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Le sport en Polynésie française

La Polynésie est une région du monde des plus propices au sport. Dans l'eau ou sur terre, un
voyage en Polynésie est l'occasion de découvrir de nouvelles discipline.

Les sports polynésiens sont variés et trouvent souvent leur source au sein de la culture
Ma’ohi. Les plus célèbres d’entre eux sont le « va’a » (pirogue polynésienne) et le surf,
cependant d’autres disciplines séculaires ont su également traverser le temps et les
évolutions sociétales de Tahiti et Ses Îles.

Le va’a - L’activité sportive la plus pratiquée en Polynésie est la pirogue à balancier ou


encore « va’a ». Est une tradition accessible à tous. Plus qu’un sport, le Va’a est d’abord un
art de vivre qui puise ses racines au plus profond de la culture polynésienne. Mêlant unité et
coordination, la pirogue fait corps avec l'Océan. Mi-aérienne, mi-aquatique, la pirogue effleure
la surface de l’eau, glisse à pleine vitesse, tel un poisson-volant.
Le surf - Est un sport qui consiste à glisser sur les vagues, ondes de surface, au bord de
l'océan, debout sur une planche.

Mis à part le « va’a » et le surf, diverses disciplines Ma’ohi ont traversé les époques et sont
encore pratiquées, surtout lors des festivités du Heiva en juillet.

Elles sont nombreuses et relèvent toutes d’activités liées à la vie quotidienne des Polynésiens
d’antan et d’aujourd’hui pour certains.

Le Heiva, une immense fête dédiée au folklore et à la culture polynésienne. Chaque année,
les fêtes du Heiva animent les îles polynésiennes de juin à juillet par des danses, chants,
expositions artisanales, concours, sports traditionnels etc.

Les plus connues sont le lancer de javelot, le lever de pierre, la course de porteurs de fruits,
le concours de coprah, le grimper au cocotier, etc.

Ces disciplines requièrent d’excellentes conditions physiques mais également une certaine
stratégie maîtrisée. Quand arrive la période des « Tuaro Ma’ohi » (jeux polynésiens),
l’excitation est à son comble.

Les habitants de Tahiti et Ses Îles se regroupent pour s’affronter en toute amitié et soutenir
leurs champions. Véritable retour en arrière, c’est le moment pour les Polynésiens de renouer
avec leurs anciennes coutumes, et pour tous de découvrir ou redécouvrir ces activités
traditionnelles qui perdurent et trouvent leur place dans un monde polynésien modernisé.

Lancé de javelot - En Polynésie française, le lancer de javelot met en scène une cible
matérialisée par une noix de coco. Celle-ci, encore entourée de sa bourre, est hissée au
sommet d’un mât de 10 mètres qui est ensuite placé à environ 20 mètres du « pas de tir ». La
noix de coco est divisée horizontalement en 5 parties, chacune correspondant à un nombre
de points déterminé. L’objectif pour les participants sera de toucher la noix de coco dans sa
partie la plus haute, celle-ci offrant le maximum de points (10 points). A l’image d’un jeu de
fléchette, le gagnant sera donc le compétiteur ayant comptabilisé le plus de points durant la
partie.
La course de porteur de fruits – Est un sport de force mentale, physique et d’endurance.
Les charges portées sont composées d’oranges, de régimes de bananes, de noix de
cocotiers et autres fruits. En gros tu cours tout nu vêtu d’un pareo (homme et femme mais
noué différemment) et pieds nus sur 1 300 m de pavés du jardin de Paofai avec une charge
de 15 à 50 Kg

On accroche les fruits sur un bout de bois de façon à ce que ça soit bien équilibré. Les fruits
transportés sont essentiellement des bananes, des cocos, des taros et des ananas.

Les charges sont pesées en début et en fin de course : si une différence de plus d’1 kg est
constatée, l’athlète est éliminé. D’autre part, un prix est attribué pour la plus jolie charge.

Le lever de pierre - spécialité des Australes et notamment de Rurutu, réunit hommes et


femmes. Les concurrents doivent soulever une pierre pesant entre 80 et 140 kilogrammes, le
chrono démarre lorsque la pierre quitte le sol, et s’arrête lorsqu’elle est stabilisée sur l’épaule
de l’athlète. La notation prend en compte différents facteurs tels que la vitesse d’exécution, la
présentation du candidat, le rapport de poids entre la pierre et l’athlète.

D’ailleurs, le lever de pierre est, davantage qu’un sport, un rite de passage à l’âge adulte,
pour les jeunes hommes comme pour les jeunes femmes

Le concours de coprah - consiste à décortiquer en un minimum de temps des noix de


cocos entières pour en extraire la pulpe. Le stockage de ces pulpes ainsi que le nettoyage de
l’emplacement sont importants. Ce concours se pratique en équipe ou individuellement.

Cette activité est encore très répandue à Tahiti et Ses Îles par les producteurs de coprah.

Le grimper au cocotier - Est une discipline qui demande une grande dextérité et agilité. Les
participants gravissent individuellement et à mains nues un cocotier assez haut, le plus
rapidement possible.

Ces « Tuaro Maohi », activités très populaires font la fierté de tous les Polynésiens.

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