Communications Numériques
En 1837, Samuel Morse met au point le télégraphe électrique. En 1844, Il effectue une transmission entre
Washington et Baltimore.
En 1864, James Clerck Maxwell formule la théorie électromagnétique et prédit l’existence des ondes
radio dont l’existence est prouvée expérimentalement par Heinrich Hertz en 1887.
En 1875, Alexander Graham Bell invente le téléphone.
En 1894, Olivier James établie une communication sans-fil sur une distance de 140 mètres.
En 1901, Guglielmo Marconi effectue la première transmission trans-atlantique.
En 1904, John Ambrose Fleming invente le tube-diode, et en 1906, Lee de Forest conçoit la triode,
élément de base dans les amplificateurs jusque l’invention du transistor.
En 1918, Edwin H. Armstrong invente le circuit récepteur superhétérodyne.
En 1928, Harry Nyquist publie un article sur la transmission des signaux en télégraphie. En particulier, il
publie les critères à observer pour une réception correcte de signaux télégraphiques transmis sur des canaux
dispersifs en l’absence de bruit.
En 1933 Edwin H. Armstrong proposa un autre concept révolutionnaire : la FM (modulation de
fréquence).
En 1939, la BBC (British Broadcasting Corporation) diffuse de la télévision commerciale.
En 1948, la théorie mathématique des communications est établie par Claude Shannon.
En 1948, le transistor est inventé par Brattain, Bardeen et Shockley des laboratoires Bell.
En 1958, la mise au point du premier circuit intégré par Robert Noyce.
En 1971, un projet ARPANET (renommé Internet en 1985), utilise le concept de commutation de paquets.
En 1971, Intel développe le 4004.
En 1982, une autre contribution historique est due à G.Ungerboeckqui introduit les modulations codées.
En 1990, l’interface logicielle hypermédia proposée par Berners-Lee, et appelée WorldWideWeb.
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Bandes de Fréquences
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Bandes de fréquences
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Bandes de fréquences
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Classification des signaux
Analogique:
Un signal analogique est défini comme étant une quantité
physique qui varie dans le temps et souvent continu et “lisse“,
e.g. variation de la pression acoustique quand on parle.
Numérique:
Un signal numérique est composé de symboles discrets
sélectionnés à partir d‘un ensemble fini, e.g. lettres d‘un
alphabet ou donné binaire.
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Variables aléatoires discrètes et continues
Une variable aléatoire continue est une variable aléatoire qui peut
prendre toutes les valeurs d'un intervalle fini ou infini, par exemple, l'ensemble
des nombres réels compris dans l'intervalle [-5,+5].
Un exemple courant de variable aléatoire continue est la tension (ou voltage) du
bruit causé par un canal de transmission. La tension de bruit est un nombre réel.
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Fonction de répartition et fonction de
densité de probabilité
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Fonction de répartition et fonction de
densité de probabilité
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Fonction de répartition et fonction de
densité de probabilité
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Espérance mathématique d’une
variable aléatoire
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Espérance mathématique d’une
variable aléatoire
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Moments d’ordre supérieur
On peut définir aussi des moments centraux d'ordre n, centrés autour de leur
moyenne μX : on s'intéresse alors à la variable aléatoire centrée: (X-μX). La variance
σX2 de X s'obtient de son moment central d'ordre 2:
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Moments conjoints d’ordre
supérieur
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Moments conjoints d’ordre
supérieur
Deux variables aléatoires X et Y sont dites non corrélées si, et seulement si, leur
covariance, cov[XY] = E[XY] – μX μY, est nulle. Elles sont orthogonales si et
seulement si leur corrélation E[XY] = 0.
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Moments conjoints d’ordre
supérieur
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Moments conjoints d’ordre
supérieur
Cependant ces deux mêmes variables aléatoires, X et Y, sont dépendantes car elles
dépendent toutes deux de la variable aléatoire: quelle que soit la valeur de Θ, X et Y
seront toujours déphasées de π/2. Les variables aléatoires X et Y sont donc non
corrélées mais dépendantes.
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Processus aléatoires
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Définition d’un processus aléatoire (stochastique)
A un résultat donné i, on associe une fonction unique X(t, i) = xi(t), dite
fonction temporelle élémentaire. L’ensemble de toutes ces fonctions constitue une
famille. A un instant donné tj, X(tj, ) = Xj devient une variable aléatoire , et si l’on
fixe (t= tj ) ainsi que ( = i), X(tj, i) = xi ((tj) est une valeur numérique.
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Définition d’un processus aléatoire
Concept de processus aléatoire
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Processus aléatoires stationnaires
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Moyenne, fonction d’autocorrélation et fonction d’auto-
covariance d’un processus aléatoire
La moyenne d'un processus aléatoire X(t) est définie comme étant la moyenne de
la variable aléatoire X à l'instant t:
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Moyenne, fonction d’autocorrélation et fonction d’auto-
covariance d’un processus aléatoire
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Moyenne, fonction d’autocorrélation et fonction d’auto-
covariance d’un processus aléatoire
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Moyenne, fonction d’autocorrélation et fonction d’auto-
covariance d’un processus aléatoire
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Moyenne, fonction d’autocorrélation et fonction d’auto-
covariance d’un processus aléatoire
Où A est une constante et Θ une variable aléatoire uniforme dans l'intervalle [0,2π).
Le processus aléatoire X(t) est-il stationnaire au sens large? La moyenne de X(t) est
donnée par:
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Moyenne, fonction d’autocorrélation et fonction d’auto-
covariance d’un processus aléatoire
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Fonction d’inter-corrélation de processus aléatoires
Donc μX (t) = μX= 0 est une constante et RX(t1t1) = RX (τ) est fonction du
retard τ. X(t) est un processus aléatoire stationnaire au sens large.
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Fonction d’inter-corrélation de processus aléatoires
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Fonction d’inter-corrélation de processus aléatoires
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Fonction d’inter-corrélation de processus aléatoires
Supposons que Y(t) est la sortie d'un canal bruité, caractérisé par un
processus aléatoire N(t), et que X(t) représente le signal transmis:
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Fonction d’inter-corrélation de processus aléatoires
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Fonction d’inter-corrélation de processus aléatoires
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Densité spectrale de puissance
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Densité spectrale de puissance
La densité spectrale de puissance PX (f) d'un processus aléatoire réel X(t) est une
fonction paire de la fréquence:
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Densité spectrale de puissance
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Densité spectrale de puissance
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Densité spectrale de puissance
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Bruit Blanc
Définition
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Bruit Blanc
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Relation Entrée-Sortie
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Bruit Blanc = Relation Entrée-Sortie
Exemple:
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Processus à bande passante limitée
Exemple:
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Transformée de Fourier et Propriétés
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Transformée de Fourier des signaux discrets
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Exemple d'application
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Exemple (Signal télégraphique et code morse)
Le télégraphe électrique qui a été conçu en 1832 et breveté en 1840 par SAMUEL
MORSE (1791 - 1872), un inventeur américain né à Charlestown, fut le premier dispositif
filaire de transmission d’informations à distance. Le signal représentant l’information
codée est contenu dans un canal dont la bande de 120HZ est suffisante pour contenir
toutes les fréquences mises en jeu. Ce signal est acheminé sur des lignes bifilaires de
cuivre reliant les stations d’émission et de réception. Le codage correspond en la transcription
de l’alphabet alphanumérique en une suite de deux tops sonores de durées différentes : C’est
l’alphabet MORSE du nom de son inventeur.
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