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Les transformations géométriques permettent d'associer à toute figure initiale (triangle rose)
, une figure image (figure finale = triangle bleu).
-la translation : on déplace la figure initiale vers le haut, le bas, à droite ou à gauche et on
garde les mêmes mesures.
-la rotation : on tourne la figure initiale dans le sens horaire ou antihoraire par rapport à un
point et on garde les mêmes mesures.
-la réflexion; (La réflexion (ou symétrie) est une transformation qui génère une
image renversée par rapport à un axe de réflexion)
-l'homothétie. (L’homothétie est une transformation qui permet d’agrandir ou de réduire une
figure).
Une transformation géométrique qui ne modifie pas les mesures d'une figure est une
isométrie. La translation, la rotation et la réflexion sont toutes des isométries.
Une transformation géométrique qui associent des figures dites semblables est appelée une
similitude. L'homothétie est une similitude.
On trouve la règle :
On appelle rotation la transformation géométrique qui fait tourner une figure autour d'un
point fixe appelé centre de rotation, selon un angle. Ainsi, une rotation r est définie par son
centre O et son angle θ. On note donc une rotation comme ceci: r(O,θ).
Exemple : Effectue une rotation centrée à l’origine de 90° dans le sens horaire.
C’est une rotation de −90° (sens horaire donc signe négatif). La règle associée à cette
rotation est la suivante : r(O,−90°):(x,y)հ(y,−x).
La règle énonce que l ! coordonnée! qui était en y (figure initiale) prend la place du x (dans
la"figure finale). Ensuite, l ! coordonnée! qui était en x (figure initiale) doit changer de signe
et"prendre la place du y (dans la figure finale).
A(1,1)հ(1,−1)=A′
B(2,3)հ(3,−2)=B′
C(3,0)հ(0,−3)=C′
Étape 4 : Les nouvelles coordonnées sont celles de l'image de la figure initiale ayant subi
une rotation de −90°.
On trace le triangle image.
L'image suivante illustre le déplacement de 90° dans le sens horaire de chaque point par
rapport au centre :
La réflexion (ou symétrie) est une transformation qui génère une image renversée par rapport
à un axe de réflexion. L’axe de réflexion se trouve à mi-chemin entre la figure initiale et la
figure image.
Dans un plan cartésien, certains axes définis comme axes de réflexion permettent de décrire la
réflexion sous la forme de règles simples. Ces axes sont :
L’homothétie est une transformation qui permet d’agrandir ou de réduire une figure. On
réalise l'homothétie à partir d’un centre d’homothétie (O) et d’un rapport d'homothétie (k). On
note l'homothétie h(O,k).
h(O,k):(x,y)հ(kx,ky).
h indique que c'est une homothétie, O indique le centre est à l'origine et k est le rapport
d’homothétie.
Cette règle signifie qu’une homothétie de centre O et de rapport k pratiquée sur un point de
coordonnées (x,y) donnera le point image (kx,ky). Il s’agit donc de multiplier les
coordonnées x et y par le rapport d’homothétie.
Le centre d'homothétie peut se trouver soit à l'intérieur ou à l'extérieur de la figure, mais c’est
toujours la même règle qui s’applique. Les rapports d’homothétie peuvent être positifs ou
négatifs, entiers ou fractionnaires.
Voici l'impact du rapport d'homothétie sur une figure selon sa valeur :
Changement d'orientation
k=−1
Agrandissement (dilation) de la figure initiale
k<−1 et la figure image change d’orientation.
Réduction (contraction) de la figure initiale
−1<k<0et la figure image change d'orientation.
Exemple : Soit le triangle ABC dont les sommets sont A=(−1,3),B=(2,2) et C=(4,4).
On veut effectuer un changement d'échelle vertical de facteur 3.
On obtient le schéma suivant:
La translation dans le plan cartésien
Exemple : Soit le triangle ABC dont les sommets sont les points A=(−2,1),B=(1,2) et
C=(−1,4). On veut effectuer une translation définie par le vecteur t→(−2,−2).
On obtient le schéma suivant:
Exemple : Soit le triangle ABC dont les sommets sont les points A=(1,1),B=(−2,3) et
C=(2,4). On veut effectuer une réflexion par rapport à l'axe des abscisses.
On obtient le schéma suivant:
Exemple : Soit le quadrilatère ABCD dont les sommets sont A=(2,3), B=(3,1), C=(5,2)
et D=(5,5). On veut effectuer une réflexion par rapport à l'axe des ordonnées.
On obtient le schéma suivant:
La rotation de 90 degrés centrée à l'origine
Exemple : Soit le triangle ABC dont les sommets sont A=(−3,3),B=(−1,0) et C=(2,4).
On veut effectuer une rotation centrée à l'origine dont l'angle est de 90 degrés dans le sens
anti-horaire.
Exemple : Soit le triangle ABC dont les sommets sont A=(−4,1),B=(1,−2) et C=(3,3).
On veut effectuer une rotation centrée à l'origine dont l'angle est de 180 degrés dans le sens
anti-horaire.
On obtient le schéma suivant:
Exemple : Soit le triangle ABC dont les sommets sont A=(−4,1),B=(1,−2) et C=(3,3).
On veut effectuer une rotation centrée à l'origine dont l'angle est de 270 degrés dans le sens
anti-horaire.
On obtient le schéma suivant:
L'homothétie de rapport k centrée à l'origine
Exemple : Soit le quadrilatère ABCD dont les sommets sont A=(−2,−2), B=(−1,2),
C=(2,−1) et D=(3,2). On veut effectuer une homothétie centrée à l'origine de rapport
k=2.
Exemple : Soit le triangle ABC dont les sommets sont A=(1,1),B=(2,4) et C=(3,3). On
veut effectuer une réflexion par rapport à l'axe des abscisses suivie d'une rotation d'un angle
de 270 degrés (sens anti-horaire) centrée à l'origine.
On obtient le schéma suivant:
Rotation dont le centre n'est pas à l'origine
Changement d’échelle centré (0,0) avec un facteur K, K négatif
Apres la transformation :
k est toujours négatif
La matrice de transformation :
݇Ͳ
ቂ ቃ
Ͳ݇
Si on prend k = -1,5
െͳǡͷͲ
൨
Ͳ െ ͳǡͷ
Apres la transformation :
La matrice de transformation :
݇Ͳ
ቂ ቃ
Ͳ݇
Si on prend k = 2
ʹͲ
ቂ ቃ
Ͳʹ
Apres la rotation :
La matrice de transformation :
െͲǡ െ Ͳǡ
ቂ ቃ
Ͳǡ െ Ͳǡ
r(O,135°):
Rotation de 270°, antihoraire et par rapport au centre O : r(O,270°):(x,y)հ(y,-x).
Apres la rotation :
La matrice de transformation :
Ͳͳ
ቂ ቃ
െͳͲ
r(O,270°):(x,y)հ( y,-x).
Rotation de 90°, antihoraire et par rapport au centre O : r(O,90°):(x,y)հ(-y,x).
Apres la rotation :
La matrice de transformation :
Ͳ െ ͳ
ቂ ቃ
ͳͲ
r(O,90°):(x,y)հ(-y,x).
Réflexion par rapport à
L’axe des ordonnées:
sy:(x,y)հ(−x,y);
La matrice de transformation :
െͳͲ
ቂ ቃ
Ͳͳ
Y = -x
La matrice de transformation :
՜ ՜
ݔݔ
= ቂݕݕቃ
Ͳ െ ͳ
ቂ ቃ
െͳͲ
x,y,z sont les coordonnées de la position initial et x’,y’,z’ les coordonnées de la position finale
(image). Le principe dans un espace 3D est très similaire à l’espace 2D, c’est pourquoi cette
partie n’est qu’un complément à tout ce qu’on vient de voir. Tout d’abord, on introduit aux
vecteurs une composantes supplémentaire Z. en effet, un point peut maintenant se déplacer
selon 3 dimensions. Ainsi, en coordonnées homogènes, un point 3D est un vecteur à 4
coordonnées tel que :
1
En découle donc de nouvelles matrices de transformations tres semblables à celles définies
pour un espace 2D. Seule la matrice de rotation est un peu plus complexe, nous allons voir
pourquoi.
4-1- Translation :
On obtient ainsi :
Un point de coordonnée homogène P (3,2,1) est translaté en direction x, y et z par -2, -2, -2
unités. Trouver la position finale des coordonnées homogènes P’ ?
2
3
4
1 0 0 -2
0 1 0 -2
0 0 1 -2
0 0 0 1
(4x4)
A B C D E
x -1 1 1 -1 0
y -1 -1 1 1 0
z 0 0 0 0 2
1 1 1 1 1
(4x5)
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4-2- Réflexion en 3D
4-2-1- Réflexion relative au plan XY
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4-2-2- Réflexion relative au plan YZ
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4-2-3- Réflexion relative au plan XZ
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4-3- Rotation
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Exercice d’application :
Un point de coordonnée homogène P (3,2,1) est translaté en direction x, y et z par -2, -2, -2
unités suivies respectivement par des rotations successives 60° autour des axes X. Trouver la
position finale des coordonnées homogènes ?
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Ch5 : Courbes de Bézier (Polynôme de Bézier)
Exemple d’utilisation
Pour bien comprendre l’exemple, on refaire le calcul sur Excel : changer les valeurs
de x et y des points P0 et P1
Les courbes de Bézier de degré 2
Les courbes de Bézier de degré 3. Elles sont donc déterminées par quatre points de
contrôle. La courbe déterminée par les points P1, P2, P3 et P4 va de P1 à P4 et ses
dérivées en P1 et P4 sont respectivement 3(P2 - P1) et 3(P3 - P4). Ceci signifie en
particulier que la courbe est tangente en P1 et P4 aux droites P1P2 et P3P4.
Si les coordonnées des points de contrôle sont (x1, y1), (x2, y2), (x3, y3) et (x4, y4),
l'équation de la courbe est
Par exemple, pour une courbe définie par les points A, B, C, D, E, F et G, on utilise
les courbes cubiques définies par A, B, C, et D, et par D, E, F, et G et la continuité
est ainsi assurée.
Ch 6 : projection 3D en 2D
5-1- Géométrie en trois dimensions
Il s’agit de visualiser des objets en trois dimensions (3D) sur un plan (2D), pour nous l’écran
de l’ordinateur. Pour ce faire, nous allons simplifier les choses au maximum. Nous utilisons
une perspective cavalière, à la façon d’un cavalier qui observe le paysage alentour du haut de
son cheval. Ce type de perspective a comme propriété de respecter le parallélisme.
1
5-2-Création d'une perspective cavalière sous Excel
Sous Excel la possibilité de créer une courbe 3d n'est pas prévue à la base. Une façon de
remédier à cela sera une courbe 2d simulant la courbe 3d. Les coordonnées x et y de la courbe
2d seront calculées en fonction des coordonnées x, y et z de la courbe 3d.
x2d = x + y*cos(a)
y2d= z + y*sin(a)
Si on change l’angle (a) les dimensions du cube changent : 10, 20, 30, 45, 60 et 80°
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On prend un autre exemple (Pyramide) sur Excel pour bien comprendre :
Si on change l’angle (a) les dimensions de la pyramide changent : 10, 20, 30, 45, 60 et 80°
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5-3-Création d'une perspective isométrique sous Excel
Nous avons un système de coordonnées 3D droitier. Il contient des points dans l'espace 3D. Chaque
point de l'espace est déterminé par les coordonnées [x, y, z]. Cependant, nous souhaitons afficher cet
espace 3D sur l'écran 2D de l'ordinateur. Comme un objet 3D, il déplace l'ombre dans le plan 2D.
L'image ci-dessous montre le plan 2D de la projection sur l'écran, exprimé par les coordonnées x 'et y'.
Regardons le point P, projeté de l'espace 3D dans le plan 2D x ', y'. Sa projection étend sur l'axe 2D x
'la valeur spécifique p1 que nous pouvons calculer en utilisant l'angle cosinus. De même, nous
pourrions calculer les autres valeurs p1, p2, q1, q2, r2. Ces valeurs numériques sont appelées
coefficients de projection. Cela pourrait être comparé au fait que, lorsque nous modifions l'angle de la
lumière, la projection se modifie en fonction du plan, ce qui modifie également la forme de l'ombre.
Il faut donc projeter les points d'espace 3D dans le plan 2D de l'écran. À cet effet, les équations de
projection axonométriques générales de la projection sont:
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Pour bien comprendre la perspective isométrique on va faire deux exemples sur Excel