Vous êtes sur la page 1sur 61

=

La boîte à outils la boîte à coudre


pour elle, pour lui…

Quand le genre s’éveille à l’autre


Edito
Depuis plusieurs années, le Département des Affaires sociales de la Province
de Liège et le planning familial Infor-Femmes agissent pour favoriser
l’égalité des femmes et des hommes.

Ce sujet, plus que jamais d’actualité, est au cœur de notre quotidien, dans
tous les domaines. Héritage malheureux d’une époque que l’on voudrait
révolue, nous adoptons encore parfois des attitudes discriminatoires en
fonction du sexe de l’enfant. Ces conduites presque instinctives ont des
conséquences insoupçonnées sur les comportements et les modes de
fonctionnement des jeunes, filles et garçons.

L’école, pilier du système éducatif, est bien évidemment concernée par ce


problème et les enseignant-e-s, acteurs-trices incontournables, ont un rôle
essentiel à jouer dans le processus de socialisation.

Dans votre pratique quotidienne, vous avez certainement déjà pu observer


que les filles sont plus studieuses, qu’elles sont bavardes, tandis que les
garçons occupent le plus grand espace dans la cour de récréation ou qu’ils
sont plus turbulents. Ces comportements que l’on considère comme des
évidences ne sont cependant pas innés, mais résultent d’une construction
sociale. En prendre conscience vous permettra d’agir en connaissance de
cause.

Nous avons donc décidé de vous sensibiliser aux stéréotypes de genre et aux
effets qui peuvent en découler.
Vous donner des clés pour aborder cette thématique restera ici notre objectif
premier. Au travers de ce document, vous découvrirez une clarification de
différents concepts, et également des outils d’animation concrets, à utiliser
avec vos élèves ainsi que des pistes de réponses et d’actions pour battre en
brèche les inégalités d’hier.

Construire l’égalité aujourd’hui, c’est NOTRE challenge !

La Députée provinciale en charge des Affaires sociales


Le Centre de planning familial Infor-Femmes Liège

1
Sommaire
1 Quelques définitions p. 4
 Le sexe
 Le genre
 Les stéréotypes

2 Quelques statistiques : état des lieux à l’heure actuelle 8p.


3 Quelques témoignages pour étayer ces données chiffrées p. 12
 En ce qui concerne le parcours scolaire
 En ce qui concerne la sphère privée
 En ce qui concerne l’emploi
4 L’école, vecteur de stéréotypes p. 15
5 Quelques idées d’animations p. 17
Enseignement maternel et primaire p. 18
1  Quels sont tes jeux préférés ?
2  Organisons des espaces dans notre classe
3  Animation autour d’un livre
4  Parcours de vie
Enseignement secondaire p. 28
1  Parlons d’égalité entre les sexes… brainstorming
2  Plutôt lui/elle ou totalement lui/elle
3  Citer deux/trois avantages d’être une femme/un homme
4  Que peut faire l’homme, la femme avec… une mallette, un lange,
des clés, des gants,… ?
5  Réflexion autour des représentations homme/femme
6  Ma bulle
7  Le jeu des silhouettes
8  Stéréotypes dans les médias, films, séries
9  Les inventions célèbres
6 Quelques incontournables afin de mener à bien
des animations sur cette thématique p. 43
7 Pour aller plus loin… p. 44
 Brochure, affiche
 Quelques vidéos intéressantes
 Outils pour la classe téléchargeables sur internet

8 Bibliographie p. 57
9 Des outils, des ressources existent… à vous de les saisir ! p. 58

3
1 Quelques définitions

Il règne parfois un flou sémantique autour de la notion de genre,


car elle peut être confondue avec celle de sexe. Il convient donc de
préciser ces deux concepts pourtant étroitement liés.

Le sexe (inné)
Assigné dès la naissance, il représente l’aspect biologique.
Autrement dit, le sexe est ce qui distingue l’homme de la
femme sur le plan physique. Il se caractérise par des différences
universelles et intemporelles qui ne changent, en principe, ni e XY
o so m
dans l’espace, ni dans le temps. om
r

ch
c h ro m o s o m e X X

m
e d’Ada poitrine
pomm

es
ovair

testi règles
cules
sperme gin
va

is
pén

4
Le genre (acquis)
Le genre est entendu comme l’ensemble des mécanismes par
lesquels une société donnée et ses institutions définissent et
redéfinissent sans cesse les codes sociaux à respecter, la place
des hommes et des femmes, leurs rôles, leurs caractéristiques
ainsi que ce que l’on considère comme féminin ou masculin.

Autrement dit, il s’agit d’une construction sociale et culturelle de


l’identité sexuelle.

Contrairement au sexe, le genre varie selon les époques, les sociétés,


les cultures, le milieu social, la religion, l’âge,… et n’est, par
conséquent, ni fixe ni éternel.

5
Les stéréotypes
Les stéréotypes sont des conceptions figées, des images
mentales caricaturales, des croyances généralisées et
socialement partagées. Autrement dit, ils sont issus des
processus de socialisation (famille, école, médias, religions,…)
et vont conditionner nos comportements, nos valeurs et
surtout nos représentations. Ils sont positifs ou négatifs et
font partie d’un schéma comprenant plusieurs étapes pouvant
mener à des situations de discrimination.

Catégorisation Stéréotype Préjugé Discrimination

Les poupées, Les femmes Les filles ont Les filles


c’est pour s’occupent l’instinct sont moins
les filles, les des enfants, maternel, facilement
voitures, les hommes les garçons engagées
c’est pour les aiment réalisent de en tant que
garçons. conduire. beaux créneaux. transporteur
routier, les
garçons ont
moins la garde
des enfants
lors d’une
séparation.

6
Stéréotypes liés au
Stéréotypes inhérents statut professionnel :
à la nationalité : « Les coiffeurs
« Les Américains sont sont homosexuels ».
gros, les Italiens sont
des séducteurs ».

Stéréotypes ayant
Exemples

trait au physique :
« Les blondes
sont bêtes ».
Stéréotypes concernant
les hommes et
les femmes  :
« Les femmes sont
organisées, les hommes
n’ont peur de rien ».

7

2 Quelques statistiques :
état des lieux à l’heure actuelle

Saviez-vous qu’en Belgique…


En ce qui concerne le parcours scolaire

ses à poursuivre des études


Les filles sont plus nombreu
oublent moins que leurs
dans la filière générale et red
homologues masculins. :
co u r s scolaires
s par eigneme
nt
t d e meilleur e l’ e n s
s réalis
en es d
Les fille t diplômé .
n t re e lles s o n
0 % d e garçons
e 3
40% d’ t re seulem
ent
r c o n
supérieu
e secondaire, près des deux tiers de
s filles n’ont
Lors de la 6 ns.
ais red ou blé po ur mo ins de la moitié des garço
jam

Pour l’année scolaire 2011-2012, l’enseignement général


était davantage représenté par les filles (53% de filles
de la 3ème à la 6ème année secondaire) tandis que 66% de
garçons fréquentaient des CEFA.
secteur
so n t m a jo ri taires dans le
, les filles lui des
A l’Université t so c ia le s (5 7%) et dans ce
humaines e garçons sont
des sciences tan d is q u e le s
santé (58%) et de la
sciences de la n s le se c te u r scientifique
sents da
davantage pré
0%).
technologie (7

8
En ce qui concerne la sphère privée
s
rso nn es res ta nt au fo ye r sont majoritairement de
Les pe .
nt 3% sont des hommes
femmes (97%). Seuleme
ent, par semaine, 5h47 de
En 2005, les hommes consacrai
r temps libre et 9h35 de plus
plus que les femmes pour leu
pour le travail rémunéré.
s que les
9 h 5 5 p a r se maine de plu
raient ncerne
mmes consac s en ce qui co
En 2005, les fe gères e t 1h 4 7 d e p lu
tâches ména
hommes aux nts.
s e t l’ é d u c a tion des enfa
les soin travail
r tr oi s se se n t discriminée au
femme su rmi les
En 2015 : une pa ti on d ’A m azone). Et pa
l’Emanci s auprès
(Baromètre de ai n e pr of es si onnel introduit
és au dom , près de
signalements li d es Fe m m es et des Hommes
ur l’Egalit é aternité.
de l’Institut po
u n e d is cr im in ation liée à la m
cernent ceintes
4 cas sur 10 con m en ée s en ve rs les femmes en
ination s travail et
27% des discrim 24 % la fi n d e la relation de
bauche,
concernent l’em
ns d’emploi.
21% les conditio milles de 2014, 71%
des
de la Li gu e de s Fa
Selon une enquête nc ili er tr avail et vie de fam
ille.
du st re ss à co
parents éprouvent le s pè re s : tr ois sur quatre veulen
t
diffici le po ur
C’est d’autant plus
avec leur famille.
passer plus de temps
On constate que l’item tâches ménagères comprend des activités réparties
de manière très sexuée.

Les femmes s’occupent davantage de la préparation des repas (3h16 en plus


par semaine), de la vaisselle (1h08 en plus), du nettoyage (2h04 en plus).

Les courses, la lessive et le repassage sont des tâches majoritairement


féminines, les hommes n’y consacrant que 16 minutes en moyenne par
semaine.

9
En ce qui concerne l’emploi
Alors qu’environ la moitié des travailleurs sont des femmes (46%),
elles ne reçoivent que 38% des salaires bruts et ne totalisent
ensemble que 42% des heures de travail. Concrètement, cela
correspond à un écart salarial de 8,4 milliards d’euros pour 2008.

Selon un rapport de l’Institut pour l’Egalité des Femmes et des


Hommes daté de 2016, le dernier écart salarial connu diminue
lentement en Belgique. Cependant, il reste de 21%.
Selon l’Institut pour l’Egalité des Femmes et des Hommes,
plusieurs causes sont à l’origine de cet écart.
− Le secteur d’activité influence le revenu des travailleurs-euses.
Il existe :
 des ségrégations professionnelles horizontales.
Des métiers sont considérés comme plus masculins (le secteur
de la construction, de l’industrie,…) et d’autres, comme plus
féminins (le secteur de l’enseignement, des soins de santé, les
services sociaux et le personnel ménager). Ces derniers sont
économiquement moins rentables.
 des ségrégations professionnelles verticales.
Les hommes sont surreprésentés dans les postes à haut niveau
de responsabilités. Les femmes ont tellement intégré cet état
de fait qu’il y a un phénomène d’autocensure et d’acceptation
de ne pas monter dans la hiérarchie. C’est ce qu’on appelle
communément « le plafond de verre ».

− La surreprésentation des femmes dans les temps partiels.


82 % des personnes qui occupent des postes à temps partiel sont
des femmes. Ceci s’explique par le souhait d’aménager son temps
entre la vie familiale et la vie professionnelle. Les hommes, par
contre, déclarent travailler à temps partiel parce qu’ils n’ont pas
trouvé un travail à temps plein. Ils sont moins de 4 % à faire ce
choix pour s’occuper de leurs enfants.

10
tation
Nous sommes encore loin d’une représen
archie.
équilibrée des femmes au sommet de la hiér
Certains métiers sont davantage féminisés,
notamment dans l’enseignement.

En janvier 2013, on ne comptait que :


- 3 % d’hommes en maternelle,
- 19% d’hommes en primaire,
- 37% d’hommes en secondaire.

Par contre, toujours dans ce secteur, les hommes sont plus


représentés dans les postes à responsabilités.

On recense dans des fonctions d’inspection, de direction


et de sous-direction d’école :
- 46% d’inspecteurs dans le fondamental,
- 38% de directeurs dans le fondamental,
- 57% d’inspecteurs dans le secondaire,
- 61% de directeurs dans le secondaire.
(Ces quelques statistiques sont extraites des brochures : « Femmes et Hommes en
Belgique », « Genre et emploi du temps », « Filles/garçons, femmes/hommes dans le
système éducatif : où en sommes-nous ? … Que voulons-nous ? », « Les indicateurs
de l’enseignement 2013 », « E.A. (Enfants Admis) – Happy parents = happy employees
= happy employers 2016 », « L’écart salarial entre les femmes et les hommes en
Belgique – Rapport 2016 »).
Ces statistiques, bien qu’éclairantes, ne donnent encore
qu’une vision partielle des différences entre femmes et
hommes. On peut donc comprendre que les stéréotypes de
genre soient bien ancrés dans les mentalités et continuent à
se transmettre presque inconsciemment.

Et pourtant, ces préjugés entrainent des inégalités qui ne


sont pas compatibles avec les valeurs fondamentales d’une
société démocratique, solidaire et pluraliste.

11
3 Quelques témoignages
pour étayer ces données chiffrées

Des réflexions entendues de manière récurrente, lors


d’animations menées dans des écoles (maternelles, primaires et
secondaires).

ent
L e s fi ll e s se doiv
« es
tr e re s p e ctables, ell
d’ê er
« Ma mère a rigolé quand je lui ai dit que p e u v e n t pas chauff
ne
je voulais faire de la danse classique. les mecs ! »
Pourtant, Billy Eliot, il danse trop bien ! »
tais
o n t re r que j’é
ûm tes
le, j’ai d ces for
« A l’éco en s c ie n
nt
d’être ns étaie
capable ains g a rç o
ue cert rien. »
« Je veux alors q n e le u r disait
ê qu’on
mais j’a tre pilote d’avion nuls et
i peur q
mal perç ue ce s
u. Ce n’e oit
féminin. s t pas trè
» s
« Les garçons n’arrivent pas à
exprimer leurs sentiments, ils
e je ne savent ni pleurer, ni dire
voulait pas qu
« Mon père ne t de
car c’est un spor pardon. »
joue au hockey
garçon. »
« Si j’é
tais une
pourrais fille, je
prendre s
apparenc o in de mo
e sans q n
moque d u ’on ne s
e moi. » e

12
D’autres propos tenus cette fois par des adultes.

 « Je travaille comme aide-ménager et un client m’a dit un jour : " Tu
ne prends pas les poussières comme une femme ". Logique, je suis un
homme ! Mais qu’est-ce que cela change ? »

 « Ça m’énerve qu’on considère que mon rôle, en tant


qu’homme, c’est de tondre la pelouse alors
que je préférerais nettement repasser. »

 «  Les femmes ne peuvent pas travailler


dans la construction, elles ne sont pas
capables de réaliser des travaux lourds ! »

 « Je me suis rendue dans un magasin de


bricolage et la vendeuse m’a dit "Quand
monsieur fera le travail…". »

 « Ça ne me dérangerait pas que des


femmes me dirigent. Femmes ou hommes,
cela ne change rien, du moment qu’elles/ils soient
compétent-e-s ! »

Témoignage d’une personne exerçant un métier considéré


comme atypique pour son sexe (exemple : puériculteur) :


Je vis mon métier
comme une passion
et je m’y épanouis,
c’est l’essentiel !

13
Au quotidien

 « Les femmes doivent assurer en cuisine. Elles ne peuvent pas


acheter des plats préparés car ils sont exclusivement réservés aux
hommes paresseux. »

 « Les hommes doivent prendre soin de leur


femme et protéger leur famille. »

 « Les filles, ça ne sait pas conduire. »

 « Les hommes n’aiment pas


être défendus par leur femme
car ils se sentent rabaissés. »

 « Les femmes se prennent


souvent pour la mère de
leur compagnon. »

 « Pourquoi est-ce qu’on


appelle les écoles pour
les petits des " écoles
maternelles " ? Cela signifie-
t-il qu’en tant que papa je
sais moins bien m’occuper
de mes enfants ? »

 « Les hommes devraient


accepter l’idée que les femmes sont
capables de se débrouiller seules,
qu’elles ne sont pas dépendantes
d’eux. »

 « Lorsque l’électricien est venu chez moi pour


réparer la machine à lessiver, il m’a dit : "Bon on va réparer
la machine de votre femme" . »

14
4 L’école, vecteur de stéréotypes

L’école est un lieu de socialisation important, notamment parce que


c’est le premier endroit, côtoyé par l’enfant, à la sortie du milieu
familial. De plus, les jeunes y passent la majeure partie de leur
temps et elle est considérée comme le haut lieu de transmission,
de référence du savoir. Cependant, les établissements scolaires,
ainsi que les enseignant-e-s ne se comportent pas toujours de façon
neutre, instaurant ainsi les bases d’inégalités futures.

 Les enseignant-e-s peuvent proposer des activités qui enferment


les filles et les garçons dans des schémas stéréotypés, prédéfinis, ce
qui les empêchent d’exprimer librement leurs potentiels individuels.
La danse et la gymnastique sont réservées aux filles alors que le foot
et la musculation sont réalisés avec les garçons, ce qui renforce les
clivages et entretient la différence.

 Le comportement, la manière dont les enseignant-e-s vont agir


aura une incidence. L’indiscipline des garçons est tolérée car ils sont
considérés comme plus turbulents. Cependant, ce sera proscrit chez
les filles, car on attend d’elles une certaine docilité.

 Les instituteurs-trices de maternelle aménagent parfois les espaces


avec des jeux, des livres principalement typés « filles » (princesses,
poupées,…) et d’autres, plutôt typés « garçons » (camions, robots,…).
Cette disposition empêche la mixité et cantonne les deux genres à
leurs zones de jeu respectives.

15
 L’impact des manuels scolaires est lui aussi important. Selon la
dernière étude « Sexes et manuels », les garçons sont surreprésentés
par rapport aux filles ; il y a beaucoup de héros pour peu d’héroïnes ;
l’adulte encadrant l’enfant est 7 fois sur 10 une femme ; la mère est
plus souvent illustrée et son image exprime la tendresse tandis que le
père est de passage et c’est l’autorité qui émane de sa représentation ;
les garçons sont forts et courageux, mais négligents tandis que les
filles sont belles et sensibles, mais fragiles.

16
5 Quelques idées d’animations

Un changement des
mentalités passera
nécessairement par
une sensibilisation
des enfants dès le
plus jeune âge. Il ne
s’agit pas de poser un
jugement de valeur
du type «  c’est bien,
ce n’est pas bien  »
mais de faire réfléchir
à la pertinence des
stéréotypes de genre.

Comme support à cette réflexion, nous vous proposons quelques


outils qui vous permettront d’introduire, dans vos cours, des moments
d’arrêt propices au débat, à l’échange et surtout à une remise en
question des idées reçues.
L’essentiel, pour toutes les animations évoquées ci-après, sera de
relever les propos positifs et porteurs de changements de manière à
impliquer les jeunes, actrices/acteurs d’une société future.
Ces animations sont des séances non-directives, interactives et
dynamiques où les participant-e-s pourront discuter de manière
collective et réflexive.
Les exercices repris ci-après se basent sur des techniques d’animations
classiques telles que le photo langage, l’utilisation de livres, le
brainstorming,… et sur des outils développés par le SEFoP ASBL.
Le rôle de l’enseignant-e est donc déterminant, car son objectif
prioritaire sera d’amener l’enfant à acquérir l’ouverture d’esprit
indispensable à une conception des relations filles-garçons, hommes-
femmes plus égalitaires.

17
1 Quels sont tes jeux préférés ?

Objectif
Travailler la notion de genre et faire découvrir que l’essentiel,
c’est de s’amuser avec le jouet que l’on apprécie.

 Temps : entre 15 et 45 minutes.


Nombre idéal de participant-e-s : entre 7 et 15 élèves.

Matériel nécessaire
 Un photolangage reprenant une vingtaine d’images sur le thème des

« jeux » : poupées, foot, corde à sauter, Barbies, chaussons de danse,


trains électriques, dinettes, éléments de cuisine, Légos, Playmobiles,
livres, héros/héroïnes à la mode, peluches, billes, établi,…

 Variante : rassembler des jeux et livres réels ou inviter les élèves à


découper des images dans des catalogues de jouets.

18
1
Description de l’animation

Enseignement maternel et primaire


Proposer à chaque enfant de choisir un visuel/jeu avec lequel il/
elle aime jouer et venir le placer en fonction du sexe auquel celui-ci
s’adresse.
Chacun expliquera ensuite la raison pour laquelle il/elle a sélectionné
cette image/ce jeu et pourquoi il/elle l’a positionné-e de cette
manière.
Une fois l’ensemble des supports/jeux disposés, interpeller le
groupe classe afin de savoir si chacun-e adhère aux propositions.
L’enseignant-e veillera à insister particulièrement sur l’argumentation
et sur la prise en compte du point de vue de l’autre, l’objectif final
étant d’amener l’ensemble des élèves à constater que filles et
garçons peuvent très bien avoir recours aux mêmes jeux. Chacun-e
pourra prendre conscience que les choix sont davantage dictés par le
plaisir et ne dépendent pas du sexe auquel on appartient.
L’animation se clôture une fois l’ensemble des éléments positionnés
au centre (près de l’image fille et garçon).

Diverses lectures peuvent clôturer cette animation.


Par exemple :

19
Au cours de cette activité, l’enseignant-e prendra toutefois certaines
précautions car il/elle risque d’aller à l’encontre de préjugés véhiculés
par la famille. Il ne s’agira évidemment pas de créer des tensions
famille-école qui risqueraient d’engendrer une perte de repères chez
l’enfant. L’objectif sera de le faire réfléchir sur la pertinence de ses
choix et de l’engager à plus de tolérance envers ceux d’autrui.

 Variante
Cet exercice peut également être réalisé sur la thématique des
métiers.

Idéalement, sélectionner des objets neutres évoquant une profession.


Exemples  : une ramassette, un comptoir de boucher, un
stéthoscope, un ballon de foot, du matériel de cuisine, un camion
de pompier, une voiture de police, des menottes, une tenue
militaire, un tableau noir, une tenue de facteur-trice, un appareil
dentaire, des lunettes, une fusée,…

20
1’
Choisir des images de métiers que les enfants connaissent facilite

Enseignement maternel et primaire


l’échange et évite que l’activité ne se transforme en une leçon de
vocabulaire.
L’objectif est de démontrer que l’essentiel est de se sentir bien dans
le métier que l’on exerce et de pouvoir s’y épanouir.

Autre variante

Cet exercice peut aussi être effectué sur la thématique des tâches
domestiques.
Exemples : un balai, un biberon, du matériel de cuisine, une voiture,
une haie, une pelouse, un arrosoir, des livres, un aspirateur, un
caddie, un pinceau, des outils, une facture,…

On peut également proposer des objets réels. Le recours à des


situations de vie concrètes s’avère nécessaire, particulièrement
avec de jeunes élèves. Il conviendra toutefois d’être attentif à ne
pas susciter de commentaires blessants ou de jugements de valeur
eu égard à la situation familiale de certain-e-s enfants (familles
monoparentales, homosexuelles, recomposées,…).

Grâce à cette animation, les élèves pourront se rendre compte qu’il


n’existe pas de répartition sexuée des tâches, mais qu’au contraire,
chacun-e peut les réaliser et qu’une meilleure répartition peut être
bénéfique pour la famille.

21
2 Organisons des espaces dans
notre classe
Objectif
Travailler la notion de genre par une démarche participative et
organiser l’espace classe en veillant à assurer une mixité.

Temps : environ 1 heure.


Nombre idéal de participant-e-s : entre 10 et 20 élèves.

Matériel nécessaire
Matériel habituellement utilisé en classe.

Description de l’animation
Inviter les élèves à imaginer (ou à repenser) la création d’espaces
spécifiques dans la classe :
 En maternelle, les coins symboliques
(coins poupée, dinette, construction, déguisement, peinture,…).
 En primaire, les espaces éducatifs
(coins bibliothèque, mathématique, scientifique, multimédia,
artistique,…).

L’enjeu de cette activité sera d’amener les élèves à réfléchir à une


organisation de la classe en fonction de critères communs aux deux
sexes. C’est le domaine d’apprentissage mené dans l’espace qui sera
pris en considération et non le sexe des enfants.

En d’autres termes, filles comme garçons fréquenteront


indifféremment « le coin poupée  » et « l’atelier d’expériences
scientifiques », l’accent étant mis sur les compétences à acquérir ou
développées par ces espaces.

Le rôle de l’enseignant-e, sera non seulement de provoquer la mixité


dans la création mais aussi dans la fréquentation de ces espaces.

22
2
Variante

Enseignement maternel et primaire


Inviter les élèves à imaginer un classement des livres de la
bibliothèque.

Dans un premier temps, laisser toute liberté de choix. Puis, faire


réfléchir les enfants sur la pertinence du critère « livres pour fille »,
« livres pour garçon ». L’enjeu sera évidemment de déconstruire
le cliché « Histoires de princesses pour elle, revues automobiles
pour lui ». Des critères pertinents tels que : livres documentaires/
récréatifs ; classement par matières, par âges, par thèmes,… devront
être mis en exergue.

Pour cela, il faut veiller à ce qu’il y ait une grande diversité d’ouvrages,
y compris des livres considérés comme féminins/masculins.

23
3 Animation autour d’un livre

Objectif
Aborder la thématique du genre par le biais de la littérature
enfantine.

Temps : entre 15 et 45 minutes.


Nombre idéal de participant-e-s : entre 7 et 15 élèves.

Matériel nécessaire
Un livre adapté à l’âge des enfants.

Organisation
Afin de faciliter la communication entre les élèves, il est préférable de
les installer en cercle.

Description de l’animation
En préambule à l’animation, l’un des ouvrages suivants peut être lu
à haute voix afin d’amorcer un débat. Une fois la lecture effectuée,
l’objectif de cette animation sera d’analyser l’histoire avec les enfants
et de découvrir d’autres manières de se représenter les histoires, les
personnages, les possibles,...

Exemples :

24
3
Enseignement maternel et primaire
L’enseignant-e suscitera la réflexion et provoquera la discussion en
posant des questions ciblées.

Par exemple :
 Qu’avez-vous compris ? Des choses vous ont étonné-e-s ? Surpris-e-s ?

 Qui porte des robes ? (robe de sorcier, robe de chambre, kilt, soutane,
djellaba,…). As-tu déjà porté une robe ? A quelle occasion ?
 Quelle a été la réaction des personnes qui t’ont vu-e ?

 Quelles sont les différences entre les vêtements de filles et de garçons ?

 Y a-t-il une couleur dominante dans le livre ? Pourquoi l’attribue-t-on à


tel personnage ?
 Quels rôles, quelles tâches sont attribués aux personnages du livre ?
Varient-ils/elles ?
 Quelles études, quel métier le personnage choisit-il   ? Pourquoi ? Les
filles et les garçons peuvent-ils/elles l’exercer ?
 Et toi, quel métier souhaites-tu exercer plus tard ?

Au cours de cette activité, il est très important de créer un climat de


classe propice à l’écoute et à l’acception du point de vue d’autrui. Il ne
s’agit pas de réduire les échanges à des jugements de valeur ou à des
propos moqueurs qui risqueraient de heurter certain-e-s mais bien, au
contraire, de prôner l’ouverture et la tolérance.

On peut également prolonger le débat par une recherche de photos et


la composition de panneaux où les vêtements ne seraient pas classés
en fonction du sexe mais bien, par exemple, du pays d’origine.

25
4 Parcours de vie

Objectif
Expérimenter l’ancrage de stéréotypes sexistes par l’utilisation
de contre-exemples.

Temps : environ 1 heure.


Nombre idéal de participant-e-s : entre 12 et 15 élèves.

Matériel nécessaire
Des situations concrètes qui peuvent engendrer des stéréotypes.

Description de l’animation
Tout d’abord, diviser le groupe classe en deux et distribuer à chacun
des consignes spécifiques. Le premier groupe sera invité à imaginer la
fête d’anniversaire de Julia tandis que l’autre devra élaborer celle de
Mathias. Leur création portera sur l’organisation concrète de la fête :
la décoration, les activités réalisées, les cadeaux reçus,…
Ensuite, une comparaison entre les deux groupes pourra être
entreprise. L’enseignant-e questionnera alors les élèves sur les
raisons de leurs choix.

Par exemples :
 Pourquoi avez-vous effectué un tel choix pour Julia et pour
Mathias ?
 Que pensez-vous de la fête organisée par l’autre groupe ?

 Avez-vous déjà assisté à ce type d’anniversaire ?

 L’exercice a-t-il été facile ?

 Comment auriez-vous agit s’il s’agissait de votre propre


anniversaire ?
 Pourquoi attribue-t-on souvent la couleur « rose » aux filles
et « bleu » aux garçons ?

26
4
 Un garçon pourrait-il recevoir une poupée ?

Enseignement maternel et primaire


 Une petite fille pourrait-elle construire une cabane avec ses
ami-e-s lors de sa journée d’anniversaire ?

Enfin, l’enseignant-e peut, s’il/elle le souhaite,


donner une version contre-stéréotypée de
ces deux fêtes.

Julia, elle adore les animaux de la


jungle. Elle a donc décoré sa maison
avec des lianes, de la verdure et des
peluches en forme de gorilles.
Etant donné qu’elle joue dans
une équipe de basket, elle
a programmé un match
avec ses ami-e-s. Comme
cadeaux, elle a reçu une voiture
téléguidée et des
entrées pour un zoo.

Mathias, il adore cuisiner. Il a donc


décoré l’intérieur de sa maison en
recréant la salle d’un restaurant.
On pouvait y apercevoir des nappes
quadrillées rouges et blanches, des fruits et
des légumes. Comme activité, il avait organisé un
atelier cuisine pour le goûter et reçu par la même
occasion, une toque et un tablier.

27

1
Parlons d’égalité entre les sexes…
via un brainstorming

Objectif
Définir ce concept d’égalité et l’exemplifier.

Temps : entre 15 et 20 minutes.


Nombre idéal de participant-e-s : entre 7 et 15 élèves.

Matériel nécessaire
Tableau/panneau mural.

Description de l’animation
 Enoncer une réflexion, un mot afin de recueillir, en vrac, les
représentations des participant-e-s.
Exemples :
 L’égalité fille/garçon.
 Que signifie se comporter en femme/homme ?

 Stéréotype.

 …

 Demander ensuite aux élèves ce que cela évoque pour eux.


Faire émerger des exemples concrets afin de clarifier les différentes
notions. Ce premier échange peut se faire soit collectivement,
soit par petits groupes, avec mise en commun par la suite. Quelle
que soit l’organisation, il est important d’écrire les différentes
représentations.

Le concept d’égalité peut être abordé de manière simple.


Exemple : le terme « égalité » désigne la même chose. Cela signifie
que les filles et les garçons peuvent avoir les mêmes droits (le droit
de choisir leurs études, leurs métiers,…).

28
1
Questions permettant la discussion :
 Pourriez-vous me donner quelques exemples de stéréotypes
de genre  ?

Enseignement secondaire
 Comment les femmes/les hommes doivent-elles/ils se
comporter ?
 Qu’attend-on d’elles/d’eux ? Etes-vous d’accord ?

 Comment apparaissent-ils/elles souvent dans la publicité ?

 Quelle est votre image de la femme/de l’homme ?

A la fin de l’activité, revenir aux propos énoncés initialement, lors du


brainstorming, et évaluer la pertinence de chacun d’eux.
L’objectif sera atteint lorsque les participants auront intégré les
notions abordées : stéréotypes, préjugés, sexe et genre (voir partie
théorique point 1).
Il est intéressant de conserver une trace écrite des différents échanges
afin de pouvoir repartir ultérieurement de ce document et d’évaluer
le cheminement effectué.

Exemple d’une animation :

Tradition Acquis

Modèle Obligation
Repère
Stéréotype
Idée toute
Habitude faite

Pression
Image
Style Culture
Cliché

29
2 Plutôt lui/elle ou totalement lui/elle

Objectif
Déconstruire les représentations stéréotypées qui correspondent
aux filles et aux garçons. Tendre vers plus d’égalité, de tolérance.
Développer le respect de l’autre, le choix de l’autre.

Temps : entre 30 minutes et 1 heure.


Nombre idéal de participant-e-s : entre 7 et 15 élèves.
Matériel nécessaire
Tableau, cartes reprenant les propositions suivantes (ou d’autres à
imaginer par l’animateur/trice).
Description de l’animation
Réaliser au tableau une échelle sur laquelle figurent une fille d’un
côté et un garçon de l’autre. Demander aux élèves de sélectionner
une carte (voir exemples ci-dessous) et de la positionner sur l’échelle
en expliquant leur choix.
Par exemple : « Pourquoi l’étiquette "danse" a-t-elle été placée en
dessous de la fille alors qu’ "être amoureux" se trouve au milieu ? ».

Voici quelques propositions de cartes :


Avoir peur La sensibilité Regarder un match
La contraception La tolérance de foot

L’écoute La performance Se faire influencer


Faire du sport La galanterie dans ses choix

Draguer L’indépendance Aller voir ses grands-


Faire plaisir La mode parents

Dire non La jalousie La confiance en soi


Etre pilote d’avion L’homosexualité La fragilité
S’occuper de son look Pleurer Décider de ses études
Dire je t’aime Aimer sa famille Etre amoureux
La fermeté Prendre des risques L’imagination

30
2-3

3 Citer deux/trois avantages d’être
une femme/un homme

Enseignement secondaire
Objectif
Réfléchir à nos propres représentations, aux rôles prédéfinis que
nous attribuons à la femme/à l’homme et en débattre. Cet exer-
cice permet d’aborder également la différence entre les notions
sexe et genre (voir partie théorique point 1).
Temps : entre 15 et 45 minutes, en fonction de la manière dont
l’animateur-trice amène le débat.
Nombre idéal de participant-e-s : entre 7 et 15 élèves afin de favoriser
l’échange. Cette activité peut convenir à un plus grand groupe à
condition de répartir équitablement le temps de parole.
Matériel nécessaire
Une feuille A2/A3/post-it grand format, un tableau d’école ou des
feuilles individuelles, des gros marqueurs.
Description de l’animation
Demander aux élèves d’écrire, de manière individuelle, deux ou
trois avantages d’être une fille/un garçon. Ce travail peut également
s’effectuer par sous-groupes, l’essentiel étant que chaque participant-e
puisse amener ses idées. Puis, proposer un tour de table et lister, au
tableau, toutes les réponses formulées. S’ensuit un débat autour de
l’égalité homme-femme, des stéréotypes de genre,…
Questions permettant la discussion
 Quels sont les stéréotypes les plus courants concernant les garçons et les
filles ?
 Si tu étais Ministre de l’Egalité des Chances, quelle (s) action (s) mettrais-
tu en place ? Que voudrais-tu faire évoluer ?
 Existe-t-il certaines tâches exclusivement assurées par des femmes et
d’autres par des hommes ?
 Est-ce qu’un homme, une femme peut pratiquer n’importe quel métier ?
 Existe-t-il, dans les propositions citées, des choses que l’on ne peut
changer ? Cette question permet d’expliciter les notions de sexe et genre.
Des propositions contradictoires permettront d’engager un débat…
31
4
Que peut faire l’homme, la femme
avec… une mallette, un lange, des clés,
des gants… ?

Objectif
Réfléchir à nos propres représentations, aux rôles prédéfinis
attribués à la femme et à l’homme et en débattre.

 Temps : entre 15 minutes et une heure en fonction des pistes


creusées durant l’animation.

Nombre idéal de participant-e-s : entre 7 et 15 élèves.

Matériel nécessaire
 Une feuille A2/A3/post-it grand format, un tableau d’école ou des
feuilles individuelles.
 Des gros marqueurs.

Description de l’animation
Enoncer la phrase : « Que peut faire l’homme/la femme avec… une
mallette, un lange, des clés, des gants… ? » en choisissant un seul des
éléments.

Les participant-e-s inscrivent ensuite une proposition pour l’homme


et une pour la femme. La réponse peut aussi être commune aux deux.

Renouveler l’exercice avec les différents objets. Les réponses


de chacun-e sont affichées. S’ensuit une discussion, avec une
argumentation des propositions.

Les élèves découvriront alors que, pour un même objet, les


représentations peuvent être très différentes. Il n’y a bien entendu
aucune mauvaise réponse. Il est essentiel de baser la discussion sur
le respect de chacun.

32
4
Une analyse des réponses doit toutefois être réalisée en mettant en
évidence les constats suivants :
 souvent, la femme reste associée aux enfants, à la sphère

Enseignement secondaire
privée, aux tâches ménagères internes à la maison, à
l’aspect social/humain, au contact relationnel,…
 souvent, l’homme reste associé à la sphère publique, au
travail (rémunéré), à l’argent, aux tâches extérieures à la
maison (entretien du jardin, de la voiture), aux loisirs,…

Lorsqu’un-e jeune amène un regard autre, il est important de le/


la valoriser et de mettre en évidence qu’en fonction de la réalité de
chaque personne, les réponses proposées diffèrent. Elles dépendent
donc du vécu qui, par définition, nous est propre et varie d’un individu
à l’autre.

Les possibilités de relances/témoignages sont grandes, en fonction


des sujets avec lesquels l’animateur-trice se sent le plus à l’aise.

Exemple d’une animation :


Homme Femme
Il les a toujours sur lui. Elle cache ses secrets
dans un coffre.
Il ouvre la voiture. Des clés Elle rentre chez elle.
Il ouvre le coffre-fort.
Elle les perd à tout
Il va chercher le courrier.
moment.

Un cartable Elle amène ses enfants


Il va travailler.
à l’école.

Pour aller se balader Elle a froid et les met en hiver.


à moto…
Des gants Elle les utilise pour faire la vaisselle.

Elle lange l’enfant.


Il apporte le lange à sa femme. Lange
Il le met à l’envers.

33
5 Réflexion autour des représentations
homme/femme

Objectif
Réfléchir à nos propres représentations, aux rôles prédéfinis que
nous attribuons à la femme et à l’homme et en débattre.

Temps : entre 15 minutes et 30 minutes en fonction des pistes


creusées pendant l’animation.

Nombre idéal de participant-e-s : entre 7 et 15 élèves.

Matériel nécessaire
 Des feuilles prédécoupées avec la phrase portant à réflexion et un
espace pour la rédaction de réponses.
 De quoi écrire.

Description de l’animation
Diverses questions peuvent être évoquées : qu’est-ce qu’une juste
répartition des tâches ? Qui s’occupe le plus souvent des enfants ? Y
a-t-il des traits typiquement masculins/féminins ? …
Exemples de réponses couramment citées au cours d’activités menées
et pouvant provoquer un débat.
 Qu’est-ce qu’une juste répartition des tâches ?
– Quand les deux parents s’occupent de l’éducation des enfants,
du logement, des réparations, du souper, de la vaisselle,…
ensemble ou en alterné.
– La femme et l’homme se répartissent les tâches à faire, de
commun accord.
 Qui s’occupe le plus souvent des enfants ?
– Le père a aussi sa part de responsabilités.
– L’homme s’occupe aussi bien des enfants que la femme.
– L’éducation des enfants peut se faire à deux.

34
5
 Y a-t-il des traits masculins/féminins ?
Masculins : esprit de compétition, mauvaise foi, se « prennent moins
la tête »,…

Enseignement secondaire
Féminins : organisation, commérages, attentives à l’hygiène,…
Relance : qu’est-ce qui te fait dire cela ? Connais-tu des personnes qui
dérogent à cette réponse ?

 Comment dit-on… au masculin/féminin ?


« Un garçon de treize ans est en voiture avec son père quand ils ont un
accident. Le père meurt sur le coup et le fils est transporté d’urgence
à l’hôpital. Le meilleur chirurgien est appelé pour l’opérer, mais au
moment où il voit le garçon, il dit : « Je ne peux pas l’opérer, c’est mon
fils ». Comment est-ce possible ? ».

De nombreuses solutions comme l’homosexualité, l’adoption sont


avancées mais peu de personnes suggèrent que le chirurgien est
simplement… une femme. Cela démontre que l’utilisation du genre, en
grammaire, a une réelle incidence. Le masculin aura tendance à nier
l’identité des femmes et il hiérarchise les fonctions sociales.

Afin d’en savoir plus, nous vous invitons à consulter :


– Guide de féminisation des noms de métier, fonction, grade ou
titre, Ministère de la Communauté française de Belgique (2005).
– Vers une rédaction non sexiste simplifiée afin de mettre le pied
à l’étrier, Commission communale « Femmes et ville », Liège.
– Féminin, masculin, c’est pas que de la grammaire !
Des jeunes en parlent…, SIPS (2003).

L’objectif de cette activité est de trouver des contre-exemples qui


permettent d’éviter les généralisations. La première intervention de
l’enseignant-e s’appuiera sur la diversité des réponses apportées par
les élèves. Les propositions contradictoires alimenteront la réflexion,
développeront l’esprit critique et conduiront, dans certains cas, à
une remise en question du jugement initial. Des données chiffrées,
des situations-problèmes concrètes,… susciteront une réflexion plus
objective de manière à déconstruire les idées reçues.

35
6 Ma bulle

Objectif
Montrer l’influence de la société (parents, amis, médias, école,…)
sur nos représentations de ce que « doit être » un homme/une
femme.

Temps : entre 20 et 45 minutes.


Nombre idéal de participant-e-s : entre 7 et 15 élèves.

Matériel nécessaire
Tableau afin d’y représenter différentes bulles, comme présenté à la
page suivante.

Description de l’animation
Cet outil permettra de réfléchir à l’impact des stéréotypes, aux
comportements qu’ils induisent, aux choix qu’ils nous amènent à
opérer ou encore aux freins qu’ils représentent parfois dans la mise
en œuvre d’un projet.
Inviter les participants à s’interroger, de façon individuelle, sur ce qui
influence leur perception de l’homme et de la femme.
Préciser que la bulle du milieu représente leur propre conception et
qu’ils devront ensuite envisager ce qui a un impact sur leur manière
de penser : une personne, les médias, un événement de la vie, un
film, un groupe de personnes (la famille, les amis, les pairs,…),…
Préciser que les bulles sont de tailles différentes car certains facteurs
ont tendance à nous influencer plus que d’autres.
Insister sur le fait qu’il n’y a pas de bonnes/mauvaises réponses
puisqu’il s’agit d’une perception personnelle.

Questions permettant la discussion


 Existe-t-il des pressions qui font que vous allez adopter certains
stéréotypes ?

36
6
 A quoi servent les stéréotypes ? Par exemple, ils facilitent la vie par
une catégorisation rapide qui permet de se forger immédiatement
une représentation, une image d’une personne.

Enseignement secondaire
A
 qui profitent les stéréotypes ? D’une part, utilisés dans la
publicité, ils servent à faire vendre. D’autre part, ils contribuent à
renforcer l’ordre social établi et la domination masculine.

Quels
 sont les effets négatifs  ? Ils imposent un caractère
réductionniste, éliminent/gomment la spécificité des individus,
engendrent des inégalités, provoquent des discriminations,…

L’objectif de cette activité est d’amener les jeunes à prendre


conscience que les différences fille-garçon ne sont pas innées.
Leurs représentations sont issues d’une construction sociale qui va
influencer leur perception de l’homme et de la femme .

Club sportif Ecole


« Je suis la seule fille « Dans mon école,
dans mon équipe on nous impose
de foot » toujours une mixité
dans les travaux
de groupes »
Ma conception
des hommes,
des femmes,
des relations
hommes-femmes

Publicité
« Ma pub préférée : …
les hommes savent
pourquoi »

37
7 Le jeu des silhouettes

Objectif
Déconstruire les images erronées qu’on attribue aux femmes et
aux hommes, aux filles et aux garçons.

Temps : environ 1 heure.


Nombre idéal de participant-e-s : entre 7 et 15 élèves.

Matériel nécessaire
Tableau, feuilles A3, magazines, ciseaux, colle,…
Description de l’animation
Disposer les élèves en sous-groupes (entre 3 et 5) afin qu’ils réalisent
schématiquement leur représentation d’un
garçon et d’une fille, par collage,
dessin ou avec des mots sur base de
la question suivante : « Représentez
votre femme/homme idéal-e ».

Demander également de recenser


des qualificatifs, des activités, des
actions,… qui caractérisent les deux
sexes.

Afin de faciliter la réflexion et d’enrichir


le débat autour de l’impact des médias
sur nos représentations stéréotypées
(jouets différenciés, hyper-sexualisation
de la femme,…), des magazines ou autres
supports imagés (affiches publicitaires,
livres,…) peuvent être mis à disposition.

38
7
Questions permettant la discussion :
Selon vous, vos silhouettes sont-elles empreintes de stéréotypes ?

Enseignement secondaire
En existe-t-il encore aujourd’hui ? Qu’ont-ils comme incidence ?

Quelle est l’influence des médias dans ces représentations ?


Pourquoi les médias renforcent-ils les stéréotypes ?


39
8
Stéréotypes dans les médias,
films, séries

Objectif
Déconstruire les stéréotypes de genre relayés par les médias.

Temps : environ 1 heure.


Nombre idéal de participant-e-s : entre 7 et 15 élèves.

Matériel nécessaire
Télévision, DVD, compilations de séquences télévisées qui mettent
en évidence des stéréotypes. On peut aussi mener cette activité au
départ de revues et de dépliants publicitaires.

Au départ, diffuser les extraits choisis ou montrer les documents


sélectionnés :

 Publicités
Celles pour les produits ménagers : on voit essentiellement des
femmes. Si les hommes sont présents, c’est soit pour prouver la
facilité d’utilisation du produit et ainsi démontrer que « même
un homme est capable de le faire », soit parce qu’ils adoptent une
position d’expert. Certains produits sont particulièrement porteurs
de stéréotypes : les jouets, les voitures, les boissons alcoolisées, les
produits de beauté,…

 Dessins animés
On constate une certaine évolution. Par exemple, en 1937, Disney
crée Blanche Neige, une femme passive qui attend patiemment son
prince charmant. En 2012 par contre, Merida, dans Rebelle, est une

40
8
jeune fille impétueuse, qui refuse de se marier et souhaite poursuivre
son propre rêve, celui d’être archère.
 Séries

Enseignement secondaire
Exemples :
– Un gars-une fille,
– Scènes de ménages,
– Sodas.

Dans ces épisodes, on retrouve également de nombreux stéréotypes.


Il est intéressant de questionner les élèves sur leur perception, leur
avis par rapport aux différentes séquences.

Le but de l’activité est de faire émerger les différents stéréotypes et


d’amener les jeunes à développer leur esprit critique et à s’interroger.
 Quelle est l’intention du réalisateur de cette séquence : intérêt
financier ? Humour ? Renforcement de préjugés afin d’induire des
comportements attendus ?
 Quelle est la pertinence de ce message ? Quelle attitude dois-je
adopter ?

Ce questionnement est déterminant si l’on veut progressivement


amener les jeunes à déconstruire ces stéréotypes, à agir contre toute
forme de manipulations et à se positionner en tant que citoyen
défenseur d’une société égalitaire.

Vous pouvez obtenir un DVD déjà compilé au sein du planning


familial Infor-Femmes.

41
9 Les inventions célèbres

Objectif
Réfléchir aux femmes et aux hommes célèbres qui ont créé de
grandes choses au niveau de la recherche… et ainsi, déconstruire
les stéréotypes.

Temps : environ 20 minutes.


Nombre idéal de participant-e-s : entre 7 et 15 élèves.

Matériel nécessaire
Le listing suivant ainsi qu’une bibliographie succincte relative aux
différent-e-s personnes citées. Cette liste peut être étayée en fonction
des sujets à développer (exemple : la première femme pilote belge et
seconde femme pilote au monde était Hélène Dutrieu -1910).
Description de l’animation
Description de l’animation
L’animateur-trice énonce une découverte et demande s’il s’agit d’une
femme ou d’un homme qui a inventé ou découvert la chose citée.

Exemples :
Homme/
Objet Nom Année
Femme
La seringue Femme Laura Adams 1881
Le Tupperware Homme Earl. S. Tupper 1945
Le Babyliss Homme Roger Lelièvre et 1956
Roger Lemoine
Le langage Femme Grace Hopper 1959
Informatique
Cobol

42
Quelques incontournables afin de
6 mener à bien des animations sur
cette thématique

Prendre le temps de s’interroger sur ses propres conceptions.
 Pas d’improvisation. Une préparation est nécessaire  : recueil
de données chiffrées, clarification des concepts (définitions),
recherche d’exemples, de contre-exemples concrets et
éventuellement préparation d’un matériel (publicités, DVD,…).
 Avant l’activité, citer (ou rappeler) des règles à mettre en œuvre
pour faciliter la communication entre les participant-e-s : ne pas
interrompre celui qui s’exprime, écouter et prendre en compte
le point de vue de l’autre, parler en son nom propre, ne pas
monopoliser la parole,…
 Tout au long de l’activité, veiller au respect du point de vue de
l’autre. La critique doit nécessairement être constructive.
 Avertir les jeunes qu’ils/elles pourraient être bousculé-e-s dans
leurs valeurs. L’enseignant-e veillera à ne pas porter un jugement
sur l’éducation familiale, la religion,… Le but n’est évidemment
pas de créer des tensions entre la famille et l’école !
 Une trace écrite au début (représentations initiales des élèves) et
à la fin de l’activité est nécessaire si l’on veut :
– que l’élève prenne conscience du chemin parcouru dans sa
propre représentation de la société,
– que l’objectif poursuivi soit atteint et que les échanges ne se
résument pas à une simple discussion.
 Rester réaliste : ce n’est pas en une activité que l’on va bouleverser
des conceptions aussi ancrées dans les mentalités.
 La déconstruction des stéréotypes filles/garçons ne doit pas
se limiter à des parenthèses ponctuelles et donc seulement à
quelques animations. C’est une thématique qui doit se travailler
de manière transversale, dans tous les cours, chaque fois que
l’occasion se présente.

43
7 Pour aller plus loin…

Les CLPS (Centres Locaux de Promotion de la Santé)


Les CLPS sont chargés d’accompagner les professionnel-le-s
(issu-e-s de secteurs variés comme la santé, le social, l’ensei-
gnement,…) soucieux-ses d’améliorer la santé et la qualité de vie de
leur public. Ils accueillent des points d’appui aux écoles en matière
de prévention des Assuétudes et d’Education à la Vie Relationnelle,
Affective et Sexuelle (EVRAS) dont le genre est l’une des thématiques.
Ces points d’appui facilitent les partenariats et la concertation entre
les écoles et les acteurs associatifs. Ils mettent à leur disposition
des outils méthodologiques et pédagogiques (jeux, dossiers
documentaires, campagnes, répertoires, promotion des formations
et des animations,…) dont un certain nombre vous ont été présentés
dans les pages précédentes.
Les CLPS disposent d’un centre de documentation qui met
gratuitement à votre disposition une multitude de ressources
théoriques et pédagogiques sur toutes les thématiques liées
à la promotion de la santé. Chaque demande fait l’objet d’un
accompagnement personnalisé .

Centre Liégeois de Promotion Centre Local de Promotion de la


de la Santé Santé de Huy-Waremme
Place de la République Française, 1 Antenne de Huy :
(4ème étage) à 4000 Liège Rue Saint-Pierre, 49
Tél: 04/349.51.44 à 4500 Huy
E-mail: promotion.sante@clps.be Tél : 085/25.34.74
Site internet : www.clps.be E-mail : clps@clps-hw.be

Centre Verviétois de Promotion Antenne de Waremme :


de la Santé – Maison de Place Roi Albert 1er, 16
Promotion de la Santé à 4300 Waremme
Rue de la Station, 9 à 4800 Verviers Tél : 019/54.65.69
Tél : 087/35.15.03 E-mail : clps@clps-hw.be
E-mail : info@cvps.be
Site internet : www.cvps.be

44
Quelques outils disponibles auprès de certains CLPS
 Question de genre !
Un livre-jeu sur l’égalité entre femmes et hommes.
Claudine Drion et Clarice, Editions Luc Pire (2007).
 Filles & Garçons.
Questionnons autrement ? Questions de respect ?
(Paris, 2010) Plus d’informations via valoremis.fr
 50 activités pour l’égalité filles/garçons à l’école.
Virginie Houadec – Michèle Babillot, Scérén, CRDP Midi-Pyrénées (2008).
Ce support pédagogique permet de mettre en œuvre une
éducation à l’égalité filles/garçons et femmes/hommes.
 Garçon ou fille… un destin pour la vie ? Belgique, 1830 - 2000.
AVG - CARHIF (2009)
Ce dossier pédagogique, destiné aux enseignant-e-s, aborde divers
thèmes comme la vie familiale, l’école, le monde du travail,… et
permet à chaque participant-e de se référer à son vécu.
 Vinzetlou
Ce site propose diverses vidéos à destination d’un public d’école
primaire, ainsi que des fiches pédagogiques permettant de
travailler la vidéo sélectionnée. Vinzetlou et les filles et les garçons
est à conseiller sur www.vinzetlou.net

45
La Direction de l'Egalité des Chances
du Ministère de la Fédération Wallonie-
Bruxelles www.egalite.cfwb.be
Ce site propose régulièrement des brochures et
des affiches sur le thème du genre qui sont, la
plupart du temps, disponibles gratuitement via
l’adresse courriel egalite@cfwb.be ou via le 0800/20.000. La majorité
de ces documents sont également directement téléchargeables sur
leur site.

« Et toi t’es casé-e ? » : Campagne de lutte contre


l’homophobie et la transphobie (2016). Il s’agit
d’une campagne de lutte contre l’homophobie et
la transphobie réalisée par l’Institut pour l’Egalité
des Femmes et des Hommes, en collaboration
avec le Centre Interfédéral pour l’Egalité des
Chances, la Fédération Wallonie-Bruxelles,
le Délégué général aux Droits de l’Enfant, la
Wallonie et la Cocof. Elle est destinée aux jeunes
de 12 à 25 ans et aux professionnels qui les
entourent à l’école, dans le sport et la jeunesse.
www.ettoitescase-e.be

Filles-garçons, une même école ? (2014). Il s’agit


d’un module de sensibilisation en ligne qui
aborde la dimension de l’égalité entre les sexes,
développe la réflexion critique sur le matériel
pédagogique, les démarches mises en œuvre
dans le cadre scolaire et propose des outils
pour construire une pédagogie de l’égalité. Ce
site s’adresse principalement aux enseignant-
e-s et futur-e-s enseignant-e-s qui cherchent à
promouvoir l’égalité des garçons et des filles, de
l’école maternelle à l’enseignement supérieur.
Vous souhaitez comprendre les inégalités entre

46
filles et garçons à l’école ? Vous souhaitez plus de
mixité et d’égalité dans vos cours ? Ce site reprend
différents environnements (institutionnel,
pédagogique, relationnel,…) et propose des pistes
didactiques concrètes susceptibles de favoriser
une réflexion sur les représentations du rapport
filles-garçons à l’école. Les (futur-e-s) enseignant-
e-s pourront trouver sur le site des références et
des définitions, des exemples d’activités, des
réflexions d’enseignant-e-s sur des questions de
genre, des questionnaires destinés aux élèves, des
documents vidéo,…
www.egalitefillesgarcons.be

Egalité, mixité et associations (2014).


Ce folder sensibilise et donne des outils aux
associations pour agir en faveur de la mixité et de
l’égalité des sexes. Deux outils sont disponibles : un
guide à destination du tissu associatif proposant
des pistes de réflexion, des conseils pratiques et
un projet pilote pour l’accompagnement d’une
dizaine d’asbl œuvrant dans les secteurs culturels
et éducatifs de la Fédération Wallonie-Bruxelles.

Ce genre que tu te donnes (2011).


Il présente une centaine d’ouvrages sélectionnés
parmi les livres pour enfants et adolescents dont
les héroïnes et les héros heurtent ou prennent à
revers les représentations stéréotypées du féminin
et du masculin. Cette sélection est complétée
par des articles d’analyse qui présentent une
critique littéraire et artistique. Cette brochure est
disponible au prix de 5 € ou téléchargeable sur le
site de la Direction de l’Egalité des Chances.

47
Moi aussi, je peux le faire ! (2011).
Cette brochure dresse, en quelques lignes, l’état
de la question de l’égalité de genre en sciences,
dans l’enseignement secondaire et supérieur. Elle
tente également de rendre compte de la diversité
des métiers scientifiques et dénonce les clichés
les plus véhiculés.

Egal-e avec mes élèves : c’est tout à fait mon


genre. Petite littérature à l’usage des profs qui se
soucient des filles et des garçons (2010).
Il s’agit d’un petit manuel à l’usage des enseignant-
e-s, de leurs formateurs et formatrices ou de
toute personne jouant aujourd’hui un rôle dans
les institutions scolaires. Ce livret comprend une
bibliographie exhaustive de matériel pédagogique
à utiliser en classe avec ses élèves ainsi que de
documents et sites internet utiles.

Filles et garçons à l’école maternelle. Reconnaitre


la différence pour faire l’égalité (2010).
Créée par l’ASBL Genderatwork, cette brochure
sensibilise aux dimensions de genre dans
l’enseignement maternel en prenant en compte
l’approche pédagogique de l’enseignant-e, le
matériel pédagogique, les jouets, les livres, la
disposition de la classe (coins jeux,…), la relation
avec les parents (pères et mères) des élèves,…

48
Discrimination toi-même (2010).
Ce document sensibilise les jeunes à la lutte
contre les différentes formes de discriminations.
Il donne une information concrète sur la loi et
son application. Il tente également d’apporter
un éclairage sur les enjeux de la lutte contre ces
discriminations. Il s’adresse en particulier aux
filles et aux garçons de 12 à 18 ans. Il aborde, de
manière concrète et ludique, en quoi consistent
la liberté d’expression, l’incitation à la haine,
l’injonction de discriminer, le racisme, le sexisme,
le harcèlement, l’homophobie, le handicap,…
Le site www.stop-discrimination.be vous permettra
d’en savoir plus.

Faits et Gestes (2010).


Cette brochure a notamment mis en
avant qu’à première vue, l’école n’établit
pas de différences entre filles et garçons.
Toutefois, on constate une répartition
inégale de ceux-ci entre formes d’ensei-
gnement, filières et options. Les
filles réussissent mieux à l’école et
connaissent moins le redoublement
mais s’orientent plus vers des filières
moins valorisées et ne « rentabilisent « pas leurs
résultats. Découvrez ce document via le site
www.faitsetgestes.cfwb.be/nouveau33.asp

La Parlement de la Fédération Wallonie-Bruxelles


Quatre ans après l’étude sur les manuels scolaires et stéréotypes
sexués, les choses bougent ! La proposition de décret sur la lutte
contre le sexisme dans les manuels scolaires vient d’arriver sur les
bancs du Parlement (2016). Plus d’informations : www.pfwb.be/le-
travail-du-parlement/doc-et-pub/documents-parlementaires-et-decrets/
documents/001513108

49
L’Institut pour l’Égalité des Femmes et des Hommes igvm-iefh.
belgium.be/fr
Ce site propose régulièrement des brochures et des affiches sur le thème
du genre, qui sont téléchargeables et/ou disponibles gratuitement via
egalite.hommesfemmes@iefh.belgique.be ou via le 02/233 42 65. Cet
institut garantit et promeut, depuis 2002, l’égalité des femmes et des
hommes et combat toute forme de discrimination et d’inégalité basée
sur le sexe. Il vise à ancrer cette égalité dans la société afin qu’elle
devienne une évidence dans les mentalités et les pratiques.

L’écart salarial entre les femmes et les hommes


en Belgique (Rapport 2016).
Cette publication annuelle permet de suivre
l’évolution de l’écart salarial en Belgique, sur
base de différentes catégories d’indicateurs. Une
analyse des liens entre l’écart salarial et divers
facteurs favorisant des inégalités salariales y est,
notamment, proposée.

Mesure d’attitudes en matière de sexisme,


d’homophobie et de transphobie (2014).
Cette brochure recense diverses données
relatives à l’attitude de la population belge en
ce qui concerne le sexisme, l’homophobie et la
transphobie.

Inventaire et analyse des données ventilées


par sexe et des indicateurs de genre au niveau
fédéral belge (2013).
Ce rapport analyse les statistiques
publiques fédérales ventilées par sexe, les
indicateurs de genre et détecte les différentes
lacunes. Il est téléchargeable sur le site
igvm-iefh.belgium.be/fr/publications/inventaris_
en_analyse_van_genderspecifieke_gegevens_en_
genderindicatoren_op_belgisch_federaal_niveau.
jsp ? referer=tcm : 337-236483-64

50
Genre et revenu (2012). Cette publication analyse
les données relatives au genre en matière de
revenus. Elle explique également l’impact du
gender mainstreaming en Belgique (tenir compte
de la situation des femmes et des hommes dans
tous les domaines, en ce compris la prévention et
la lutte contre la pauvreté).

Femmes et hommes en
Belgique. Statistiques et
indicateurs de genre (2011).
Cet outil recense de nombreux
indicateurs et statistiques sur
le genre. Citons, par exemple,
la différence de participation
des femmes et des hommes
sur le marché de l’emploi.
L’objectif est de présenter objectivement les
différences entre les femmes et les hommes afin
de percevoir les inégalités sociales de genre.

Définition du concept de sexisme (2009).


Ce document examine le lien entre le
sexisme, les stéréotypes, les préjugés, la
discrimination basée sur le sexe et analyse
la façon d’en limiter les effets négatifs.

51
L’image des femmes et des hommes dans la
publicité en Belgique (2009).
Les chercheurs ont examiné, au moyen d’un
sondage réalisé auprès des organisations de
femmes, d’hommes, des publicitaires, des
spécialistes du marketing, la place de l’homme et
de la femme dans la publicité.

Femmes au sommet (2012).


Cette publication est consacrée à la question des
femmes qui occupent des postes à responsabilités.
L’objectif est de stimuler le débat en ce qui concerne
la présence/l’absence de femmes dans les organes
de décision et de dresser une première ébauche de
réflexion quant aux solutions possibles.
2012
Femmes au Sommet

Femmes au Sommet 2012

Genre et emploi du temps (2009).


Ce rapport décrit et compare l’emploi du temps
(tâches domestiques, loisirs, travail rémunéré,
déplacements,…) des femmes et des hommes en
Belgique.

Le Monde selon les Femmes


Cette ONG, créée en 1986, a publié divers outils,
consultables sur le site www.mondefemmes.be.
Certains peuvent également être commandés. « La
mallette genre - Pour découvrir l’égalité femmes/
hommes en s’amusant » (2014) notamment, est
une boîte à outils/jeux permettant d’aborder avec
les enfants et les jeunes les questions de genre,
d’égalité hommes/femmes, d’homophobie,
52
d’hyper-sexualisation. Les activités proposées
n’apportent pas de réponses toutes faites, mais
visent à susciter la réflexion sur différentes
thématiques (rôles, littérature enfantine, publicité,
stéréotypes, discrimination,…) en parlant
directement du vécu des enfants et/ou des jeunes.

Love Attitude
Il s’agit du portail des 4 fédérations
de Centres de Planning Familial en
Wallonie et à Bruxelles. Ce site permet
de trouver un planning familial (= lieu
d’accueil où chacun-e peut trouver
un soutien, une aide quel que soit son âge) dans
une zone spécifique. Ce site interactif révèle
bon nombre d’informations et de liens utiles
en ce qui concerne la sexualité (contraception,
grossesse, avortement,…), l’amour, la santé, la
société, l’identité sociale, les difficultés/violences
conjugales… Les entrevues en planning se font
en toute confidentialité, dans le respect des
convictions, orientations sexuelles et identités
de genre de chacun-e (hétéro/bi/homosexuel-
le-s, transgenres,…). Certains plannings réalisent
également des animations spécifiques sur divers
thèmes dont l’égalité filles/garçons, en centres ou
en extérieur. www.loveattitude.be

We Can Do It ! Choix de femme pour métier


(dit) d’homme. Ariel Carlier, Agnès Marlier
Ce livret, publié par le C.D.G.A.I. en 2014, est le
reflet des va-et-vient continuels entre le vécu
des femmes pionnières dans la construction et
les théories du genre. Il reprend divers exemples
concrets de femmes qui se sont lancées, par amour
d’un métier, dans le secteur de la construction.

53
E.A. (ENFANTS ADMIS) – Happy parents = happy
employees = happy employers
Cette brochure a été réalisée dans le cadre
de la campagne #EnfantsAdmis (2016) : vie
professionnelle et parentalité, sensibilisons et
informons pour réduire les discriminations au
travail liées à la parentalité. La parentalité semble
encore trop souvent considérée comme une
#EnfantsAdmis
source de problèmes pour les employeur-se-s.
Cette publication cherche à informer employé-
e-s et employeur-se-s sur le sujet en rassemblant
divers récits.

Quelques vidéos intéressantes


 Portes ouvertes – sexisme chez les jeunes, « Qui passe l’aspirateur ?
– Next », « Qui passe l’aspirateur ? – Présentation du projet » (2011).
Cette série de vidéos permet de travailler la question du genre en
dégageant des paroles d’enfants sur ce sujet. Elles font ressortir des
constats à propos de ce que les enfants/jeunes pensent, de ce qu’ils ont
comme discours chez eux… et met en évidence ce que font ressortir ces
paroles. www.dailymotion.com
 Hommes, femmes - sortir des stéréotypes (2010, 38 minutes
– Université de Lorraine). « Allez, c’est clair, les femmes sont plus
bavardes, plus sociales et les hommes plus taciturnes, mais plus
courageux et plus agressifs ! Et puis meilleurs en sciences face aux
femmes plus littéraires ». Et si tout cela était une invention qui prend
corps et se réalise, puisque tout le monde y croit ? Et si la grande
révolution du XXème siècle qui, en occident, a fait des femmes presque
les égales des hommes, n’était pas finie ? S’il fallait continuer, pour
mieux nous connaître, à déconstruire ces genres masculins et féminins
qui, déjà, tremblent sur leurs fondations millénaires ?
www.universcience-vod.fr
 L’école : garçons, filles à égalité ? (2010, 23 minutes – Université de
Lorraine). Annette Jarlégan aborde le genre à l’école : la description des
pratiques enseignantes, l’impact de celles-ci sur les acquisitions et les
attitudes des élèves, l’éducation familiale, le développement cognitif

54
et les performances scolaires. www.universcience-vod.fr
 Le cerveau a-t-il un sexe ? (2010, 21 minutes). Entretien avec
Catherine Vidal qui démontre qu’il existe toujours à l’heure actuelle
des idées reçues omniprésentes qu’il est essentiel de déconstruire. Par
exemple, la taille du cerveau de la femme serait inférieure à celle de
l’homme ce qui entrainerait, chez elle, une moindre intelligence ou
encore le mythe selon lequel les différences d’aptitudes mentales entre
les sexes auraient une origine biologique… www.universcience-vod.fr
 « Sexy Inc. Nos enfants sous influence » (2010, Sophie Bissonnette).
Ce documentaire est destiné à un public d’adultes et s’accompagne
d’un guide d’animation. Il poursuit l’objectif de conscientiser les
intervenant-e-s aux enjeux de la sexualisation précoce (dans les médias)
ainsi que ses effets sur les jeunes. Il vise à susciter la discussion, le
partage de réflexions et l’identification de pistes d’action pour contrer
ce phénomène. Il permet de proposer 1, 2 ou 5 animations d’environ
75 minutes. D’autre part, « Etre ou paraître ? Les jeunes face aux
stéréotypes sexuels » (2010) permet aux jeunes de 11 à 13 ans de
prendre conscience de l’environnement sexualisé dans lequel ils/elles
évoluent et de réfléchir à leurs propres comportements et attitudes.
www.ydesfemmesmtl.org
Différences
 entre hommes et femmes – Amusant ! (2007). Ce
mini clip vidéo permet d’aborder la notion de stéréotypes et de les
déconstruire par l’échange. www.dailymotion.com

Outils pour la classe téléchargeables sur internet


 « Les stéréotypes, c’est pas moi c’est les autres ! Lutter contre les
stéréotypes pour construire une culture de l’égalité » (2013).
www.laboratoiredelegalite.org
Un module de formation belge en ligne gratuit permet d’intégrer la

dimension de l’égalité entre les filles et les garçons, les femmes et les
hommes dans la formation initiale et continuée des enseignant-e-s.
http://www.ead.cfwb.be/index.php ? id=offre_egalite_filles_garcons
D’autres
 sites de référencement d’outils pédagogiques existent
comme : www.adequations.org/spip.php ? article1250

55
www2.cndp.fr/secondaire/interdiscipline/jeuxdepiste/fillesgarcons/
presentation.htm (2009)
Afin
 de découvrir plus de 300 ouvrages de littérature enfantine non
sexiste labellisés par la commission de lecture entre 2006 et 2010
ainsi que bien d’autres informations utiles, vous pouvez consulter :
www.lab-elle.org
 Le site ci-après aborde les représentations sexuées dans l’audio-
visuel. Vous y trouverez des propositions réalisables en un temps
limité (de 1 à 3, 4 séances) introduisant la notion de stéréotypes sexués
basés sur l’analyse d’articles de magazines, de publicités, de séries ou
d’émissions regardées par les élèves, de définitions,…
A destination des élèves de fin primaire et de secondaire.
www.genrimages.org (2010)

La liste reprise ci-dessus est loin d’être exhaustive. L’égalité des


hommes et des femmes est un sujet qui se travaille tous les jours et
de nouvelles actions sont entreprises régulièrement. N’hésitez pas à
prendre contact avec ces services pour plus d’informations.

56
8 Bibliographie

DAFFLON-NOVELLE, A., dir. Filles-garçons socialisation différenciée ? Grenoble :


Presses universitaires de Grenoble, 2006. (Collection Vies Sociales), 399p.
Manuels scolaires et stéréotypes sexués : éclairages sur la situation en 2012 étude
exploratoire. Bruxelles : Cemea, 2012, 144p.
GAVRAY, C. & ADRIAENSSENS, A., dir. Une fille=un garçon ? Identifier les inégalités
de genre à l’école pour mieux les combattre. Constats et recommandations suite
à différentes recherches menées en Communauté française de Belgique. Paris :
L’Harmattan, 2010 (Collection « Compétences Interculturelles »).
GLORIEUX, I. & Van TIENOVEN, T.P., Genre et emploi du temps : différences et
évolution dans l’emploi du temps des femmes et des hommes belges (2005,1999
et 1966). Bruxelles : Institut pour l’égalité des femmes et des hommes, 101p.
LANDRIEUX-KARTOCHIAN, S., Au-delà du plafond de verre ? L’introduction de
la dimension genre dans les politiques de gestion des ressources humaines, Les
cahiers du CERGOR, n° 03/01, 2003.
LECHENET, A., Les violences sexistes à l’école. Cahiers pédagogiques, n°487,
février 2011.
MOSCONI, N., De l’inégalité des sexes dans l’éducation familiale et scolaire,
Diversité ville école intégration, n°138. 2004, pp.15-22.
PETROVIC, C., Quand ça ne va pas de soi pour les enseignants. Cahiers
pédagogiques, n°487, février 2011.
VIDAL, C. & BENOÎTBROWAEYS, D., Cerveau, sexe et pouvoir. Paris : Belin, 2005.
Femmes et hommes en Belgique. Statistiques et indicateurs de genre. Edition
2011, Institut pour l’Egalité des Femmes et des Hommes. L’Institut y dresse
diverses statistiques relatives aux femmes et aux hommes pour différents
domaines.
Les données mentionnées par la Commission Enseignement du Conseil des
Femmes Francophones de Belgique dans le document l’égalité filles/garçons,
femmes/hommes dans le système éducatif : Où en sommes-nous ? … Que
voulons-nous ? (2007) http://smooz.4your.net/cffb/files/egal08.doc

57
Des outils, des ressources existent… à
9 vous de les saisir !
Envie d’en savoir plus, besoin de conseils, de soutien dans la mise en
place d’animations…
Vous pouvez faire appel :
 au Service Egalité des Chances de la Province de Liège.

Le Service Egalité des Chances est un service du Département des


Affaires sociales de la Province de Liège qui a pour but de promouvoir
l’égalité des femmes et des hommes par la mise en place d’actions de
sensibilisation spécifiques (journées d’études, pièces de théâtre, outils
pédagogiques, animations à l’égalité hommes-femmes adaptées au
public cible (scolaire, adultes,…), soirées de sensibilisation à destination
du grand public,…) sur base des besoins et demandes du terrain en
partenariat/collaboration avec les communes ou toute autre structure
intéressée. Ces actions permettent de sensibiliser et d’informer, dès le
plus jeune âge, les personnes – filles et garçons, hommes et femmes,
professionnel-le-s – aux notions de respect et de diversité, à la notion
de genre, à la déconstruction des stéréotypes,… bref, d’ouvrir les
horizons de chacun-e-s. Afin d’avoir un impact à long terme, il valorise
une logique de réseau et collabore régulièrement avec l’Openado ou
tout autre service visant le public cible, tel que le planning familial
Infor-Femmes.
Le Service Egalité des Chances dispose également de divers outils qui
peuvent être commandés, tels que des bracelets ou la brochure que
vous parcourez actuellement.
Service Egalité des Chances
Place de la République Française, 1 à 4000 Liège
Tél : 04/230.69.86
Courriel : egalitedeschances@provincedeliege.be
Site internet : www.provincedeliege.be
Personne de contact : Maryline Muytjens

58
 au planning familial Infor-Femmes Liège

Les enseignant-e-s n’étant pas toujours formé-e-s aux stéréotypes de


genre et à l’égalité des hommes et des femmes, le planning familial Infor-
Femmes peut être un relais, un partenaire afin de réaliser des animations
sur ces différentes thématiques.
Ce centre assure également des animations dans le domaine de la vie
relationnelle, affective et sexuelle. L’objectif est de développer l’esprit
critique des jeunes par rapport à leurs propres valeurs ainsi qu’à celles
véhiculées par la société.
Subsidié par le Service Public de Wallonie, Infor-Femmes a pour objet
de promouvoir le développement culturel, social, affectif, sexuel et
personnel de la femme, de l’homme, du couple, de la famille, par une
action personnalisée, dans un esprit de stricte neutralité et de pluralisme.
A cet effet, le centre remplit en particulier des missions d’accueil,
d’information, d’accompagnement et de prévention, notamment
dans les domaines psychologique, médical, social, juridique, conjugal,
sexologique,…

De nouveaux outils sont régulièrement


réalisés par le planning familial Infor-
Femmes. Le dernier en date s’intitule
« 
Filles et Garçons. Balançons les
différences » (2016). Il s’agit d’un livret
de jeux et de coloriages qui permet
d’amorcer des changements dans nos
représentations des modèles féminin et masculin et a fortiori, d’ouvrir
davantage le débat sur ce sujet. Ce livret est destiné aux enfants.
N’hésitez pas à les contacter afin de vous en procurer et d’être sensibilisé.

Centre de planning familial


Infor-Femmes Liège
Rue Trappé, 10 à 4000 Liège
Tél : 04/222.39.65
Courriel : info@inforfemmesliege.be
Site internet : www.inforfemmesliege.be
Personne de contact : Chloé Collette

59
à l’Openado

L’Openado est un service du Département des Affaires sociales de la


Province de Liège destiné aux enfants et adolesent-e-s de 0 à 25 ans, à
leur famille et aux professionnel-le-s du secteur psycho-médico-social
et éducatif.
Il a deux missions principales et complémentaires :
- l’accueil, l’information, l’orientation et l’accompagnement,
- la prévention et la promotion du bien-être.

Openado
Rue Beeckman, 26 à 4000 Liège
Tél : 04/237.93.12-16-18
orientation - prévention
enfants - adolescents Courriel : openado@provincedeliege .be
Site internet : www .openado .be

Cette brochure, éditée en 2014 et actualisée


en 2016, est téléchargeable sur le site de la
Province de Liège via le site www.provincedeliege.
be/fr/egalitedeschances. Elle peut également
être commandée auprès du Service Egalité des
Chances de la Province de Liège ou auprès du
planning familial Infor-Femmes Liège.

60
=

Cette brochure a été créée par le Service Egalité des Chances du


Département des Affaires sociales de la Province de Liège et le
planning familial Infor-Femmes Liège.

En collaboration avec le service Openado du Département des


Affaires sociales de la Province de Liège.

Avec le soutien de l’Institut pour l’Egalité des Femmes et des


Hommes, de la Fédération Wallonie-Bruxelles, de la Wallonie et
de l’ASBL Centre d’Etudes et de Documentations Sociales.

orientation - prévention
enfants - adolescents

Vous aimerez peut-être aussi