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Ch : Les transformations géométriques dans le plan cartésien

Les transformations géométriques permettent d'associer à toute figure initiale (triangle rose)
, une figure image (figure finale = triangle bleu).

Il y a quatre principales transformations géométriques:

-la translation : on déplace la figure initiale vers le haut, le bas, à droite ou à gauche et on
garde les mêmes mesures.

-la rotation : on tourne la figure initiale dans le sens horaire ou antihoraire par rapport à un
point et on garde les mêmes mesures.

-la réflexion; (La réflexion (ou symétrie) est une transformation qui génère une
image renversée par rapport à un axe de réflexion)

-l'homothétie. (L’homothétie est une transformation qui permet d’agrandir ou de réduire une
figure).

Une transformation géométrique qui ne modifie pas les mesures d'une figure est une
isométrie. La translation, la rotation et la réflexion sont toutes des isométries.

Une transformation géométrique qui associent des figures dites semblables est appelée une
similitude. L'homothétie est une similitude.

1- Exemple de translation : On translate le triangle rose et on obtient alors le triangle bleu.


On compare les coordonnées des sommets homologues :

A et A′: (2,3) et (−2,1); B et B′: (3,2) et (−1,0); C et C′: (1,1) et (−3,−1).


On ne remarque pas de multiplication des coordonnées, pas de changement d’ordre et pas de
changement de signe significatif. Il ne reste que la translation comme transformation
admissible.

On trouve la règle :

La valeur en x du point A est passée de 2 à −2, c'est-à-dire une différence de 4.


La valeur en x du point B est passée de 3 à −1, c'est-à-dire une différence de 4.
La valeur en x du point C est passée de 1 à −3, c'est-à-dire une différence de 4.

La valeur en y du point A est passée de 3 à 1, c'est-à-dire une différence de 2.


La valeur en y du point B est passée de 2 à 0, c'est-à-dire une différence de 2.
La valeur en y du point C est passée de 1 à −1, c'est-à-dire une différence de 2.

La règle de la translation est donc : t(−4,−2):(x,y)հ(x–4,y–2).

2- Les rotations dans un plan cartésien :

On appelle rotation la transformation géométrique qui fait tourner une figure autour d'un
point fixe appelé centre de rotation, selon un angle. Ainsi, une rotation r est définie par son
centre O et son angle θ. On note donc une rotation comme ceci: r(O,θ).
Exemple : Effectue une rotation centrée à l’origine de 90° dans le sens horaire.

Étape 1 : Bien identifier les informations de la rotation.


Centre : (0,0)
Grandeur : 90°
Sens : horaire

C’est une rotation de −90° (sens horaire donc signe négatif). La règle associée à cette
rotation est la suivante : r(O,−90°):(x,y)հ(y,−x).

Étape 2 : On identifie les sommets de la figure initiale.


A(1,1)
B(2,3)
C(3,0)
Étape 3 : À l’aide de la règle de rotation, on trouve les coordonnées des sommets de la figure
image.

La règle énonce que l ! coordonnée! qui était en y (figure initiale) prend la place du x (dans
la"figure finale). Ensuite, l ! coordonnée! qui était en x (figure initiale) doit changer de signe
et"prendre la place du y (dans la figure finale).

A(1,1)հ(1,−1)=A′
B(2,3)հ(3,−2)=B′
C(3,0)հ(0,−3)=C′
Étape 4 : Les nouvelles coordonnées sont celles de l'image de la figure initiale ayant subi
une rotation de −90°.
On trace le triangle image.

L'image suivante illustre le déplacement de 90° dans le sens horaire de chaque point par
rapport au centre :

3- Les réflexions dans un plan cartésien :

La réflexion (ou symétrie) est une transformation qui génère une image renversée par rapport
à un axe de réflexion. L’axe de réflexion se trouve à mi-chemin entre la figure initiale et la
figure image.

Dans un plan cartésien, certains axes définis comme axes de réflexion permettent de décrire la
réflexion sous la forme de règles simples. Ces axes sont :

∙ l'axe des abscisses;


∙ l'axe des ordonnées;
∙ les bissectrices (lignes qui séparent un angle en deux parties égales) des quadrants.
Ainsi, on peut effectuer la réflexion d’une figure par rapport à l’axe des abscisses ou des
ordonnées, ou par rapport aux bissectrices des quadrants.

Une règle est associée à chaque axe de réflexion.


L’axe des abscisses: sx:(x,y)հ(x,−y);

L’axe des ordonnées: sy:(x,y)հ(−x,y);

La bissectrice des quadrants 1 et 3: s/:(x,y)հ(y,x);

La bissectrice des quadrants 2 et 4: s‫ך‬:(x,y)հ(−y,−x).

Exemple de réflexion par rapport à l'axe des y (ordonnées)

Effectue la réflexion indiquée du triangle ABC.

Étape 1 : On identifie les sommets du triangle ABC.


A(5,2)
B(2,1)
C(1,4)
Étape 2 : On effectue la réflexion à l’aide de la règle suivante:
sy:(x,y)հ(−x,y).
Les sommets du triangle deviennent donc:
A=(5,2)հ(−5,2)=A′;
B=(2,1)հ(−2,1)=B′;
C=(1,4)հ(−1,4)=C′.
Étape 3 : On trace le triangle final bleu.

Exemple de réflexion par rapport à la bissectrice des quadrants 2 et 4

Effectue la réflexion indiquée du triangle ABC.


Étape 1 : On identifie les sommets du triangle ABC.
A(5,2)
B(2,1)
C(1,4)
Étape 2 : On effectue la réflexion à l’aide de la règle suivante:
s‫ך‬:(x,y)հ(−y,−x).
Les sommets du triangle deviennent donc:
A=(5,2)հ(−2,−5)=A′;
B=(2,1)հ(−1,−2)=B′;
C=(1,4)հ(−4,−1)=C′.
Étape 3 : On trace le triangle final bleu.

4- Les homothéties dans un plan cartésien :

L’homothétie est une transformation qui permet d’agrandir ou de réduire une figure. On
réalise l'homothétie à partir d’un centre d’homothétie (O) et d’un rapport d'homothétie (k). On
note l'homothétie h(O,k).

Lorsque le centre d’homothétie se trouve au point origine dans un plan cartésien,


l’homothétie est représentée par une règle de transformation de la forme :

h(O,k):(x,y)հ(kx,ky).
h indique que c'est une homothétie, O indique le centre est à l'origine et k est le rapport
d’homothétie.

Cette règle signifie qu’une homothétie de centre O et de rapport k pratiquée sur un point de
coordonnées (x,y) donnera le point image (kx,ky). Il s’agit donc de multiplier les
coordonnées x et y par le rapport d’homothétie.

Le centre d'homothétie peut se trouver soit à l'intérieur ou à l'extérieur de la figure, mais c’est
toujours la même règle qui s’applique. Les rapports d’homothétie peuvent être positifs ou
négatifs, entiers ou fractionnaires.
Voici l'impact du rapport d'homothétie sur une figure selon sa valeur :

k>1 Agrandissement (dilation) de la figure initiale


0<k<1 Réduction (contraction) de la figure initiale
k=1Aucun changement

Changement d'orientation
k=−1
Agrandissement (dilation) de la figure initiale
k<−1 et la figure image change d’orientation.
Réduction (contraction) de la figure initiale
−1<k<0et la figure image change d'orientation.

Exemple pour k>1

Effectue l'homothétie suivante dont le k=2 et dont le centre se trouve à l'origine.

Étape 1 : Identifier les sommets du triangle rose (figure initiale).


A(−2,0)
B(0,2)
C(1,0)
Étape 2 : Avec la règle, on trouve les coordonnées des points de la figure image à l'aide de la
règle suviante:
h(O,2):(x,y)հ(2x,2y).
Les sommets deviennent donc:
A(−2,0)հ(−4,0)=A′;
B(0,2)հ(0,4)=B′;
C(1,0)հ(2,0)=C′.
Étape 3 : On peut maintenant tracer le triangle bleu (figure image) résultant de l'homothétie.
On remarque que les côtés du triangles ont subi une dilatation.

Exemple pour 0<k<1

Effectue l'homothétie suivante dont le k=1/2 et dont le centre se trouve à l'origine.

Étape 1 : Identifier les sommets du triangle rose (figure initiale).


A(−2,5)
B(4,0)
C(−3,−2)
Étape 2 : Avec la règle, on trouve les coordonnées des points de la figure image à l'aide de la
règle suivante:
h(O,1/2):(x,y)հ(1/2x,1/2y).
Les sommets deviennent donc:
A(−2,5)հ(−1,2,5)=A′;
B(4,0)հ(2,0)=B′;
C(−3,−2)հ(−1,5,−1)=C′.
Étape 3 : On peut maintenant tracer le triangle bleu (figure image) résultant de l'homothétie.
On remarque que les côtés du triangle ont subi une contraction.
Les matrices de transformation
Dans le plan cartésien, une matrice de transformation est une matrice qui permet, à partir des
coordonnées d'un point initial, de trouver celles de son image par une transformation
géométrique donnée.

Il est possible d'effectuer diverses transformations géométriques grâce aux matrices:

· Changement d'échelle horizontal


· Changement d'échelle vertical
· La translation dans le plan cartésien
· Réflexion par rapport à l'axe des abscisses
· Réflexion par rapport l'axe des ordonnées
· La rotation de 90 degrés centrée à l'origine
· La rotation de 180 degrés centrée à l'origine
· La rotation de 270 degrés centrée à l'origine
· L'homothétie de rapport k centrée à l'origine
· Les compositions de transformations géométriques
Exemple : Soit le triangle ABC dont les sommets sont A=(−1,3),B=(2,2) et C=(4,4).
On veut effectuer un changement d'échelle horizontal de facteur 2.

On obtient le schéma suivant:

Changement d'échelle vertical

Exemple : Soit le triangle ABC dont les sommets sont A=(−1,3),B=(2,2) et C=(4,4).
On veut effectuer un changement d'échelle vertical de facteur 3.
On obtient le schéma suivant:
La translation dans le plan cartésien

Exemple : Soit le triangle ABC dont les sommets sont les points A=(−2,1),B=(1,2) et
C=(−1,4). On veut effectuer une translation définie par le vecteur t→(−2,−2).
On obtient le schéma suivant:

Réflexion par rapport à l'axe des abscisses

Exemple : Soit le triangle ABC dont les sommets sont les points A=(1,1),B=(−2,3) et
C=(2,4). On veut effectuer une réflexion par rapport à l'axe des abscisses.
On obtient le schéma suivant:

Réflexion par rapport à l'axe des ordonnées

Exemple : Soit le quadrilatère ABCD dont les sommets sont A=(2,3), B=(3,1), C=(5,2)
et D=(5,5). On veut effectuer une réflexion par rapport à l'axe des ordonnées.
On obtient le schéma suivant:
La rotation de 90 degrés centrée à l'origine

Exemple : Soit le triangle ABC dont les sommets sont A=(−3,3),B=(−1,0) et C=(2,4).
On veut effectuer une rotation centrée à l'origine dont l'angle est de 90 degrés dans le sens
anti-horaire.

On obtient le schéma suivant:


La rotation de 180 degrés centrée à l'origine

Exemple : Soit le triangle ABC dont les sommets sont A=(−4,1),B=(1,−2) et C=(3,3).
On veut effectuer une rotation centrée à l'origine dont l'angle est de 180 degrés dans le sens
anti-horaire.
On obtient le schéma suivant:

La rotation de 270 degrés centrée à l'origine

Exemple : Soit le triangle ABC dont les sommets sont A=(−4,1),B=(1,−2) et C=(3,3).
On veut effectuer une rotation centrée à l'origine dont l'angle est de 270 degrés dans le sens
anti-horaire.
On obtient le schéma suivant:
L'homothétie de rapport k centrée à l'origine

Exemple : Soit le quadrilatère ABCD dont les sommets sont A=(−2,−2), B=(−1,2),
C=(2,−1) et D=(3,2). On veut effectuer une homothétie centrée à l'origine de rapport
k=2.

On obtient le schéma suivant:


Les compositions de transformations géométriques
Une composition de transformations est tout simplement un enchaînement de
transformations. Pour effectuer une composition de transformations géométriques, on
applique chaque transformation géométrique l'une après l'autre en commençant de droite vers
la gauche. Par exemple pour sx‫ל‬sy, il faut effectuer sy puis ensuite sx.

Exemple : Soit le triangle ABC dont les sommets sont A=(1,1),B=(2,4) et C=(3,3). On
veut effectuer une réflexion par rapport à l'axe des abscisses suivie d'une rotation d'un angle
de 270 degrés (sens anti-horaire) centrée à l'origine.
On obtient le schéma suivant:
Rotation dont le centre n'est pas à l'origine
Changement d’échelle centré (0,0) avec un facteur K, K négatif

Apres la transformation :
k est toujours négatif

La matrice de transformation :

݇Ͳ
ቂ ቃ
Ͳ݇

Si on prend k = -1,5

La matrice de transformation devient :

െͳǡͷͲ
൤ ൨
Ͳ െ ͳǡͷ

Les coordonnés de l’image :

െͳǡͷͲ ʹʹ͵ െ͵ െ ͵ െ Ͷǡͷ


൤ ൨x ቂ ቃ=൤ ൨
Ͳ െ ͳǡͷ ͳ͵ͳ െͳǡͷ െ Ͷǡͷ െ ͳǡͷ
Changement d’échelle centré (0,0) avec un facteur K, K positif

Apres la transformation :
La matrice de transformation :

݇Ͳ
ቂ ቃ
Ͳ݇

Si on prend k = 2

La matrice de transformation devient :

ʹͲ
ቂ ቃ
Ͳʹ

Les coordonnés de l’image :

ʹͲ ʹʹ͵ ͶͶ͸


ቂ ቃx ቂ ቃ=ቂ ቃ
Ͳʹ ͳ͵ͳ ʹ͸ʹ
Rotation de (theta)°, antihoraire et par rapport au centre O : r(O,theta°):

Apres la rotation :
La matrice de transformation :

ܽ െ ܾ ܿ‫ ߠݏ݋‬െ ‫ߠ݊݅ݏ‬


ቂ ቃ=ቂ ቃ
ܾܽ ‫ߠݏ݋ܿߠ݊݅ݏ‬

Si on prend un angle θ = 135° == cos(135) = -0,7 sin(135)=0,7

La matrice de transformation devient :

െͲǡ͹ െ Ͳǡ͹
ቂ ቃ
Ͳǡ͹ െ Ͳǡ͹

Les coordonnés de l’image :

െͲǡ͹ െ Ͳǡ͹ ͳͳʹ െͳǡͶ െ ʹǡͺ െ ʹǡͳ


ቂ ቃx ቂ ቃ=ቂ ቃ
Ͳǡ͹ െ Ͳǡ͹ ͳ͵ͳ Ͳ െ ͳǡͶͲǡ͹

r(O,135°):
Rotation de 270°, antihoraire et par rapport au centre O : r(O,270°):(x,y)հ(y,-x).

Apres la rotation :
La matrice de transformation :

Ͳͳ
ቂ ቃ
െͳͲ

Les coordonnés de l’image :

Ͳͳ ʹʹ͵ ͳ͵ͳ


ቂ ቃx ቂ ቃ=ቂ ቃ
െͳͲ ͳ͵ͳ െʹ െ ʹ െ ͵

r(O,270°):(x,y)հ( y,-x).
Rotation de 90°, antihoraire et par rapport au centre O : r(O,90°):(x,y)հ(-y,x).

Apres la rotation :
La matrice de transformation :

Ͳ െ ͳ
ቂ ቃ
ͳͲ

Les coordonnés de l’image :

Ͳ െ ͳ ʹʹ͵ െͳ െ ͵ െ ͳ


ቂ ቃxቂ ቃ=ቂ ቃ
ͳͲ ͳ͵ͳ ʹʹ͵

r(O,90°):(x,y)հ(-y,x).
Réflexion par rapport à
L’axe des ordonnées:

sy:(x,y)հ(−x,y);
La matrice de transformation :

െͳͲ
ቂ ቃ
Ͳͳ

Les coordonnés de l’image de la gauche vers la droite :

െͳͲ െ͹ െ Ͷ െ Ͷ ͹ͶͶ


ቂ ቃx ቂ ቃ=ቂ ቃ
Ͳͳ െ͸ െ ͸ െ ʹ െ͸ െ ͸ െ ʹ

Les coordonnés de l’image de la droite vers la gauche :

െͳͲ ͹ͶͶ െ͹ െ Ͷ െ Ͷ


ቂ ቃx ቂ ቃ=ቂ ቃ
Ͳͳ െ͸ െ ͸ െ ʹ െ͸ െ ͸ െ ʹ
Réflexion par rapport à la bissectrice des quadrants 2 et 4: s‫ך‬:(x,y)հ(−y,−x).

Y = -x 
La matrice de transformation : 
՜  ՜
௜ ௝ ‫ݔݔ‬
቎ ቏ = ቂ‫ݕݕ‬ቃ

Ͳ െ ͳ
ቂ ቃ
െͳͲ

Les coordonnés de l’image :

Ͳ െ ͳ ʹʹ͵ െͳ െ ͵ െ ͳ


ቂ ቃxቂ ቃ=ቂ ቃ
െͳͲ ͳ͵ͳ െʹ െ ʹ െ ͵
Ch 4 : transformations géometriques en 3D

x,y,z sont les coordonnées de la position initial et x’,y’,z’ les coordonnées de la position finale
(image). Le principe dans un espace 3D est très similaire à l’espace 2D, c’est pourquoi cette
partie n’est qu’un complément à tout ce qu’on vient de voir. Tout d’abord, on introduit aux
vecteurs une composantes supplémentaire Z. en effet, un point peut maintenant se déplacer
selon 3 dimensions. Ainsi, en coordonnées homogènes, un point 3D est un vecteur à 4
coordonnées tel que :

1
En découle donc de nouvelles matrices de transformations tres semblables à celles définies
pour un espace 2D. Seule la matrice de rotation est un peu plus complexe, nous allons voir
pourquoi.

4-1- Translation :

On obtient ainsi :

On obtient donc les expressions relatives à la translation dans l’espace 3D.

Un point de coordonnée homogène P (3,2,1) est translaté en direction x, y et z par -2, -2, -2
unités. Trouver la position finale des coordonnées homogènes P’ ?

2
3
4
1 0 0 -2
0 1 0 -2
0 0 1 -2
0 0 0 1
(4x4)
A B C D E
x -1 1 1 -1 0
y -1 -1 1 1 0
z 0 0 0 0 2
1 1 1 1 1
(4x5)

5
4-2- Réflexion en 3D
4-2-1- Réflexion relative au plan XY

L'expression de la matrice de transformation pour la réflexion en 3D d'une position initiale


P(x,y,z) par rapport au plan X-Y peut s'écrire:

6
4-2-2- Réflexion relative au plan YZ

L'expression de la matrice de transformation pour la réflexion en 3D d'une position initiale


P(x,y,z) par rapport au plan Y-Z peut s'écrire:

7
4-2-3- Réflexion relative au plan XZ

L'expression de la matrice de transformation pour la réflexion en 3D d'une position initiale


P(x,y,z) par rapport au plan X-Z peut s'écrire:

8
4-3- Rotation

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Exercice d’application :
Un point de coordonnée homogène P (3,2,1) est translaté en direction x, y et z par -2, -2, -2
unités suivies respectivement par des rotations successives 60° autour des axes X. Trouver la
position finale des coordonnées homogènes ?

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Ch5 : Courbes de Bézier (Polynôme de Bézier)

Exemple d’utilisation

Exemple des surfaces gauches (courbe de Bézier) MOCN :


Exemple de TrueType (police de caractère)
Les courbes de Bézier de degré 1

Avec Ͳ ൑ ‫ ݐ‬൑ ͳ ; P0=(x0,y0), P1=(x1,y1) et P= (x,y) alors

Pour bien comprendre l’exemple, on refaire le calcul sur Excel : changer les valeurs
de x et y des points P0 et P1
Les courbes de Bézier de degré 2

‫ݔ‬ሺ‫ݐ‬ሻ ൌ ሺͳ െ ‫ݐ‬ሻଶ ‫ Ͳݔ‬൅ ʹ‫ݐ‬ሺͳ െ ‫ݐ‬ሻ‫ ͳݔ‬൅ ‫ ݐ‬ଶ ‫ʹݔ‬

‫ݕ‬ሺ‫ݐ‬ሻ ൌ ሺͳ െ ‫ݐ‬ሻଶ ‫ Ͳݕ‬൅ ʹ‫ݐ‬ሺͳ െ ‫ݐ‬ሻ‫ ͳݕ‬൅ ‫ ݐ‬ଶ ‫ʹݕ‬

Quelques objets réalisés par des courbes de Béziers quadratiques, ensuite on


applique une transformation géométrique sur l’objet réalisé. (Agrandissement,
rotation, symétrie … etc)

Figure initiale l’image


Les courbes de Bézier de degré 3

Les courbes de Bézier de degré 3. Elles sont donc déterminées par quatre points de
contrôle. La courbe déterminée par les points P1, P2, P3 et P4 va de P1 à P4 et ses
dérivées en P1 et P4 sont respectivement 3(P2 - P1) et 3(P3 - P4). Ceci signifie en
particulier que la courbe est tangente en P1 et P4 aux droites P1P2 et P3P4.

Fig. 1 : Courbe de Bézier cubique

Si les coordonnées des points de contrôle sont (x1, y1), (x2, y2), (x3, y3) et (x4, y4),
l'équation de la courbe est

x(t) = (1-t)3x1 + 3t(1-t)2x2 + 3t2(1-t)x3 + t3x4 pour 0 ≤ t ≤ 1


y(t) = (1-t)3y1 + 3t(1-t)2y2 + 3t2(1-t)y3 + t3y4 pour 0 ≤ t ≤ 1
L'applette ci-dessous permet d'expérimenter la forme de la courbe de Bézier en
fonction de la position des points de contrôle. La courbe évolue lorsque les points
de contrôle sont déplacés à la souris.

Courbe de Bézier de degré supérieur à 3

Elles sont rarement utilisées. On préfère se ramener à l'utilisation de courbes


cubiques que l'on raccorde afin de conserver le bénéfice de la continuité de
courbure. Pour cela, il faut et il suffit que le dernier point d'une courbe soit le
premier d'une autre. On obtient ainsi une courbe continue.

Par exemple, pour une courbe définie par les points A, B, C, D, E, F et G, on utilise
les courbes cubiques définies par A, B, C, et D, et par D, E, F, et G et la continuité
est ainsi assurée.
Ch 6 : projection 3D en 2D
5-1- Géométrie en trois dimensions

Il s’agit de visualiser des objets en trois dimensions (3D) sur un plan (2D), pour nous l’écran
de l’ordinateur. Pour ce faire, nous allons simplifier les choses au maximum. Nous utilisons
une perspective cavalière, à la façon d’un cavalier qui observe le paysage alentour du haut de
son cheval. Ce type de perspective a comme propriété de respecter le parallélisme.

Figure 5-1 : perspective cavalière.

Figure 5-2 : Objet en perspective isométrique avec cotation générale.

1
5-2-Création d'une perspective cavalière sous Excel

Sous Excel la possibilité de créer une courbe 3d n'est pas prévue à la base. Une façon de
remédier à cela sera une courbe 2d simulant la courbe 3d. Les coordonnées x et y de la courbe
2d seront calculées en fonction des coordonnées x, y et z de la courbe 3d.

Pour cela on va faire une perspective cavalière.

x2d = x + y*cos(a)

y2d= z + y*sin(a)

Si on change l’angle (a) les dimensions du cube changent : 10, 20, 30, 45, 60 et 80°

2
On prend un autre exemple (Pyramide) sur Excel pour bien comprendre :

Si on change l’angle (a) les dimensions de la pyramide changent : 10, 20, 30, 45, 60 et 80°

3
5-3-Création d'une perspective isométrique sous Excel

Nous avons un système de coordonnées 3D droitier. Il contient des points dans l'espace 3D. Chaque
point de l'espace est déterminé par les coordonnées [x, y, z]. Cependant, nous souhaitons afficher cet
espace 3D sur l'écran 2D de l'ordinateur. Comme un objet 3D, il déplace l'ombre dans le plan 2D.
L'image ci-dessous montre le plan 2D de la projection sur l'écran, exprimé par les coordonnées x 'et y'.
Regardons le point P, projeté de l'espace 3D dans le plan 2D x ', y'. Sa projection étend sur l'axe 2D x
'la valeur spécifique p1 que nous pouvons calculer en utilisant l'angle cosinus. De même, nous
pourrions calculer les autres valeurs p1, p2, q1, q2, r2. Ces valeurs numériques sont appelées
coefficients de projection. Cela pourrait être comparé au fait que, lorsque nous modifions l'angle de la
lumière, la projection se modifie en fonction du plan, ce qui modifie également la forme de l'ombre.

Équations de transformation et coefficients de projection

Il faut donc projeter les points d'espace 3D dans le plan 2D de l'écran. À cet effet, les équations de
projection axonométriques générales de la projection sont:

4
Pour bien comprendre la perspective isométrique on va faire deux exemples sur Excel

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