modulaire d’enregistrement et de reproduction de ces puces, nos
messages vocaux, en soulignant le fait que le système com- modules vocaux sont
porte deux modules (un ayant une mémoire plus importante constitués d’un microcontrôleur
et donc plus de messages) à microcontrôleur chargé de et d’une mémoire FLASH modulable.
la conversion du signal audio et du contrôle des adresses
mémoires. Le microcontrôleur échantillonne le signal
audio entrant et stocke les données dans la m é m o i r e ,
L’architecture est basée sur une émulation de la famille des du moins pendant la phase d’enregistrement. Lors de la
circuits intégrés Winbond à synthèse vocale, spécifique- phase de lecture, le PIC lit la mémoire et convertit les données
ment conçue pour mémoriser l’audio directement dans une en un signal audio analogique. La durée du message dépend
mémoire EEPROM. de la capacité de la mémoire présente, le microcontrôleur
Le schéma électrique
Figure 2 : brochage (vue de dessus) du module vocal SPC01. Comme vous l’avez cer tainement
remarqué, le schéma du module enre-
gistreur vocal est pratiquement le
schéma synoptique de la figure 1.
A: c10_2
sus de la fréquence de coupure, il
existe encore un signal, qui bien qu’il 0.000 dB
17dB
la fréquence critique d’au moins 13 dB, des amplifi cateurs opérationnels à Si la tension de sortie des amplificateurs
ce qui est suffisant pour notre applica- travers les résistances R10 et R8. Ces opérationnels ne pouvait pas atteindre
tion (voir les figures 4 et 5). derniers sont du type « rail-to-rail » afin l’amplitude de la tension d’alimentation
d’exploiter pleinement la dynamique (5 V), mais seulement 3,5 V à 4 V (ce qui
Comme cette chaîne de filtres est d’entrée des convertisseurs A/D du est le cas avec un classique amplifica-
active, elle fournit un gain total de microcontrôleur. teur opérationnel de type TL082), l ‘ADC
10 dB, ce qui nous permet de limiter n’attendrait jamais la valeur 1023
la tension maximale appliquée aux En effet, ces convertisseurs ont une mais s’arrêterait à des valeurs numé-
entrées à environ 1,5 Vpp. résolution de 10 bits, c’est à dire qu’ils riques comprises entre 700 et 800. Cela
convertissent une tension d’entrée ana- signifierait une perte d’environ 20 % en
Le diviseur de tension constitué par logique de 0 V en une valeur numérique termes de dynamique de conversion.
les résistances R25 et R26 permet « 0 » et une tension d’entrée analogique
de fournir une tension de référence Vdd en une valeur numérique « 1023 » Au lieu de cela, en utilisant des ampli-
permettant de polariser les entrées (Vdd = 5 V dans notre cas). ficateurs opérationnels « rail-to-rail »,
nous pouvons fournir aux entrées ana- Dans les deux cas, nous trouvons un
logiques (broches 2 et 3) des convertis- premier étage constitué d’un filtre
seurs A/D du PIC une tension dont l’ex- passif de type passe-bas (R30, C3 et
cursion va de 0 V à 4,9 V et donc ainsi R31, C30) qui permet d’éliminer
d’ le
utiliser pratiquement toute la plage signal 5 V rectangulaire d’une
dynamique des convertisseurs. En fréquence de 156 kHz pro-
continuant la description de la partie venant de la modu-
analogique, nous arrivons aux sorties lation PWM et d’ex-ex-
des deux périphériques PWM, c’est- traire uniquement la
à-dire les broches 12 et 13 du micro- composante modu-
contrôleur. Dans ce cas également, les lée.. Ce filtre passif est
parcours des signaux sont distincts alors suivi d’un filtre
pour les fréquences d’échantillonnage actif de second ordre
8 ksps et 16 ksps. utilisé comme circuit de
reconstruction du signal
analogique échantillonné.
U n a u t r e b l o c fo n d a m e n t a l d u
schéma est constitué par les bancs
de mémoires U2 à U5. Ce sont des
mémoires EEPROM de type série, pro-
duites par Microchip, et qui utilisent
comme interface de communication
le bus I2C pour « dialoguer » avec le
microcontrôleur.
Les deux autres mémoires, dont Durée d’enregistrement en fonction des mémoires installées.
l’usage est optionnel (U4 et U5), sont
de type boitier DIP et sont montées sur N° de mémoire Durée en s U2 U3 U4 U5
des supports de circuits intégrés. Elles 2 32/65 X X - -
peuvent être facilement insérées ou 3 48/98 X X X -
retirées du circuit, selon vos besoins. 4 65/130 X X X X
Liste des composants R21 .... 33 kΩ 5% boîtier 0805 C3 ...... 4,7 nF céramique boîtier
R22.... 27 kΩ 5% boîtier 0805 0805
du module SPC01
R23.... 150 kΩ 5% boîtier 0805 C4 ...... 47 µF/6,3 V tantale boîtier
R24 .... 100 kΩ 5% boîtier 0805 A
R1 ...... 27 kΩ 5 % boîtier 0805 R25.... 22 kΩ 5% boîtier 0805 C5 ...... 10 µF/6,3 V tantale boîtier
R2 ...... 100 kΩ 5% boîtier 0805 R26.... 22 kΩ 5% boîtier 0805 C
R3 ...... 1 kΩ 5% boîtier 0805 R27 .... 100 kΩ 5% boîtier 0805 C6 ...... 100 nF céramique boîtier
R4 ...... 1 kΩ 5% boîtier 0805 R28.... 56 kΩ 5% boîtier 0805 0805
R5 ...... 1,5 kΩ 5% boîtier 0805 R29.... 56 kΩ 5% boîtier 0805 C7 ...... 10 µF/6,3 V tantale boîtier
R6 ...... 1,5 kΩ 5% boîtier 0805 R30.... 3,3 kΩ 5% boîtier 0805 A
R7 ...... 10 kΩ 5% boîtier 0805 R31 .... 3,3 kΩ 5% boîtier 0805 C8 ...... 1 nF céramique boîtier
R8 ...... 47 kΩ 5% boîtier 0805 R32.... 27 kΩ 5% boîtier 0805 0805
R9 ...... 56 kΩ 5% boîtier 0805 R33.... 27 kΩ 5% boîtier 0805 C9 ...... 100 nF céramique boîtier
R10 .... 47 kΩ 5% boîtier 0805 R34.... 27 kΩ 5% boîtier 0805 0805
R11 .... 22 kΩ 5% boîtier 0805 R35.... 27 kΩ 5% boîtier 0805 C10 .... 100 nF céramique boîtier
R12.... 27 kΩ 5% boîtier 0805 R36.... 2,2 kΩ 5% boîtier 0805 0805
R13.... 47 kΩ 5% boîtier 0805 R37 .... 100 kΩ 5% boîtier 0805 C11 .... 100 nF céramique boîtier
R14 .... 47 kΩ 5% boîtier 0805 R38.... 2,2 kΩ 5% boîtier 0805 0805
R15.... 68 kΩ 5% boîtier 0805 R39.... 47 kΩ 5% boîtier 0805 C12 .... 100 nF céramique boîtier
R16 .... 47 kΩ 5% boîtier 0805 0805
R17 .... 47 kΩ 5% boîtier 0805 C1 ...... 15 pF céramique boîtier C13 .... 1 nF céramique boîtier
R18.... 33 kΩ 5% boîtier 0805 0805 0805
R19.... 150 kΩ 5% boîtier 0805 C2 ...... 15 pF céramique boîtier C14 .... 1 nF céramique boîtier
R20.... 100 kΩ 5% boîtier 0805 0805 0805
Schéma électrique de la Il existe aussi une entrée au niveau Les broches 17 et 18 du module
carte de développement ligne dénommée « LINE IN » pour relier SPC01 constituent les deux sorties
la sortie d’une table de mixage, d’un analogiques qui seront toujours
Cette Demoboard a été conçue pour lecteur CD ou MP3. Les deux signaux actives de manière alternative (8kOUT
fournir au module SPC01 des signaux sont mélangés par les résistances R10 ou 16kOUT).
analogiques d’un niveau approprié afin et R4 et dirigés vers les entrées analo-
de permettre à l’utilisateur de tester giques du module SPC01. Les résistances R13 et R14 per-
toutes les fonctions du module. mettent de prélever et de sommer
Vous pouvez donc choisir d’utiliser soit les 2 signaux, puis de les diriger vers
En effet, en observant le schéma élec- une source microphonique soit une l’étage tampon en tension (buffer de
trique de la Demoboard, vous remar- source préamplifiée ou les deux en tension) constitué par l’amplificateur
querez que le circuit intégré U1b est même temps en laissant le mixage du opérationnel U1a. Ce dernier permet
utilisé comme préamplifi cateur pour signal s’effectuer directement dans la de fournir un signal de sortie à faible
l’entrée microphone (MIC IN). Demoboard. impédance sur la broche « LINE OUT »
C15 .... 2,2 nF céramique boîtier C27 .... 100 nF céramique boîtier C39 .... 220 nF céramique boîtier
0805 0805 0805
C16 .... 1 nF céramique boîtier C28 .... 100 nF céramique boîtier
0805 0805 LD1 .... LED rouge boîtier 0805
C17 .... 470 pF céramique boîtier C29 .... 100 nF céramique boîtier LD2 .... LED verte boîtier 0805
0805 0805
C18 .... 2,2 nF céramique boîtier C30 .... 4,7 nF céramique boîtier U1 ...... PIC18F2420 (SOIC28)
0805 0805 U2 ...... 24LC1025-I/SM (SOIC8)
C19 .... 220 nF céramique boîtier C31 .... 2,2 nF céramique boîtier U3 ...... 24LC1025-I/SM (SOIC8)
0805 0805 U4 ...... 24LC1025-I/P (DIP8)
C20 .... 220 nF céramique boîtier C32 .... 1 nF céramique boîtier U5 ...... 24LC1025-I/P (DIP8)
0805 0805 U6 ...... MCP6002 (SOIC8)
C21 .... 100 nF céramique boîtier C33 .... 100 nF céramique boîtier U7 ...... MCP6004 (SOIC14)
0805 0805
C22 .... 1 nF céramique boîtier C34 .... 2,2 nF céramique boîtier Q1 ...... quartz 10 MHz (HC49/4H)
0805 0805
C23 .... 100 nF céramique boîtier C35 .... 1 nF céramique boîtier Divers
0805 0805
C24 .... 1 nF céramique boîtier C36 .... 220 nF céramique boîtier Barrette mâle 12 pôles (x2)
0805 0805
C25 .... 1 nF céramique boîtier C37 .... 1 nF céramique boîtier Support circuit intégré 2 x 4
0805 0805 broches (x2)
C26 .... 2,2 nF céramique boîtier C38 .... 1 nF céramique boîtier
0805 0805
du connecteur et, en même temps, au concepteur d’introduire de grandes Nous avons utilisé ce réglage pour
de piloter l’entrée de l’amplifi cateur capacités de découplage nécessaires effectuer le contrôle du volume, qui
audio U2. pour les amplificateurs alimentés par est obtenu en faisant varier le poten-
une seule tension (mono tension). En tiel appliqué sur cette broche à l’aide
Il s’agit d’un amplificateur audio agissant sur la tension continue appli- du trimmer R17.
TDA7052A produit par NXP Semi- quée à la broche 4 de U2, il est pos-
conductors, il est capable de piloter un sible de faire varier le gain interne de Les signaux analogiques envoyés/reçus
haut-parleur de 1 W. Son étage de sor- l’amplificateur, le TDA7052A dispose au/du module SPC01 sont reportés sur
tie en pont permet de coupler directe- d’une fonction « Voltage Controlled le bus dessiné en haut du schéma à
ment la charge (en continu), ce qui évite Gain ». travers les résistances R9 et R16.
Circuit imprimé à l’échelle 1 : 1 côté soudures Circuit imprimé à l’échelle 1 : 1 côté composants
(bottom) de la carte de développement pour le (top) de la carte de développement pour le module
module SPC01. SPC01.
Liste des composants R12 ... 27 kΩ 5 % boîtier 0805 C9........100 nF céramique boîtier 0805
de la Demoboard R13 ... 47 kΩ 5 % boîtier 0805 C10 .....22 µF/10 V tantale boîtier D
R14.... 47 kΩ 5 % boîtier 0805 C11 .....220 µF/10 V tantale boîtier D
R15 ... 12 kΩ 5 % boîtier 0805
R1 ...... 150 Ω 5 % boîtier 0805 R16.... 10 kΩ 5 % boîtier 0805 U1........MCP6002 (SOIC8)
R2 ...... 100 kΩ 5 % boîtier 0805 R17 .... trimmer monotour 10 kΩ U2........TDA7052A (SOIC8)
R3 ...... 100 kΩ 5 % boîtier 0805 SW1 ....DIP switch 4 contacts
R4 ...... 10 kΩ 5 % boîtier 0805 C1........470 nF céramique boîtier 0805 P1 à P4 micro switch
R5 ...... 100 kΩ 5 % boîtier 0805 C2........220 nF céramique boîtier 0805
R6 ...... 10 kΩ 5 % boîtier 0805 C3........100 nF céramique boîtier 0805 Divers
R7 ...... 100 kΩ 5 % boîtier 0805 C4........100 nF céramique boîtier 0805
R8 ...... 1 kΩ 5 % boîtier 0805 C5........100 nF céramique boîtier 0805 Barrette mâle 2 pôles (x6)
R9 ...... 10 kΩ 5 % boîtier 0805 C6........100 nF céramique boîtier 0805 Barrette mâle 3 pôles
R10.... 10 kΩ 5 % boîtier 0805 C7........470 nF céramique boîtier 0805 Barrette mâle 10 pôles (x2)
R11 ... 1 MΩ 5 % boîtier 0805 C8........100 nF céramique boîtier 0805 Barrette femelle 12 pôles (x2)
bornes du HP aux points correspon- indications sur l’utilisation du module bas, et dans le cas où vous ne connec-
dant sur le circuit imprimé, sans tenir SPC01 de manière indépendante. tez pas les boutons poussoirs, le signal
compte de la polarité. de commande doit être de type impul-
Commençons par dire que si vous avez sif avec une durée ne dépassant pas
Vous pouvez utiliser un HP avec une l’intention de vous servir d’une seule des 200 ms.
impédance nominale supérieure à 4 Ω deux entrées analogiques disponibles,
et une puissance d’au moins 1 W. celle qui n’est pas utilisée doit être Toutes les autres entrées (Beep, AL,
connectée à la masse pour éviter que LL, fs et FUNC) peuvent rester à niveau
des interférences ne viennent perturber logique haut ou bas pendant un temps
Utilisation de l’enregistreur le signal enregistré (et donc vous risquez indéfini, elles sont actives à un niveau
de les retrouver à la reproduction). bas.
Le module SPC01 est complètement
indépendant et fonctionne même Quelle que soit l’application envisagée, Si la broche MCLR est reliée à la
sans la carte Demoboard. l’alimentation du circuit doit nécessaire- masse, le microcontrôleur est réini-
ment provenir d’une source stabilisée tialisé et maintenu dans cet état tant
Cependant, pour plus de commodités, capable de délivrer une tension conti- qu’un niveau bas est présent sur la
nous allons expliquer les fonctions de nue d’exactement 5 V. broche MCLR.
l’appareil en supposant que le module
SPC01 soit monté sur la Demoboard. Tout Les entrées des boutons PLAY, STOP, Dans la mémoire de l’enregistreur,
d’abord, nous vous donnons quelques REC et SKIP sont actives à un niveau jusqu’à 64 pistes différentes peuvent
Figure 9 : appuyez sur le bouton REC pour entrer dans le mode enregistrement
La première fois que vous utilisez (à gauche). La LED rouge s’allume et la LED verte clignote. L’enregistrement,
l’enregistreur ou lorsque la configu- signalé par l’allumage fixe de la LED verte, démarre lorsque vous appuyez sur
ration des EEPROM est modifiée, par la touche PLAY (à droite).
exemple lors du passage de deux à
trois mémoires, vous devez suivre une
procédure d’initialisation. Cette der-
nière efface la totalité des pistes exis-
tantes, voir le paragraphe relatif à cette
procédure.
Enregistrement
Lecture
Figure 12 : le bouton STOP permet d’arrêter la lecture dans n’importe quelle
condition. En appuyant sur le bouton SKIP, l’enregistreur passe immédiatement
Supposons que nous insérons le cava- à la piste suivante.
lier J1 (broche « FUNC » à la masse)
afin de désactiver l’accès direct aux
pistes. Dans ce cas, la lecture est
effectuée de manière séquentielle et
est activée simplement en appuyant
sur le bouton PLAY/PAUSE. La LED
verte s’allume signalant ainsi la lec-
ture de la piste en cours.
moment en appuyant sur le bouton Effacement des pistes Gardez à l’esprit que la suppression
STOP. De la même manière, les fonctions (totale ou partielle) des pistes n’efface
PAUSE et SKIP sont également actives. Il existe deux façons d’effacer les pas réellement le contenu de toutes les
pistes sauvegardées dans la mémoire mémoires EEPROM, mais modifie seu-
Il est possible de sélectionner la fré- EEPROM. lement la table d’allocation des pistes
quence d’échantillonnage même pen- présentes dans l’une des mémoires
dant la lecture d’une ou des piste(s). La première consiste à supprimer la EEPROM.
dernière piste présente, la seconde C’est pour cette raison que l’opération
Normalement, une piste enregistrée à permet d’effacer complètement toute d’effacement total de la mémoire est
une fréquence d’échantillonnage de 8 la mémoire et donc toutes les pistes. également utilisée comme procédure
ksps doit être lue à la même fréquence. d’initialisation.
Pour supprimer la dernière piste (mode
Cependant, vous pouvez décider de 1) mémorisée, insérez le cavalier J1 Nous arrivons au terme de cette
lire une piste enregistrée à 16 ksps (broche FUNC à un niveau logique zéro) seconde partie.
avec une fréquence de 8 ksps, cela puis assurez-vous que le DIP switch
donne un son plus grave. « AL » est ouvert (« AL » se trouve alors à Dans la prochaine et dernière partie,
un niveau logique haut). nous aborderons les fonctions du port
Si vous effectuez l’inverse, c’est-à-dire série qui sont très similaires pour les
lire une piste enregistrée à 8 kps avec À ce stade, appuyez sur le bouton STOP deux modules SPC01 et SPC02.
une fréquence de 16 ksps, vous obtien- et maintenez-le enfoncé, puis appuyez
drez un son plus aigu. sur le bouton REC. Immédiatement, les Nous décrirons également le fonction-
LED rouges et vertes clignotent un nement du petit module SPC02, dont
Cette caractéristique peut être utilisée moment pour confirmer que la piste vous pouvez apercevoir les prototypes
pour créer des effets sonores simples. a été supprimée. ci-dessous.
OUVERT Fs LL AL Beep
FERMÉ A0 A1 A2 A2
Cours MPLAB X
Deuxième partie
Dans cette seconde partie du cours, nous continuons notre voyage pour découvrir MPLABX IDE, le
nouvel environnement de développement intégré produit et distribué par Microchip. Nous allons
nous concentrer sur les microcontrôleurs de la famille PIC32 qui sera la plate-forme matérielle
principale de ce cours, et plus particulièrement sur les périphériques de base.
D
ans le cours précédent, nous avons présenté Les microcontrôleurs PIC32
MPLABX IDE, le nouvel environnement de dévelop-
pement lancé par Microchip pour le développement C’est la toute dernière famille de microcontrôleurs de
d’applications embarquées sur ses plateformes 8, 16 et Microchip Technology, elle a été introduite sur le marché en
32 bits, et basé sur l’IDE officiel multiplateforme Oracle novembre 2007. Ces microcontrôleurs puissants sont basés
Netbeans. sur le noyau (core) « MIPS32® M4K™ » 32 bits dont la licence
appartient au fabricant anglais IPcores. Ce noyau fonctionne
Cet environnement remplace MPLAB IDE 8.X, qui a été l’en- à une fréquence de 80 MHz, avec un pipeline à 5 étages et
vironnement de développement officiel de Microchip ces une « ALU » en 32 bits (Unité Arithmétique et Logique). Les
dernières années et qui est maintenant obsolète. Microchip premiers modèles de microcontrôleurs de la famille PIC32
a développé une nouvelle famille de compilateurs nommés étaient compatibles broches à broches avec ceux de la
XC8, XC16 et XC32, qui remplacent les anciens compila- famille PIC24FXXGA0XX, afin de simplifier les migrations. Les
Cours
teurs MPLAB C18, C30 et C32. Dans cette deuxième partie microcontrôleurs PIC32 sont le haut de gamme chez Micro-
du cours, nous allons nous concentrer plus particulièrement chip et intègrent des périphériques hautement complexes
sur les microcontrôleurs PIC32, qui sont le haut de gamme tels qu’un hôte USB (USB Host/OTG/Device), des contrôleurs
des microcontrôleurs chez Microchip. Ethernet, un bus CAN, une RTC intégrée, etc.
Cours
plus performante).
En figure 2, vous pouvez voir un tableau comparatif des deux Figure 3 : schéma synoptique d’un « Timer A ».
types de « Timer ». En règle générale, les PIC32 disposent
d’au moins un « Timer A » (généralement le « Timer 1 ») et
d’un nombre variable (généralement 4) de « Timer B ».
Créons un deuxième projet à partir de MPLABX et nom- « Timer » fonctionne alors à 1 MHz c’est-à-dire qu’il exécute
mons-le « Exemple_02 ». Dans le projet, nous créons un un million de comptages par seconde.
fichier C de type « main » et ouvrons le dans l’éditeur. Tout
d’abord, nous devons insérer un ensemble de « define » Par conséquent, une fois le « Timer » configuré, il suffira
(définitions) dont nous avons besoin pour paramétrer les de vérifier quand le registre atteindra la valeur de « TMR_
Cours
que le précédent, mais qui est l’un des concepts les plus
/* -- defines -- */ importants dans le développement de programmes pour
#define FOREVER 1 des applications embarquées, c’est-à-dire le concept d’in-
#define SYS_CLOCK 8000000 terruption. Tout d’abord, essayons d’expliquer ce qu’est
#define TMR_ON 1
vraiment une interruption, nous le faisons parallèlement à
#define TMR_16_BIT_MODE 0
#define TMR_32_BIT_MODE 1 une situation qui se produit dans le monde réel.
#define TMR_CS_PBCLK 0
#define TMR_PRESCALER_8 3
#define TMR_PRESCALER_VALUE 8 Listing 3 : Hello World avec le « Timer 2 ».
#define TMR_MATCH_VALUE SYS_CLOCK/TMR_
PRESCALER_VALUE) /* boucle sans fin */
while(FOREVER)
{
/* si le TMR dépasse la valeur correspondante
MATCH_VALUE » pour s’assurer qu’une durée d’une */
seconde s’est bien écoulée. Nous configurons donc
« T2CON » avec un prédiviseur de 8 en mode 32 bits pour if (TMR2 > TMR_MATCH_VALUE)
pouvoir compter jusqu’à 1 million et en utilisant l’horloge {
du périphérique comme horloge du « Timer » (T2CONbits. /* efface le Timer */
TCS = TMR_CS_PBCLK). Nous activons ensuite le
périphérique (T2CONbits.ON = TMR_ON), comme indiqué TMR2 = 0;
dans le listing 2.
/* inverse l’état de RD0 */
À ce stade, il n’y a rien d’autre à faire que d’écrire en
PORTDbits.RD0 = ~PORTDbits.RD0;
langage C ce qui est dit dans le langage naturel, c’est-à- }
dire vérifier que le registre du Timer atteigne la valeur de }
« TMR_MATCH_VALUE ». Une fois cette valeur atteinte, il
faut réinitialiser le registre et inverser l’état de la broche
RD0 à l’intérieur d’un cycle infini « while (FOREVER) » (voir
le listing 3). Nous sommes souvent soumis à des situations qui
peuvent être apparentées comme étant des interruptions.
Imaginez-vous en train de lire un livre et, en arrivant à une
Listing 2 : configuration du registre de certaine page, le téléphone sonne !
contrôle T2CON.
À ce stade, vous mettez un repère sur la page du livre, puis
/* configuration du registre ddr */
vous le fermez et vous répondez au téléphone. Une fois
TRISD = 0x0000; l’appel terminé, vous rouvrez le livre sur la page marquée
et recommencez à lire.
/* configure le noyau du PIC32 pour de meilleures per-
formances */ Ce qui se passe à l’intérieur d’un microcontrôleur lorsque
la CPU reçoit une interruption est plus ou moins la même
SYSTEMConfigPerformance(SYS_CLOCK); chose. Lors de l’exécution du programme, si une interrup-
tion se présente, les étapes suivantes sont effectuées
/* configuration du registre T2CON */
dans la CPU :
T2CONbits.ON = TMR_ON;
T2CONbits.TCKPS = TMR_PRESCALER_8; • l’exécution en cours est sauvegardée, en particulier la
T2CONbits.T32 = TMR_32_BIT_MODE; valeur actuelle du « Program Counter » ainsi que toutes
T2CONbits.TCS = TMR_CS_PBCLK; les données nécessaires pour reprendre l’exécution
du processus interrompu. Cette opération est appelée
« sauvegarde du contexte d’exécution » ;
Pour tester le fonctionnement, nous pouvons utiliser le
point d’arrêt (breakpoint) sur l’instruction qui inverse l’état • une table est interrogée, généralement appelée « Inter-
de la broche, ou si vous disposez d’une carte d’expérimen- rupt Vector Table » (table des vecteurs d’interruption).
tation PIC32, vous pouvez vérifi er la fréquence à l’aide Elle contient l’emplacement des fonctions correspon-
d’un oscilloscope. dant aux diverses requêtes d’interruptions possibles. Les
requêtes d’interruptions sont appelées « IRQ » (Interrupt Les utilisations des interruptions sont nombreuses, mais
ReQuest), tandis que les fonctions requises sont appe- dans tous les cas elles sont étroitement liées aux périphé-
lées « ISR » (Interrupt Service Routines) ; riques. Pratiquement tous les périphériques d’un micro-
• L’ISR est exécutée par l’appel de la table des vecteurs contrôleur peuvent générer une ou plusieurs interruptions.
d’interruption (Interrupt Vector Table). Cette fonction
est généralement de courte durée, de manière à inter- Le contrôleur d’interruption des microcontrôleurs de la
férer le moins possible avec l’exécution du processus famille des PIC32, dont le schéma de principe est repré-
en cours ; senté en figure 6, est un système complexe qui possède les
• une fois l’exécution de l’ISR terminée, l’interruption caractéristiques suivantes :
est définie comme « accomplie ». Le processeur récu-
père alors le contexte d’exécution avant l’interruption et • jusqu’à 96 sources d’interruption ;
met à jour le « Program Counter » avec l’emplacement • jusqu’à 64 vecteurs d’interruption ;
correct et la restauration de toutes les données néces- • modes mono-vecteur et multi-vecteur ;
saires pour redémarrer l’opération arrêtée. • jusqu’à 5 sources d’interruption externes ;
• 7 niveaux de priorité ;
Le parallèle avec l’exemple précédent est évident. Le lecteur • 4 niveaux de sous-priorité (sub-priority level) ;
du livre correspond au processeur, la lecture du livre est le • possibilité de générer des interruptions à partir du
processus en cours d’exécution, et le repère sur la page software.
du livre permet de sauvegarder le « contexte d’exécution »
(la page du livre où le lecteur s’est arrêté de lire) et l’appel
téléphonique correspond à l’interruption.
Les interruptions sont souvent utilisées dans les systèmes Nous examinerons les registres plus en détail lorsque nous
embarqués pour une multitude de situations. Elles peuvent aborderons des exemples pratiques.
servir à gérer des événements asynchrones par rapport au
processus d’exécution, par exemple l’appui sur un bouton Les lecteurs les plus intéressés se réfèreront au manuel
ou l’arrivée de données sur une ligne série. de référence de la famille PIC32MX/MZ sur le site www.
microchip.com.
Cependant, ce n’est pas le seul contexte dans lequel l’in-
terruption peut être utilisée. Par exemple, une autre utili-
sation possible des interruptions en conjonction avec des Hello World avec une interruption
périphériques de type « Timer » permet de générer des
interruptions périodiques : un « Timer » en overflow ou une Examinons maintenant comment nous pouvons réécrire
période correspondant à une milliseconde provoquant une l’exemple que nous avons vu précédemment en utilisant
interruption ; ce genre d’interruption cyclique peut être un traitement d’interruption. Ce que nous voulons faire
utilisé comme signal de synchronisation par le système. c’est encore inverser l’état de la broche RD0 à une fré-
Cours
quence de 1 Hz.
Il est également possible d’utiliser des interruptions pour
gérer des situations d’erreurs particulières (exceptions), Nous allons utiliser également cette fois-ci un « Timer »,
nécessitant ainsi une « ISR » pour gérer une erreur particu- mais au lieu d’accaparer le processeur pour déterminer le
lière qui se produit. nombre de cycles effectués (l’instruction « if » de l’exemple
Cours
/* configuration du registre T2CON */
Nous allons également compliquer un peu l’exercice en
utilisant le « Timer » en mode 16 bits avec le même prédi- T2CONbits.ON = TMR_ON;
viseur que précédemment (3). Donc, nous devons ajouter T2CONbits.TCKPS = TMR_PRESCALER_8;
une opération de comptage supplémentaire pour obtenir la T2CONbits.T32 = TMR_16_BIT_MODE;
fréquence désirée. T2CONbits.TCS = TMR_CS_PBCLK;
PR2 = INT_MATCH_VALUE;
Créons un nouveau projet sous MPLABX que nous appe- Dans XC32, les « ISR » sont identifiés à l’aide de la macro
lons « MLX_EX_3 » avec un nouveau fichier « main » à « __ISR », qui définit comme paramètre d’entrée le vecteur
l’intérieur. Dans cet exemple, nous avons besoin d’utiliser relatif à l’interruption et la priorité (« iplx », dans ce cas
une fonction de la librairie du périphérique, donc d’abord nous définissons « ipl1 » comme dans la configuration).
nous insérons l’inclusion suivante dans le code :
Après cela, nous pouvons choisir l’identifi ant que nous
#include <plib.h> désirons pour l’« ISR », dans ce cas nous avons choisi
« Timer2InterruptHandler ».
Nous copions les mêmes définitions utilisées dans l’exemple
précédent, en ajoutant celles figurant dans le listing 4. À l’intérieur de l’« ISR », nous définissons une variable
statique de comptage (il est important que la variable soit
Le « Timer 2 » du PIC32 a la capacité de générer une statique, car le comptage doit être maintenu entre une
interruption en cas de correspondance d’une période avec interruption et une autre).
son registre « PR2 ». Nous définissons ensuite le « Timer »
en mode 16 bits et imposons la valeur de « PR2 » grâce au Le corps de la fonction est très simple, à chaque occur-
« define » « INT_MATCH_VALUE » (que nous avons calculé à rence le compteur est incrémenté et le fl ag (drapeau)
50 ms pour une interruption). relatif à l’interruption est remis à zéro (« IFS0bits.T2IF =
0 », cette opération doit être effectuée par le programme
À ce stade, nous devons définir les priorités. Dans notre car le fl ag n’est pas automatiquement remis à zéro pas
cas cela n’a pas d’importance car il n’y a pas d’autre le hardware).
source d’interruption active à ce moment. Nous décidons
alors de défi nir le niveau de priorité à 1 et le niveau de Ensuite, la fonction vérifie si le nombre d’occurrences
sous-priorité à 0. a dépassé le seuil fixé pour réaliser une durée d’une
seconde (if (counter > CYCLE_PER_SEC)). Si cela est véri-
Maintenant, il suffit d’activer simplement la source d’in- fié, alors le comptage (ou compteur) est réinitialisé et l’état
terruption (Timer 2) via le bit « T2IE » du registre « IEC0 ». de la broche RD0 est inversé, puis le cycle recommence
depuis le début.
Nous utilisons la fonction « INTEnableSystemMultiVec-
toredInt » présente dans la librairie du périphérique. Si nous exécutons le code avec le simulateur et que nous
plaçons un point d’arrêt à l’intérieur de l’« ISR », après 50
Maintenant, le périphérique et l’interruption sont correc- ms nous verrons que l’exécution du code saute à l’intérieur
tement configurés. Si tout a été correctement effectué, la de la routine d’interruption, en raison de la correspondance
fonction « main » doit ressembler à celle figurant dans le de la période entre le « Timer » et le registre « PR2 », comme
listing 6. visible en figure 7.
SYSTEMConfigPerformance(SYS_CLOCK);
T2CONbits.ON = TMR_ON;
T2CONbits.TCKPS = TMR_PRESCALER_8;
T2CONbits.T32 = TMR_16_BIT_MODE;
T2CONbits.TCS = TMR_CS_PBCLK;
PR2 = INT_MATCH_VALUE;
IPC2bits.T2IP = T2_INT_PRIO_1;
IPC2bits.T2IS = T2_INT_SUB_PRIO_0;
IEC0bits.T2IE = T2_INT_ENABLE;
Listing 7 : routine d’interruption.
INTEnableSystemMultiVectoredInt();
void __ISR(_TIMER_2_VECTOR, ipl1)
/* boucle sans fin */ Timer2InterruptHandler (void)
{
while(FOREVER) /* interruption du compteur */
{
/* mode d’interruption - ne rien faire */ static unsigned int counter;
}
/* incrémente le compteur */
/* l’exécution ne devrait jamais atteindre cette ligne */
counter++;
return (EXIT_SUCCESS);
} /* réinitialise le flag */
IFS0bits.T2IF = 0;
counter = 0;
LED = ~LED;
Cours
}
}
Émulateurs et débogueurs
Cours
Pour tirer tout le potentiel des microcontrôleurs PIC32,
Microchip commercialise une gamme complète d’émula-
teurs et de débogueurs pour répondre aux exigences les
plus diverses en matière d’outils de développement et de
performances. Le produit d’entrée de gamme pour le débo-
gage est l’outil de développement « PicKit », qui à l’heure
actuelle en est à sa 3ème version (PicKit3). Il s’agit d’un péri-
phérique avec une interface USB qui fonctionne à la fois en
tant que programmateur et que débogueur de base (dans
tous les cas, il peut prendre en charge les points d’arrêt, Figure 11 : ligne des produits Microchip pour l’émula-
la lecture de la mémoire, le Stopwatch, etc.). tion et le débogage.
Le frère aîné du « PicKit » est le programmateur/ Enfin, l’outil de développement haut de gamme proposé
débogueur ICD4 (In-Circuit Debugger) qui en est à sa 4ème par Microchip pour le débogage est le « Real ICE » (In-Cir-
version. Il s’agit d’un périphérique plus performant que le cuit Emulator). Il s’agit d’un outil professionnel qui prend
précédent, et prend en charge un ensemble de fonctions en charge la fonction de trace (permet d’observer des
avancées « Breakpoint/Trigger » de façon plus rapide et informations en différé, sans stopper l’exécution du pro-
plus sécurisée que le « Pickit ». gramme) en plus des fonctions de débogage classiques.
Généralement, une fois que l’une des conditions de cap- Lorsque le périphérique est en mode impulsions continues
ture est vérifiée, le module modifie l’état de ses registres (OCM = 101), le registre « OCxR » est utilisé pour déter-
internes lorsque le contenu du « Timer » correspond à la miner l’instant (par rapport à la valeur de temporisation
valeur désirée, ensuite une interruption est générée. associée) où la broche de sortie est configurée.
Comme le montre la figure 12, il existe également un étage Par contre, le registre « OCxRS » détermine l’instant où la
tampon qui est un « buffer FIFO » (First In First Out) à 4 broche de sortie est réinitialisée.
positions qui permet de configurer la génération de l’in-
terruption après le remplissage de la 1 ère, 2 ème, 3 ème ou
4ème position.
Il est important de noter que chaque module a un vec- binaison du fonctionnement normal d’un « Timer » et du
teur d’interruption associé et indépendant. La configu- périphérique « Output Compare ».
ration de base de ce périphérique est effectuée à l’aide
du registre « OCxCON » qui permet de choisir le mode de Cette combinaison permet de délivrer un signal PWM en
fonctionnement souhaité. réinitialisant un « Timer » à une valeur spécifique.
Cet aspect sera plus compréhensible dans l’exemple d’uti- Reportez-vous au Tableau 1 pour plus de détails. Pour géné-
lisation d’un signal PWM. Le mode de fonctionnement d’un rer un signal PWM classique, nous devons le configurer à
signal PWM est assez simple, une impulsion est produite « 0x110 », il existe un deuxième mode PWM (0x111), mais
Cours
à intervalles réguliers (T). dans notre cas cela ne nous apporte aucun intérêt.
Elle est typiquement fournie par un « Timer » et son registre Ensuite, nous devons sélectionner le « Timer » avec lequel
de période. La largeur de l’impulsion (Ton) n’est cependant nous allons baser (cadencer) la période du signal PWM, en
pas fixe mais programmable et peut varier entre 0 % et 100 choisissant entre le « Timer2 » et le « Timer3 ».
% de la période du « Timer ».
Dans le cas où nous voulons produire un signal PWM avec
Le rapport entre la largeur de l’impulsion (Ton) et la période une fréquence de 40 kHz et en supposant que l’horloge du
du signal (T) est appelé rapport cyclique (duty-cycle), périphérique soit de 16 MHz, nous réglons le prédiviseur
comme le montre la figure 14. avec un rapport de 1 : 1 pour obtenir 400 cycles.
Ainsi, une sortie PWM est essentiellement constituée par De cette valeur, nous obtenons également la résolution du
une onde carrée avec une période et un cycle de fonctionne- rapport cyclique relative au PWM pour le module « Output
ment spécifique. Compare ».
Les deux valeurs limites du rapport cyclique sont 0 % et 100 En effet, puisque nous avons 400 valeurs de cycles de
% ; la première correspond à un signal nul, tandis que la fonctionnement possibles, nous obtenons une résolution
seconde correspond à un signal de sortie constant. En ce comprise entre 8 et 9 bits, plus de 256 pas (2 8) mais
qui concerne la résolution PWM, elle correspond au loga- moins de 512 pas (29).
rithme binaire qui est le logarithme de base 2 (log2n).
Une fois le « Timer » sélectionné et configuré, et avant
C’est la fonction réciproque de la fonction puissance de d’écrire dans le registre « OCxCON », nous devons d’abord
deux : x → 2x. Le logarithme binaire de x est la puissance à définir la première fois la valeur du rapport cyclique dans
laquelle le nombre 2 doit être élevé pour obtenir la valeur x. les registres « OCxR » et « OCxRS ».
Par exemple, s’il y a 256 impulsions dans le signal PWM, le En mode PWM, les deux registres fonctionnent en configu-
signal PWM a une résolution de 8 bits (256 = 28). ration maître/esclave (master/slave) et une fois le module
PWM démarré, nous pourrons changer le cycle de fonction-
nement en écrivant uniquement dans le registre « OCxRS ».
Exemple d’utilisation du périphérique
PWM Le registre « OCxR » sera mis à jour en copiant une nouvelle
valeur du registre « OCxRS », plus précisément une seule
Nous présentons un exemple pratique de génération d’un valeur au début de chaque nouvelle période afin d’éviter
signal PWM à travers le module « OC » du microcontrôleur les erreurs et d’avoir une période entière (T) pour préparer
PIC32MX. Nous générons un flux continu d’impulsions avec la prochaine valeur du rapport cyclique.
un rapport cyclique que nous paramétrons.
Cette notion sera abordée dans le détail quand nous trai-
Tout ce que nous avons à faire pour initialiser le module terons de l’exemple du gradateur numérique (une LED
« OC » et générer un signal PWM est de définir les 3 bits du pilotée avec un potentiomètre PWM) que nous étudierons
registre « OCM » dans le registre de contrôle « OCxCON ». plus tard.
Les périphériques analogiques du PIC32 numérique, un processus connu également sous le nom de
« conditionnement » (mise en forme).
En regardant notre environnement, nous comprenons
immédiatement que nous vivons dans un monde Les signaux provenant de capteurs doivent généralement
analogique. Par exemple, les différentes grandeurs phy- être traités avant d’être appliqués au convertisseur ADC. Ce
siques telles que la température, l’humidité, la pression, traitement commence généralement par la mise à l’échelle
mais aussi la tension et le courant sont des grandeurs (scaling) du signal à une valeur de tension correcte.
analogiques.
Avant que le signal n’entre dans le convertisseur ADC, il
Si nous voulons que nos applications électroniques inte- passe à travers un dispositif d’échantillonnage et de main-
ragissent avec le milieu extérieur, nous devons interpréter tien (Sample&Hold – S&H) utile pour lire en temps réel des
les informations analogiques et les convertir en informa- signaux rapides et dont la valeur peut changer entre deux
tions numériques pour que le microcontrôleur puisse les échantillonnages.
traiter et ensuite retranscrire le traitement en une infor-
mation (sortie) analogique. Le « Sample&Hold » est fondamentalement un commutateur
bipolaire à la sortie duquel se trouve un condensateur qui
Le convertisseur analogique/digital (ADC pour « Ana- se charge instantanément à la valeur du signal lorsque
log to Digital Converter ») est l’une des interfaces les l’interrupteur est fermé, maintenant une tension constante
plus importantes avec le milieu extérieur, et la famille pendant le processus de conversion.
des PIC32MX a été conçue pour gérer au mieux ces
informations analogiques. En continuant le long de la chaîne d’acquisition représen-
tée en figure 15, de nombreuses applications peuvent avoir
Un convertisseur analogique/numérique rapide, capable besoin de différents ADC et, pour satisfaire ce besoin, un
d’effectuer 500 000 conversions par seconde, est dispo- multiplexeur analogique (MUX) est normalement positionné
nible sur tous les modèles dotés d’un multiplexeur qui per- à l’entrée du convertisseur. Le « MUX » permet de sélection-
met de gérer plusieurs entrées analogiques rapidement et ner un seul signal à la fois et le diriger vers l’entrée de l’ADC.
avec une haute résolution. Analysons les caractéristiques La sortie du convertisseur est numérique et typiquement en
les plus importantes de ce périphérique de base d’un PIC32. configuration « parallèle ».
Le convertisseur analogique/digital (ADC) est un périphé- 1. le signal à traiter est appliqué à l’entrée de l’ADC ;
rique qui convertit une tension analogique appliquée sur 2. la conversion commence ;
son entrée en une valeur numérique afin qu’elle puisse 3. il attend que la conversion soit terminée ;
être interprétée et traitée par le microcontrôleur ou tout 4. lecture des données numériques converties.
autre système numérique.
Dans le premier cas, la tension d’entrée appliquée au conver- La conversion démarre en activant le convertisseur qui, en
Cours
tisseur a une seule polarité, tandis que dans le second cas, la fonction de sa vitesse, affecte la durée du processus de
tension est symétrique (à la fois positive et négative). conversion.
La figure 15 montre les différentes phases lors de la lecture À la fin de la conversion, le convertisseur génère une inter-
et de la conversion d’un signal analogique en une valeur ruption afin d’indiquer que la conversion est terminée et que
les données converties par l’ADC sont disponibles pour un et que le résultat de 10 bits est converti en l’un des 8 for-
éventuel traitement. En vous référant à la figure 16, vous mats de sortie de 32 bits lorsqu’il est lu dans le tampon.
apercevez le schéma synoptique d’un ADC de 10 bits d’un
Cours
PIC32. En résumant brièvement les caractéristiques de ce module
interne au PIC32, nous avons :
Notez qu’il y a 16 entrées analogiques (16 broches) nom-
mées « AN0 » à « AN15 », plus deux broches qui sont des • conversion avec des registres d’approximations suc-
entrées analogiques permettant d’appliquer des réfé- cessives (SAR - Successive Approximation Register) ;
rences de tensions externes.
• jusqu’à 1 Msps (1 million d’échantillons par seconde
Comme nous l’avons évoqué précédemment, les entrées ou « sample per second ») de vitesse de conversion et
analogiques sont connectées via deux multiplexeurs (MUX) jusqu’à 16 entrées analogiques ;
et peuvent être commutées entre deux blocs d’entrées. De
plus, vous pouvez noter la présence du bloc d’échantillon- • broche d’entrée pour une référence de tension externe ;
nage et de maintien (S & H).
• source de déclenchement sélectionnable pour la
Dans une telle architecture, il existe un registre de contrôle conversion ;
qui spécifie les canaux correspondants aux entrées ana-
logiques utilisées. • modalité sélectionnable du remplissage du buffer ;
Enfin, à partir du synoptique, vous pouvez constater que • fonctionnement en mode veille (Sleep) et en mode
l’ADC est relié à un buffer ou tampon de 16 mots (16 word) inactif (Idle).
Figure 18 : fenêtre de paramétrage des bits de configuration, en bleu les bits modifiés.
Pour plus de détails sur les caractéristiques et les fonc- sélection appelée « Select Tool » dans laquelle vous devez
tionnalités, reportez-vous à la documentation technique sélectionner votre propre programmateur/débogueur
disponible sur le site officiel de Microchip. (« Hardware Tool »).
Cependant, vous remarquerez une différence par rapport Avant de passer à l’écriture du code, une attention particu-
aux exemples présentés précédemment qui utilisaient le lière doit être accordée au paramétrage ou configuration
simulateur de MPLAB X. du microcontrôleur au moyen des bits de confi guration
(« Configuration Bits »).
Nous allons maintenant tester nos programmes à l’aide
d’une plateforme de développement nommée « Demo- Il s’agit d’un ensemble de bits spéciaux qui ne peuvent
board PIC32 », conçue et réalisée spécialement pour ce être modifi és que pendant la phase de programmation.
cours (mais qui peut servir pour d’autres projets). Elle sera Gardez à l’esprit que la configuration du microcontrôleur
décrite par la suite, mais vous pouvez vous la procurer dès dépend des caractéristiques de ce dernier et peut être dif-
maintenant auprès de la société Comelec, déjà montée férente en fonction du modèle de PIC32 que vous utilisez,
et testée. comme nous le verrons prochainement.
Donc, dans un premier temps, nous allons abandonner Ces bits sont lus pendant la phase de réinitialisation afin
le simulateur et configurer le projet dans MPLABX afin d’activer ou de désactiver certaines caractéristiques maté-
Cours
Les bits de configuration ne sont pas exécutables, mais ses bits de configuration sont nombreux et ne se para-
vous pouvez les imaginer comme étant des « fusibles » mètrent pas à l’intuition.
situés dans la mémoire du programme.
Cours
Nous vous conseillons de toujours vous référer à la docu-
Pour configurer les bits dans MPLABX, vous devez sélec- mentation technique du microcontrôleur sélectionné, afin
tionner dans le menu principal (Main Toolbar) « Window » d’effectuer des réglages corrects.
→ « PIC Memory Views » → « Configuration Bits ».
De plus, vous remarquerez que MPLABX garde une trace
Une nouvelle fenêtre apparaît dans la zone « Output », en des modifications apportées aux bits de configuration
dessous de l’éditeur (voir la figure 17). Cette fenêtre per- (lignes surlignées en bleu en figure 18).
met de configurer de manière convenable les bits de base
afin que le programme s’exécute correctement. Enfin, le bouton « Generate Source Code to Output » permet
de générer le code source, vous pouvez copier et coller le
Comme vous pouvez le constater en figure 17, le PIC- code généré automatiquement (en fonction des paramètres
32MX795F512L est un microcontrôleur haut de gamme, sélectionnés) directement dans le fichier désiré.
La platine de développement « Demoboard PIC32 » a été conçue et construite de manière à pouvoir être utilisée comme
kit de démarrage et comme support matériel pour ce cours. Elle dispose de tous les périphériques de base, ainsi que
certains périphériques avancés, qui seront analysés en détail dans la suite de ce cours.
Elle génère des tensions stabilisées de 5 V et 3,3 V à partir d’une alimentation externe ou du connecteur USB. La carte
dispose des principales connexions suivantes :
• thermomètre à semi-conducteur TC72 et connecteur pour carte mémoire SD selon le protocole série SPI ;
• extension du port via un MCP23008 relié à 8 LED, mémoire EEPROM de type 24LC16B via le bus I2C permettant
le développement et le test d’applications de type I2C ;
• microcontrôleur PIC12F1572 relié via le port UART et connecté à 2 poussoirs et 2 LED ;
• deux potentiomètres connectés à deux entrées analogiques ;
• deux LED utilisateur (User1 et User2), directement connectées à deux broches du microcontrôleur principal ;
• afficheur LCD comportant 2 lignes de 16 caractères chacune ;
La carte comporte deux connecteurs de programmation pour les microcontrôleurs, un sous forme de broches à 6 pôles
pour la programmation via un PicKit3 et un connecteur RJ11 pour la programmation via un ICD4. À l’aide d’un com-
mutateur sur la carte, il est possible de choisir lequel des deux microcontrôleurs programmer. Enfin la carte dispose
d’un connecteur d’extension de 2 x 20 broches (40) afin d’accéder à toutes les I/O du PIC32MX.
OC2RS = 0x0064; // Initialise le second registre Si nous voulons obtenir un signal variable en fonction de la
de comparaison (Compare register) valeur (c’est-à-dire de la position) du potentiomètre, nous
devons acquérir la valeur du potentiomètre à l’aide du
OC2CON = 0x0006; // Configuration du mode convertisseur ADC et le relier au registre.
PWM sans la broche « Fault » activée
Encore une fois, nous devons vérifier la documentation du
OC2CONSET = 0x8000; // Active l’OC2 microcontrôleur afin de vérifier sur quelle broche est relié le
potentiomètre pour pouvoir configurer correctement l’ADC.
Cette demoboard a été conçue et construite pour être utilisée avec le cours MPLAB-X. Elle permet à l’utilisateur de découvrir les caractéris-
tiques du microcontrôleur PIC32MX795F512L (dont elle est équipée) et d’apprendre à programmer en langage C pour la famille des PIC32.
Ce microcontrôleur est équipé de 512 ko de mémoire Flash et de 128 ko de mémoire RAM (plus 12 ko de mémoire FLASH auxiliaire). La carte
Photos non contractuelles, publicité valable pour les mois de parution. Prix exprimés en euros TTC. sauf erreurs typographiques ou omissions
est dotée des périphériques suivants, utiles pour évaluer et tester le microcontrôleur : un thermomètre à semi-conducteur TC72, un slot pour
mémoire SD utilisant le protocole SPI (Serial Peripheral Interface), un bus I2C comprenant un circuit d’extension MCP23008 (ce dernier est
connecté à 8 LED), une mémoire EEPROM de type 24LC16B fonctionnant en I2C, deux potentiomètres connectés à 2 entrées analogiques,
2 LED à usage général (User1 et User2) connectées directement à deux broches du microcontrôleur principal,
un afficheur comportant 2 lignes de 16 caractères pour visualiser les informations, une manette qui peut
être déplacée dans les 4 directions avec un interrupteur, des connecteurs de type Ethernet et USB de
manière à servir de plate-forme de démonstration pour ce type d’application. La connexion USB
est à la fois de type périphérique (device) afin de prendre en charge les classes telles que «
HID », « CDC » et « MSB » (ou peut être utilisée comme bus pour le « Bootloading »), et
de type « Host ».
€ 98,
• Canaux DMA : 8 • Bus SPI : 4 • Bus I2C : 5
00
• USB : 1 port FS Host/OTG, USB 2.0 OTG
• Convertisseurs A/D : 16 canaux
224M
• Résolution max A/D : 10 bits Réf. ET1
• Module capture : 5 • PWM : 5
• Timer 16 bits : 5 • Port parallèle : PMP16
• Comparateurs : 2
• Oscillateur interne : 8 MHz et 32 kHz
• Nombre broches d’entrées/sorties : 83
• Température de fonctionnement : de - 40 °C à +105 °C
Le MPLAB ICD3 est un programmateur Microchip qui permet également le débogage en circuit des microcontrôleurs PIC et dSPIC (Digital
Signal Processors). Il est équipé d’une interface USB haute vitesse et fournit une tension d’alimentation réglable. Grâce au logiciel fourni, le
programme peut être exécuté en temps réel dans le détail, et débogué. Le firmware interne peut être facilement mis à jour à partir du site web
de Microchip. Il vous permet de sélectionner les variables à monitorer et de définir les points d’arrêt (breakpoint) directement à partir du code
source et d’exécuter les instructions du programme pas à pas. Les ressources du microcontrôleur requises pour le débogage sont minimes et
comprennent l’utilisation de certains registres et une très petite partie de la mémoire programme.
Contenu de la boîte :
• Programmateur/débogueur MPLAB ICD 3 avec LED de signalisation ;
• Câble USB ;
• Câble de programmation pour connecter le MPLAB ICD 3 à la prise RJ11 de la carte cible ;
• CD-ROM avec logiciel IDE MPLAB ;
• Carte de test ICD3.
€ 339,
00
Comelec 03 / 2018
00-IC D3
Réf. K82
Apprenez
à maîtriser
EDA
Deuxième
partie
Dans cette seconde partie, nous poursuivons la description du logiciel de CAO Open Source KiCad, qui
vous permet de couvrir l’ensemble du cycle de développement d’une carte électronique. Nous allons
étudier l’éditeur de schéma « Eeschema » qui est intégré dans la suite KiCad, ainsi que l’éditeur de
composants.
K
iCad est une suite logicielle Open Source de CAO leçons, et qui nous conduira à créer une carte de développe-
électronique ouverte, que vous avez commencé à ment à base de microcontrôleur PIC de la série 18 de chez
découvrir dans la précédente leçon du numéro 141 Microchip.
d’Electronique et Loisirs Magazine, où nous avons présenté
l’environnement.
La saisie de schéma Eeschema
Ce dernier est constitué de plusieurs outils logiciels intégrés
dans une seule interface appelée Project Manager. Nous Dans ce premier paragraphe, nous allons expliquer com-
commençons donc à étudier individuellement dans le détail ment utiliser l’éditeur de schémas de KiCad, qui se nomme
chaque outil constituant la suite logicielle. Comme base de Eeschema. Nous lançons d’abord le Project Manager de
travail principale, nous nous contenterons d’un seul projet KiCad et nous créons un nouveau projet comme expliqué
pratique, que nous poursuivrons tout au long des prochaines dans le cours précédent.
COURS
disque dur et nous avons nommé le
projet « Test ».
En figure 4, vous pouvez visualiser les Figure 2 : pour démarrer la saisie de schéma
différentes zones constituant la saisie Eeschema, cliquez sur le premier bouton à
gauche de la « Tool Bar ».
de schéma. L’interface est constituée
des composants suivants :
Pour cela, sélectionnez l’option À droite dans la partie « Paramètres du Nous allons maintenant insérer des
« Ajustage opt Page » dans le menu Cartouche », nous cliquons sur les 3 composants dans la feuille schématique
« Fichier », une fenêtre s’ouvre sem- flèches pour faire apparaître la date du et voir comment les connecter les uns
blable à celle de la figure 5. jour dans le champ « Date de publica- avec les autres.
tion ». Ensuite dans le champ « Revi-
Dans la section « Page » à gauche, sion » nous entrons « 1.0 » et dans le Nous commençons par un exemple
nous pouvons définir la taille et l’orien- champ « Titre » le mot « Test » (ou autre simple, il s’agit de créer un schéma avec
tation de la feuille en agissant sur les chose selon votre convenance). un régulateur 5 V de la série LM7805.
contrôles « Taille » et « Orientation ».
Nous avons sélectionné pour la taille le En cliquant sur le bouton « OK », en bas Dans un premier temps, nous position-
format A4 et pour l’orientation le type à droite, les paramètres s’inscrivent nons d’abord les composants en ignorant
« paysage ». dans le cartouche. les connexions.
COURS
Figure 5 : réglage de la page.
contour rouge. Cette icône se nomme
« Placer un composant », si vous avez
des difficultés pour trouver une icône,
pointez la souris sur l’icône en question
et son nom apparaît.
Vous devez obtenir un résultat corres- Figure 6 : fenêtre de sélection des composants.
pondant à la figure 6.
Cliquez sur le signe « + » devant le références de tension apparaissent, En figure 10, vous apercevez la sélec-
mot « power », la liste de toutes les cherchez « GND, « VDD » et « + 5 V ». tion de la masse « GND », faites de
COURS
Maintenant que les composants sont Figure 12 : ici la boîte de dialogue « Annotation des composants de la
correctement positionnés, nous pou- schématique », cliquez sur le bouton « Numérotation » pour lancer l’annotation
vons les nommer. Dans KiCad, cette automatique des composants. En haut à droite, le bouton correspondant à cette
fonction est entouré en rouge.
procédure s’appelle « Annotation », il
existe un outil spécial pour l’exécuter
automatiquement.
Laissez les réglages par défaut, puis Figure 14 : ici les différents outils d’inter-
connexion disponibles à partir du menu
cliquez sur le bouton « Numérota- « Placer » ou à partir des icônes entourés
tion ». Les composants sur le schéma en rouge dans la « Tool Bar ».
sont alors nommés. Si tout a été fait
correctement, vous devez obtenir un
schéma électrique ressemblant à celui
de la figure 13.
• relions la référence « + 5 V » à la
broche supérieure du condensateur
C2 et à la broche « VO » de U1 ;
COURS
thèque « regul » dans la colonne de
gauche, ainsi dans la colonne du milieu
apparaît la liste de tous les régulateurs
contenus dans la librairie « regul ».
Figure 18a : sélection de l’icône « Editeur des librairies
schématiques » à partir du gestionnaire de projet.
Cherchez alors « LM7805_TO220 »
et cliquez une fois dessus, dans la
colonne de droite apparaît le symbole
du composant (voir la figure 16).
Pour répondre à ces besoins, KiCad (c’est-à-dire leur aspect physique réel) Éditeur de composants
propose également un puissant éditeur sont deux entités distinctes.
de composants, qui peut être utilisé Passons maintenant à l’analyse de
pour générer votre propre bibliothèque Ces dernières sont liées par un outil l’éditeur de composants intégré dans
de composants personnels. supplémentaire appelé « Cvpcb », ainsi Eeschema. Ouvrons le schéma élec-
l’éditeur intégré dans Eeschema est un trique créé précédemment et posi-
Comme nous l’avons évoqué dans la pre- éditeur de schémas, tandis que l’édi- tionnons-nous sur l’espace de travail.
mière partie, dans KiCad les schémas teur intégré dans Pcbnew est un éditeur Imaginons que nous voulons ajouter
des composants et leurs empreintes d’empreintes. un microcontrôleur PIC12F510 au
la librairie Microchip.
COURS
vous devez voir au centre de l’écran les
inscriptions « PIC12F510 » et « U ? » qui
normalement se chevauchent. Faites
un clic droit avec la souris sur l’une des
inscriptions, puis sélectionnez le menu
« Déplace Champ » pour déplacer les Figure 21 : le composant
PIC12F510 créé avec toutes
inscriptions afin d’avoir plus de clarté ses broches et prêt à être sau-
dans le schéma. vegardé.
COURS
sera possible d’utiliser soit le port USB
soit un régulateur LDO, le choix s’effec-
tuera à l’aide d’un cavalier.
• PIC18F4550 ;
• 24LC16B ;
• MCP4018 ;
• MCP23008 ;
• TC72.
Vous devez obtenir un schéma sem- Figure 26 : schéma électrique en cours de réalisation de la demoboard, vous
blable à celui de la figure 26 en ayant pouvez voir des connexions et l’annotation des composants.
par tiellement ef fectué quelques
connexions et en ayant inséré des
points de masse (GND) et un point
d’alimentation (+5V). • C4 : 330 nF ; Il est essentiel de passer du temps sur
• U1 : PIC18F4550 ; le chapitre consacré à la création de
Nous avons annoté les composants de • SW1. nouveaux composants. Il est important
la manière suivante, mais vous pouvez de maîtriser parfaitement cette étape
annoter différemment en respectant Nous ne connectons pas encore les afin de pouvoir comprendre la suite du
par contre les valeurs : broches du microcontrôleur, nous le cours.
ferons dans la prochaine leçon.
• R1 : 4,7 k ; Dans la prochaine leçon, nous conti-
• C1 : 27 pF ; Vous devez d’ici là vous entrainer en nuerons la description de l’environne-
• C2 : 27 pF ; exécutant de nouveau les différentes ment d’Eeschema et nous aborderons
• C3 : 100 nF ; étapes que nous venons d’aborder. l’utilisation de Cvpcb.
COMMENT PONTER
UN AMPLIFICATEUR
de Davide Scullino
E
n électronique, il existe différentes configurations pour L’avantage de cette configuration est que, pour une même
les amplificateurs de puissance à semi-conducteurs, et tension d’alimentation, l’excursion de la tension de sortie est
parmi celles-ci, le montage en pont est très intéressant. deux fois plus grande que la tension de sortie entre le positif
Il est aussi appelé « bridge », car les étages de puissance se et la masse d’un seul amplificateur, car la charge (HP) reçoit
trouvent structurés comme un « pont en H ». Ce montage est simultanément les deux tensions.
de même type que le circuit de commande d’un moteur pas à
pas avec inversion du sens de rotation. Le principal défaut d’un montage en pont est que le circuit
nécessite deux amplificateurs et un circuit déphaseur pour un
Dans une configuration en pont, nous utilisons deux ampli- seul canal, il est donc plus complexe et plus coûteux à réaliser
ficateurs identiques pilotés avec un signal en opposition qu’un amplificateur classique stéréophonique.
de phase (déphasage de 180°), en reliant le haut-parleur
entre les deux sorties positives des deux amplificateurs. De plus, comme les étages de puissance se trouvent en série
La masse de référence étant commune aux deux circuits. En avec la charge et qu’ils fonctionnent simultanément, ils sont
conséquence, en régime sinusoïdal, lorsque la sortie d’un traversés par le même courant, ce qui implique une dissipa-
amplificateur présente une demi-onde positive, l’autre fournit tion thermique doublée pour un même courant de charge, par
une demi-onde négative, c’est-à-dire déphasée de 180°, et rapport à un amplificateur asymétrique fournissant la même
vice versa. puissance.
R1 ...... 1,5 kΩ 2W
R2 ...... 1,5 kΩ 2W
R3 ...... 10 kΩ 1/2W
R4 ...... 9,1 kΩ 1/2W
R5 ...... trimmer 1 kΩ monotour
R6 ...... trimmer 47 kΩ monotour
C1 ...... 100 µF/16 V électrolytique
C2 ...... 100 µF/16 V électrolytique
C3 ...... 220 nF/63 V polyester
DZ1 .... zener 12V/0,5 W
DZ2 .... zener 12V/0,5 W
U1 ...... TL071
Divers :
Support circuit intégré 2 x 4 broches
Bornier 2 pôles (x 3)
Bornier 3 pôles Photo de l’un de nos prototypes du circuit « bridge ».
Cependant, une partie du signal audio en tension (Gv) de la configuration est Alors qu’avec le curseur dans le sens
prélevé sur le trimmer R6 atteint l’en- donné par la formule : opposé (vers la broche 6), cela corres-
trée « inverseuse » de l’amplificateur pond à la résistance maximale de R5
opérationnel U1 qui est un TL071, ou Gv = - Rf / Ri insérée dans le circuit. Le gain est alors
mieux sa version à faible bruit TL081. d’environ 10,1.
où « Rf » est la résistance totale insérée
C’est un amplificateur opérationnel entre la sortie et l’entrée « inverseuse », Notez le signe moins dans la formule,
dont les entrées sont à transistors JFET, tandis que « Ri » est la résistance placée cela est dû à l’inversion de l’amplifica-
donc avec une très haute impédance en série avec l’entrée, dans laquelle la tion (entrée du signal sur la broche 2
d’entrée. Il est caractérisé par un très composante correspondant à la position qui est l’entrée inverseuse (-) de U1).
grand gain en boucle ouverte (sans du curseur du trimmer R6 compense
contre-réaction). l’effet du second trimmer R5. La bande passante de notre circuit en
pont est assez large pour ne pas limi-
La contre-réaction est appliquée Puisque ce dernier fait partie de la ter celle des amplificateurs auxquels il
entre la broche (6) de sortie et l’en- résistance « Rf », nous pouvons ajuster sera connecté. Le signal en sortie de
trée « inverseuse ». Il s’agit d’une avec précision le gain de l’étage en le l’amplificateur opérationnel U1 atteint
contre-réaction de topologie « shunt- ramenant à la valeur de 1. Si le trimmer le contact « OUT1 » qui est relié à l’en-
shunt » (prélèvement d’une fraction de R5 est court-circuité en ayant le cur- trée BF du second amplificateur de
la tension et comparaison du courant) seur du côté de R4, le gain en tension puissance. Ce dernier fonctionnera
qui fixe le gain à 1, puisque le gain est d’environ 0,91. alors avec une phase inversée de 180°
En utilisant le montage en pont décrit dans ces pages, il est possible de doubler la
puissance de sortie pour une impédance donnée. Par exemple, avec l’amplificateur
MOSFET 200 W, nous pouvons obtenir une puissance de 400 W sous une charge
de 8 Ω. Du point de vu impédance, il ne faut pas descendre en dessous de 8 Ω,
car chaque amplificateur « voit uniquement la moitié » de l’impédance (soit 4 Ω).
Bien évidemment, vous pouvez adapter le montage décrit ici à tout amplificateur audio, indépendamment de sa puissance.
Par exemple, vous pouvez l’utiliser avec un amplificateur de 2 x 30 W. Le point important est que l’amplificateur puisse
supporter l’impédance.
Par exemple, si votre amplificateur a les caractéristiques suivantes (données constructeur) : 2 x 100 W sous 4 Ω et 2 x 60 W
sous 8 Ω, en utilisant le montage en pont, vous obtiendrez 200 W sous 8 Ω. Il ne faut pas
connecter des enceintes acoustiques de 4 Ω, car chaque canal de l’amplificateur verrait
une charge de 2 Ω, ce qui n’est pas prévu par le constructeur (risque de destruction).
De même, si votre amplificateur n’est prévu que pour une puissance de 2 x 50 W sous
8 Ω, avec le montage en pont il pourra fournir 100 W sous 16 Ω. Il ne faudra pas relier
des HP de 8 Ω (16 Ω au minimum), car chaque canal de l’amplificateur n’est pas prévu
pour fonctionner en 4 Ω.
Pour le fonctionnement correct du circuit en pont, il faudra prêter une attention parti-
culière à la tension d’alimentation. Comme le circuit est alimenté à partir de la tension
d’alimentation de l’amplificateur et que les résistances de limitation sont dimension-
nées pour des tensions d’au moins ± 35 Vcc, si vous descendez en dessous de ces
valeurs de tension vous devez diminuer la valeur des résistances R1 et R2 à 1,2 kΩ
(toujours avec une puissance de 2 W).
par rapport au premier amplifi cateur Grâce aux résistances de limitation Notez que, nous avons évité de faire
(signal BF direct non déphasé). de courant placées en série avec les passer le signal de sortie des amplifi-
diodes zener, pour un courant de zener cateurs dans le circuit de déphasage.
L’alimentation du circuit en pont est Iz donné, la valeur des résistances En effet, certains montages en pont
dérivée de celle des amplificateurs de calculée permet aux diodes de fixer la déphasent le signal de sortie des
puissance, dans le cas où cette der- tension à ± 12 V (cathode de DZ1 pour amplificateurs au niveaux des HP, cela
nière reste comprise entre ± 35 V et le +12 V et anode de DZ2 pour le -12 peut provoquer des perturbations à
± 56 V. L’alimentation doit être appli- V). Cette tension symétrique de ± 12 V cause des tensions de sorties élevées,
quée au bornier POWER en respectant alimente U1 aux broches 7 (+) et 4 (-). notamment vers les hautes fréquences.
la polarité + V, -V, 0 (le positif, le néga- Elles sont susceptibles de provoquer
tif et la masse de l’alimentation de Pour filtrer les ondulations qui pour- des oscillations. Dans notre mon-
l’amplificateur sélectionné). Attention, raient apparaître sur le ± 12 V, nous tage, chaque sortie des amplificateurs
il faut éviter de faire des bouclages de avons inséré des condensateurs de pilote directement le haut-parleur, sans
masse, elle doit être reliée en un seul filtrage en parallèle sur chaque diode qu’aucune fraction du signal de sortie
point. zener, C1 pour la ligne positive et C2 soit réinjectée dans le circuit en pont.
pour la ligne négative. Ces derniers
La « basse tension » nécessaire au permettent de « nettoyer » les tensions Cependant, en ce qui concerne la
fonctionnement de l’amplificateur opé- alimentant l’AOP. Cela est utile, car des connexion des amplificateurs, rappe-
rationnel U1 provient de deux régula- parasites pourraient être amplifiés par lez-vous qu’il n’est pas nécessaire de
teurs simples constitués par 2 diodes l’étage de puissance qui reçoit le signal respecter la polarité, dans le sens où
zener connectées en parallèle sur BF en opposition de phase, pénalisant le positif du haut-parleur pour avoir
chaque ligne de l’alimentation. ainsi la qualité sonore de l’ensemble. une cohérence de phase doit être relié
à la sortie positive de l’amplifi cateur En aucun cas, vous ne devez relier le vous montrer comment relier en pont 2
fonctionnant en phase (c’est-à-dire le haut-parleur à la masse. étages de puissance de l’amplificateur
signal non déphasé provenant de la MOSFET 200 W décrit dans ce même
sortie « OUT2 »). numéro.
Réalisation pratique
Par contre le négatif du haut-parleur doit Comme d’habitude vous devez télé-
être relié à la sortie positive de l’ampli- Nous venons d’étudier l’aspect théo- charger le typon du circuit imprimé sur
ficateur fonctionnant en opposition de rique du montage en pont, nous allons notre site www.electroniquemagazine.
phase (c’est-à-dire le signal déphasé de maintenant passer à sa construction. com dans le sommaire détaillé de la
180° provenant de la sortie « OUT1 »). Pour l’aspect pratique, nous allons revue.
+V 0 -V
POWER
R1 R2
U1 DZ1 DZ2
C1 C2
R3 R4
R5 R6 IN
OUT1 OUT2
C3
IN BF
T6 T8 T9 T7 T6 T8 T9 T7
R18 R18
R14 R26 R17 R14 R26 R17
R3 R11 R13 R3 R11 R13
C8 C8
R25 R24 R27 RL1 R25 R24 R27 RL1
R23 R22 R19 R23 R22 R19
T10 T11 T10 T11
R12 R12
R10 R15 R10 R15
C4 C4
C7 R16 C7 R16
D2 D2
R8 U2 U1 R8 U2 U1
R28 R29 LD1 R28 R29 LD1
T3 R6 T3 R6
T4 T5 T4 T5
C3 C6 C3 C6
C11 U3 R33 C11 U3 R33
Rx R9 D1 R7 R2 C5 L1 Rx R9 D1 R7 R2 C5 L1
R5 R5
Cx Cx
T2 T2
R4 C9 T12 R4 C9 T12
R32 R30 R32 R30
R1 R1
T1 T1
-V +V GND/0V AP- IN D3 +12V AP+ -V +V GND/0V AP- IN D3 +12V AP+
R31 R31
- S C1
C2 C10 - S C1
C2 C10
AC/L +Vo
-V
0V
+V
AC/DC
LD1
Transformateur
R1
40 V~
40 V~
C2
C4
PT1
FUSE
ON/OFF
~ ~
C1
C3
~
~
0V
Vous pouvez aussi faire une photoco- Une fois le circuit terminé, vous devez et spécifications du constructeur des
pie sur transparent à partir du typon le relier aux 2 amplificateurs. Pour cela, amplificateurs (notamment l’impédance
à l’échelle 1 présent dans l’encadré étant donné que chaque amplificateur minimale). Dans notre cas, nous préle-
intitulé « Plan de montage du circuit a sa propre alimentation, vous devez vons l’alimentation du circuit « bridge »
bridge » (voir plus haut dans l’article). effectuer une seule connexion du bor- de l’alimentation des amplificateurs, il
nier « POWER » à l’alimentation de l’am- se peut que dans votre cas vous deviez
Ensuite vous devez insoler le typon sur plificateur que vous aurez choisi. effectuer des modifications.
une plaque de cuivre photosensible et
enfin graver le circuit avec une solution Reliez le positif, le négatif et le 0 à la Notez que le circuit « bridge » est conçu
de perchlorure de fer. Une fois le circuit masse ainsi que les borniers « OUT1 » pour fonctionner avec des alimenta-
gravé, percez les trous des composants. et « OUT2 » à chaque entrée des deux tions symétriques, que vous trouverez
amplificateurs (l’un ou l’autre, cela n’a dans la grande majorité des amplifica-
Notez que le circuit comporte qu’une pas d’importance). Le bornier « IN » doit teurs à forte puissance. Evitez d’utiliser
seule face et qu’il est relativement facile être connecté à la sortie de la source BF. des amplificateurs dont la puissance
à reproduire. n’est pas identique et dont l’impédance
Bien entendu, il est conseillé d’utiliser de fonctionnement est différente.
Commencez par souder les résistances un câble blindé pour connecter les
½ W et les diodes zener en respectant signaux audio d’entrée et de sortie, en
leur polarité. Ensuite, soudez le support mettant à la masse la tresse de blin- L’étalonnage
de U1 puis les 2 résistances de 2 W. dage du câble en un seul point (évitez
les bouclages de masse) afin d’annuler Une fois le câblage en pont effectué
Continuez avec le condensateur C3 non tout bruit et autres perturbations dans correctement, en ayant relié éventuel-
polarisé et ensuite soudez C1 et C2 en le signal audio. lement une résistance de charge à la
respectant leur polarité. Le « - » est indi- place des enceintes acoustiques (par
qué sur le boîtier du condensateur, le Pour avoir une idée de la façon de exemple connectez en parallèle 4 résis-
« + » étant la patte la plus longue. connecter l’ensemble des ampli- tances de 32 Ω /10 W pour constituer
ficateurs en pont, référez-vous au une charge de 8 Ω/40 W), réglez les
Continuez en soudant les trimmers « schéma de câblage en pont des deux deux trimmers à mi-course.
et les borniers. Insérez enfin le TL071 amplificateurs ».
dans son support, il dispose d’un À l’aide d’un générateur BF relié à
repère en « U », il doit être positionné Notez que nous utilisons deux modules l’entrée « IN », injectez un signal de fré-
vers les borniers nommés « OUT1 » et de puissance MOSFET 200 W décrits quence 1 kHz et dont l’amplitude peut
« OUT2 ». dans ce même numéro. varier de 0 V à 1 Veff (RMS).
Pour plus de facilité, reportez-vous au Ce schéma est général et est valable Avec un millivoltmètre ou un oscillos-
plan de câblage des composants qui se quelle que soit la puissance des ampli- cope (réglez la base de temps sur 1
trouve dans l’encadré intitulé « Plan de ficateurs. Il n’y aura pas de préjudice ms/div et l’amplitude sur 0,5 V/div),
montage du circuit bridge ». tant que vous respecterez les limites vérifiez que sur la sortie « OUT1 » (entre
la broche 6 de U1 et la masse) l’am-
plitude du signal soit égale à celle du
signal entre le point milieu du trimmer
R6 et la masse, c’est-à-dire « OUT2 ».
Si cela n’est pas le cas, manœuvrez le
curseur du trimmer R5 jusqu’à ce que
cette condition soit atteinte.
CONTRÔLEUR
POUR MOTEUR DC
de Boris Landoni
D
epuis quelques années, l’apparition de cartes à
base de microcontrôleurs telles qu’Arduino, Ras-
pberryPi, Microchip, a considérablement simplifié
l’utilisation de moteurs à courant continu dans le domaine
de la robotique, mais aussi dans celui du loisir. L’arrivée de
nombreux produits dans le commerce n’a cessé d’augmenter,
nous nous sommes donc penchés sur le phénomène en vous
proposant ce projet.
Par exemple, lorsque la logique de Plan de câblage des composants Photo de l’un de nos prototypes
du contrôleur pour moteur DC. du contrôleur pour moteur DC.
contrôle bloque les transistors du pont,
l’enroulement du moteur a tendance
à générer un phénomène d’auto-in- L3 ......LED 3 mm verte
Liste des composants
duction qui s’oppose à la cause qui L4 ......LED 3 mm rouge
du contrôleur pour
l’a produit (ici l’arrêt de conduction DS5 ....LED 3 mm rouge
moteur DC
des transistors), c’est-à-dire que des U1 ......L298N
tensions inverses de grande amplitude R1 ......3 kΩ U2 ......78M05
commencent à apparaître, à ce moment R2 ......3 kΩ
les diodes entrent en conduction afin R3 ......1 kΩ Divers
d’éliminer les surtensions qui pourraient C1 ......100 µF/16 V électrolytique
détruire les transistors du pont. C2 ......100 nF céramique Dissipateur
C3 ......100 nF céramique Vis 10 mm 3 MA
En ce qui concerne la commande du Bornier 2 pôles (x2)
D1 à D8 diode Schottky M7 Bornier 3 pôles
L298N, nous avons reporté les entrées
L1 ......LED 3 mm rouge Cavalier (x2)
IN1, IN2, IN3 et IN4 vers une barrette à L2 ......LED 3 mm verte Barrette mâle 4 pôles (x2)
4 pôles au pas de 2,54 mm. Commutateur 2 voies
et donc le régime de rotation, en main- Tableau 1 - Table de vérité du fonctionnement des ponts du L298 (appliquée au
tenant un couple élevé même à bas premier mais qui s’applique aussi à l’autre, étant entendu que les entrées sont
régime. IN3 et IN4 et les sorties OUT3 et OUT4). Pour les sorties, le 0 logique signifie que
le transistor inférieur relie à la masse la sortie correspondante.
Le sens de rotation est contrôlé par IN1
et IN2 et IN3 et IN4, le pont doit être IN1 IN2 ENA OUT1 OUT2
commandé de la manière suivante : 0 0 0 haute impédance haute impédance
IN1 doit être dans un état logique
1 0 0 haute impédance haute impédance
opposé à celui de IN2 et IN3 dans un
0 1 0 haute impédance haute impédance
état logique opposé à celui de IN4. Les
moteurs doivent être connectés aux 1 1 0 haute impédance haute impédance
1 0 1 1 0
0 1 1 0 1
Réalisation pratique
1 1 1 1 1
Télécommande
infrarouge
4 canaux de Boris Landoni
L
orsque nous pensons à une télécommande qui ouvre un
portail, nous avons instinctivement à esprit une qu’il s’agit
d’une télécommande radio.
Schéma électrique
du récepteur de la
télécommande 4
canaux.
Le capteur infrarouge IR38DM contient un préamplificateur de signal connecté à la résistance de charge de la photodiode,
un filtre passe-bande de 38 kHz (avec une constante de temps de 600 μs), un com-
parateur et un démodulateur. Le composant IR38DM comporte 3 broches dont la
nomenclature est indiquée dans la figure ci-après.
Le choix de générer uniquement des 8 bits disponible dans un boîtier DIP Lorsqu’une sortie du microcontrôleur
niveaux TTL et donc de ne pas intégrer à 8 broches. passe à un niveau logique haut (1), la
dans la carte des actuateurs (relais, jonction « base-collecteur » du transis-
TRIAC, transistor, etc.) a été fait pour Le PIC fonctionne avec son oscilla- tor respectif est polarisée directement
limiter au maximum les dimensions du teur intégré, qui est confi guré par le et le transistor correspondant passe
récepteur afin de le rendre intégrable firmware (programme). en saturation, provoquant le passage
dans d’autres appareils. du courant dans la LED correspondante
L’utilisation de l’oscillateur interne qui s’allume. Par conséquent, chaque
permet de limiter l’encombrement sortie est active à un niveau haut et
Schéma électrique du circuit et d’utiliser les broches dis- avec la LED correspondante allumée.
ponibles uniquement en tant qu’en-
Pour comprendre le fonctionnement trées/sorties. Dans notre télécommande, toutes les
de la télécommande examinons le sorties fonctionnent par défaut en
schéma électrique du récepteur (voir Le PIC fonctionne comme un décodeur mode monostable (mode impulsion-
la figure correspondante). de signaux provenant de l’émetteur. nel) et ne sont modifiables que si vous
adaptez le programme du microcontrô-
Le récepteur est basé sur un micro- Après la réinitialisation due à la mise leur. Cela signifie que chaque sortie du
contrôleur Microchip PIC12F683 de sous tension, les broches du port GPIO, récepteur reste à un niveau haut tant
c’est-à-dire les broches GP1, GP2, GP4 que le bouton respectif de l’émetteur
et GP5, sont configurées en tant que est maintenu enfoncé et que le récep-
sorties pour commander les tran- teur reçoit un signal suffisamment fort
sistors NPN Q1, Q2, Q3 et Q4. pour être décodé.
Ces derniers pilotent les LED
de signalisation du statut Lorsque le bouton est relâché ou que
de chaque sortie. L’état la liaison optique entre l’émetteur et le
des sorties logiques du récepteur est perdue, la sortie repasse
récepteur sont disponibles à un niveau logique bas et le transistor
sur les broches OUT1, correspondant se trouve dans un état
OUT2, OUT3 et OUT4. bloqué, la LED correspondante s’éteint.
Circuit imprimé à l’échelle 1 : 1 Circuit imprimé à l’échelle 1 : 1 Chaque diode émettrice des photo-
côté soudures (face inférieure) du côté composants (face supérieure) coupleurs a son anode (broche 1) reliée
récepteur de la télécommande IR du récepteur de la télécommande à l’entrée respective via une résistance
à 4 canaux. IR à 4 canaux. de limitation de courant et sa cathode
est connectée en commun avec les
cathodes des diodes émettrices des
autres photocoupleurs (broche « COM »
de la carte relais).
La trame pilotera donc la LED infra- La portée de la télécommande est Une fois l’assemblage terminé, vérifiez
rouge émettrice, ainsi la télécom- d’environ 5 m à 8 m et l’alimenta- de nouveau si tous les composants
mande génèrera une série d’impul- tion du récepteur est comprise entre sont correctement orientés (du moins
sions infrarouges en répétant la trame. 3,3 VDC et 5 VDC. Vous aurez besoin pour ceux polarisés).
d’une alimentation stabilisée ou d’une
La photodiode intégrée dans le récep- autre source de tension fournissant Le récepteur est prêt à l’usage et ne
teur IR1 détecte la trame, si ce dernier ces valeurs (piles ou batterie). nécessite pas d’apprentissage ou de
est à une distance convenable (moins paramétrage. En fait, le décodage de
de 8 m) et produit sur sa sortie (S) des la trame est contenu dans le firmware
impulsions carrées correspondant à la Réalisation pratique du microcontrôleur.
trame générée par l’émetteur.
Seul le récepteur doit être réalisé, car Pour l’utilisation, notez que le récep-
Le PIC12F683 est normalement en la télécommande est déjà montée. Le teur a besoin d’une alimentation stabi-
attente et dès l’arrivée de la première circuit imprimé du récepteur comporte lisée ou d’une batterie délivrant 5 VDC
impulsion, il analyse les données de la 2 faces. avec un courant maximal de 10 mA.
trame, la mémorise dans sa mémoire
RAM et compare si le code et le format Vous pouvez, télécharger gratuitement L’émetteur fonctionne avec une pile
des données sont ceux attendus. sur notre site dans le sommaire bouton de type CR2025.
détaillé de la revue les typons au
Sinon, il abandonne la procédure, vide format « .pdf » et les fichiers GERBER Pour l’installation, n’oubliez pas que
la RAM et revient en attente afin de pour une fabrication professionnelle. si vous placez le récepteur dans un
détecter de nouvelles données. boîtier ou un équipement existant,
Une fois le circuit gravé et percé, com- vous devez prévoir un trou ou une
Si, au contraire, le codage correspond, mencez par souder les vias. Pour rap- vitre transparente pour que le cap-
il lit l’octet contenant le numéro du pel, un via est un trou métallisé qui teur (son dôme, en particulier) puisse
canal à activer et commande la sortie permet d’établir une liaison électrique détecter l’émission infrarouge émise
GPIO correspondante (CH1 = OUT1, entre la couche de cuivre inférieure par l’émetteur.
CH2 = OUT2 et ainsi de suite). (couche « bottom ») et la couche de
cuivre supérieure (couche « top »). Si vous utilisez les sorties pour contrô-
La LED d’état relative au canal s’al- ler des circuits logiques, vérifiez que la
lume, et la sortie correspondante Ensuite, commencez par souder les tension à laquelle ils fonctionnent ne
passe d’un niveau bas à un niveau composants ayant un profil bas, c’est- dépasse pas celle du récepteur.
haut. à-dire les résistances et le support du
microcontrôleur. Si cela est le cas, mettez une diode
Notez que le codage est fixe et que 1N4148 en série avec chaque sortie
chaque émetteur peut contrôler plu- Continuez avec les condensateurs en du récepteur, l’anode doit être connec-
sieurs récepteurs. Le mode d’activa- faisant attention à la polarité de C1, les tée à chacune des sorties OUT, les
tion des sorties du récepteur répète transistors en respectant là aussi leur cathodes étant reliées aux entrées du
l’état des boutons de l’émetteur. orientation, puis les LED en position- circuit logique à contrôler.
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oscilloscope en kit à faible coût ; Maitrisez GPRS/GPS pour RaspberryPi, réaliser des alimentations de puissance – I - Carte l’imprimante 3D bicolore, plus performante, UHF 500 mW longue portée, nous vous
Arduino, dans cette 2ème partie nous allons une carte d’extension pour RaspberryPi d’extension I2C 64 I/O pour RaspberryPi, plus compacte ; Écoutez la radio avec proposons dans cet article de réaliser un
mettre en pratique des programmes simples, qui permet de contrôler soit le module réalisez une carte d’extension pour RaspberryPi, nous entrons dans le monde de ensemble émetteur/récepteur pouvant
appelés « sketchs » ; Rendons la 3DRAG SIM900 (GSM/GPRS) soit le module RaspberryPi composée de 64 sorties la radiodiffusion en streaming via Internet, en couvrir de grandes distances - Platine de
autonome, cette carte électronique offre SIM908 - Testeur EOBD pour diagnostic sur relais et de 64 entrées numériques - transformant le RaspberryPi soit en récepteur développement pour PIC18F8XXX : nous
la fonctionnalité d’impression autonome, auto : outil de diagnostic pour les unités Réduisons la facture d’électricité ! - Cours radio soit en émetteur pour transmettre vous proposons dans cette série de 3 articles,
grâce à une carte SD ; Thermostat WEB électroniques de contrôle des véhicules - ARDUINO - IV, nous allons étudier la gestion (broadcaster) des signaux audio sur une une platine de développement dédiée à la
pour RaspberryPi avec la carte d’extension Reconnaissance vocale des couleurs au de différents actionneurs et en particulier la adresse IP ; Système d’irrigation autonome famille des microcontrôleurs PIC18F8XXX. -
A/D 16 bits compatible Arduino : deuxième moyen d’un convertisseur couleur/fréquence gestion d’un servomoteur pour modélisme - à énergie solaire ; BREAKOUT BOARD, cartes Cartes de prototypage « BREAKOUT BOARD »
partie ; Contrôle de volume à télécommande directement géré par un microcontrôleur. Carte GSM pour ARDUINO qui vous permettra de prototypage multifonctions. ; Mise en multifonctions - Transformez le RaspberryPi
infrarouge ; Egaliseur de charge pour Fabriquer vos boîtiers avec la 3DRAG. de développer des applications dans le œuvre des alimentations de puissance, en émetteur FM - Imprimante 3D VERTEX - II
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constitué de deux unités, un émetteur Programmez avec Android VI - Cours Arduino imprimez avec du chocolat ! - Programmez tension, un générateur d’arcs électriques. sur iPhone, nous allons installer et
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