'pFHPEUH
Métrologie
3URJUDPPHWHFKQLTXHGHYpULILFDWLRQ
GHVpTXLSHPHQWVGHPHVXUH
3DUWLH 3ULQFLSHVJpQpUDX[²'pPDUFKHFRPPXQHHWJpQpUDOH
SRXUpODERUHUXQSURJUDPPHWHFKQLTXHGHYpULILFDWLRQ
Fascicule de documentation
publié par AFNOR en décembre 2003.
Modifications
Édité et diffusé par l’Association Française de Normalisation (AFNOR) — 11, avenue Francis de Pressensé — 93571 Saint-Denis La Plaine Cedex
Tél. : + 33 (0)1 41 62 80 00 — Fax : + 33 (0)1 49 17 90 00 — www.afnor.fr
0HPEUHVGHODFRPPLVVLRQGHQRUPDOLVDWLRQ
Président : M PRIEL
Secrétariat : M CLOAREC — AFNOR
*URXSHGHWUDYDLO©3URJUDPPHWHFKQLTXHGHYpULILFDWLRQGHVpTXLSHPHQWVGHPHVXUHª
$QLPDWHXU M KRYNICKI (AGILENT TECHNOLOGIES FRANCE)
M ARRIAT BUREAU VERITAS
M BONNIER CONSERVATOIRE NATIONAL DES ARTS ET METIERS (CNAM)
M CORDEBOIS DASSAULT AVIATION
M KRYNICKI AGILENT TECHNOLOGIES FRANCE
M MARDELLE THALES SYSTEMES AEROPORTES
M PENIN CAST SA INCA CAST
M PRIN MINISTERE DE LA DEFENSE — DGA DCE CELAR
FD X 07-025-1 —4—
6RPPDLUH
Page
$YDQWSURSRV ...................................................................................................................................................... 5
'RPDLQHG
DSSOLFDWLRQ ...................................................................................................................... 6
5pIpUHQFHVQRUPDWLYHV .................................................................................................................... 6
7HUPHVHWGpILQLWLRQV ........................................................................................................................ 7
*pQpUDOLWpVFRQFHUQDQWOHVSURJUDPPHVWHFKQLTXHVGHYpULILFDWLRQ ........................................ 11
5HSUpVHQWDWLYLWpGXQRPEUHGHSRLQWVSRXUXQHYpULILFDWLRQ ..................................................... 12
5HODWLRQHQWUHYpULILFDWLRQpWDORQQDJHHWSURJUDPPHWHFKQLTXHGHYpULILFDWLRQ..................... 13
/HUDSSRUWFOLHQWIRXUQLVVHXU²'pYHORSSHPHQWGHO
D[HWHFKQLTXH ......................................... 14
Contexte ............................................................................................................................................ 14
Satisfaction des exigences du client par le fournisseur prestataire de service ................................. 15
Marquage métrologique .................................................................................................................... 15
0pWKRGRORJLHGHGpYHORSSHPHQW .................................................................................................. 16
Classification en domaines et familles .............................................................................................. 16
Structure des tableaux Domaine/Famille/Sous-famille d’équipements ............................................. 16
3URFHVVXVG
pODERUDWLRQG
XQSURJUDPPHWHFKQLTXHGHYpULILFDWLRQ ........................................ 17
Processus général ............................................................................................................................ 17
Stratégie de vérification ..................................................................................................................... 18
Traitement des systèmes et chaînes de mesure .............................................................................. 18
Traitement des moyens d'essai ........................................................................................................ 18
Traitement des équipements possédant une fonction auto-calibrage ............................................... 18
&RQVWLWXWLRQGHVSURJUDPPHVWHFKQLTXHVGHYpULILFDWLRQ.......................................................... 18
([HPSOHGHSURJUDPPHWHFKQLTXHPLQLPDOGHYpULILFDWLRQ ....................................................... 20
$FWLRQFRUUHFWLYHHWVWUDWpJLHG¶DMXVWDJH ...................................................................................... 22
%LEOLRJUDSKLH .................................................................................................................................................... 43
—5— FD X 07-025-1
Avant-propos
Le présent fascicule de documentation s'inscrit dans la démarche normative dont l'objet est d'aider les entreprises
à effectuer les vérifications adaptées à leurs besoins.
Il complète la norme NF EN ISO 10012 «Systèmes de management de la mesure — Exigences pour les proces-
sus et les équipements de mesure» et permet d'orienter l'utilisateur dans le choix des opérations métrologiques
applicables à ses équipements de contrôle, de mesure et d'essai, pour en optimiser la fiabilité métrologique et les
coûts d'entretien.
Il développe l’axe technique du fascicule de documentation FD X 07-019 «Relations clients/fournisseurs en métro-
logie» en proposant à terme un programme technique de vérification pour chaque famille d’équipement.
Il concerne les équipements de mesure, quelle que soit leur utilisation : essais, contrôle, production, etc.
Il ne prend pas en compte les opérations techniques réglementaires qui doivent être effectuées sur certains équi-
pements (opérations relevant de la métrologie légale — sécurité électrique — directive de compatibilité électro-
magnétique par exemple). Ces opérations sont décrites par ailleurs dans des documents normalisés et dans des
réglementations.
Des informations complémentaires sont disponibles dans les fascicules de documentation FD X 07-013 pour le
choix entre vérification et étalonnage, X 07-016 pour l'élaboration des procédures, FD X 07-014 pour la détermi-
nation des intervalles d'étalonnage (à paraître), X 07-011 et FD X 07- 012 pour la rédaction des documents d'éta-
lonnage ou de vérification.
Les raisons d’être du présent document sont les suivantes :
— pour définir le programme technique de vérification d’un équipement de mesure, les textes normatifs mettent
dans l'obligation d'utiliser des prescriptions, des normes ou des réglementation. Un fascicule de documentation
est nécessaire pour guider l’utilisateur vers les références existantes ou proposer des programmes standardi-
sés dans les nombreux domaines où ceux-ci ne sont pas déterminés ;
— avec une demande croissante de la vérification de conformité dans l'industrie, pour répondre notamment aux
exigences d'assurance qualité, il est devenu nécessaire de définir ce qu'est une vérification «représentative»
de l'aptitude à l’emploi d'un équipement de mesure ;
— avec l'utilisation de la vérification telle que proposée dans le fascicule de documentation FD X 07-013 (juge-
ment de conformité sans nécessairement fourniture des points vérifiés), il est impératif de définir un pro-
gramme technique de vérification minimal pour éviter la pratique du constat de vérification «symbolique» ;
— avec les nouvelles technologies qui permettent de regrouper de multiples fonctions de mesure dans un même
équipement, il est nécessaire de guider l'utilisateur pour qu'il puisse appréhender son juste besoin métrologi-
que en fonction de l'étendue réelle d'utilisation.
Le présent fascicule de documentation Partie 1 : «Principes généraux», qui décrit la démarche commune et géné-
rale pour élaborer un programme technique de vérification d’un équipement de mesure, sera complété par autant
d’autres parties et donc d’autres fascicules de documentation complémentaires et indépendants qu’il y a de
domaines de mesure couverts et de familles d’équipements de mesure rattachées à ces domaines (voir le tableau
de l’Annexe A normative). Les ajouts et les évolutions des programmes techniques de vérification peuvent ainsi
être gérés séparément par domaine métrologique. Ces fascicules complémentaires traiteront des programmes
techniques de vérification des équipements de mesure, appartenant aux domaines métrologiques suivants :
— électricité/magnétisme et temps/fréquence ;
— dimensionnel ;
— température/hygrométrie/pyrométrie/infrarouge ;
— masse ;
— force/couple ;
— pression ;
— acoustique ;
— accélérométrie/choc ;
— débitmétrie gazeuse et liquide ;
— radiométrie/photométrie ;
— rayonnements ionisants ;
— matériaux de référence ;
— autres domaines métrologiques.
FD X 07-025-1 —6—
'RPDLQHG
DSSOLFDWLRQ
Le présent document a pour objet de fournir, à un utilisateur d'équipements de mesure ainsi qu’aux prestataires
de service dans le cadre d’une relation client/fournisseur, les indications nécessaires pour standardiser les pro-
grammes techniques de vérification. Ces renseignements d'ordre technique permettent de garantir la représenta-
tivité des spécifications d'un équipement de mesure, en vue d'assurer son aptitude à l'emploi conforme à une
prescription d'usage. En complément, il a aussi pour objet :
— d'élaborer un programme technique de vérification spécifique pour un usage donné en utilisant la méthode
d’analyse de la valeur ;
— de sélectionner le programme technique de vérification correspondant à un type d'équipement, parmi les
domaines métrologiques et les familles d'équipements proposés dans les fascicules de documentation com-
plémentaires ;
— d’aider l'utilisateur, dans le cadre de la relation client/fournisseur, à définir son besoin métrologique, à cons-
truire un programme technique de vérification adapté à son utilisation et à choisir le prestataire qui répond à
ses exigences ;
— de distinguer les vérifications métrologiques des tests fonctionnels ;
— de proposer des approches pour traiter les systèmes de mesure ;
— de simplifier les audits en démontrant que le programme technique de vérification est bien adapté à l'usage.
Le programme technique de vérification est un élément du cycle de vie de l'équipement de mesure qui part de la
définition du besoin métrologique à la mise en place de la maintenance. Le présent fascicule de documentation
peut aider à la maîtrise de ce cycle.
Le présent fascicule de documentation s'applique à tout équipement de mesure d'un parc industriel. Il concourt à
démontrer la conformité à un cahier des charges dans le cadre d’une relation client/fournisseur (NF EN ISO 10012
par exemple). Il prend aussi en compte certains équipements d’essais (enceintes climatiques par exemple).
Les recommandations indiquées dans ce fascicule de documentation, ainsi que la méthodologie préconisée pour
établir un programme technique de vérification, peuvent être appliquées par extension au programme technique
d’étalonnage, notamment lorsque :
— l’étendue de mesure ou les points d’étalonnage ne sont pas spécifiés par le client ;
— la conformité à une prescription d’emploi est demandée à l’issue de l’étalonnage (édition d’un constat de véri-
fication en complément du certificat d’étalonnage).
5pIpUHQFHVQRUPDWLYHV
Le présent document comporte par référence datée ou non datée des dispositions d'autres publications. Ces réfé-
rences normatives sont citées aux endroits appropriés dans le texte et les publications sont énumérées ci-après.
Pour les références datées, les amendements ou révisions ultérieurs de l'une quelconque de ces publications ne
s'appliquent à ce document que s'ils y ont été incorporés par amendement ou révision. Pour les références non
datées, la dernière édition de la publication à laquelle il est fait référence s'applique.
NF EN ISO 10012:2003, Systèmes de management de la mesure — Exigences pour les processus et les équipe-
ments de mesure (indice de classement : X 07-009).
X 07-011:1994, Métrologie — Essais — Métrologie dans l’entreprise — Constat de vérification des moyens de
mesure.
FD X 07-012:1995, Métrologie — Métrologie dans l’entreprise — Certificat d'étalonnage des moyens de mesure.
FD X 07-013:1996, Métrologie — Métrologie dans l’entreprise — Critères de choix entre vérification et étalonnage,
utilisation et conservation des résultats de mesure.
—7— FD X 07-025-1
X 07-015:1993, Métrologie — Essais — Métrologie dans l'entreprise — Raccordement des résultats de mesure
aux étalons.
X 07-016:1993, Métrologie — Essais — Métrologie dans l'entreprise — Modalités pratiques pour l'établissement
des procédures d'étalonnage et de vérification des moyens de mesure.
FD X 07 018:1997, Métrologie — Métrologie de l’entreprise — Fiche de vie des équipements de mesure, de con-
trôle et d’essai.
NF ENV 13005:1999, Guide pour l'expression de l'incertitude de mesure (indice de classement : X 07-020).
NF EN ISO 14253-1:1999, Spécification géométrique des produits (GPS) — Vérification par la mesure des pièces
et équipements de mesure — Partie 1 : Règles de décision pour prouver la conformité ou la non conformité à la
spécification (indice de classement : E 10-201-1).
7HUPHVHWGpILQLWLRQV
Pour les besoins du présent document, les définitions des normes NF X 07-001, NF EN ISO 10012 s'appliquent,
en particulier celles des termes et expressions suivantes :
— appareil de mesure (NF X 07-001 — 4.1) ;
— calibre (NF X 07-001 — 5.1) ;
— classe d'exactitude (NF X 07-001 — 5.19) ;
— confirmation métrologique (NF EN ISO 10012 — 3.5) ;
— dérive (NF X 07-001 — 5.16) ;
— équipement de mesure (NF EN ISO 10012 — 3.3) ;
— erreurs maximales tolérées (NF X 07-001 — 5.21) ;
— étalonnage (NF X 07-001 — 6.11) ;
— grandeur (NF X 07-001 — 1.1) ;
— grandeur de base (NF X 07-001 — 1.3) ;
— grandeur dérivée (NF X 07-001 — 1.4) ;
— instrument de mesure (NF X 07-001 — 4.1) ;
— incertitude de mesure (NF X 07-001 — 3.9) ;
— qualification (NF EN ISO 9000:2000 — 3.8.6) ;
— système de mesure (NF X 07-001 — 4.5) ;
— traçabilité (NF X 07-001 — 6.10) ;
— transducteur de mesure (NF X 07-001 — 4.3) ;
FD X 07-025-1 —8—
SURJUDPPHWHFKQLTXHGHYpULILFDWLRQ
ensemble des informations permettant de décrire l’étendue de la vérification :
— points de mesure effectués pour assurer la vérification des caractéristiques métrologiques des fonctions à vérifier ;
— erreurs maximales tolérées (EMT).
NOTE Le programme de vérification permet donc de savoir quelles sont les fonctions à vérifier, le nombre et la répartition
de points qui doivent faire l'objet d'un mesurage, les tolérances acceptables pour prononcer l'aptitude à l'emploi ou la
conformité à une prescription.
IRQFWLRQV1)(1
action d'un produit ou de l'un de ses constituants
NOTE 1 Dans le présent document les fonctions peuvent être principales ou complémentaires (sélection suivant la démar-
che de l'analyse fonctionnelle qui consiste à rechercher, ordonner, caractériser, hiérarchiser et/ou valoriser les fonctions).
IRQFWLRQVSULQFLSDOHV
fonctions spécifiques qui déterminent la famille d'appartenance de l'équipement. Ces fonctions de première impor-
tance caractérisent l’équipement sur ses possibilités de mesurer ou de générer certaines grandeurs d’un domaine
métrologique donné
NOTE Ces fonctions sont généralement vérifiées et doivent être prises en compte dans les programmes techniques de
vérification.
EXEMPLE Fonctions VCC, VCA, ICC, ICA, R qui déterminent la famille des multimètres.
IRQFWLRQVFRPSOpPHQWDLUHV
fonctions particulières disponibles en complément des fonctions principales sur certains modèles d'équipements
d'une famille donnée. Elles déterminent en général une sous-famille d'appartenance et sont spécifiques à cette
sous-famille
NOTE Ces fonctions complémentaires permettent notamment :
IRQFWLRQVDQQH[HV
fonctions qui sont spécifiques d'une autre famille (elles sont intégrées à l'instrument pour étendre ses possibilités
fonctionnelles). La vérification de ces fonctions annexes s'effectue suivant le programme appartenant à la famille
considérée
NOTE Exemple, fonction thermomètre incorporée dans un multimètre, fonction voltmètre incorporée dans un oscillos-
cope. Le document renvoie au programme de vérification de la famille applicable.
FDWpJRULHG
XVDJH
la catégorie d'usage spécifie la finalité d'emploi que l'entreprise attribue à ses équipements de mesure (réponse
à la question : à quoi servent-ils ?). Elle permet de sélectionner les équipements de mesure en fonction de leur
«criticité» métrologique :
— ceux qui feront l'objet d'une confirmation métrologique (équipements déclarés critiques pour l'entreprise) ;
— ceux qui ne feront pas l'objet d'une confirmation métrologique (équipements déclarés non critiques pour
l'entreprise).
NOTE Différentes catégories d'usage sont fournies au chapitre 4 à titre d'exemples.
PRGHG
XWLOLVDWLRQ
le mode d'utilisation spécifie la manière d'exploiter les équipements de mesure (réponse à la question : Comment
sont-ils utilisés ?). Il permet de déterminer le contenu du programme de vérification dans son étendue et dans la
répartition des points à vérifier, en fonction de l'utilisation
NOTE Différents modes d'utilisation sont fournis au chapitre 4 à titre d'exemples.
GRPDLQHPpWURORJLTXH
un domaine regroupe différentes grandeurs métrologiques de même nature. Chaque domaine fera à terme l'objet
d'un fascicule de documentation complémentaire et pourra ainsi être géré séparément. La partie 14 «Autres
domaines métrologiques» du tableau de l’Annexe A (normative) permet de documenter les équipements de
mesure dont les fonctions principales sortent de la classification par grandeur
NOTE 1 La classification des domaines métrologiques retenue dans ce fascicule de documentation est celle établie par
la section COFRAC «Étalonnage — Essais».
IDPLOOHG
pTXLSHPHQWVGHPHVXUH
ensemble d’équipements de mesure qui disposent de la (ou des) même(s) fonction(s) principale(s)
NOTE Ces équipements ayant les mêmes fonctions spécifiques, remplissent généralement les mêmes services de
mesure.
VRXVIDPLOOHG
pTXLSHPHQWVGHPHVXUH
sous-ensemble plus détaillé d'équipements de mesure qui disposent, outre la fonction principale de la famille, la
(ou les) même(s) fonction(s) complémentaires(s)
NOTE Ces équipements ayant les mêmes fonctions spécifiques et particulières sont a priori interchangeables du point
de vue fonctionnel.
FDUDFWpULVWLTXHPpWURORJLTXH
paramètre qui qualifie ou spécifie une grandeur à mesurer sur un équipement de mesure et qui, comparé à l'exi-
gence métrologique, contribue, en particulier, à la décision de confirmation métrologique (exemples : exactitude,
gain, affaiblissement, rectitude, stabilité, dérive, réponse en fréquence, etc.)
FD X 07-025-1 — 10 —
FULWqUHVG
DFFHSWDWLRQ
critères permettant de prononcer ou pas un jugement de conformité sur un équipement de mesure vis-à-vis
d'une prescription d'emploi. Ces critères devraient être spécifiés dans le cadre d'une relation contractuelle client/
fournisseur
NOTE 1 La norme NF EN ISO 14253-1 précise les règles de décision pour prouver la conformité ou la non conformité à
la spécification.
NOTE 2 Les critères d'acceptation peuvent être définis quantitativement à partir du rapport de confiance, ou basés sur
la bande de garde (suppression de la zone de doute en imposant écart incertitude EMT).
UDSSRUWGHFRQILDQFH)';
rapport permettant d'évaluer l'aptitude d'un processus métrologique à garantir les résultats de mesure dans des
limites de tolérances prescrites (défini aussi sous le vocable «capabilité» d'un processus)
Erreur maximale tolérée (EMT)
R = ---------------------------------------------------------------------------------
-
Incertitude de mesure
NOTE Une expression détaillée du rapport de confiance est fournie au paragraphe 7.2.
FDOLEUH1);²
APPLICATION : Lorsqu'une fonction de mesure s'étend sur plusieurs calibres, il est judicieux de répartir les points
à vérifier principalement sur le calibre direct ou sur celui principalement utilisé ou sur celui nécessitant le maximum
d’exactitude. Cette répartition tient compte par ailleurs du recouvrement des calibres.
LQWHUSRODWLRQ
opération mathématique qui permet de modéliser le comportement d’un équipement à partir de valeurs discrètes
préalablement vérifiées ou étalonnées dans l'intervalle défini par les valeurs extrêmes. L'interpolation est utile
dans le cadre d'une vérification ou d'un étalonnage pour estimer plus finement le comportement d'un équipement
entre deux points de mesure
NOTE Les points établis par interpolation peuvent être utilisés pour garantir soit une traçabilité métrologique (raccorde-
ment aux étalons nationaux) soit une conformité à une prescription, sous réserve que leur mode de détermination et l’esti-
mation de leur incertitude associée aient été décrits préalablement dans une procédure (exemple FD X 07-028 : Estimation
des incertitudes sur les mesures de température).
H[WUDSRODWLRQ
opération mathématique qui permet de modéliser le comportement d’un équipement à partir de valeurs discrètes
préalablement vérifiées ou étalonnées, à l'extérieur de l'intervalle défini par les valeurs extrêmes de mesure
NOTE Les points établis par extrapolation peuvent être utilisés pour garantir soit une traçabilité métrologique (raccorde-
ment aux étalons nationaux), soit une conformité à une prescription, sous réserve que leur mode de détermination et l’esti-
mation de leur incertitude associée aient été décrits préalablement dans une procédure.
YpULILFDWLRQVWDQGDUG
vérification usuelle pratiquée sur un équipement de mesure d'une famille donnée et qui s'effectue sur l'essentiel
des fonctions principales ou complémentaires. Elle correspond à celle définie dans la norme existante ou, à
défaut, correspond au programme minimum de vérification défini dans ce fascicule
YpULILFDWLRQSDUWLHOOH
vérification effectuée sur les équipements à fonctions multiples ou à calibres multiples permettant de démontrer
que l'équipement reste conforme seulement sur certaines de ses fonctions, certains de ses calibres ou sur une
étendue limitée de certains calibres. Le marquage métrologique (étiquette, code barre ou toute autre forme de
marquage) doit permettre d'identifier qu'il existe une restriction d'emploi (exemple : conformité restreinte). Le cons-
tat de vérification associé doit lui aussi mentionner l’étendue limitée de la vérification
— 11 — FD X 07-025-1
WHVWIRQFWLRQQHO
opération permettant de comparer les réponses d’un système, soumis à une sollicitation appropriée et définie,
avec celle d’un système de référence ou avec un phénomène physique significatif d’une marche correcte
Le test fonctionnel est généralement mis en œuvre à l’aide d’équipements non raccordés à des grandeurs métro-
logiques. Il peut comporter la détection de signaux d’entrée ou de sortie, la mise en œuvre par programme d’une
séquence de mesure, la détection d’anomalies internes, le traitement des données et de l’affichage etc.
NOTE Des tests fonctionnels dits de «bon fonctionnement» sont généralement pratiqués lors de la phase «opérations
préliminaires». Ils consistent à contrôler l'efficacité des différentes fonctionnalités inhérentes à l'équipement (boutons de
réglage, commutateurs, autotest, bus de programmation, aspect, sérigraphie, etc.).
$XWRFDOLEUDJHDUWHIDFWFDOLEUDWLRQ
méthode qui permet de calibrer l’ensemble des fonctions d’un équipement de mesure au moyen d’un nombre res-
treint de références internes ou externes à l'équipement, en apportant des corrections, le plus souvent d’affichage,
pour optimiser l’exactitude
*pQpUDOLWpVFRQFHUQDQWOHVSURJUDPPHVWHFKQLTXHVGHYpULILFDWLRQ
L'entreprise détentrice d'équipements de contrôle, de mesure et d’essai, qui a des exigences métrologiques
variées et souhaite optimiser la gestion de son parc sans en dégrader la qualité, doit prendre les dispositions
générales suivantes :
— nommer un responsable chargé de mettre en œuvre la fonction métrologie au sein de l’entreprise ;
— traduire sur le plan métrologique les besoins de mesurages exprimés par les utilisateurs. Le service de métro-
logie doit se focaliser sur le juste périmètre des équipements de mesure à étalonner ou à vérifier (quoi faire et
comment faire).
L'optimisation des opérations métrologiques permettant de garantir l'aptitude à l'emploi des seuls équipements de
mesure jugés indispensables, s'effectue en deux étapes à partir :
— de la FDWpJRULHG
XVDJH : Spécifier la finalité d'emploi et le niveau métrologique que l'entreprise attribue à cha-
que équipement ( exemples: équipements performants classés comme référence métrologique sur un site
donné, étalons de transfert ou de travail, équipements polyvalents classés d’usage courant, équipements
affectés particulièrement aux essais, aux contrôles sur une chaîne de fabrication, à la qualification des pro-
duits, aux études, au contrôle final, à la mise au point, comme indicateur de bon fonctionnement, etc.).
Dans une première étape, la catégorie d'usage permet à l'entreprise de classer ses équipements de mesure
en fonction de leur niveau de criticité métrologique :
- les équipements déclarés «critiques» qui doivent faire l'objet d'une confirmation métrologique, et donc d'un
programme technique de vérification (exemple : un équipement affecté à la qualification des produits, dont
les résultats de mesurage sont consignés dans un document contractuel, engage plus la responsabilité de
l'établissement vis à vis de ses clients qu'un équipement régulièrement utilisé comme simple indicateur ou
pour la mise au point, etc.) ;
- les équipements déclarés «non critiques» qui peuvent faire l'objet d'un simple contrôle de bon
fonctionnement.
— du PRGHG
XWLOLVDWLRQ: Spécifier la manière d'exploiter un équipement (équipements en libre service avec des
utilisateurs multiples, équipements utilisés dans une configuration particulière pour une tâche déterminée,
équipements intégrés dans un système de mesure, équipements d'utilisation restreinte ou ponctuelle, équipe-
ments utilisés uniquement dans un banc automatisé, etc.
Dans une deuxième étape, le mode d'utilisation permet à l'entreprise d'adapter le contenu des programmes
techniques de vérification, pour ses équipements déclarés critiques, à leur exploitation réelle. Cette adaptation
s'effectue au niveau :
- de l'étendue des fonctions et calibres à vérifier (exemples : vérification standard de toutes les fonctions prin-
cipales, des fonctions complémentaires qui caractérisent la sous-famille, ainsi que de tous les calibres pour
une utilisation en libre service. En revanche, vérification partielle de certaines fonctions principales et com-
plémentaires ainsi que de certains calibres pour une utilisation restreinte) ;
FD X 07-025-1 — 12 —
- de la répartition des points (exemples : répartition des points autour de la configuration spécifique d'utilisa-
tion dans le cas d'un matériel affecté à une tâche donnée, vérification aux points spécifiés dans les pro-
grammes d'automatisation, etc.) ;
- des consignes de configuration particulières (mesures en 2 ou 4 bornes, température d'utilisation, position-
nement vertical, fluide utilisé, mesures en mode programmation, etc.).
Se reporter au fascicule de documentation FD X 07-013 qui précise les différentes étapes pour sélectionner les
équipements de mesure d’un parc afin d’en optimiser sa gestion.
5HSUpVHQWDWLYLWpGXQRPEUHGHSRLQWVSRXUXQHYpULILFDWLRQ
La vérification permet de s'assurer que les valeurs des points mesurés sur une étendue spécifiée sont à l'intérieur
d'une limite d'erreur maximale tolérée. La décision de conformité ne peut être prise que :
— sur l'étendue vérifiée ;
— si les incertitudes de mesure sont compatibles avec l'étendue des erreurs maximales tolérées (notion de capa-
bilité du processus de mesure) ;
— si les écarts constatés se situent dans les limites de tolérance spécifiées.
Le problème est de déterminer le nombre de points à sélectionner pour obtenir un ensemble représentatif du com-
portement de l'instrument, sachant qu'il peut être multifonctions et qu'il peut posséder par fonction un ou plusieurs
calibres d'une étendue définie. Voir en Figure 1 l’exemple du multimètre.
)LJXUH²5HSUpVHQWDWLRQJUDSKLTXHGHODUpSRQVHG
XQpTXLSHPHQWGHPHVXUH
GDQVVRQpWHQGXHGHIRQFWLRQQHPHQW²([HPSOHGXPXOWLPqWUH
— 13 — FD X 07-025-1
En particulier, dans le cas d'une vérification où les points ne sont pas nécessairement spécifiés, on peut distinguer
en fonction du besoin à satisfaire :
— la YpULILFDWLRQLGpDOH : Elle comporte une grande quantité de points répartis sur toute l'étendue des possibilités
de l'instrument. Elle s’applique le plus souvent à l’évaluation des performances pour déterminer le comporte-
ment d’un équipement dans un environnement spécifié (qualification du produit). Cette opération onéreuse, qui
répond à d’autres besoins que ceux traités dans ce document, est donc à distinguer de la vérification par rap-
port à une prescription d’usage, normalement déterminée par l’utilisateur, une norme ou une prescription ;
— la YpULILFDWLRQVWDQGDUG(voir la définition du chapitre 3): Elle comporte un nombre de points limité par fonction,
ces points étant répartis judicieusement suivant la technologie de l'équipement ou suivant les recommanda-
tions du constructeur. Elle s’applique généralement aux équipements en libre service et d’usage courant, qui
doivent être conformes sur l’essentiel de leurs possibilités fonctionnelles ;
— la YpULILFDWLRQSDUWLHOOH(voir la définition du chapitre 3) : Elle se limite à la vérification de certaines fonctions
remplies par l’équipement. Elle s’applique généralement aux équipements dédiés à un usage particulier par-
faitement identifié ;
— la YpULILFDWLRQRSWLPDOH : Elle s’effectue suivant une méthode de référence particulière. Elle s’applique pour
traiter les litiges dans le cadre d’une relation client/fournisseur.
Sachant que le nombre de points de mesure est nécessairement limité, il est souvent fait recours à l'interpolation
pour mieux connaître le comportement d'un équipement dans l'étendue de ses possibilités de mesure. Divers
modes d'interpolation peuvent être utilisés :
— Interpolation linéaire : On utilise le coefficient directeur de la droite.
EXEMPLE Convertisseur analogique — numérique en tension continue sur son calibre de base.
— Interpolation polynomiale : On utilise un polynôme de degré N.
EXEMPLE Sonde de température à quartz PT 100.
— Interpolation combinée : On utilise l’interpolation linéaire dans la majeure partie du calibre et une interpolation
polynomiale pour les extrémités du calibre.
EXEMPLE Diode de détection hyperfréquence.
Les règles d’interpolation sont considérées comme hasardeuses dans les cas suivants :
— aux extrémités des calibres (phénomènes de compression, bruit, instabilité) ;
— aux recoupements des calibres ;
— sur les calibres les plus utilisés, quand un phénomène d’usure entre en jeu ;
— sur les équipements affectés de phénomènes d’hystérésis ;
— sur les équipements qui combinent plusieurs technologies pour couvrir l’étendue de mesure ;
— avec les technologies ayant un comportement non prédictible sur l’étendue du calibre (en particulier lorsque
des phénomènes d’ondes stationnaires se produisent).
Dans ces cas, les résultats des points de mesure, dont la valeur est estimée et non pas mesurée, doivent être
exploités avec précaution (voir la définition au chapitre 3).
5HODWLRQHQWUHYpULILFDWLRQpWDORQQDJHHWSURJUDPPHWHFKQLTXHGHYpULILFDWLRQ
Le problème du nombre de points de mesure et de leur répartition est moins critique dans le cas d'un étalonnage
que dans le cas d'une vérification (se reporter au fascicule de documentation FD X 07 013 pour la distinction entre
étalonnage et vérification).
Dans le cas d'un pWDORQQDJH, le client définit les points pour lesquels il souhaite connaître la valeur chiffrée et
l'incertitude de mesure associée. Le programme d'étalonnage se déduit automatiquement à partir des points
d'étalonnage spécifiés par le client. L'étalonnage ne sera adapté aux besoins que si l'utilisateur corrige ses pro-
pres mesures (substitution de la valeur mesurée par une nouvelle valeur considérée comme conventionnellement
vraie) par exploitation des données chiffrées fournies dans le certificat d'étalonnage (voir le fascicule de documen-
tation FD X 07 012 pour la définition du contenu d’un certificat d’étalonnage).
FD X 07-025-1 — 14 —
Dans le cas d'une YpULILFDWLRQ, le client recherche avant tout la confiance dans son équipement de mesure, en
s'assurant de sa conformité à une prescription définissant des limites d'emploi. Faute de cette prescription
d’emploi définie par le client, il incombe souvent au laboratoire prestataire de service de définir un programme
«représentatif» qui peut être, trop restreint ou au contraire exhaustif, suivant sa procédure interne, guidé plus par
des conditions financières que techniques. La vérification ne sera adaptée aux besoins du client que si le pro-
gramme de vérification est défini en fonction de la catégorie d'usage et du mode d'utilisation de l'équipement, cri-
tères qui ne relèvent que de la responsabilité de l’entreprise (voir la démarche explicitée au chapitre 4). La
vérification permet aussi de faciliter la substitution de l’équipement par un équivalent, ou de partager celui-ci entre
de multiples utilisateurs. Dans ces cas de substitution ou de partage, le programme technique minimal devrait être
établi pour l'étendue globale de mesure, avec des erreurs maximales tolérées les plus contraignantes. Le pro-
gramme technique de vérification peut être établi en fonction du degré de connaissance soit :
— par l'utilisateur lui-même, s'il souhaite optimiser le contenu du programme technique de vérification en fonction
de son mode d'utilisation ;
— par le service de métrologie chargé d'assurer la fonction métrologie dans l'entreprise, s'il souhaite garantir les
différentes fonctions (principales et complémentaires) de mesure en vue d'une utilisation en libre service de
l'équipement ;
— à défaut d’une demande précise du client, par le prestataire de service, par l'application de ses programmes
de vérification «standard», lesquels doivent être référencés et devraient être approuvés par des organismes
qualifiés. En général, si l’utilisateur est capable d’évaluer les fonctions calibres, étendue de mesure et éven-
tuellement caractéristiques métrologiques à vérifier, le prestataire est mieux placé pour définir le programme,
à savoir, les fonctions calibres et le nombre de points à vérifier pour pouvoir porter un jugement sur tout ou
partie d’un équipement.
Dans tous les cas, ces programmes de vérification devraient :
— faire l'objet d'un accord mutuel dans le cadre d'une relation contractualisée client/fournisseur (voir les recom-
mandations décrites dans le fascicule de documentation FD X 07-019) ;
— répondre aux exigences des normes en vigueur ou aux recommandations décrites dans ce fascicule de docu-
mentation, notamment concernant les programmes techniques minimaux de vérification.
/HUDSSRUWFOLHQWIRXUQLVVHXU²'pYHORSSHPHQWGHO
D[HWHFKQLTXH
&RQWH[WH
Dans le cadre d'une relation contractuelle client/fournisseur en métrologie, il est nécessaire de définir un pro-
gramme technique de vérification pour faciliter l'évaluation et la comparaison des prestataires potentiels :
— sur le plan quantitatif : capacité à couvrir totalement, partiellement ou pas du tout l'étendue du domaine métro-
logique à mesurer ;
— sur le plan qualitatif : capacité technique à garantir l'erreur maximale tolérée avec un rapport de confiance suf-
fisant (aptitude à l'emploi).
Ce programme minimum est aussi nécessaire dans le cadre de l'assurance qualité (certification ISO 9001 —
validation des procédures de vérification par le COFRAC ou autres organismes reconnus compétents) et dans les
autres cas afin de pouvoir déclarer, avec un degré de confiance suffisant, qu'un équipement de mesure est
conforme après une vérification.
Le contenu du programme technique de vérification est souvent intégré dans la procédure du prestataire et non
explicité dans un relevé de mesure. Il est dans ce cas difficile de comparer la prestation entre différents fournis-
seurs et d'établir un rapport qualité — prix fiable.
Il est conseillé d’annexer au cahier des charges de l'appel d'offre les programmes techniques minimaux de vérifi-
cation spécifiques ou de renseigner la grille de dialogue pour la sous-traitance de prestations de métrologie, con-
formément au fascicule de documentation FD X 07-019 définissant la relation client/fournisseur en métrologie.
— 15 — FD X 07-025-1
6DWLVIDFWLRQGHVH[LJHQFHVGXFOLHQWSDUOHIRXUQLVVHXUSUHVWDWDLUHGHVHUYLFH
En réponse aux exigences du client (exigences définies au chapitre 10), le fournisseur prestataire de service
devrait indiquer dans sa proposition, outre les données administratives, financières, d'assurance qualité, de logis-
tique etc., telles que décrites dans le fascicule de documentation FD X 07-019, les éléments techniques suivants :
— ses capacités à couvrir totalement, partiellement1)) ou pas du tout l'étendue du domaine spécifié :
- par fonction de service remplie par l'équipement ;
- par caractéristique métrologique.
— ses domaines métrologiques non couverts par un raccordement ;
— ses références documentaires (norme de référence ou, à défaut, le (ou les) document(s) de référence consi-
gnant les méthodes et les modes opératoires qui sont utilisés) ;
— ses capacités à garantir les erreurs maximales tolérées (EMT) en indiquant :
- soit son incertitude de mesure élargie U (avec son facteur d'élargissement k) ;
- soit la valeur du rapport de confianc e.
D'après sa définition, le rapport de confiance se traduit par :
> EMT– ;EMT+ @
R = ------------------------------------------
2U
EMT– = Limite inférieure de l'erreur maximale tolérée ;
EMT+ = Limite supérieure de l'erreur maximale tolérée ;
U = Incertitude élargie (avec U = kuc) sachant que uc représente l'incertitude-type composée.
NOTE Lorsque EMT– = EMT+, l'expression devient :
EMT
R = ---------------
-
U
0DUTXDJHPpWURORJLTXH
Lorsque la notion de programme technique de vérification a été introduite dans le cadre d'une relation contrac-
tuelle client/fournisseur, il est recommandé d'indiquer dans les différents documents (constat de vérification, fiche
de vie, etc.) et/ou sur l'étiquette de marquage métrologique, lorsque cela est possible, la mention suivante :
Conformité au programme de vérification XX.
Cette mention complémentaire permet :
— de préciser sans ambiguïté que la conformité de l'équipement est relative et limitée à un programme et ne
correspond pas systématiquement à toute l'étendue des possibilités de l'équipement ;
— de pouvoir optimiser l'étendue des vérifications aux besoins réels de l'entreprise (se limiter à des vérifications
partielles ou restreintes, pour les équipements multifonctions notamment, et réduire les coûts) ;
1) Les fonctions ou caractéristiques qui ne sont pas vérifiées devraient être mentionnées.
FD X 07-025-1 — 16 —
— de responsabiliser les utilisateurs dans l'exploitation de leurs équipements (surtout lorsqu'ils effectuent des
mesurages qui engagent la responsabilité de l'entreprise) en leur donnant le réflexe de consulter les docu-
ments métrologiques fournis, pour s'assurer que les mesures effectuées sont dans l'étendue de conformité.
Un code correspondant au programme technique minimum proposé par ce fascicule pour chaque famille d’équi-
pements de mesure est disponible dans le tableau de l’Annexe A (normative).
0pWKRGRORJLHGHGpYHORSSHPHQW
La méthodologie retenue pour établir les programmes techniques de vérification des instruments de mesure est
basée sur l’analyse de la valeur et l'analyse fonctionnelle (NF EN 1325-1) qui consiste à :
— classer les équipements de mesure par domaine métrologique, puis par familles et sous-familles suivant les
fonctions de service remplies par l'équipement ;
— identifier les besoins de l’entreprise suivant la catégorie d’usage de l’équipement (criticité métrologique) et son
mode d’utilisation (étendue réellement exploitée vis à vis des possibilités fonctionnelles) pour optimiser les
coûts dus aux prestations métrologiques, sans en dégrader leur qualité ;
— inventorier les normes en vigueur et appliquer les programmes techniques ou procédures de vérification
lorsqu'ils existent ;
— dans le cas contraire, établir des programmes types minimum à partir des procédures constructeurs ou de cel-
les évaluées par l'expérience d’entreprises spécialisées.
&ODVVLILFDWLRQHQGRPDLQHVHWIDPLOOHV
La classification en familles et en sous-familles par domaine métrologique est représentative du classement par
type et référence «constructeur» qu'utilisent les fournisseurs dans leurs catalogues pour répertorier les principaux
équipements de mesure du commerce d'usage courant.
7DEOHDX²([HPSOHGHVWUXFWXUH
3URFHVVXVG
pODERUDWLRQG
XQSURJUDPPHWHFKQLTXHGHYpULILFDWLRQ
3URFHVVXVJpQpUDO
Le processus d'élaboration d'un programme technique de vérification pour un équipement de mesure donné est
basé sur l'analyse de la valeur, qui consiste à répertorier puis analyser les fonctions de service à vérifier en fonc-
tion de la future prescription d'usage.
Un programme technique minimal de vérification devrait indiquer :
— les opérations préliminaires à effectuer ;
— l'étendue de la vérification (fonctions remplies par l'instrument à vérifier) ;
— les caractéristiques métrologiques à vérifier par fonction ;
— la répartition des points à vérifier par fonction et par calibre (à défaut de points spécifiés par une norme ou par
le client, le prestataire de service doit vérifier un nombre de points en quantité suffisante pour apporter la
preuve de la conformité vis à vis de la prescription d'usage) ;
— les erreurs maximales tolérées (limite supérieure et inférieure ou r EMT) ;
— le rapport de confiance R acceptable (erreur maximale tolérée EMT/incertitude de mesure élargie U), comme
critère d'acceptation pour le jugement de conformité ;
— les critères de décision pour une action corrective d'ajustage ou de réparation ;
— le mode retenu pour la consignation des résultats (étiquette seulement, ou constat de vérification avec ou sans
résultats chiffrés, ajustages effectués, les points initialement hors tolérance, etc.).
Dans certains cas, l'analyse devrait aussi prendre en compte :
— le synoptique de fonctionnement (détermination d'un calibre de base et des calibres dérivés, détermination
d’un élément commun partagé par plusieurs fonctions) ;
— la ou les technologies employées (détection des segments de l’étendue de mesure qui méritent une attention
particulière, une vérification de linéarité supplémentaire, etc.) ;
— la vérification critique qui permettra d’identifier un problème de fonctionnement avec une forte probabilité ;
— les spécifications critiques (pourquoi le produit a-t-il été choisi à l'origine par rapport à un autre modèle ; quelle
est la spécification qui le différencie ?) ;
— les fonctions dérivées ou complémentaires non employées qui justifient leur importance dans une chaîne de
mesure (exemple, les signaux de sortie utilisés pour faire fonctionner un générateur de poursuite dans un ana-
lyseur de spectre).
FD X 07-025-1 — 18 —
6WUDWpJLHGHYpULILFDWLRQ
Pour réduire le temps de vérification, il est parfois possible d’optimiser l’ordre des opérations :
— inspection préliminaire pour détecter d’éventuelles pannes (usure, surcharge, bruit de fond et instabilités) ;
— vérification en premier des fonctions les plus susceptibles de dévier des spécifications ;
— vérification de la gamme de base, si elle existe, pour estimer la probabilité d’avoir à procéder à un ajustage
correctif.
NOTE Il est nécessaire de connaître l’ensemble des points non conformes pour maîtriser l'incidence que pourrait avoir
l'utilisation antérieure d'un équipement de mesure défectueux sur la qualité des produits fabriqués. Il convient d’effectuer
une vérification complète avant de procéder à toute opération corrective d'ajustage ou de réparation.
7UDLWHPHQWGHVV\VWqPHVHWFKDvQHVGHPHVXUH
En règle générale un système de mesure nécessite une vérification de chacun des éléments, complétée par une
vérification de la chaîne complète ou d’une qualification utilisant un étalon d’essai .
Dans certains cas il est possible de qualifier l’ensemble du banc de mesure sans pour autant vérifier individuelle-
ment les sous-ensembles.
Dans le cas d’un système regroupant des équipements non spécialisés, il convient au préalable de faire l’inven-
taire des fonctions utilisées (nécessitant une vérification) et des fonctions non utilisées (pour lesquelles la vérifi-
cation est facultative).
NOTE Dans le cas d'équipements intégrés dans un banc ou un système de mesure, il convient de préciser que le fait de
désolidariser les éléments constitutifs du banc ou du système de mesure invalide la vérification.
7UDLWHPHQWGHVPR\HQVG
HVVDL
Chaque équipement de mesure est identifié et considéré séparément pour l’élaboration du programme technique
de vérification. La chaîne de mesure est ensuite qualifiée en tant que système.
EXEMPLE Un chromatographe en phase liquide est vérifié sur sa fonction thermomètre et son intégrateur est vérifié en tant
que système d’acquisition de données. Il est ensuite procédé à une qualification du chromatographe, à l’aide d’une solution de
référence, suivant le programme propre aux matériaux de référence.
7UDLWHPHQWGHVpTXLSHPHQWVSRVVpGDQWXQHIRQFWLRQDXWRFDOLEUDJH
Deux cas sont à considérer :
— la fonction d’auto-calibrage est une opération d’optimisation interne de l’équipement. Dans ce cas, elle est
incluse dans les opérations préliminaires à la vérification (exemple : Alignement de la chaîne FI d’un analyseur
de spectre). Le programme technique de vérification n’est pas modifié ;
— la fonction auto-calibrage sert véritablement à l’étalonnage de nombreuses fonctions, à partir d'un nombre
réduit de références. L'étalonnage s'obtient souvent par déduction à partir de calcul statistique ou de modéli-
sation pour les gammes non couvertes par des références. Dans ce cas, cette opération simplifiée est utilisée
comme vérification intermédiaire entre deux programmes techniques de vérification plus exhaustifs (exemple :
Auto-étalonnage d’un calibrateur multifonctions à l’aide de deux résistances et d’une source de tension étalon).
&RQVWLWXWLRQGHVSURJUDPPHVWHFKQLTXHVGHYpULILFDWLRQ
Conformément au processus d'élaboration décrit au paragraphe précédent, les programmes techniques de véri-
fication sont constitués à partir des informations techniques présentées dans le Tableau 2 ci-après :
— 19 — FD X 07-025-1
7DEOHDX²3UpVHQWDWLRQGHVLQIRUPDWLRQVWHFKQLTXHV
(UUHXU &ULWqUHV
)RQFWLRQV
5pSDUWLWLRQ PD[LPDOH G
DFFHSWDWLRQ
principales &DUDFWpULVWLTXH
GHVSRLQWV &RPPHQWDLUHV WROpUpH
RXVSpFLILFLWp PpWURORJLTXH (rapport
GHPHVXUH r EMT ou
GH O¶LQVWUXPHQW de confiance)
(Limsup, Liminf)
Fonctions
)DPLOOH complémentaires
RX
VRXVIDPLOOH Fonctions
annexes
Spécifications
fonctionnelles
Opérations
préliminaires
² 2SpUDWLRQVSUpOLPLQDLUHV
Séquence d’opérations particulières au type d’équipement concerné.
NOTE Elles concernent principalement les tests fonctionnels et les contrôles généraux de bon fonctionnement avant uti-
lisation (commutation des calibres, tests de l'affichage, de la programmation, des réglages de zéro, le nettoyage, etc.).
Les tests de sécurité, si exigés par le client, peuvent faire partie de ces opérations (par exemple suivant la
norme NF EN 61010-1).
([HPSOHGHSURJUDPPHWHFKQLTXHPLQLPDOGHYpULILFDWLRQ
Le programme technique minimal de vérification des multimètres d'usage général 6 ½ digits est fourni ci-
dessous à titre indicatif, comme exemple illustratif (se reporter au tableau de l’Annexe A (normative) correspon-
dant au domaine «Électricité/Magnétisme/Temps/Fréquence»). Il est établi conformément au processus d'élabo-
ration énoncé au chapitre 9 et présenté sous la forme standard indiquée au chapitre 10.
Les colonnes «Fonctions» — «Caractéristiques métrologiques» — «Répartition des points de mesure» spécifient
du point de vue quantitatifpour ce type de multimètre O
pWHQGXH des opérations de vérification.
Les colonnes «Erreurs maximales tolérées» et «critères d'acceptation» spécifient du point de vue qualitatif
respectivement:
— OHVWROpUDQFHVGXFOLHQWpour prononcer la conformité puis la remise en service du multimètre ;
— OHVLQFHUWLWXGHV GXSUHVWDWDLUH pour juger «l’aptitude à l’emploi» des moyens de référence mis en œuvre.
Les valeurs consignées dans ces deux dernières colonnes sont particulières et spécifiques en fonction des
besoins du client. Elles seront mentionnées dans le programme technique lors de la relation contractuelle client/
fournisseur pour permettre soit la sélection des prestataires potentiels lors des appels d'offres, soit la confirmation
de la faisabilité de la demande.
— 21 — FD X 07-025-1
([HPSOHGHSURJUDPPHWHFKQLTXHPLQLPDOGHYpULILFDWLRQGHVPXOWLPqWUHVòGLJLWV
(les opérations facultatives sont repérées par un fond grisé)
(UUHXU &ULWqUHV
)DPLOOH G
DFFHSWDWLRQ
)RQFWLRQ &DUDFWpULVWLTXH 5pSDUWLWLRQGHVSRLQWV PD[LPDOH
RX &RPPHQWDLUHV
RXVSpFLILFLWp PpWURORJLTXH GHPHVXUH WROpUpHr EMT (rapport
VRXVIDPLOOH
limsup, liminf de confiance)
Intensité Exactitude 3 points (dont Ipe) + 2 points La répartition des points devra
de courant en négatif pour les numériques permettre le recoupement
continu pour chaque calibre. des calibres.
Icc
Fonctions La vérification des fonctions annexes, spécifiques à une autre famille d'équipements,
annexes s'effectue suivant le programme technique correspondant (fonction fréquencemètre ;
fonction température ; fonction capacimètre, fonction puissance, etc.).
NOTE Les programmes techniques des équipements de mesure pourront être consultés dans les différents fascicules de documentation complémentaires,
en fonction de leur domaine métrologique d'appartenance et de la parution de ces fascicules de documentation.
FD X 07-025-1 — 22 —
$FWLRQFRUUHFWLYHHWVWUDWpJLHG¶DMXVWDJH
À l'issue de la vérification et en fonction de la position des points de mesure vis à vis de la zone de tolérance, une
décision de conformité ou de non-conformité doit être prise. Cependant une zone de doute liée à la plage d'incer-
titude existe. Cette zone de doute est d'autant plus importante que le rapport de confiance R est faible. Il est
nécessaire, dans le cadre d'une relation client/fournisseur, de se fixer un accord préalable pour lever cette zone
de doute et, notamment, pour engager les actions correctives d'ajustage ou de réparation dans le cas d'une déci-
sion de non-conformité.
À défaut d'accord préalable, la norme NF EN ISO 14253-1 fixe les règles de décision pour prouver la conformité
ou la non-conformité à une prescription.
— 23 — FD X 07-025-1
$QQH[H$
(normative)
7DEOHDXGHVIDPLOOHVG
pTXLSHPHQWVGHPHVXUHSDUGRPDLQHPpWURORJLTXH
$YHUWLVVHPHQW
Le tableau ci-dessous a pour objet d'indiquer les futurs fascicules de documentation qui seront publiés ultérieure-
ment, domaine métrologique par domaine métrologique comme indiqué dans l'avant-propos.
Dans la colonne «commentaire» de ce tableau, il est fait référence à des normes existantes, mais aussi à d'autres
documents (du COFRAC ou d'EA par exemple) qui ne sont mentionnés que pour information et pour l'aide qu'ils
peuvent apporter par défaut à ceux qui veulent bâtir leurs propres programmes de vérification en attendant la
publication des fascicules de documentation. Les références à ces documents doivent donc être considérées
comme une information provisoire (puisqu'elles seront remplacées à terme par des programmes techniques de
vérification normalisés) et non comme la promotion et l'imposition de programmes de vérification spécifiques liés
à un contexte particulier (accréditation de laboratoires par exemple).
)DVFLFXOHGHGRFXPHQWDWLRQ3DUWLH²VXLWH
'RPDLQH )DPLOOHV 6RXVIDPLOOHV &RGLILFDWLRQ &RPPHQWDLUH
Multimètre usage général < 6 ½ digits EM 1.1.1 Documenté
Multimètre rapide à échantillonnage EM 1.1.2 Documenté
FD X 07-025-1
( Picoampèremètre Documenté
0 Pince ampèremétrique EM 1.3.3 Documenté
3 Ohmmètre mégohmmètre EM 1.4.1 Documenté
6 2KPPqWUHV Ohmmètre milliohmmètre EM 1.4.2 Documenté
Shunt EM 1.4.3 Documenté
) Puissancemètre EM 1.5.1 Documenté
3XLVVDQFHPqWUHV
5 Mesureur de cos phi EM 1.5.2 Documenté
EDVVHIUpTXHQFH
e Wattmètre basse fréquence EM 1.5.3 Documenté
4 Oscilloscope analogique < 500 MHz EM 1.6.1 Documenté
8 Oscilloscope digital bande passante > 1GHz EM 1.6.2 Documenté
2VFLOORJUDSKHV
( Numériseur EM 1.6.3 Documenté
1 Oscilloscope analogique XY EM 1.6.4 Documenté
& Compteur universel < 1 GHz EM 1.7.1 Documenté
( Compteur hyperfréquence, bolomètre EM 1.7.2 Documenté
&RPSWHXUV
Compteur hyperfréquence, mesureur d’impulsions EM 1.7.3 Documenté
HWIUpTXHQFHPqWUHV
Compteur hyperfréquence, synchroniseur EM 1.7.4 Documenté
Compteur intervallomètre haute résolution EM 1.7.5 Documenté
)DVFLFXOHGHGRFXPHQWDWLRQ3DUWLH²VXLWH
'RPDLQH )DPLOOHV 6RXVIDPLOOHV &RGLILFDWLRQ &RPPHQWDLUH
Générateur RF EM 1.8.1 Documenté
Générateur RF synthétiseur EM 1.8.2 Documenté
e
Générateur RF à modulation digitale, IQ EM 1.8.3 Documenté
/
Générateur hyperfréquence synthétisé hautes performances EM 1.8.4 Documenté
(
Générateur hyperfréquence synthétisé à balayage de fréquence EM 1.8.5 Documenté
&
Générateur de poursuite EM 1.8.6 Documenté
7
Générateur de fonctions multiples EM 1.8.7 Documenté
5
Générateur très basse fréquence EM 1.8.8 Documenté
,
Générateur haute tension sinus et impulsion EM 1.8.9 Documenté
&
Générateur haute tension impulsion EM 1.8.10 Documenté
,
Générateur d’ondes arbitraires haute précision EM 1.8.11 Documenté
7
Générateur d’ondes arbitraires EM 1.8.12 Documenté
e
Générateur d’ondes arbitraires modulées EM 1.8.13 Documenté
Générateur d’impulsions rapides < 3 nS EM 1.8.14 Documenté
7 *pQpUDWHXUV
Générateur d’impulsions modulées EM 1.8.15 Documenté
GHVLJQDX[
(
Générateur de «data patterns» EM 1.8.16 Documenté
0
Générateur de transitoires rapides en salves (CEM) EM 1.8.17 Documenté
— 25 —
3
Générateur de courant impulsionnel (CEM) EM 1.8.18 Documenté
6
Générateur de chocs électriques (CEM) EM 1.8.19 Documenté
Générateur de décharges électrostatiques (CEM) EM 1.8.20 Documenté
)
Générateur de champs magnétiques oscillatoires amortis (CEM) EM 1.8.21 Documenté
5
Générateur de creux de tension, coupures brèves et variation de tension (CEM) EM 1.8.22 Documenté
e
Générateur d’ondes oscillatoires (CEM) EM 1.8.23 Documenté
4
Générateur de surtensions, CEM secteur EM 1.8.24 Documenté
8
Générateur d’impulsions, CEM secteur EM 1.8.25 Documenté
(
Générateur faible bruit EM 1.8.26 Documenté
1
Sources de bruit radioélectriques EM 1.8.27 Documenté
&
Générateur à conversion de fréquence EM 1.8.28 Documenté
(
Générateur de phase EM 1.8.29 Documenté
Simulateur de température EM 1.8.30 Documenté
FD X 07-025-1
)DVFLFXOHGHGRFXPHQWDWLRQ3DUWLH²VXLWH
'RPDLQH )DPLOOHV 6RXVIDPLOOHV &RGLILFDWLRQ &RPPHQWDLUH
Analyseur dynamique de signal (fourrier) EM 1.9.1 Documenté
Analyseur de spectre (base) EM 1.9.2 Documenté
FD X 07-025-1
$QDO\VHXUV
( Analyseur de réseau temporel EM 1.9.19
GHVLJQDX[
0 Analyseur de réseau optique EM 1.9.20
( Diélectrimètre EM 1.12.6
FD X 07-025-1
)DVFLFXOHGHGRFXPHQWDWLRQ3DUWLH²VXLWH
'RPDLQH )DPLOOHV 6RXVIDPLOOHV &RGLILFDWLRQ &RPPHQWDLUH
Alimentation continue mono sortie < 1 kW EM 1.13.1 Documenté
Alimentation continue entrée de gamme EM 1.13.2 Documenté
FD X 07-025-1
(
Référence de fréquence à jet de césium EM 1.15.1 Documenté
0
5pIpUHQFHV Référence de fréquence à rubidium EM 1.15.2 Documenté
3 GHIUpTXHQFH Référence de fréquence à quartz (TCXO/VCXO/OCXO) EM 1.15.3 Documenté
6
Référence de fréquence à réception GPS EM 1.15.4 Les spécifications de cet équipement dépendent de la géographie
Référence de tension continue EM 1.16.1 Documenté
) 6WDQGDUGV Calibrateur multifonctions EM 1.16.2 Documenté
5 GHWHQVLRQ
Référence de tension alternative EM 1.16.3 Documenté
e GHFRXUDQW
HWGHSXLVVDQFH Source de référence pour wattmètre EM 1.16.4 Documenté
4
Calibrateur de tension courant alternatif / continu EM 1.16.5 Documenté
8
Condensateurs étalons (jeu) EM 1.17.1 Documenté
(
Condensateurs étalons (boîte à décade) EM 1.17.2 Documenté
1
Résistances LCR étalons (boîte à décade) EM 1.17.3 Documenté
&
&RPSRVDQWV Résistances / capacités LCR étalons (boîte à décade) EM 1.17.4 Documenté
( SDVVLIV Résistances / capacités / inductances LCR étalons (boîte à décade) EM 1.17.5 Documenté
Inductances étalon EM 1.17.6 Documenté
Réseaux de couplage et découplage (capacitifs, inductifs et résistifs) CEM EM 1.17.7 Documenté
Filtres CISPR (CEM) EM 1.17.8 Documenté
)DVFLFXOHGHGRFXPHQWDWLRQ3DUWLH²VXLWH
'RPDLQH )DPLOOHV 6RXVIDPLOOHV &RGLILFDWLRQ &RPPHQWDLUH
Wattmètre / Milliwattmètre RF EM 1.18.1
(
0 Kit de vérification d’analyseur de réseau (coaxial) EM 1.20.3
3 7UDQVGXFWHXUV Kit de vérification d’analyseur de réseau (guide) EM 1.20.4
6 HWDFFHVVRLUHV Ondemètre coaxial EM 1.20.5
Ondemètre sur guide d’onde EM 1.20.6
)
Détecteur coaxial EM 1.20.7
5
Détecteur directionnel EM 1.20.8
e
Détecteur guide d’onde EM 1.20.9
4
Coupleur directionnel simple voie EM 1.20.10
8
Coupleur directionnel double voie EM 1.20.11
(
1 Coupleur directionnel guide d’onde EM 1.20.12
ILQ
)DVFLFXOHGHGRFXPHQWDWLRQ3DUWLH²VXLWH
'RPDLQH )DPLOOHV 6RXVIDPLOOHV &RGLILFDWLRQ &RPPHQWDLUH
e Sonde d’oscilloscope (passive / active) EM 1.20.19
/ Testeur télécom / datacom (temps de groupe) EM 1.20.20
(
Pinces absorbantes (CEM) EM 1.20.21
&
7 Pince d’injection (CEM) EM 1.20.22
5 Antennes (CEM) EM 1.20.23
, 7UDQVGXFWHXUV
Diviseur résistif / inductif EM 1.20.24
& HWDFFHVVRLUHV
Transformateur de courant EM 1.20.25
,
7 Transformateur de tension EM 1.20.26
e Convertisseur tension/courant EM 1.20.27
Convertisseur wattmétrique EM 1.20.28
7
( Sonde de courant HF EM 1.20.29
0 Source de puissance sonore EM 1.20.30
— 30 —
6RQRPqWUHV
3 Préamplificateur EM 1.20.31
6
Source de fréquence optique EM 1.20.32
)DVFLFXOHGHGRFXPHQWDWLRQ3DUWLH ²ILQ
'RPDLQH )DPLOOHV 6RXVIDPLOOHV &RGLILFDWLRQ &RPPHQWDLUH
Appareil mesureur de rectitude DI 2.5.15
Appareil mesureur d'épaisseur DI 2.5.16
Clinomètre DI 2.5.17
Comparateur mécanique DI 2.6.1 Documenté : NF E 11-050 / 11-053 / 11-055
' &RPSDUDWHXUV
Comparateur électronique à mesure par contact DI 2.6.2 Documenté : NF E 11-056 / 11-060 / 11-061 / 11-062 / 11-063 / 11-068
,
Dispositif à codeur angulaire DI 2.7.1 Documenté : NF E 11-066 / 11-067
0
Interféromètre à comptage de franges DI 2.7.2 Documenté : NF E 11-016
(
Jauge de profondeur à coulisseau / à vis micrométrique DI 2.7.3 Documenté : NF E 11-096 / 11-097 / 11-200 / 11-206
1
Lunette autocollimatrice DI 2.8.1 Documenté : NF E 11-303
— 32 —
6 /XQHWWHV
Lunette d'alignement DI 2.8.2
,
Machine à mesurer unidimensionnelle DI 2.9.1 Documenté : NF E 11-150 / ISO 10360
2 0DFKLQHV
Machine à mesurer bidimensionnelle DI 2.9.2 Documenté : NF E 11-150 / ISO 10360
1 jPHVXUHU
Machine à mesurer tridimensionnelle DI 2.9.3 Documenté : NF E 11-150 / ISO 10360
1
Micromètre de mesurage d'extérieur et d’intérieur DI 2.10.1 Documenté : NF E 11-090 / 11-095 / 11-098 / 11-099 / 11-207 / 11-208
(
Niveau à bulle et niveau électronique DI 2.10.2 Documenté : NF E 11-301 / 11-302
/
Projecteur et profil DI 2.10.3
Rapporteur d'angle DI 2.10.4 Documenté : NF E 11-300
Télémètre DI 2.10.5
Théodolite DI 2.10.6
Règle de mise à l'échelle pour théodolite DI 2.10.7
)DVFLFXOHGHGRFXPHQWDWLRQ3DUWLH
<
* Hygromètre à cheveux TH 3.3.2
5
2 Psychromètre TH 3.3.3
+\JURPqWUHV
0
Sonde hygrométrique de référence TH 3.3.4
e
7 Thermo-hydrographe TH 3.3.5
5
, Hygromètre à variation d’impédance TH 3.3.6
(
(QFHLQWHV Enceintes climatiques TH 3.4.1 Documenté : FD X 15-140
FOLPDWLTXHV
FD X 07-025-1
)DVFLFXOHGHGRFXPHQWDWLRQ3DUWLH
FD X 07-025-1
)DVFLFXOHGHGRFXPHQWDWLRQ3DUWLH
)
2
5
&
(
6
)DVFLFXOHGHGRFXPHQWDWLRQ3DUWLH
)DVFLFXOHGHGRFXPHQWDWLRQ3DUWLH
AO 7.1.1
$
&
2
8
6
— 36 —
7
,
4
8
(
)DVFLFXOHGHGRFXPHQWDWLRQ3DUWLH
AC 8.1.1
$
&
&
e
/
e
5
2
— 37 —
0
e
7
5
,
(
FD X 07-025-1
FD X 07-025-1
)DVFLFXOHGHGRFXPHQWDWLRQ3DUWLH
RA 10.1.1
5
$
'
,
2
0
— 39 —
e
7
5
,
(
FD X 07-025-1
FD X 07-025-1
)DVFLFXOHGHGRFXPHQWDWLRQ3DUWLH
5 RI 11.1.1
$
<
2
1
1
(
0
(
1
— 40 —
7
6
,
2
1
,
6
$
1
7
6
)DVFLFXOHGHGRFXPHQWDWLRQ3DUWLH
MR 12.1.1
$
1
$
/
<
6
(
— 41 —
&
+
,
0
,
4
8
(
FD X 07-025-1
FD X 07-025-1
)DVFLFXOHGHGRFXPHQWDWLRQ3DUWLH
$
8
7
5
(
6
— 42 —
'
2
0
$
,
1
(
6
— 43 — FD X 07-025-1
%LEOLRJUDSKLH