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Ce devoir est à traiter après l’étude du chapitre 3

Exercice 1 (6 points)
On suppose que la durée de vie X d’une voiture suit une loi exponentielle de paramètre λ = 0,1
(en prenant l’année pour unité de temps).

1) Calculer la probabilité (à 10−2 près) que la durée de vie d’une voiture soit :
a) exactement égale à 5 ans ;
b) au moins égale à 7 ans ;
c) comprise entre 3 et 9 ans.

2) On sait qu’une voiture a duré déjà 10 ans.

a) Quelle est la probabilité qu’elle dépasse 17 ans de durée de vie ?
b) Comparer ce résultat à celui de la question 1-b). Que constate-t-on ?

3) Une famille possède 2 voitures dont l’une est âgée de 2 ans et l’autre de 8 ans. On suppose
que leurs durées de vie, respectivement notées X1 et X2 , suivent la même loi que X et sont
indépendantes.
a) Calculer la probabilité que la première voiture « rende l’âme » l’année suivante. Même
question pour la deuxième voiture.
b) Quelle est la probabilité que les deux voitures rendent toutes deux l’âme l’année suivante ?

Remarque : Il s’agit ici d’un « exercice d’école » sur la loi exponentielle, car l’hypothèse faite
dans cet exercice ne correspond que très approximativement à la réalité pour les voitures
actuelles. En effet on sait qu’en pratique le risque de panne d’une voiture augmente avec l’âge.

Exercice 2 (4 points)
Dans une entreprise 400 techniciens utilisent, par téléphone, l’ordinateur central en moyenne 6
minutes par heure.
1) On désigne par X la variable aléatoire qui représente le nombre de lignes occupées à
l’instant t.
a) Donner la loi suivie par X en la justifiant.
b) Montrer que la loi de X peut être approchée par la loi normale N (40 ; 6).

2) On désigne par Y la variable aléatoire approchant X et suivant la loi N (40 ; 6).

a) Calculer en utilisant l’approximation précédente la probabilité :
- qu’il y ait (strictement) moins de 45 lignes occupées à l’instant t ;
- qu’il y ait (strictement) plus de 30 lignes occupées à l’instant t.
On pensera à utiliser la correction de continuité et on donnera les résultats à 10−2 près ;
attention aussi au fait que X prend des valeurs entières alors que Y peut prendre toutes les
valeurs réelles.
b) Déterminer le nombre minimum de lignes dont il faut équiper l’ordinateur central pour que,
à l’instant t, la probabilité d’encombrement soit inférieure à 0,02 (la correction de
continuité n’est pas demandée dans cette question).

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Exercice 3 (6 points)
→ →
On se propose dans ce problème, de déterminer, dans un repère orthonormal (O, i , j ) , les
coordonnées du centre d’inertie d’une plaque homogène P d’épaisseur négligeable.
Cette plaque P est obtenue en soudant deux plaques P1 et P2 de masse surfacique σ.

A
E
P1 P2

B
–4 O 2

D
C

1) La plaque P1 est un carré dont les sommets sont les points A(0 , 2), C(0 , –2), D(– 4 , –2)
et E(– 4 , 2). Quelles sont les coordonnées du centre de gravité G1 de la plaque P1 ?

2) La plaque P2 a l’axe des abscisses pour axe de symétrie et la « moitié supérieure » P2′ de
cette plaque est limitée par les segments [BO], [OA] et la courbe d’équation : y = (2 – x)ex
(x ∈ [0, 2] ).
2 2

a) Soit I0 = ∫ e dx et I n = ∫ x n e x dx (n ∈ * ).
x

0 0
Déterminer la valeur exacte des intégrales I0, I1 et I2.

b) Exprimer l’aire de la plaque P2′ en fonction des intégrales I0 et I1. En déduire la valeur
exacte de cette aire, puis celle de la masse M de la plaque P2′ en fonction de σ.

c) On rappelle que pour une plaque homogène de masse M, ensemble des points N(x , y) tels
b
1
M ∫a
que a ≤ x ≤ b et 0 ≤ y ≤ f(x) , l’abscisse du centre d’inertie est : x g = x. f ( x ).σ .dx .

Exprimer l’abscisse du centre d’inertie de la plaque P2′ en fonction des intégrales I1 et I2.
En déduire la valeur exacte de l’abscisse du centre d’inertie G2 de la plaque P2.

3) Quelle est l’ordonnée du centre d’inertie G de la plaque P ?

Calculer la valeur exacte de son abscisse. En donner une valeur approchée à 10–2 près.

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Exercice 4 (4 points)
Dans cet exercice on calcule la distance d’un point à une droite dans l’espace, de deux façons
différentes.
→ →→
L’espace étant rapporté à un repère orthonormé direct (O, i , j , k ) , on considère les points A et
B de coordonnées respectives (2, 0, 0) et (0, 0, 1), ainsi que la droite D passant par B et de
→ → →
vecteur directeur u = i + j .
Soit H la projection orthogonale de A sur D .

H
O

→ → → →
1) a) Sans calculs, démontrer que AB ∧ u = AH ∧ u .
→ → →
b) Calculer les coordonnées du vecteur v = AB ∧ u .
c) Calculer la distance d = AH du point A à la droite D , en montrant, à l’aide de la question
1-a), que :
→ →
d× u = v
→ → → →
où u et v désignent respectivement les normes (ou longueurs) des vecteurs u et v .
→ →
2) Soit t un nombre réel ; on remarque que, si M est le point de D tel que BM = t u , on a
→ → →
OM = OB + t u , donc les coordonnées de M sont (t, t, 1).
a) Déterminer en fonction de t le carré h(t) de la distance AM.
b) Déterminer la valeur t0 de t pour laquelle h(t) est minimum.
c) En utilisant le fait que ce minimum est atteint lorsque le point M coïncide avec la
projection orthogonale H de A sur D , retrouver la valeur de d obtenue à la 1re question.

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