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1 er SEMESTRE
MODULE M1 1 02 :
SOLLICITATIONS SIMPLES
TRACTION- CISAILLEMENT
TRAVAUX PRATIQUES
SOMMAIRE
ANNEXES ................................................................................................................................................ 19
AVANT PROPOS
L’étudiant possédant un DUT GMP doit pouvoir intervenir dans tout secteur économique, et doit être capable :
De comprendre et d’effectuer des calculs de dimensionnement ou de contrôle en rigidité ou
résistance, ainsi que des mesures de déformations.
En entreprise, de mettre en œuvre des calculs :
Au bureau d’études
Au bureau de calcul
Sur une pièce ou une structure simple : utiliser et développer les méthodes numériques
et expérimentales de détermination des contraintes en ayant une approche critique de
la modélisation et des résultats.
Les Travaux pratiques du module F112 ont pour objectifs de vérifier les hypothèses de la résistance des
matériaux et des sollicitations simples en utilisant les outils expérimentaux pour le dimensionnement des
structures, c'est-à-dire les moyens d’essais disponibles en laboratoire (Machine de traction…) ainsi que ceux
liés aux mesures effectuées soit en laboratoire ou sur site (Extensométrie …).
Les aspects théoriques de ces outils sont exposés en Cours-Travaux Dirigés, et résumés succinctement dans
le fascicule Sujets.
Les deux premiers TP sont relatifs à la détermination des caractéristiques mécaniques, et élastiques des
matériaux, à partir d’essais normalisés. Le troisième concerne la détermination expérimentale du facteur de
concentration de contrainte et la comparaison avec celui calculé par la théorie.
Le premier fascicule est un ebook électronique concernant les sujets de TP. C’est ce document que
vous êtes entrain de consulter.
Le second fascicule concerne les comptes rendus de TP que vous rendrez dûment complété à la fin de
la séance.
1) Modélisation
2) Calcul manuel ou numérique
3) Dépouillement des résultats
Le sens critique mis en place dans cette discipline est important pour la suite de vos études ou de votre
insertion professionnelle.
Souvenez vous qu’un résultat numérique donné sans unité n’a aucune signification, et qu’il est directement
lié à la précision de la mesure ou du calcul.
1 . PRINCIPE
Cet essai, décrit en détail dans la norme NF EN 10002-1 (Octobre 2001), consiste à soumettre une
éprouvette à un effort de traction, généralement jusqu'à rupture, en vue de déterminer une ou plusieurs
caractéristiques. L'essai est effectué à la température ambiante dans des limites comprises entre 10°C et
35°C.
Dispositif Expérimental
Machine à essai de traction hydraulique :
Principe de fonctionnement : Une pompe 2 refoule de l’huile sous pression dans le cylindre 1 qui soulève le
piston 3. Le piston est solidaire d’un châssis 4, qui comporte à sa partie supérieure une mâchoire tenant
l’éprouvette 5 sollicitée par la traction. Le châssis 10 est immobile. L’effort est mesuré au manomètre 7
gradué en unité de force développée sur l’éprouvette. Une fois l’essai terminé, l’huile est refoulé sous l’effet
du poids du châssis 4 à travers une soupape 8 dans le bac 9.
Capteur inductif placé sur l’éprouvette mesurant les déformations longitudinales et transversales
R0.002 >
< Rm<
A% >
3. ÉPROUVETTE
L'éprouvette, de diamètre 10 mm (aire A0=78.5 mm2), est une "éprouvette proportionnelle" usinée à partir
d'un rond de diamètre 20 mm. La longueur initiale L0 entre repères fixés par la norme est de 50 mm.
ΦD0
L0
4. ESSAI DE TRACTION
< V <
5. TRAVAIL A FAIRE
1°) Complétez le tableau suivant (arrondissez à l'entier le plus proche). Les cotes sont mesurées sur
l'éprouvette. Utilisez le diagramme de traction "charge-allongement" fourni à la fin du TP pour déterminer la
valeur des charges.
Résistance à la traction
2°) Mesurez, sur l’éprouvette rompue, son diamètre correspondant à la charge maximale et son diamètre lors
de la rupture.
Calculez les contraintes vraies en MPa (arrondissez à l'entier le plus proche) correspondant à la charge
maximale et à la rupture
σm =
σu =
6. CONCLUSIONS
15 mm
Allongement
1 mm
Lorsqu’un matériau est homogène et isotrope, les relations contraintes-déformations dans le domaine
élastique sont des lois linéaires à deux constantes indépendantes : les lois de HOOKE. Les deux constantes
indépendantes sont le module d’élasticité longitudinal E (ou module de YOUNG) et le module d’élasticité
transversal G (ou module de COULOMB). Ces modules se déterminent expérimentalement. Le module de
YOUNG s’obtient à l’aide d’un essai de traction dans le domaine élastique, celui de COULOMB à l‘aide d’un
essai de torsion (Voir module F213) dans le domaine élastique. On montre, d’autre part, que ces deux modules
sont liés par une relation dans laquelle intervient le coefficient de POISSON ν. Ce coefficient se détermine
expérimentalement à l’aide d’un essai de traction dans le domaine élastique.
Le but du TP est de mesurer E, ν et d’en déduire la valeur de G pour un acier C35 identique à celui qui a été
utilisé pour l’essai de traction.
1 . 1 . Principe
Lorsqu'on soumet, dans le domaine élastique, une éprouvette à un effort de traction croissant :
1°) la contrainte normale de traction σ et la déformation longitudinale εL sont liées par une relation
linéaire : la loi de HOOKE en traction :
2°) la déformation transversale εT est liée à la déformation longitudinale εL par une relation linéaire :
la loi de POISSON :
2. 2. Dispositif expérimental
3. 3. Travail à faire
L’éprouvette de diamètre 9.8 mm n’étant pas chargée, mettre le pont de mesure sous tension et régler le
facteur de jauge K à 2.01. Équilibrer chaque voie utilisée.
1°) Appliquer les charges par valeurs croissantes de 0 à 9000 N. Tous les 1500 N, relever les
déformations longitudinales εL sur les deux voies correspondantes et les déformations transversales εT sur les
deux autres voies. Compléter le tableau suivant en calculant la contrainte de traction en MPa (2 chiffres
après la virgule).
P (en N) σ (en MPa) εL (en µm/m) -εT (en µm/m)
1500
3000
4500
6000
7500
9000
2°) A l'aide du logiciel mis à votre disposition sur le réseau (TP1A) tracez d’une part les variations de
la contrainte de traction en fonction de la déformation longitudinale et d’autre part les variations de la
déformation transversale en fonction de la déformation longitudinale. Relever les valeurs du module de
YOUNG d’une part, et du coefficient de POISSON d’autre part.
E= GPa ; ν=
En déduire le module de COULOMB de cet acier à l'aide de la relation liant E, G et ν (arrondissez à l'entier
le plus proche).
G= = GPa
2. CONCLUSION
TP N° 3. CONCENTRATION DE CONTRAINTE
1 . PRINCIPE
2. ÉTUDE THÉORIQUE
Étude théorique N° 1 :
y
σ0 Dans une plaque infinie percée d'un trou de
diamètre 2r et chargée à l'infini avec une
contrainte σ0, la contrainte σ yy le long de y=0
est donnée par:
σyyMaxi
σyy σ0 r 2 3r 4
σ0 σ yy = (2 + 2 + 4 )
2 x x
x
2r
x Calculer la contrainte σ Maxi
yy au bord du trou. En
déduire le facteur de concentration de
contrainte.
σ0
Kt =
Étude théorique N° 2:
Dans une plaque semi infinie percée d'un trou excentré de diamètre 2r et chargée à l'infini avec une
contrainte σ0, le facteur théorique de concentration de contrainte d'après la formule du CETIM est donnée
par:
0 .8093 r 0 .8551
(( +1.6215 )( +1)− ( +1.9291))
0.00097 r ba a ba
Kt = ( + 3.04) × + 1
ba a
σ0 σ0
2r b
c
Calculer le facteur théorique de concentration de contrainte (2 chiffres après la virgule), d'après la formule
du CETIM, pour une telle plaque, le trou circulaire de diamètre d=20 mm étant centré sur l’axe. La largeur de
la plaque est c= 50 mm.
Kt =
3. MESURES
La plaque (de dimensions finies) a un trou circulaire de diamètre d=20 mm centré sur l’axe. La largeur de la
plaque est c= 50 mm et son épaisseur est e= 5 mm. La figure ci-dessous montre l'emplacement des jauges de
déformation.
d=20
5000N jauge 1 5000 N
50 jauges 13,20
jauge 5
400
L’éprouvette est munie de deux jauges au bord du trou (jauges 1 et 5) pour mesurer les déformations
maximales εmax. Pour tenir compte d’un possible excentration des efforts de traction, la déformation maximale
est obtenue en faisant la moyenne des deux valeurs.
L’éprouvette est également munie de deux jauges (jauges 13 et 20) dans l’axe longitudinal sur les faces avant
et arrière pour compenser l’effet parasite d’une flexion possible. La déformation longitudinale nominale εnom
est obtenue en faisant la moyenne des deux valeurs obtenues.
La plaque n’étant pas chargée, mettre le pont de mesure sous tension et régler le facteur de jauge K à 2,09.
Équilibrer chaque voie utilisée du pont de mesure (montage quart de pont trois fils).
Charger la plaque sous une force de traction de 5000 N et relever les valeurs des déformations nominales et
au bord du trou (le facteur K pour ces deux dernières jauges est égal à 2,04).
Le facteur expérimental de concentration de contrainte, en tenant compte des lois de HOOKE σ= Eε, est
donné par:
σ max ε max
Kt = =
σ nom ε nom
Compléter le tableau suivant :
En déduire la valeur du facteur de concentration de contrainte (2 chiffres après la virgule) et comparez-la les
valeurs théoriques obtenues pour une plaque infinie et une plaque semi infinie Consigner les résultats dans le
tableau ci-dessous.
4. CONCLUSION
TP N° 4. DÉTERMINATION DU MOMENT
FLÉCHISSANT DANS UNE POUTRE (N° )
1 ° ) ÉTUDE THEORIQUE :
a) Calculez ci dessous pour la poutre qui vous a été désignée les réactions (en Newtons) dans le repère
x,y.
b) Déterminez les équations traduisant les variations du moment fléchissant Mz (dans le repère
G,x,y,z et en Nm) le long de la poutre en fonction de x (sous la forme d’un polynôme réduit en x).
c) Tracer et coter (en Nm) le graphe représentant les variations du moment fléchissant.
Mz
(Nm)
Mz (Nm)
X (m)
2° ) ÉTUDE NUMERIQUE :
RDM6-Flexion est un logiciel destiné au calcul des structures par la méthode des éléments finis. Ce module
disponible sur le réseau du laboratoire, permet l'analyse statique des poutres droites sollicitées en flexion
simple.
1) Conventions et Hypothèses:
Y
Discrétisation : 3 noeuds-2 éléments
L 2L
C
P
1 3
1 2 X
2
Noeud Elément
3) Modélisation
Le calcul d'une structure par la méthode des éléments finis implique sa discrétisation. Dans le cas d'une
poutre droite, cette opération se réduit à la création des noeuds.
b) Sections droites : La première section droite définie est attribuée à toute la poutre. Pour les
suivantes, désigner le noeud origine et le noeud extrémité du tronçon de poutre concerné.
d) Liaisons: Chaque noeud possède deux degrés de liberté: la flèche ( dY ) et la pente ( rotZ ). Les liaisons
de la structure avec l'extérieur peuvent être du type :
appui simple : dY = 0.
pente nulle : rotZ = 0.
Encastrement : dY = rotZ = 0.
Flèche imposée.
pente imposée.
appui simple élastique.
La poutre peut être en plusieurs morceaux, reliés entre eux par une articulation. Il s'agit pour la poutre
d'une liaison intérieure. En ce noeud :
le moment fléchissant est nul.
la flèche est continue et la pente est discontinue.
3° ) TRAVAIL A FAIRE :
a. Discrétisez la poutre qui vous a été désignée, à l’aide du logiciel RDM6-Flexion. Le matériau est un
acier. La poutre est à section circulaire de diamètre 100 mm.
b. Vérifiez le graphe représentant les variations du moment fléchissant le long de la poutre que vous
avez déterminé en 1)c). Qu’en déduisez vous ?
c. En visualisant le graphe des efforts tranchants indiquez les valeurs maximums en précisant les
sections où elles s’exercent.
CHOIX DE LA POUTR N° ?
Y Y
POUTRE N° 1 POUTRE N° 2
y y 1000 N
X X 2000 N
A G x B C D X A G x B C D X
200 Nm 100 Nm
Y Y
POUTRE N° 3 POUTRE N° 4
0.25 m 0.25 m 0.25 m 0.25 m
0.25 m 0.25 m
y 750 Nm
X 1000 N y
A x C D X X
G B A G x B C D X
125 Nm 50 Nm
Y Y
POUTRE N° 5 POUTRE N° 6
y y
X X 40 Nm
A C D X A G x B C D X
G x B
100 Nm 50 Nm 160 Nm
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ANNEXES
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TRACTION- COMPRESSION
Si, pour une poutre droite à section constante, le torseur de section se réduit à Nx, quelle
que soit la section droite, la poutre est soumise :
ο à de la traction si Nx >0.
ο à de la compression si Nx <0.
L
l
G x
Nx
P P
∆l
∆L
σ
P x
Chaque section droite S subit une translation Δl proportionnelle à l. Il en résulte que σ est
constante en tout point de la section droite :
Nx
σ=
A
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On constate que dans la section la plus faible (au voisinage du raccordement pour le congé),
la contrainte réelle de traction subit une forte majoration par rapport à la valeur nominale
P/A fournie par la théorie des poutres. La
σmaxi
contrainte maximum réelle σ maxi de
σnom
traction se calcule à partir de la
contrainte nominale P/A fournie par la
P théorie des poutres par la relation:
P
σ max i = K
A
K est le facteur de concentration de contraintes.
3. DEFORMATIONS :
On constate expérimentalement que l'allongement axial sous un effort de traction entraîne
L=L0+∆L
L0
P P
Φ∆0 Φ∆
∆L
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3. 1 . Déformation longitudinale:
La quantité sans dimension:
∆L
εL =
L0
est la déformation longitudinale (>0 dans le cas de la traction) si le contrainte est constante
le long de la poutre.
3. 2. Déformations transversales:
La quantité sans dimension :
DD D − D 0
εT = =
D0 D0
est la déformation transversale (<0 dans le cas de la traction) de la poutre.
4. ESSAI DE TRACTION STATIQUE:
Domaine de déformations
élastiques
Cet essai est décrit en détail dans la norme NF EN 10002. Il s'effectue sur des
éprouvettes normalisées, généralement à section circulaire, que l'on soumet à une charge
croissant lentement jusqu'à rupture.
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Le diagramme est généralement composé d'une partie OA linéaire et réversible: la zone élastique, et
d'une partie courbe AB: la zone plastique où l'éprouvette subit des déformations irréversibles.
On constate qu'il y a deux comportements très différents suivant que le matériau est ductile ou
fragile
P
Dans σ= la zone élastique la loi de proportionnalité entre la
A contrainte de traction σ=P/S0 et la déformation
longitudinale εL= ∆ L/L0 est la loi de HOOKE en
traction. Elle s'écrit:
E : Module de YOUNG
σ = EεL
ε = ∆l
l0
Le module de YOUNG E vaut sensiblement 200 GPa pour les aciers et 70 GPa pour les alliages
d'aluminium.
La contrainte à la fin de la zone élastique est la limite élastique en traction du matériau. Elle se
note σ e . Elle s'exprime en MPa. Elle est comprise par exemple pour les aciers entre 235 MPa (pour
l'acier 235 ,ex E24) et 1500 MPa (pour l'acier 35NCD16).
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ε T = −νε L
ν est le coefficient de POISSON (sans dimension) du matériau. C'est, comme le module de
YOUNG, une caractéristique du matériau. Il vaut sensiblement 0.3 pour la plupart des matériaux.
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S
z S'
P
G x
G' ∆y
γ
y
∆x
2. Déformation:
La section droite S' glisse transversalement de ∆y par rapport à S.
∆y
L'angle très faible γ≈ , en radians, caractérise la déformation de toutes les sections
∆x
droites comprises entre S et S'. L'angle γ est la distorsion de l'angle droit x,y.
Cet essai n'est pas normalisé. On soumet le modèle expérimental précédent à une charge
croissant lentement jusqu'à rupture.
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τmoy=P/A
Maτériaux fraγiles
Maτériaux ducτiles
B
A B
τemoy
γ=∆y/∆x
τmoy = Gγ
E
G=
2(1 + ν )
ο On constate que pour un matériau fragile les limites élastiques en traction et cisaillement
sont sensiblement les mêmes tandis que pour un matériau ductile:
σe
τe ≈
2
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DEFINITION :
Soit une poutre en équilibre sous l'action d'un torseur extérieur et un point P à l'intérieur de la poutre.
Effectuons une coupe, en dehors des points d'application du chargement, suivant une section droite
passant par le point P et isolons l'un des deux tronçons résultant de la coupe.
Fi
y Fj
dA
Ai df=F xdA
G0 Aj
P(y,z)
x
G
G1
z
Tronçon isolé
S
Le torseur des forces élastiques d f s'exerçant sur des éléments de surface d'aires dA entourant
chaque point P de la section droite est appelé torseur de section.
R = ∑S d f
MG = ∑S MG (d f )
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On obtient en projetant sur les axes xyz du repère lié au centre de gravité G de la section
droite, et en notant N x , Ty , Tz les composantes de R , et M x ,M y ,M z les composantes de
MG .
z z
Tz Mz
G Nx x G Mx x
RG
MG
Ty My
y y
→
MG = −∑ MG (Fi )
N. B. La poutre étant en équilibre statique, le torseur extérieur est identiquement nul, et
par conséquent :
→ →
∑ i ∑ j =0
F + F ∑ G i ∑ G j) = 0
M (F ) + M (F
Donc:
R = ∑ Fj
→
MG = ∑ MG (Fj )
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E fatigue traction
(Gpa) (1000kg/m3)
(Mpa)
(Gpa) (Mpa)
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