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LA
Espaces vectoriels normés
Pn
Exemples 3.1.1 (1) E = Rn et (x y) = xi yi .
i=1
Rb
(2) E = C([a; b]; R) et (f g) = a f (t)g(t)dt.
(3) E = Mn (R) et (A B) = tr(tA B).
(4) E = R2 [X] et (P Q) = P (0)Q(0) + P (1)Q(1) + P (2)Q(2).
M
t2 (x x) + 2t(x y) + (y y) 0:
Donc
40 = (x y)2 (x x)(y y) 0.
49
3. Espaces vectoriels normés 50
LA
i=1 i=1 i=1
(4) 8P 2 R2 [X] on a :
Conséquences :
(1)
LA
Dé…nition 3.1.3 On appelle produit hermitien toute forme sesquilinéaire dé…-
nie et positive.
Remarque 3.1.1 Les exemples 1,3 et 4 précédents sont des produits hermitiens.
Dans l’exemple 2 si on remplace E par C([a; b]; C) on obtient un produit hermi-
tien.
IL
Proposition 3.1.2 (Cauchy Schwarz) Soit (: :) une forme sesquilinéaire posi-
tive alors
8x; y 2 E on a : j(x y)j 2 (x x)(y y).
H
Preuve. Remarquons que 8 2 C et 8x; y 2 E ( x + y x + y) 0 et par
la suite
j j 2 (x x) + 2 Re (x y) + (y y) 0:
rC
Et par la suite
M
d’où
j(x y)j 2 (x x)(y y):
C’est le résultat demandé.
Application
(1) 8xi 2 C on a :
2
X
n X
n
xi n jxi j 2
i=1 i=1
3. Espaces vectoriels normés 52
(3) 8A 2 Mn (C) on a :
(4) 8P 2 C2 [X] on a :
LA
jP (0) + P (1) + P (2)j 2 3(jP (0)j 2 + jP (1)j 2 + jP (2)j 2 ).
Remarque 3.2.1 On appelle espace vectoriel normé (on abrège par e.v.n) tout
couple (E; N ) où E est un K-e.v et N est une norme sur E.
Exemples 3.2.1 (1) x ! jxj est une norme sur R et z ! jzj est une norme
sur C.
(2) Dans Kn , en notant x = (x1 ; x2 ; ::; xn ) on a les normes classiques sui-
M
vantes :
Xn
kxk1 = jxi j et kxk1 = sup jxi j :
1 i n
i=1
B(X; K) = f f : X ! K bornéeg .
L’application k:k1 dé…nie sur B(X; K) par kf k1 = sup jf (x)j est une norme dite
x2X
norme de la convergence uniforme.
3. Espaces vectoriels normés 53
P
n
(4) Sur K[X], en notant P = ak X k on a les normes suivantes
k=0
Z 1
kP k = sup jak j , kP k1 = jP (t)j dt et kP k1 = sup jP (x)j
0 k n
LA
0 x2[0;1]
(5) Sur Mn (K), en notant A = (aij )1 i;j n on a les normes classiques sui-
vantes :
IL
X
n X
n
kAk = sup jaij j , kAk1 = sup jaij j et kP k1 = sup jaij j
1 i;j n 1 j n 1 i n
i=0 j=0
H
Proposition 3.2.1 (Inégalité triangulaire inverse)
Soit (E; N ) un e.v.n alors
rC
N (x) = N (x y + y) N (x y) + N (y) et
N (y) = N (y x + x) N (y x) + N (x):
M
d(x; y) = N (x y).
Conséquences :
(1) d(x; 0) = N (x):
LA
(2) 8x; y 2 E on a : d(x; y) = d(y; x).
(3) d(x; y) = 0 () x = y.
(4) 8x; y; z 2 E on a d(x; z) d(x; y) + d(y; z)
(5) 8x; y 2 E et 8 2 K on a : d( x; y) = j j d(x; y).
(6) 8x; y; z 2 E on a d(x + z; y + z) = d(x; y) (d est invariant
par translation)
IL
3.2.3 Norme associée à un produit scalaire
Proposition 3.2.2 Soit (: :) un produit scalaire ou hermitien sur E. Alors
H
l’application dé…nie sur E par
p
N (x) = (x x)
rC
est une norme sur E appelée norme euclidienne ou norme associée au produit
scalaire ou produit hermitien (: :).
p p p
(ii) N ( x) = ( x x) = 2 (x x) = j j (x x) = j j N (x):
(iii) N 2 (x + y) = (x + y x + y) = N 2 (x) + 2(x y) + N 2 (y). Maintenant en
utilisant l’inégalité de Cauchy Schwarz (x y) N (x)N (y) on obtient :
D’où
N (x + y) N (x) + N (y).
Remarque 3.2.3 Pour montrer qu’une norme euclidienne est une norme, on
doit utiliser l’inégalité de Cauchy Schwarz.
Applications r
n
P
n
(1) E = K , l’application dé…nie par kxk2 == jxi j 2 est une
i=1
P
n
norme euclidienne sur E, en e¤et, l’application (x y) = xi yi est un produit
i=1
hermitien sur E. qR
b
LA
(2) E = C([a; b]; R), l’application dé…nie par N2 (f ) = a
f (t)2 dt
Rb
est une norme euclidienne sur E, en e¤et, l’application (f g) = a f (t)g(t)dt
est un produit scalaire sur E.
p
(3) E = Mn (C), l’application dé…nie par kAk2 = tr(tA A) est une
norme euclidienne sur E, en e¤et, l’application (A B) = tr(tA B) est un produit
hermitien sur E.
IL p
(4) E = R2 [X] l’application dé…nie par kP k2 = P (0)2 + P (1)2 + P (2)2
est une norme euclidienne sur E, en e¤et, l’application (P Q) = P (0)Q(0) +
P (1)Q(1) + P (2)Q(2) est un produit scalaire sur E.
H
Proposition 3.2.3 (identité du parallélogramme) Soit N une norme euclidienne
sur E alors :
rC
(2) On rappelle qu’une suite extraite (ou sous suite) d’une suite (xn )n est
une suite de la forme (x'(n) )n avec ' : N ! N strictement croissante. Si (xn )n
converge vers l dans (E; N ) alors toute suite extraite de (xn )n converge vers l
dans (E; N ).
LA
Soient (xn )n et (yn )n deux suites dans E, l et l0 2 E, ( n )n une suite dans
K, 2 K on a
(1) si (xn )n converge vers l alors (N (xn ))n converge vers N (l)
(2) si (xn )n converge vers 0E si et seulement si (N (xn ))n converge vers 0
(3) si (xn )n converge vers l alors 8 2 K, ( xn + yn )n converge vers
IL
et si (yn )n converge vers l0 l + l0
(4) si ( n )n converge vers 0 alors ( n xn )n converge vers 0E
et (xn )n bornée
H
(5) si (xn )n converge vers 0E alors ( n xn )n converge vers 0E
et ( n )n bornée
(6) si (xn )n converge vers l alors ( n xn )n converge vers l
rC
et si ( n )n converge vers
Preuve. (1) Cela vient de l’inégalité triangulaire inverse en e¤et, jN (xn ) N (l)j
N (xn l).
(2) Cela découle de la dé…nition de la convergence.
(3) En utilisant N ((xn + yn ) (l + l0 )) N (xn l) + N (yn l0 ) ! 0 d’où
n!+1
le résultat.
M
Preuve. " ) " Soit (xn )n converge vers l dans (E; N ) de l’inégalité N 0 (xn
l) N (xn l) ! 0 on déduit que N 0 (xn l) ! 0 donc (xn )n converge
n!+1 n!+1
vers l dans (E; N 0 ).
" ( " Supposons que 8 > 0 9x 2 E tel que N 0 (x ) N (x ), en
0
particulier pour = n 9xn 2 E tel que N (xn ) nN (xn ). Maintenant pour
xn 1
yn = nN (xn ) il est clair que N (yn ) = n ! 0 alors que N 0 (yn ) 1 donc (yn )n
n!+1
ne converge pas vers 0 dans (E; N 0 ) ceci est impossible d’après l’hypothèse.
LA
Dé…nition 3.2.4 On dit qu’un point ` de E est valeur d’adhérence de la suite
(xn )n de E s’il existe une suite extraite de (xn )n qui converge vers `.
Remarque 3.2.5 1. Si une suite converge dans E alors sa limite est l’unique
valeur d’adhérence.
IL
2. Une suite ayant au moins deux valeurs d’adhérence diverge.
Preuve. Soit ` une valeur d’adhérence de la suite (xn )n alors 9 (x'(n) )n qui
converge vers ` d’où 8 > 0, 8N 2 N; ainsi pour p assez grand 9'(p) > N et
x'(p) ` < . Pour la réciproque on construit par récurrence une extractrice
', de sorte que 8p 1; x'(p) ` < p1 . Alors la suite extraite (x'(p) ) converge
vers `.
M
Exercice 3.2.1 Soit (xn )n une suite réelle bornée possédant une unique valeur
d’adhérence. Démontrer que la suite (xn )n est converge.
Dé…nition 3.2.5 Soient N et N 0 deux normes sur E. On dit que N est équiva-
lente à N 0 s’il existe deux constantes strictement positives et tel que :
N N0 N
Exemples 3.2.4 (1) Dans Kn les normes kk1 , kk1 et kk2 sont équivalentes.
(2) Dans E = C 1 ([0; 1]; R) les normes suivantes
LA
t2[0;1] t2[0;1] t2[0;1]
kf k N (f ) 2 kf k .
Remarque 3.2.6 (1) La relation "est équivalente à" est une relation d’équiva-
lence dans l’ensemble des normes.
IL 0
(2) N et N 0 sont équivalentes si et seulement si NN0 et NN sont bornées sur
En f0E g. Donc pour montrer que deux normes ne sont pas équivalentes il su¢ t
0
de montrer que NN0 ou NN n’est pas bornée et par la suite il su¢ t de construire
H
une suite (xn ) 2 E tel que
N (xn )
converge vers 0 ou vers + 1.
N 0 (xn )
rC
Application
kk1 , kk1 ne sont pas équivalentes sur E = C([0; 1]; R) en e¤et, pour fn :
[0; 1] ! R dé…nie par
fn (x) = xn
kfn k1 kk1
on a = n + 1 ! +1 donc n’est pas bornée.
M
(1) Il est clair que ' est un produit scalaire sur E. Donc N est la norme
euclidienne associée à N .
Rx Rx
(2) Remarquons que : f (x) = f (0)+ 0 f 0 (t)dt d’où f (x)2 = f (0)2 +2f (0) 0 f 0 (t)dt+
Rx
( 0 f 0 (t)dt)2 . Maintenant de l’inégalité de Cauchy Schwarz on a
LA
Z x Z x Z x Z 1
0 2 0 2
( f (t)dt) ( dt)( f (t) dt) ( f 0 (t)2 dt).
0 0 0 0
Ainsi Z Z
x 1
2 2 0
f (x) f (0) + 2f (0) f (t)dt + ( f 0 (t)2 dt).
0 0
IL
Maintenant, en utilisant l’inégalité 2ab a + b , on obtient :
Z x Z x Z 1
2 2
0 2 0 2 2
2f (0) f (t)dt f (0) + ( f (t)dt) f (0) + ( f 0 (t)2 dt).
0 0 0
H
D’où Z 1
2 2
f (x) 2(f (0) + ( f 0 (t)2 dt)),
0
ainsi s
rC
p Z 1
jf (x)j 2 (f 2 (0) +( f 0 (t)2 dt))
0
d’où
p
kf k1 2N (f ).
N (fn )
(3) Soit fn (x) = xn , = p n ! +1 donc les normes N et kf k1 ne
kfn k1 2n 1
M
Proposition 3.2.7 Soient (E; N ) un e.v.n de dimension …nie p et xn = (xn;1 ; xn;2 ; ::; xn;p ) 2
E. Si (xn;i )n converge 81 i p alors (xn )n converge et on a dans ce cas :
Preuve. Il est clair que (xn )n converge dans (E; N1 ) vers l = (l1 ; ::; lp ) si et
seulement si (xn;i )n converge vers li 81 i p car il existe 1 i0 p tel que
LA
D’autre part, d’après la remarque précédente 9 tel que N (xn l) N1 (xn l).
Donc si 81 i p (xn;i )n converge vers li alors (xn )n converge vers l.
S(0; 1) = (x; y) 2 R2 : x2 + y 2 = 1 .
3. Espaces vectoriels normés 61
Remarque 3.2.8 B(a; r) est une partie convexe (8x; y 2 B(a; r) et 8t 2 [0; 1]
on a ty + (1 t)x 2 B(a; r) ou encore [x; y] B(a; r)). En e¤et, 8x; y 2 B(a; r)
et 8t 2 [0; 1] on a :
LA
D’où ty + (1 t)x 2 B(a; r).
x;y2A
A est bornée si et seulement si (A) < +1. En e¤et, si A est bornée alors
il existe > 0 tel que 8x 2 A on a : N (x) et par la suite 8x; y 2 A
on a : N (x y) N (x) + N (y) 2 d’où (A) = sup N (x y) 2 .
x;y2A
Maintenant supposons qu’il existe une boule B(a; r) tel que A B(a; r).
Donc 8x; y 2 A
N (x y) = N (x a+a y) N (x a) + N (a y) 2r.
3. Espaces vectoriels normés 62
B(a; r) V.
LA
(2) B(a; r) est un voisinage de tous ses points. En e¤et soit x 2 B(a; r) et
r0 = r N 2(x a) , montrons maintenant que B(x; r0 ) B(a; r). Soit y 2 B(x; r0 ),
N (a y) = N (a x+x y) N (a x) + N (x y)
r + N (x a)
N (x a) + r0 = < r.
2
IL
D’où y 2 B(a; r) ceci montre que B(x; r0 ) B(a; r).
(3) ] 1; 2] n’est pas un voisinage de 2.
(4) ] 1; 2] est un voisinage de 0.
H
Remarque 3.2.10 (1) Toute réunion quelconque (resp. intersection …nie) des
voisinages est un voisinage.
(2) Le choix des normes ne change pas les voisinages pour des normes équi-
rC
valentes.
(3) Tout e.v.n est séparé autrement 8a 6= b dans E il existe V voisinage de a
et W voisinage de b tel que
V \ W = f?g .
N (a b)
En e¤et, pour r = 4
, V = B(a; r) et W = B(b; r) on obtient le résultat.
M
Ouverts
LA
N (x) = max Nk (xk ).
1 k n
Intérieur
LA
Dé…nition 3.2.12 Soient (E; N ) un e.v.n et A E, on appelle intérieur de A;
et que l’on note A, le plus grand ouvert contenu dans A. Autrement
A= [ O.
O A
O ouvert
Adhérence
A= \ F.
A F
F ferm é
LA
Frontière
Toute partie A d’un espace vectoriel normé E est a sa propre topologie, c’est
à dire sa notion de voisinage, ses ouverts, ses fermés.
Dé…nition 3.2.16 Soit A une partie quelconque d’un espace vectoriel normé E
et a un élément de A. On appelle voisinage de a relatif à A l’intersection de A
avec un voisinage de a dans E.
M
Limites
LA
Théorème 3.2.1 Si f admet une limite l en a, alors cette limite est unique et
sera appelée la limite de f en a et on note
lim f (x) = l.
x!a
x2A
IL
Remarque 3.2.17 (1) Si a 2 A alors lim f (x) = f (a).
x!a
x2A
(2) Si F de dimension …nie p et f (x) = (f1 (x); ::; fp (x)) alors : si fi admet
de limite li en a alors lim f (x) = (l1 ; l2 ; ::; lp ):
H
x!a
x2A
convergente.
LA
x2A
l.
lim g f (x) = l0 .
x!a
x2A
f = O(').
a
f (x)
LA
lim = 0.
x!a '(x)
x2A
Continuité
Dé…nition 3.2.22 (1) Si B A, on dit que f est continue sur B si elle est
continue en tout point de B.
(2) On dit que f est continue si elle est continue sur A. On note C(A; F )
l’ensemble de telles applications.
M
LA
(3) La fonction f dé…nie sur R2 par :
8
< (x2 + y 2 ) sin( p 1 ) si (x; y) 6= (0; 0)
f (x; y) = x2 +y 2
: 0 si (x; y) = (0; 0)
est continue.
IL
(4) La fonction f dé…nie sur R2 par :
(
xy
x2 +y 2
si (x; y) 6= (0; 0)
f (x; y) =
0 si (x; y) = (0; 0)
H
n’est pas continue (xn = ( n1 ; n1 )).
(5) La fonction f dé…nie sur R2 par :
(
rC
x sin( xy ) si y =
6 0
f (x; y) =
0 si y = 0
Dé…nition 3.2.23 Soit f une application de E dans F , on dit que f est lipchit-
zienne s’il existe k 0 tel que
Exemples 3.2.16 (1) Soit N une norme sur E alors N est 1-lipchitzienne.
(2) Toute fonction de R dans R dérivable telle que sa dérivée soit bornée est
lipchitzienne (utiliser le théorème des Accroissements …nis).
3. Espaces vectoriels normés 70
LA
D’où N (u(x)) jxi j N (u(ei )) ( N (u(ei )))N1 (x).
i=1
|i=1 {z }
k
Ainsi N (u(x) u(y)) = N (u(x y)) kN1 (x y). Et par la suite u est
k-lipchitzienne.
Donc 8 > 0 9n tel que N1 (xn yn ) < et 9 > 0 tel que 8n 2 N N2 (f (xn )
f (yn )) . Donc f n’est pas uniformément continue.
Applications : Etudier la continuité uniforme pour les applications suivantes
(1) f (x) = x2 sur R.
LA
(2) f (x) = sin( x1 ) sur R .
1 (x)
2
N2 (u(x)) kN1 (x) avec k = .
(iii))(ii) s’il existe k > 0 tel que 8x 2 E N2 (u(x)) kN1 (x) donc u est
lipchitzienne et par la suite u est continue.
ju(f )j (b a) kf k1 .
3. Espaces vectoriels normés 72
LA
D’où (xn )n 2 A et converge vers x car N (x xn ) < n1 .
(() Soit x 2 E tel que il existe une suite (xn )n 2 A qui converge vers x.
Donc 8 > 0 9n0 tel que 8n n0 on a : xn 2 B(x; ) d’où B(x; ) \ A 6= f?g et
par la suite x 2 A.
Conséquence IL
A = fx 2 E : 9xn 2 A qui converge vers xg .
Pour ceci soit (xn )n 2 f 1 (B) et converge vers x. Montrons que x 2 f 1 (B). Or
f (xn ) 2 B et converge vers f (x) car f continue. D’autre part B est un fermé
donc f (x) 2 B, autrement x 2 f 1 (B). Donc f 1 (B) est un fermé.
LA
Théorème 3.2.5 Soient f; g : E ! F continues et A une partie dense tel que
f = g sur A alors f = g sur E.
Compacité
Preuve. On suppose qu’il existe r > 0 tel que A ne soit contenu dans aucune
réunion …ni de boules de rayon r. Soit a1 2 A, donc A * B(a1 ; r) et par la suite
9a2 2 A tel que a2 2 = B(a1 ; r). Or A * B(a1 ; r) [ B(a2 ; r) donc 9a3 2 A tel que
a3 2= B(a1 ; r) [ B(a2 ; r). Ainsi de suite 9ak 2 A tel que ak 2
= B(a1 ; r) [ B(a2 ; r) [
::: [ B(ak 1 ; r). Or A est un compact donc de la suite (ak )k on peut extraire une
M
suite convergente dans A. Donc B(a; 2r ) contient al ; am pour l > m. D’autre part
N (al am ) N (al a) + N (am a) < 2r + 2r = r donc
LA
Preuve. Soit (xn )n 2 A tel que (xn )n converge vers x. Montrons que x 2 A.
Or A est un compact donc il existe (x'(n) )n qui converge dans A. Et par la suite
x 2 A donc A est un fermé.
converge dans B. D’où (x' (n) ; y' (n) ) converge dans A B et par la suite
A B est un compact de E F .
Preuve. Si A = f?g alors f (A) = f?g et f (A) est une partie compacte.
Supposons maintenant A 6= f?g. Soit (yn ) 2 f (A) alors 9xn 2 A tel que yn =
f (xn ). D’autre part A est un compact donc il existe (x'(n) )n qui converge dans
A. Or f est continue donc f (x'(n) ) = y'(n) converge dans f (A).
Remarque 3.2.25 Attention l’image réciproque d’une partie compacte par une
fonction continue n’est pas nécessairement une partie compacte. Par exemple, si
f la fonction dé…nie sur R par 8x 2 R, f (x) = sin(x), alors f est continue sur
R et f 1 ([ 1; 1]) = R. [ 1; 1] est un compact (fermé et borné) mais R n’est pas
un compact car n’est pas borné.
3. Espaces vectoriels normés 75
LA
supf (x) = f (x1 ) et inf f (x) = f (x2 ).
x2A x2A
E = fx 2 K : f (x) = xg .
(1)
(a) Montrer que E est un compact de Rn .
(b) Monter en donnant un exemple que E peut être vide.
(2) On suppose que E = f?g
(a) Montrer que la fonction x ! N (x f (x)) est continue où N est une
norme sur E.
(b) Montrer qu’il existe r > 0 tel que 8x 2 K on a :N (x f (x)) > r.
3. Espaces vectoriels normés 76
(1)
(a)Montrer que 8x; y 2 E
LA
(b)Montrer que l’application f dé…nie sur E par f (x) = d(x; A) est continue
sur E.
(2) Montrer que
d(x; A) = 0 , x 2 A.
(3) Soient A et B deux fermés disjoints de E. Montrer qu’il existe deux
IL
ouverts disjoints U et V de E tel que A U et B V .
(4) Soit K un compact de E, A un fermé de E tel que A \ K = f?g. On
pose
H
d(A; K) = inf d(x; A).
x2K
4. La réunion de deux parties connexes arcs non disjointes est connexe par
arcs.
Proposition 3.2.25 Les parties connexes par arcs de R sont les intervalles.
LA
[0; 1] ! A telle que : f (0) = a et f (1) = b. A un élément c 2]a; b[, on associe
B = ft 2 [0; 1] : f (t) < cg ; B étant non vide majorée, ainsi il existe = sup B.
Le point est adhèrent à B, c’est donc la limite d’une suite (xn )n de points de
B. Par continuité de f on a alors f ( ) = lim f (xn ) et puisque f (xn ) < c, il
n!+1
vient à la limite f ( ) c. De même, est adhérent à [0; 1] B, c’est donc la
IL
limite d’une suite (tn )n de points de [0; 1] B et avec f (tn ) c, on obtient à
la limite f ( ) c. Finalement f ( ) = c. On a ainsi prouvé que tout c de ]a; b[
appartient à f ([0; 1]) A donc [a; b] A: Ceci étant vrai pour tout (a; b) 2 A2 ,
A est un intervalle.
H
Remarque 3.2.26 Soient (E; N ) un e.v.n et A E. La relation dans A "Il
existe un chemin continu d’un point x à un point y" est une relation d’équiva-
rC
lence. Les classes d’équivalence sont appelées composantes connexes par arcs de
A. Ce sont les régions où l’on peut se promener sans quitter A.
Exemples 3.2.21 1. Une partie connexe par arcs n’a qu’une seule compo-
sante connexe par arcs.
2. Une ellipse ou une parabole n’ont qu’une composante connexe, tandis qu’une
M
hyperbole en a deux.
3. Le japon a 6852 composantes connexes, dont les quatre plus grandes sont
Honshu, Hokkaido, Kyushu et Shikoku.
Dé…nition 3.2.28 Soient (E; N ) un e.v.n et A E. A est dite étoilée s’il existe
un point a de A tel que, pour tout x de A, le segment [a; x] A.
LA
Preuve. Supposons que f est continue et A est connexe par arcs. Montrons
que f (A) est connexe par arcs. Soit c et d deux points de f (A) : il existe (a; b) 2
A2 tel que f (a) = c, f (b) = d. Comme A est connexe par arcs, il existe un
chemin continu , c’est à dire une application continue de [0; 1] dans A, tel que
(0) = a; (1) = b et ([0; 1]) A. Alors, f est un chemin continu de F tel
que f
arcs.
(0) = c; f
IL
(1) = d et ([0; 1]) f (A). Donc f (A) est connexe par
Corollaire 3.2.2 Soit E un espace vectoriel normé, A une partie connexe par
arcs de E et f une application continue de A dans R. Si f atteint sur A deux
H
valeurs réelles c et d, elle atteint sur A toute valeur intermédiaire entre c et d.
Preuve. L’image f (A) est une partie connexe par arcs de R, c’est à dire un
rC
Preuve. f continue alors f (A) f0; 1g connexe par arcs alors f (A) = f0g
M
Preuve. Soit N une norme sur E. Il est clair qu’il su¢ t de montrer que N et
N1 sont équivalentes puis en utilisant la transitivité sur les normes on obtient
le résultat du théorème. D’après la remarque 1.2.6 il existe > 0 tel que
LA
x 2 S(0E ; 1). D’autre part 8x 2 En f0g, N1x(x) 2 S(0E ; 1) donc
x
N( )
N1 (x)
ceci entraîne
N1 (x) N (x) N1 (x).
D’où le résultat.
Application
IL
Soit E = fP 2 Rn [X] : P unitaireg montrer que 8P 2 E
Z 1
H
inf jP (t)j dt > 0.
P 2E 0
R1
(Remarquons que kP k = sup jak j, kP k1 = 0
jP (t)j dt sont deux normes équi-
0 k n
rC
Proposition 3.3.1 Soient (E; N ) un e.v.n de dimension …nie p et xn = (xn;1 ; xn;2 ; ::; xn;p ) 2
E. (xn )n converge si et seulement si (xn;i )n converge 81 i p et on a :
Preuve. Soient (E; N ) un e.v.n de dimension …nie p et xn = (xn;1 ; xn;2 ; ::; xn;p ) 2
E une suite bornée. D’où (xn;1 )n bornée dans R et par la suite il existe une suite
extraite (x'1 (n);1 )n qui converge. Maintenant (x'1 (n);2 )n bornée dans R et par la
suite il existe une suite extraite (x'1 '2 (n);2 )n qui converge et ainsi de suite il existe
une suite extraire (x'1 '2 :: 'p (n);p )n converge. D’où (x'1 '2 :: 'p (n) )n converge.
3. Espaces vectoriels normés 80
Exercice 3.3.1 Soit (xn )n une suite réelle bornée dans un espace vectoriel de
dimension …nie possédant une unique valeur d’adhérence. Démontrer que la suite
(xn )n est converge.
LA
segment ]` ; `+ [. Comme cette suite est bornée, on peut à nouveau en extraire
une suite convergente. Sa limite est une valeur d’adhérence de (xn )n , mais ce ne
peut pas être `, ainsi on aboutit à une contradiction. D’où le résultat.
Théorème 3.3.3 Dans un e.v de dimension …nie les compacts sont les fermés
bornés.
IL
Preuve. Il est clair que les compacts sont des fermés bornés. Maintenant soit
K un fermé borné et (xn )n une suite dans K. D’après le théorème de Bolzano
Weierstrass il existe (x'(n) )n qui converge dans K car K est un fermé. D’où K
H
est un compact.
8x 2 E N 0 (u(x)) kN (x).
Théorème 3.3.5 Soient (E; N1 ), (F; N2 ) deux e.v de dimensions …nies, (G; N3 )
un e.v.n de dimension quelconque et ' : E F ! G bilinéaire alors ' est continue
et il existe k > 0 tel que 8(x; y) 2 E F
Preuve. Soient (e1 ; ::; en ) une base de E, (f1 ; ::; fp ) une base de F; x =
P
n P
p Pn P
p
xi ei et y = yi fi alors '(x; y) = xi yj '(ei ; fj ). D’où N3 ('(x; y))
i=1 i=1 i=1j=1
LA
Pn Pp Pn P
p
jxi j jyj j N3 ('(ei ; fj )) ( N3 ('(ei ; fj )))N1 (x)N1 (y). Or N1 et N1
i=1j=1 i=1 j=1
sont équivalentes sur E donc il existe 1 > 0 tel que N1 (x) 1 N1 (x). De
même il existe 2 > 0 tel que N1 (y) 2 N2 (y). Donc
p
Xn X
N3 ('(x; y)) ( N3 ('(ei ; fj ))) 1 2 N1 (x)N2 (y):
IL
i=1 j=1
| {z
k
}
Et par la suite
H
N3 ('(x; y) '(x0 ; y0 )) = N3 ('(x; y) '(x0 ; y) + '(x0 ; y) '(x0 ; y0 ))
N3 ('(x x0 ; y)) + N3 ('(x0 ; y y0 ))
kN1 (x x0 )N2 (y) + kN1 (x0 )N2 (y y0 ).
rC
D’où
lim '(x; y) = '(x0 ; y0 ).
(x;y)!(x0 ;ya )
K E ! E
( ; x) ! x
LA
Exercice 3.3.2 Soient (: :) un produit scalaire sur Mn (R), 2 Mn (R),
F = fA 2 Mn (R) : (A ) (A In )g
et
F = fA 2 Mn (R) : (A ) (A In )8 2 Mn (R)g .
IL
(1)Montrer que l’application
f : Mn (K) ! R
A ! (A In )
H
est continue.
(2)Montrer que F est un fermé.
(3)Montrer que F est un fermé.
rC
Solution 3.3.2 (1) f est linéaire en dimension …nie donc elle est continue.
(2) F = f 1 (] 1; 0]) donc F est un fermé.
(3) F = \ F (intersection quelconque des fermés) donc F est un fermé.
2Mn (K)
(4) Si A 2 F alors 8p 2 N; pA 2 F donc F n’est pas borné et par la suite
M
S = fx 2 M : kxk = 1g
et
f (x) = ku(x) bk avec b 2 E.
(1) Montrer que N1 (x) = ku(x)k est une norme sur M .
3. Espaces vectoriels normés 83
c kxk ku(x)k .
(3)
(a) Montrer qu’il existe c > 0 tel que 8x 2 S on a :
c ku(x)k .
LA
(4)
(a) Montrer que lim f (x) = +1.
kxk!+1
(b) En déduire qu’il existe x1 2 M tel que
Solution 3.3.3 (1) (i) Soit x 2 M tel que N1 (x) = 0 d’ou u(x) = 0 donc
H
x 2 M \ N = f0E g ainsi x = 0M .
(ii) Il est clair que 8x 2 M , 2 K on a : N1 ( x) = j j N1 (x).
(iii) Il est clair aussi que 8x; y 2 M on a : N1 (x + y) N1 (x) + N1 (y). D’où
rC
ku(x0 )k ku(x)k :
c ku(x)k :
x x
(b) 8x 2 M n f0E g on a kxk
2 S. D’où c u( kxk ) , donc
c kxk ku(x)k ,
3. Espaces vectoriels normés 84
Or 9x2 tel que f (x2 ) > 0, donc pour = f (x2 ) 9 tel que 8x 2 M et kxk > on
a : f (x) > f (x2 ). D’autre part, f est continue sur B(0E ; ) qui est un compact.
LA
Donc f est bornée et atteint ses bornes sur B(0E ; ). D’où il existe x02 tel que
8x 2 B(0E ; ) on a :
f (x) f (x02 ).
Ceci entraîne 8x 2 M IL
f (x) min(f (x2 ); f (x02 )) = f (x1 ).
Remarque 3.3.2 (1) kjujk existe car la fonction x ! N 0 (u(x)) est continue
sur le compact B(0E ; 1).
(2) kjIdE jk = 1.
(3) 8x 2 E on a :
N 0 (u(x)) kjujk N (x):
3. Espaces vectoriels normés 85
En e¤et, 8x 2 En f0E g N x(x) 2 B(0E ; 1), d’où N 0 (u( N x(x) )) kjujk et par la suite
on a : N 0 (u(x)) kjujk N (x), pour x = 0E l’inégalité est vraie.
(4) u est kjujk-lipchitzienne
(5)Si E est euclidien et u 2 O(E) alors kjujk = 1 (avec kjjk est la norme
subordonnée à la norme euclidienne).
(6)
LA
= sup N 0 (u(x))
x2S(0E ;1)
N 0 (u(x))
= sup .
x2Enf0E g N (x)
Il est clair que sup N 0 (u(x)) sup N 0 (u(x)) car S(0E ; 1) B(0E ; 1).
x2S(0E ;1)
En e¤et, on a :
Théorème 3.3.6 Soit (E; N ) un e.v.n de dimension …nie alors la norme subor-
donnée à N dé…nit sur L(E) une norme d’algèbre.
3. Espaces vectoriels normés 86
LA
Donc kjjk est une norme sur L(E).
L’inégalité kju vjk kjvjk kjujk a déjà été vue et par la suite kjjk est une
norme d’algèbre sur L(E).
uk kjujkk .
IL
8k 2 N 8u 2 L(E) :
Xn
kjAjk1 = max ( jaij j).
rC
1 j n
i=1
Xn
kjAjk1 = max ( jaij j).
1 i n
j=1
p
M
(3) Montrer que l’application N : A ! tr(tA A) est une norme non subor-
donnée et que
8A; B 2 Mn (R) : N (AB) N (A)N (B).
P
Dé…nition 3.4.1 Une série un à valeurs dans E est dite convergente si et
seulement si la suite de ses sommes partielles est convergente.
P P P
Proposition 3.4.1 Soit un = (un;1 ; un;2 ; ::; un;p ) ainsi un = ( un;1 ; ::; un;p )
P P
ainsi un converge si et seulement si un;i converge dans | pour tout i.
P
Proposition 3.4.2 Soit (un )n 2 E tel que un converge absolument alors
P
un converge.
P P P
Preuve. Soit un = (un;1 ; un;2 ; ::; un;p ) ainsi un = ( un;1 ; ::; un;p ) or
P P
LA
un converge absolument ainsi un;i converge absolument dans | pour tout i
P
ainsi elle converge dans | et par suite un converge dans E:
Théorème 3.4.2 Soit u 2 L(E) tel que kuk < 1, alors Id u est inversible et
on a :
X
+1
1
(Id u) = un .
n=0
P
n
Preuve. (Id u) uk = Id un+1 or kun+1 k kukn+1 donc lim un+1 = 0.
n!+1
M
k=0
Maintenant en utilisant la continuité de l’application w ! (Id u) w on obtient :
P k
+1
(Id u) u = Id
k=0
LA
X
+1 n
u
u
exp(u) = e = .
n=0
n!
3
IL 0 0 e 3
(3) Si A = P BP 1 alors eA = P eB P 1 en particulier si A diagonalisable
alors eA diagonalisable de plus elles ont les mêmes sous espaces propres.
H
Remarque 3.4.1 Si est une valeur propre de u associée au vecteur propre x0
alors e est une valeur propre de eu associée au vecteur propre x0 . En e¤et si
P
n k
u (x0 ) P
n k
u(x0 ) = x0 alors = ( )x0 . Maintenant en faisant tendre n vers
rC
k! k!
k=0 k=0
+1. On obtient
exp(u)(x0 ) = e x0 .
on obtient
X
n
1 X n
1 j X 1 X 1 i j
i
Dn = ( u )( v ) ui v j = uv .
i=0
i! j=0
j! i+j n
i!j! n+1 i+j 2n
i!j!
0 i;j n
3. Espaces vectoriels normés 89
X
n
1 i
X n
1 X 1
=( kuk )( kvkj ) kuki kvkj
i=0
i! j=0
j! i+j n
i!j!
X
n
1 X n
1 X
n
(kuk + kvk)k
=( kuki )( kvkj ) ! ekuk ekvk ekuk+kvk = 0.
i! j! k! n!+1
LA
i=0 j=0 k=0
D’où
lim Dn = 0.
n!+1
D’autre part
X
+1
1 X+1
1 j X
+1
1
lim Dn = (
n!+1
i=0
i!
u )(
j=0
i
j!
v )
IL n=0
n!
(u + v)n = exp(u + v) exp(u) exp(v):
xn+1 = f (xn ):
1. Montrer que N (xn+1 xn ) k n N (x1 x0 ) avec k 2 [0; 1[:
P
2. Montrer que (xn+1 xn ) et en déduire que (xn )n converge.
3. Montrer que f admet un unique point …xe.
M
f (x) = x:
3. Espaces vectoriels normés 90
f (x1 ) = x1 et f (x2 ) = x2 :
D’où
jf (x1 ) f (x2 )j = jx1 x2 j k jx1 x2 j :
Ainsi
(1 k) jx1 x2 j 0,
LA
ceci implique jx1 x2 j = 0. Donc
x1 = x2 .
N (F ( ; x) F ( ; y)) kN (x y):
F ( ; g( )) = g( ).
M
Solution 3.4.3 (1) Pour 2 Rn soit h la fonction dé…nie sur A par h(x) =
F ( ; x). Il est clair que h est contractante donc d’après l’exercice précédent h
admet un unique point …xe noté g( ).
(2) Soint et 0 2 Rn on a :
N (g( ) g( 0 )) = N (F ( ; g( )) F ( 0 ; g( 0 ))
= N (F ( ; g( )) F ( ; g( 0 )) + F ( ; g( 0 )) F ( 0 ; g( 0 ))
kN (g( ) g( 0 )) + N (F ( ; g( 0 )) F ( 0 ; g( 0 )):
3. Espaces vectoriels normés 91
D’où
1
N (g( ) g( 0 )) N (F ( ; g( 0 )) F ( 0 ; g( 0 )):
1 k
Maintenant en utilisant la continuité de F on obtient :
lim g( ) = g( 0 ).
! 0
D’où la continuité de g.
LA
IL
H
rC
M