Vous êtes sur la page 1sur 21

‫وزارة التعليم العالــــــــــــــــــــــــــي و البحث العلمــــــــــــــــــــــــــــــــــــــي‬

Ministère de l’enseignement Supérieur Et de la Recherche Scientifique

Université de KHEMIS MILIANA ‫جامـعة خـميس مــليانة‬


Faculté des Sciences et de la Technologie ‫كلية العلوم والتكنولوجيا‬
Département de Technologie ‫قسم التكنولوجيا‬

TRAVAUX PRATIQUES
DE RESISTANCE DES MATERIAUX

Année 2017-2018

2L GM

__________________________________________________________________________________________
Enseignant : ZIDANE
CHEMAMI
ORGANISATION DES TRAVAUX PRATIQUES
1. Objectifs de l’enseignement

Mettre en application les différentes notions étudiées dans le module résistance des
matériaux. Procéder à la détermination des caractéristiques des matériaux à partir des essais
mécaniques simples.

2. Liste des TPs

TP N°1. Essai de résilience

TP N°2. Essai de dureté

TP N°3. Essais de traction – compression simple

TP N°4. Essai de flexion simple

TP N°5. Essai de torsion

3. Consignes concernant le rapport et le déroulement des TPs

Chaque TP doit être préparé impérativement avant la séance de TP ; cela nécessite la


connaissance du cours de RDM voir une recherche bibliographique (bibliothèque et/ou internet).
Cette préparation préalable donne lieu à la rédaction du compte-rendu, « le rapport », qui doit être
rendu à l’enseignant une semaine après chaque TP. Aucun retard ne sera toléré. Voici quelque
point à respecter dans le déroulement des TPs et dans la rédaction du rapport :

a) Les schémas de principe de chaque expérience doivent figurer dans le rapport. Les
hypothèses qui soutiennent une théorie doivent être rappelées. Les calculs utiles à
l’interprétation des résultats expérimentaux doivent être préparés. Les résultats essentiels
doivent être mis en évidence.
b) La mesure d’une grandeur physique est valide si elle est reproductible. Toutes les mesures
doivent être réalisées plusieurs fois : si possible 3 fois.
c) Les résultats de mesures expérimentales doivent être tracés sur un papier millimétré (ou de
préférence sur Excel) sous forme de points et ne doivent pas être reliés entre eux par des
segments de droite ou des arcs de courbe.
d) Lorsque l’expérience peut être rendue compte par un modèle théorique, comme c’est
souvent le cas, on reportera la courbe théorique représentative de ce modèle sur le même
graphe des mesures expérimentales.
e) Les unités des grandeurs physiques doivent obligatoirement être mentionnées. Les axes des
graphes doivent comporter le nom de la variable associée. Les échelles doivent être
judicieusement choisies. La mention des échelles est requise (cas de l’utilisation d’un papier
millimétré).

2
Dans le rapport, doivent figurer :

- Les objectifs de la manipulation,


- Le schéma de l’expérience avec une explication de la manipulation,
- La détermination des caractéristiques mécaniques,
- La modélisation sur RDM6 de l’expérience considérée.
- Les graphes sur lesquels les points expérimentaux et les courbes théoriques et
numérique,
- Les interprétations et conclusions.

Dans chaque TP, on doit répondre à quelque question clés : Quelles sont les caractéristiques
du matériau ? Le modèle théorique rend-il correctement compte des expériences menées ? Les
hypothèses du modèle ont-elles été respectées ? Comment justifier les écarts éventuels entre les
résultats théoriques, numériques et expérimentaux ?

Remarque importante : les tableaux et leurs courbes de résultats doivent apparaître dans le corps du
compte-rendu avec l’interprétation. Un minimum de rédaction est requis.

Les rapports et le déroulement des TPs sont sanctionnés par une note qui prend en compte :

a) la qualité des mesures,


b) le soin apporté à la présentation des résultats,
c) la rigueur des raisonnements scientifiques, le bien-fondé des conclusions.

Des notes différenciées pourront donc être attribuées aux étudiants d’un même groupe,

En cas de non présentation du rapport une semaine après chaque TP, le groupe sera sanctionné au
niveau de la note finale.

3
ORGANIGRAMME DU DEROULEMENT DES TP
MODÉLISATION
 Géométrie
 Appui
 Chargement extérieur
 Nœuds
 Quel est le matériau?

CALCULS THÉORIQUES
Relation entre :
 Chargement extérieur et effort intérieur
 Effort intérieur et déplacement en un point
 Contraintes et déformations

MESURES EXPÉRIMENTALES
Sous chargement

Comparateur - Jauges de déformation - Machine

Déplacement en un point - Déformation en un point

Module d'YOUNG : E

Modélisation numérique (RDM6)

COMPARAISON des résultats :


 expérimentaux
 Numériques / Théoriques

CRITIQUE de :
 L’installation
 Des mesures et moyens expérimentaux
associés
 De la modélisation

4
Dispositif expérimental et mesure de la déformation

La plupart des ingénieurs, techniciens, chercheurs, … utilisent des jauges de déformation


dans leur travail et leurs études. Ces jauges de déformation sont utilisées, par exemple, pour trouver
les déformations et contraintes dans les supports des bâtiments, les ponts, les pièces mécaniques, …
sous différents types de chargement mécanique. Elles peuvent être également utilisées dans les
laboratoires de recherche pour mesurer directement la force, la pression ou la position.

Le dispositif, illustré par la Figure 1, permet aux étudiants de réaliser trois essais
mécaniques différents, à savoir la traction, la flexion et la torsion. Il montre aux étudiants comment
fonctionnent les jauges de déformation et comment les utiliser correctement. L’afficheur de la
déformation (pont de Wheatstone - Figure 2) montre ainsi comment mesurer la déformation et la
comparer avec la déformation théorique pour différents matériaux et structures.

Figure 1. Dispositif d’essais de traction, flexion et torsion.

5
Figure 2. Afficheur de déformation (pont de Wheatstone).

Lorsqu’il s’agit de disposer les jauges dans le pont de Wheatstone, il faut se rappeler que :

 les branches 1 et 3 sont positives


 les branches 2 et 4 sont négatives

Pour calculer la déformation à partir de la tension continue à travers le pont, l'afficheur de


déformation utilise une équation standard:

Δ𝐸𝑚
ε=4
𝑆𝐺 . 𝑉. 𝑁

ε : Déformation
∆Em : Tension de sortie affichée par l’afficheur de la déformation (en volt)
N : nombre de jauges connectés
SG : Facteur de jauge du fabricant
V : Tension d’entrée (en volt)

Disposition des jauges dans le pont de Wheatstone

Il existe plusieurs arrangements possibles des jauges dans le pont de Wheatstone en vue de
détecter une composante particulière de la déformation d’une structure.

6
Traction-compression avec un pont complet (pont de Poisson):

Toutes les jauges sont considérées comme étant placées à la même distance par rapport à la
surface de la poutre.

Figure 3. Mesure de la déformation en traction ou compression à l’aide d’un plein pont (pont de Poisson).

Soit :

P
ε = εa = εc = εb = εd = −νε
AE

L’output théorique du pont :

V
ΔEm = S [2(1 + ν)ε]
4 G

ν : Coefficient de Poisson
A : Section de la poutre
E : Module de Young
P : Charge

Flexion - Demi pont :

Soit :

𝑃𝐿 𝑏𝑡 3
𝜀 = 𝜀𝑎 = 𝜀𝑏 = 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝐼p =
2𝐸𝐼 12

L’output théorique du pont :

𝑉
Δ𝐸𝑚 = 𝑆 [2𝜀]
4 𝐺

7
Figure 4. Mesure de la déformation sur la face supérieure d’une poutre en flexion à l’aide d’un demi-pont.

Figure 5. Mesure de la déformation sur la face inférieure d’une poutre en flexion à l’aide d’un demi-pont.

Soit :

PL bt 3
ε = −εd = −εb = avec Ip =
2EI 12

Ip = moment d’inertie polaire

Torsion

Soit un arbre circulaire plein soumis à la torsion. Les déformations normales maximales sont
à 45° par rapport à l’axe longitudinal (axe x) de l’arbre.

Les jauges Ja et Jb sont placées sur la même génératrice, collées perpendiculairement l’une
par rapport à l’autre, et ont une orientation de 45° par rapport à l’axe longitudinal de l’arbre. Les
mêmes conditions s’appliquent aux jauges Jc et Jd qui sont placées sur la même génératrice mais de
façon diamétralement opposées aux jauges Ja et Jb.

L’angle de torsion :

8
𝑇. 𝑙 180 𝑇. 𝑙 𝐸
𝜃= ⇒ 𝜃° = ; 𝐺=
𝐺. 𝐼𝑝 𝜋 𝐺. 𝐼𝑝 2(1 + 𝜈)

Figure 6. Mesure de la déformation en torsion à l’aide d’un pont complet.

La déformation :

𝛾𝑥𝜃 𝜏𝑥𝜃 𝑇𝑅 𝑃 𝛾𝑥𝜃


𝜀𝑎 = 𝜀𝑐 = = = ; 𝜀𝑎 = 𝜀𝑐 = ; 𝜀𝑏 = 𝜀𝑑 = −
2 2𝐺 2𝐼𝑃 𝐺 𝐴𝐸 2

L’output théorique du pont :

𝑉
Δ𝐸𝑚 = 𝑆 2𝛾
4 𝐺 𝑥𝜃

𝜃 : Angle de torsion
𝛾𝑥𝜃 : Déformation angulaire
𝜏𝑥𝜃 : Contrainte de cisaillement
𝑇 : Moment de torsion
𝑅 : Rayon de la poutre
𝐺 : Module de cisaillement

TP N°1 Essai mécanique – Résilience


9
Le principe de l'essai de
résilience consiste à mesurer
l'énergie absorbée suite à un
choc d’une masse en mouvement
pendulaire sur une éprouvette.
Cette dernière est sollicitée en
flexion trois-points. L’énergie
absorbée est celle consommée
par la rupture de l'éprouvette.
Pour le test de résilience, un
dispositif appelé banc de Charpy
est utilisé avec des éprouvettes
normalisées (55x10x10mm+
entaille en V au milieu sur une
épaisseur de 2 mm).

La manipulation de la machine est dangereuse. En effet, il s’agit de relever le marteau


(masse contenant le couteau) à une certaine hauteur. Ensuite, nous plaçons l’éprouvette au niveau le
plus bas du passage du marteau
(attention à bien enclencher la
sécurité pour fixer la masse). Par
la suite, nous pouvons alors lâcher
la masse.

Le couteau, dans sa course,


vas percuter l’éprouvette et la
casser, y perdant une partie de son
énergie. L’énergie absorbée par
l’éprouvette est égale à la perte
d’énergie du marteau, donc à sa
perte d’énergie potentielle.

- au départ : W0 = m g H0

- après le test : W1 = m g H1 g = 9.81 m/s²

- m : Masse du marteau

Alors, ΔW = m g (H0 – H1)

Concrètement, nous pouvons lire, grâce à l’échelle près de l’axe du pendule la résilience.

Travail demandé
10
1- Définir le but de l’essai de résilience
2- Décrire :
 l’élaboration des éprouvettes pour l’essai de résilience
 l’essai de résilience réalisé dans le TP.
3- Comparer les/le résultat obtenu expérimentalement avec ceux déterminés théoriquement
en utilisant les équations suscitées.

NB : Des images peut être prises durant les TP et utilisées dans la rédaction du rapport.

TP N°2 Essai mécanique – Dureté

Généralité : L'usinabilité d'un matériau et sa résistance aux rayures et/ou à la pénétration sont
déterminées par sa «dureté». Il existe, dans certains cas, un lien entre la dureté de certains matériaux

11
et leur résistance à la traction, de sorte que des essais de dureté peuvent être utilisés pour déterminer
les propriétés mécaniques d’un matériau où des essais de traction et autres ne seraient pas
réalisables. Des tests de dureté sont également utilisés pour étudier les effets du traitement
thermique, l’écrouissage, la trempe et du formage à froid.

Types d'essais : Les procédés pour mesurer la dureté consistent à faire une empreinte sur
l'éprouvette au moyen d'un pénétrateur sous une force F, pendant un temps déterminé. Les formes et
dimensions des pénétrateurs, les charges et les durées d'application sont standardisées. Les
différents types d’essais sont résumés dans le tableau ci-après :

Type d’essai Brinell Vickers Rockwell


Symbole HB HV HR
Pyramide régulière, à 1-HRC : cône en
Bille de diamètre D
base carré. Angle diamant. angle an
Pénétrateur en acier trempé.
entre 2 faces sommet =120°
Dureté min 6 HB
opposées: 136° HRB : bille d’acier
Précharge F0. puis
Mode Chargement
charge
d’application de la progressif pendant 15s, Comme HB
supplémentaire.
charge maintien 15 s puis décharge
et retour à F0
Moyenne de 2 diamètres
Moyenne des 2 Profondeur de
Valeur mesurée perpendiculaires d de
diagonales d pénétration
l’empreinte
Choix de la charge F Choix de la charge F
Adaptation -
telle que 0.3 D < d < 0.6 D telle que d>0.4 mm
P/surface de Complément à la
Mesure pour H P/surface de la calotte
l’empreinte profondeur de
(voir formules) sphérique
pyramidale pénétration
Aciers non trempés,
Application Aciers trempés.
fontes, soudures, Aciers trempés
principale aciers à outils
métaux non-ferreux
Mesure la plus simple.
D étant relativement Pratiquement la lecture directe
large HB convient indépendant de la permet une
Avantages
pour les matériaux charge. Convient bien acquisition
hétérogènes pour les pièces minces des données
automatiques
HB est fonction de la Ne convient pas pour
charge. Formation de les matériaux Dispersion importante
Inconvénients
bourrelets au bord de hétérogènes des mesures
l’empreinte (petite empreinte)

Tableau 1 : Comparaison des trois méthodes principales utilisées pour la détermination de la dureté.

12
Essai de Brinell : Dans ce TP, nous
allons utiliser l’essai de Brinell pour
caractériser la dureté statique d’un
matériau. Cet essai fait partie des
méthodes normalisées (ISO 6506,
ASTM E10). Le principe de l’essai
consiste à utiliser un pénétrateur de
forme sphérique pour presser, avec
une charge d’essai définie (entre 10
N à 30103 N), une surface plane
d’un échantillon (éprouvette).
Généralement, le pénétrateur est une
bille en carbure de tungstène qui
possède, selon la norme, les diamètres de 1, 2,5, 5 ou 10 mm. Après sollicitation de l’échantillon, la
surface de l’empreinte, laissée par le pénétrateur, est mesuré par une
méthode optique. La dureté Brinell HB est le quotient de la force
d’essai appliquée F (en Newton N) et de la surface de l’empreinte sur
l’échantillon (voir formule ci-dessous). La force d’essai doit être
sélectionnée de sorte que le diamètre moyen de l’empreinte d soit situé
entre 0,24D et 0,6D. Pour calculer la surface de l’empreinte, on utilise
la valeur moyenne d des deux diagonales perpendiculaires d1 et d2 (en
mm), puisque les empreintes ne sont pas souvent exactement rondes.

𝐹 2𝐹
𝐵𝐻 = =
𝜋𝐷ℎ 𝜋𝐷[𝐷 − √𝐷2 − 𝑑 2 ]

𝑑1 − 𝑑2
𝑑=
2

Selon la norme (ISO 6506), le temps de maintien de la charge d’essai est en règle générale
de 10 à 15 secondes (s). En cas de temps de maintien plus long, la durée doit être mentionnée en
secondes dans la valeur de dureté, par exemple : 210 HBW 5/250/30 (temps de maintien de 30 s).

Echantillon : L’essai de dureté selon Brinell exige une préparation de la surface de l’échantillon
à mesurer, car la qualité de la surface doit être suffisamment bonne pour pouvoir procéder à une
évaluation optique correcte de l’empreinte. L’échantillon à mesurer doit satisfaire dans le détail
les exigences suivantes :

 L’échantillon à tester doit présenter une surface métallique plane, brillante et lisse
(meulage et polissage de la surface requis uniquement pour les essais avec de petits
diamètres de bille).
 L’échantillon doit être serré sur un dispositif de montage.

Représentation de la valeur de dureté Brinell :

1. la valeur de dureté numérique ;

13
2. les trois lettres majuscules HBW, qui signifient « dureté selon Brinell » (avec bille en
carbure de tungstène) ;
3. le diamètre de la bille ;
4. la charge et le temps d’essai utilisés ;

Exemple :

210 HBW 5/250/30


210 : valeur de dureté
HBW : selon Brinell avec bille en carbure de tungstène
5: diamètre de bille 5 mm
250 : avec charge d’essai de 250 kgf (ou force d’essai de 2,452 kN)
30 : temps de maintien de la force d’essai hors de la durée recommandée

Travail demandé

1- Définir le but de l’essai de la dureté


2- Décrire :
 l’élaboration de l’échantillon (éprouvette) pour l’essai de dureté,
 l’essai de dureté à partir de l’expérience sur la machine de traction jusqu’à la
visualisation par microscope.
3- Déterminer le type du matériau à partir d’une analyse bibliographique ou sur internet.

NB : Des images peut être prises durant les TP et utilisées dans la rédaction du rapport. Cependant
les images obtenues par microscope doivent figurer dans le rapport.

14
TP N°3 Essais mécanique – Traction

Généralités

Sur une machine de traction uniaxiale (Figure 7), une éprouvette à section cylindrique ou
rectangulaire est sollicitée à la traction : on applique une force normale de traction sur l’éprouvette
et on enregistre à chaque fois la valeur de la force (F) et l’allongement (Δl) correspondant et aussi
on construit point par point la courbe de traction F (Δl) ainsi on peut déduire la courbe σ(ε).

Figure 7. Machine de traction

Dans l’essai de traction on utilise le plus souvent, des éprouvettes cylindriques et pour les
tôles en utilisent des éprouvettes de section rectangulaire (Figure 8).

Figure 8. Eprouvette de traction

A partir de l’essai de traction on obtient la courbe de traction, dont on distingue trois


domaines différents (voir la Figure 9) :

15
La partie OA représente le domaine élastique, la courbe de traction est donc une droite, la
pente de cette droite donne le module d'Young E, et Re représente la limite élastique.

A partir du point A la courbe s’infléchie et représente le début du domaine plastique. Le


point B représente la limite élastique Re0,2 à 0,2% de déformation. Le point C représente la
Résistance à la traction conventionnelle Rm et qui correspond à la contrainte (charge) Maximale de
traction.

Le point C correspond à la rupture de l’éprouvette et qui est caractérisé par Rr Résistance à


la Rupture.

Figure 9. Courbe de traction

Puisque le dispositif expérimental permet de réaliser des mesures de déformations en


utilisant le pont de Wheatstone, donc on s’intéresse qu’au domaine élastique dans ce TP.

16
Travail demandé

Partie expérimentale

1- Sur le dispositif expérimental de traction, prenez les mesures de déformation pour


différentes charges suivant le tableau ci-dessous.
 NB :
𝑉0
𝜀 =4×
𝐺𝑓 × 𝑉𝑖 × 𝑁
ε: déformation
V0 : Voltage mesuré
Vi : Voltage d’entrée = 5Volt
Gf : Facteur de jauge
N : nombre de jauges connecté
Nombre
1 2 3 4 5 6 7
d’expériences
Chargement (Kg)
F [N]
σ = F/S0 [N/mm²]
Voltage mesuré
ε1=ε déformation
longitudinale
(demi-pont) -- Lue
ε1=ε déformation
longitudinale
(demi-pont) –
Calculée
ε2 déformation
transversale (demi-
pont) --Lue
ε2 déformation
transversale (demi- Moyenne
pont) --Calculée
ν=- ε1/ ε2
E= σ/ ε [N/mm²]
Δl= ε.l0

2- Déterminer les caractéristiques mécaniques du matériau de l’éprouvette.


3- Tracer les deux courbes F (Δl) et σ(ε).

Partie numérique

1- A partir des caractéristiques géométriques (éprouvette) et mécaniques mesurées,


modéliser l’expérience de traction uniaxiale à l’aide du logiciel RDM6 :

17
 géométrie (dimensions, caractéristiques des sections droites),
 appuis,
 chargements (annoncés pendant la séance),
 position des points de mesure (nœuds).
2- Tracer la courbe numérique F(Δl) sur le graphe expérimental correspondant.

Conclusion : expliquer les écarts entre les courbes numériques et expérimentales par rapport
à l’expérience.

18
TP N°4 Poutre en flexion simple

Travail demandé

Partie expérimentale
1- Sur le banc d’essai de flexion, prenez les mesures de déplacements que l’on précisera en
séance pour différentes charges extérieures.

 Tableau 1 : Charge F= ……… (N)


Points 1 2 3 4 5 6 7
X(mm)
Prises de mesure
Y(mm)

 Tableau 2 : Charge F= ……… (N)


Points 1 2 3 4 5 6 7
X(mm)
Prises de mesure
Y(mm)

 Tableau 3 : Charge F= ……… (N)


Points 1 2 3 4 5 6 7
X(mm)
Prises de mesure
Y(mm)

 Tableau 4 : Charge F= ……… (N)


Points 1 2 3 4 5 6 7
X(mm)
Prises de mesure
Y(mm)

 Tableau 5 : Charge F= ……… (N)


Points 1 2 3 4 5 6 7
X(mm)
Prises de mesure
Y(mm)

19
 Tableau 6 : reporter les cinq charges ci-dessus avec le déplacement au milieu de la
poutre et déterminer le moment fléchissant et puis le module de Young E

Points 1 2 3 4 5
F(N)
Prises de mesure Y.
[mm]
Prises de la réaction1
(N)
3 prises de la
réaction2 (N)
M (X ) (N.mm)
𝐹
𝐸(𝑋) = −
2𝑌𝐼
2- Tracer les courbes de la flèche Y(X) et la courbe F (Y) sur papiers millimétrés.
3- A partir des différents chargements extérieurs, déterminer le ou les caractéristiques
mécaniques du matériau de l’éprouvette. F

Partie théorique
X
Calcul des réactions :
F /Y  0  F  R1  R2  0  F  R1  R2 L/2
L 1 1 L
M Z /1  0  F  R2 L  0  R2  F  R1  F
2 2 2
R2 R1

𝐹 1 1
Partie : 𝟎 ≤ 𝑿 ≤ 𝑳/𝟐 : ⇒ 𝑌1 (𝑋) = − 2𝐸𝐼 . (6 𝑋 3 − 8 𝑋𝐿2 ) Y
𝐹 1 1 3 1
Partie : 𝑳/𝟐 ≤ 𝑿 ≤ 𝑳 : ⇒> 𝑌2 (𝑋) = − 2𝐸𝐼 . (− 6 𝑋 3 + 2 𝑋 2 𝐿 − 8 𝑋𝐿2 + 24 𝐿3 )
𝑏ℎ3
𝑎𝑣𝑒𝑐: 𝐼𝑧 = 12
4- A partir des équations ci-dessus, tracer les courbes de la flèche Y(X) et F (Y) théoriques sur
les graphes expérimentaux.

Partie numérique
5- A partir des caractéristiques géométriques (poutre) et mécaniques mesurées, modéliser
l’expérience à l’aide du logiciel RDM6 :
 géométrie (dimensions, caractéristiques des sections droites),
 appuis et chargements (annoncés pendant la séance),
 position des points de mesure (nœuds).
6- Tracer les courbes de la flèche Y(X) et F (Y) numériques sur les graphes théoriques et
expérimentaux.

Conclusion : expliquer les écarts entre les courbes et les résultats numériques et
expérimentaux par rapport à l’expérience.

20
TP N°5 Essai de torsion

Travail demandé

Partie expérimentale
1- Sur le banc d’essai de torsion, prenez les mesures des moments de torsion et la ou les
déformations associées que l’on précisera en séance
2- Déterminer le module d’élasticité transversal G et le module de Young E

Points 1 2 3 4 5 6 7
Chargement (Kg)
F [N]
Moment T(N.mm)
𝜏𝑥𝜃 [N/mm²]
ε1 déformation à
45° (demi-pont)
ε2 déformation à
-45° (demi-pont)
ε déformation
(pont complet)
𝛾𝑥𝜃 Moyenne
G (MPa)
E=2G(1-ν)
3- Tracer la courbe M (θ) sur papiers millimétrés.

Partie numérique
4- A partir des caractéristiques géométriques (poutre) et mécaniques mesurées, modéliser
l’expérience à l’aide du logiciel RDM6 :
 géométrie (dimensions, caractéristiques des sections droites),
 appuis et chargements (annoncés pendant la séance),
 position des points de mesure (nœuds).
5- Tracer la courbe M (θ) numérique sur le graphe expérimental.

Conclusion : expliquer les écarts entre les courbes et les résultats numériques et
expérimentaux par rapport à l’expérience.
Rappel :
𝑇.𝑙 180 𝑇.𝑙 𝐸 𝑇𝑅
𝜃 = 𝐺.𝐼 ⇒ 𝜃° = ; 𝐺 = 2(1+𝜈) 𝜏𝑥𝜃 =
𝑝 𝜋 𝐺.𝐼𝑝 𝐼𝑃
𝛾𝑥𝜃 𝜏𝑥𝜃 𝑇𝑅 𝑃 𝛾𝑥𝜃
𝜀𝑎 = 𝜀𝑐 = = = ; 𝜀𝑎 = 𝜀𝑐 = ; 𝜀𝑏 = 𝜀𝑑 = −
2 2𝐺 2𝐼𝑃 𝐺 𝐴𝐸 2

21

Vous aimerez peut-être aussi