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Michel Polnareff

Michel Polnareff est un auteur-compositeur-interprète français, né le 3 juillet 1944 à Nérac


(Lot-et-Garonne). Pianiste et mélodiste pop, il cultive une apparence singulière. Il est le Michel Polnareff
compositeur et l'interprète d'un grand nombre de succès populaires, notamment : Love Me,
Please Love Me, La Poupée qui fait non, Le Bal des Laze, Tout, tout pour ma chérie, Je suis
un homme, On ira tous au paradis, Lettre à France ou encore Goodbye Marylou.

Sommaire
Biographie et carrière
Débuts retentissants (1966-1973)
Exil américain (1973-1984)
Retour en France (1984-1994)
Du Roxy à Bercy : la renaissance (1995-2006)
Retour à la scène (2007)
En studio (2010-2015)
Nouveau single et nouvelle tournée (2015-2017)
Enfin ! (depuis 2018)
Discographie
Albums studio Michel Polnareff au Palais omnisports de Paris-Bercy
en 2007. Son look atypique, les cheveux frisottés et
Publications
décolorés en blond platine et les lunettes sombres à la
Hommages monture blanche signées de l'opticien Pierre Marly,
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Justice date de 1971 .

Vie privée Informations générales

Notes et références Surnom « L'amiral »


Notes Nom de naissance Michel Polnareff
Références
Naissance 3 juillet 1944
Annexes Nérac, Lot-et-Garonne,
Bibliographie France
Émissions de télévision sur Michel Polnareff Activité principale Auteur-compositeur-
Liens externes interprète, producteur
Genre musical Pop - Rock - folk rock -
ballade
Biographie et carrière Instruments Piano, guitare, claviers
électroniques,
programmation, basse,
Débuts retentissants (1966-1973) xylophone, percussions
Michel Polnareff est russe du côté de son père, et breton du côté de sa mère, dont la famille Années actives Depuis 1966
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est originaire de Saint-Hernin. Il a aussi des attaches à Loctudy . Labels ex-Polydor
Barclay, Universal
Michel Polnareff passe toute son enfance dans la musique. Son père Leib Polnareff (Léo Poll)
est un compositeur ukrainien qui a écrit des chansons pour Édith Piaf (« La Java en Site officiel Polnaweb.com (http://www.
mineur », «Partance »...), Mouloudji ou Yves Montand (Léo fait les arrangements français de polnaweb.com/)
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la chanson Le Galérien d'après une mélodie populaire russe du début du siècle) . Sa
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mère Simone Lane, est danseuse de jazz moderne et acrobatique et de claquettes . Dans l'appartement
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familial du 24 rue Oberkampf , Léo Poll impose d'écouter uniquement de la musique classique et met son
fils au piano dès l'âge de quatre ans. Il l'inscrit très tôt au Conservatoire de musique de Paris et
parallèlement au cours Hattemer. Michel Polnareff reçoit à douze ans le premier prix de solfège du
Conservatoire mais garde un très mauvais souvenir de son parcours scolaire et de son apprentissage de la
musique, témoignant dans son autobiographie et ses interviews que son père lui inflige des gifles et des
coups de ceinturon lorsqu'il ne respecte pas les consignes ou fait des fausses notes. Le but du jeune garçon
est d'être « tout le contraire de son père » : rêvant d'Amérique et du rock, il ne sera pas pianiste
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classique .

En 1957, il se familiarise avec la langue anglaise lors d'un séjour linguistique dans le Dorset. En 1961, en
Polnareff (1967).
section littéraire, il échoue au baccalauréat, redouble et obtient son diplôme avant de partir effectuer sept
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mois de service militaire, à Épinal, puis à Montluçon, où il tient la grosse caisse de l'orchestre .
/
À 20 ans, il quitte le cocon familial qu'il juge étouffant, multiplie les petits boulots. Après avoir été employé aux écritures dans une banque,
vendeur de cartes postales pour les aveugles ou démarcheur au porte à porte pour des assurances incendie, il s’installe sur les marches du
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Sacré-Cœur avec une guitare achetée avec ses économies. Ses premières notes seront celles de La Poupée qui fait non .

Il devient beatnik, pacifiste et fait la manche à la terrasse des cafés en reprenant les standards rock de l’époque. Le premier février 1966,
repéré et invité par André Pousse, il remporte un concours de rock organisé par Disco Revue au club alors branché La Locomotive. Le premier
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prix est un contrat avec Barclay, que Polnareff refuse, par peur d'être formaté .

Gérard Woog, un ami d’enfance, insiste pour le présenter à Lucien Morisse, patron d’Europe 1 et futur manager. Michel accepte de signer avec
la maison Disc'AZ de Morisse à condition d’enregistrer à Londres avec Jimmy Page à la guitare et John Paul Jones à la basse (futurs Led
Zeppelin). À son grand étonnement, la maison de disques accepte, et La Poupée qui fait non sort le 26 mai 1966. Elle connaît un véritable
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triomphe et sera reprise par de nombreux artistes .

Les musiques de Polnareff s'inspirent de styles anglo-américains, suivent parfois une ligne néo-classique (telle Âme câline) [réf. souhaitée].
L'artiste affiche un look androgyne (qui ne cesse d’évoluer), et écrit certains textes prônant la liberté sexuelle. La presse ne le lâche pas et le
considère comme un symbole de la décadence de la jeunesse, à cause de son apparence jugée efféminée (point commun avec David Bowie) et
de ses textes qui choquent. L'Amour avec toi (repris par Étienne Daho en 1989) fait l'objet d'une plainte pour pornographie de la part de
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l'Évêché de Paris et est interdite d'antenne avant 22 heures .
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Il enchaîne alors les tubes, de la complainte Love Me, Please Love Me (Rose d'or au festival d'Antibes, numéro 1 au Brésil ) au romantique
Bal des Laze en passant par l’existentiel Sous quelle étoile suis-je-né ? ou encore l’électrique et revanchard Roi des fourmis. Polnareff
expérimente un système quadriphonique pour le disque Polnareff's, ou encore fait tourner le micro tel un lasso pour enregistrer les chœurs de
On ira tous au paradis.

Le 25 octobre 1966, il monte pour la première fois sur la scène de l'Olympia, ouvrant pour les Beach Boys
dans le cadre de Musicorama. Il y chante cinq titres. Du 5 au 22 octobre 1967, il y revient, faisant la
première partie de Dalida. Il enchaîne les succès comme Dans la maison vide ou Tous les bateaux, tous
les oiseaux. En 1970, il passe cette fois-ci en vedette à l'Olympia et entame une tournée. Sur scène, il
innove, mi-concert, mi-spectacle, les musiciens sont installés sur une scène verticale et de nombreux
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automates envahissent la scène .

Toujours en 1970, il réplique à toutes les critiques sur son apparence et son mode de vie avec la chanson
Je suis un homme. Agressé lors d'un concert à Périgueux en mai 1970, il annule les autres dates de sa
tournée dont un concert symphonique au Palais des Sports. Cette agression, et la mort, en septembre
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1970, de Lucien Morisse, celui qui l'a lancé, ainsi qu'une crise sentimentale, lui causent une dépression .
Polnareff (1967).
En 1971, il refait surface avec une nouvelle tournée et, en septembre, accompagne au piano Johnny
Note 1
Hallyday durant le Medley rock'n'roll en clôture de son spectacle au Palais des Sports . C'est lors de
ces représentations qu'il arbore pour la première fois son nouveau look : il porte désormais de grandes
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lunettes à verres foncés aux larges montures blanches, créées par l'opticien Pierre Marly , qui cachent sa forte myopie et protègent ses yeux
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fragiles , ses longs cheveux sont blondis et ondulés. Il ne changera plus guère de style. À propos de son allure, le journaliste Bertrand Dicale
interviewé par Laurent Delahousse pour l'émission Un jour, un destin (sur France 2 en décembre 2008), explique : « Il radicalise tout ce qu'on
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lui reproche ». Quant au photographe Jean-Marie Périer, il commente : « Il fabrique un autre, et se cache derrière » . Michel a une autre
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explication : « Quand je me vois dans la glace, je corresponds à ce que je voudrais être. Le jour où je n’y correspondrai plus, je me tirerai une
balle dans la tête, probablement. »

La même année, il compose la bande originale du film Ça n'arrive qu'aux autres de Nadine Trintignant et du film La Folie des grandeurs de
Gérard Oury avec Louis de Funès et Yves Montand. Cette année est aussi celle de Polnareff's, considéré par beaucoup comme son chef-
d’œuvre. Dans ce disque enregistré à Abbey Road avec un système de quadriphonie, les orchestres sont dirigés par A. King, B. Sheperd, ou par
Polnareff lui-même. On retrouve aussi le bassiste de Lou Reed, Herbie Flowers (également présent sur l'autre grand disque français de ces
années-là, « Melody Nelson » de Serge Gainsbourg). À l'affût des nouveautés, Polnareff a utilisé des synthétiseurs comme le Minimoog sur
l’instrumental Computer’s dream. L'album mêle jazz (Né dans un ice cream), pop (Le désert n’est plus en Afrique) et soul (Hey you woman).
Mais il ne peut défendre cet album : victime d'une seconde dépression nerveuse en janvier 1971, il fait une cure de sommeil dans un hôpital de
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la région parisienne .

En 1972, paraissent La Mouche, Holidays et On ira tous au paradis. C'est aussi l'année du concert Polnarévolution à l'Olympia. Les
6 000 affiches de ce concert font scandale lorsqu'elles sont placardées le 2 octobre 1972 dans toute la capitale : Polnareff, travesti, montre ses
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fesses . Le tribunal correctionnel le condamne à 60 000 francs d'amende pour attentat à la pudeur . Le concert Polnarévolution est une
innovation : il est le premier concert français à bénéficier du son 5.1. Les costumes sont confectionnés par Paco Rabanne, les musiciens, les
Dynastie Crisis, sont vêtus de collants noirs, d'un haut en plastique, Polnareff est recouvert de paillettes argentées. Les instruments de
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musique sont fabriqués en plexiglas . Au début du concert, une fille du Crazy Horse déguisée en Polnareff arrive de dos et baisse son
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pantalon en référence à l’affiche .

En mars 1973, Michel Polnareff crée Polnarêve, un spectacle de nouvelles chansons. La sortie du prochain disque est prévue pour les mois
suivants et les enregistrements ont déjà eu lieu. Le support sera finalement distribué après le départ de l'artiste pour les États-Unis. Il est
sobrement intitulé Michel Polnareff sans indication sur la pochette et contenant entre autres le très mélancolique L’Homme qui pleurait des

/
larmes de verre écrit avec son nouveau parolier Pierre Grosz, qui, à part un morceau signé Jean-Loup Dabadie, est le coauteur de toutes les
paroles de l'album. L’arrangeur fétiche de Serge Gainsbourg, Jean-Claude Vannier, est de la partie et semble s'être chargé des mixages alors
que Polnareff n'était plus en France.

Exil américain (1973-1984)


Revenant d'une tournée internationale à l'été 1973, Polnareff découvre que son déficit bancaire se calcule en millions de francs, son homme de
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confiance Bernard Seneau (revenu en Anjou par la suite, et mort début 2015 ), l'a escroqué : avec l'argent de Polnareff, il a loué un logement
et une voiture à celui-ci, sans les lui acheter (alors que Polnareff se croyait propriétaire), puis est parti avec son argent, sans avoir payé les
impôts du chanteur. Polnareff se retrouve donc non seulement sans le sou, mais débiteur d'une énorme dette fiscale, il faudra des années pour
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que ses avocats prouvent sa non-complicité dans cet impayé fiscal d'un million de francs . Sa mère meurt au même moment et Polnareff,
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dépressif, doit faire une nouvelle cure de sommeil avant de s'exiler, le 12 octobre 1973 , aux États-Unis à bord du paquebot France, dont c'est
un des derniers trajets (avant d'être désarmé en 1974 puis revendu). D'après l'émission Un jour, un destin — Polnareff, les secrets d'un exil, la
raison en fut que Polnareff aurait peur de prendre l'avion. Plus tard, aux États-Unis, il tentera de s'acheter une camionnette blindée et une
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arme à Christophe Rocancourt, célèbre usurpateur qui extorqua quelque deux cent cinquante mille dollars à la vedette exilée en Californie et
qui, dans l'émission en question, émet l'hypothèse que : « Michel Polnareff est un parano, un peu obsédé par les armes. » Il finit par s'installer
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à Los Angeles . Il signe très vite sur le label Atlantic sur lequel sortira d'ailleurs son dernier disque français.

En 1974, Michel Polnareff reçoit l'hommage du groupe Il était une fois, « Polnarevient », Serge Koolenn et Richard Dewitte avaient été
musiciens du chanteur.

En 1975, Fame à la mode sort entièrement en anglais. Sur ce disque jouent des musiciens prestigieux, Lee Ritenour, Leland Sklar ou Jim
Gordon, musiciens de Clapton et des ex-Beatles. Le morceau Jesus for tonight est le premier titre d'un compositeur français à entrer dans le
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classement du Billboard Magazine . Polnareff part ensuite pour une très grande tournée au Japon puis pour un concert au Forest National à
Bruxelles, ne pouvant remettre les pieds sur le sol français.

En 1976, il signe la bande originale du film Lipstick qui se classe en très bonne position dans les charts internationaux. (Il restera également
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sept semaines dans le top 100 aux États-Unis .)

En 1977, il compose Lettre à France sur un texte de Jean-Loup Dabadie qui exprime sa nostalgie de la France. Il s'est maintenant attaché au
confort de vie californien, fait du sport et se passionne pour les nouvelles technologies.

En 1978, il revient en France (après cinq ans d'absence) pour son procès à l'issue duquel il reste redevable de plus d'un million de francs au
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fisc . Il en profite pour sortir Coucou me revoilou mais le succès est mitigé malgré des morceaux marquants. Un « album crasse » selon
l’intéressé, enregistré entre Londres et Los Angeles. Après cette sortie, il rompt son contrat avec Atlantic, afin de signer de nouveau chez
Disc'AZ.

En 1980, il réalise un album très méconnu, en collaboration avec Michel Colombier, avec lequel il a travaillé sur son précédent 33 tours. Les
deux artistes utilisent des pseudonymes : Max Flash pour Polnareff, Michael Dove pour Colombier. C'est un disque funk, intitulé Ménage à
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trois sans nom de groupe .
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En 1981, Polnareff revient avec l'album Bulles, qui se vend à plus de 800 000 exemplaires , avec les tubes Tam Tam et Radio. Ce disque,
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avec synthétiseurs et boites à rythmes, au son très californien, a été enregistré de nuit avec Hans Zimmer à Londres . En novembre 1981, il
enregistre un spectacle Télé show 82, uniquement pour la télévision, diffusé le soir du 31 décembre, où il interprète les titres de Bulles et
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quelques incontournables. Le disque sera pressé sur un vinyl LP transparent .

Le chanteur repartira ensuite aux États-Unis et fera différents voyages notamment au Gabon.

Retour en France (1984-1994)


En 1984, il signe la bande originale de La Vengeance du serpent à plumes de Gérard Oury. L’année d’après, il revient avec Incognito, qui ne
connaît pas le succès du précédent malgré les titres Viens te faire chahuter (et son clip qui, pour la première fois en France, coûte un million
de francs) et La Belle veut sa revanche (à noter que le disque fut boycotté par la Fnac comme toutes les autres références de chez RCA, en
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raison de la politique de distribution de son président de l'époque ). Le son est encore une fois très électronique, utilisant samplers et
séquenceurs.

Durant cette période, Michel Polnareff réside épisodiquement en France.

De 1985 à 1987, il s'installe à l'hôtel Le Manoir de Chaubuisson à Fontenay-Trésigny en région parisienne, et compose Goodbye Marylou qui
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devient immédiatement un tube à sa sortie . Lorsque le manoir ferme, il s'installe pendant 20 mois dans l'appartement des propriétaires du
Café des Trois-Valets, à Fontenay-Trésigny, nourri, logé, blanchi. Néanmoins, ce que Polnareff écrit dans son autobiographie sur cette
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expérience est ressenti négativement par la famille propriétaire du café . C'est à cette époque qu'Epic (Sony Music aujourd'hui), lui propose
un contrat.

À partir de septembre 1989, il réside (durant huit cents jours) à l'hôtel Royal Monceau, où il commence l'enregistrement de l'album Kâmâ
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Sutrâ avec l'aide de Ben Rogan à la production et Mike Oldfield à la guitare. Le disque sort en février 1990 et reçoit un double disque d'or
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(plus de 200 000 ventes) grâce aux singles Goodbye Marylou, Kâmâ Sutrâ, LNA HO, Toi et moi. L’image de Michel Polnareff devient
symbolique, dans ses clips et sur les pochettes, on ne voit que sa silhouette ou ses lunettes. « Période bleue » confiera l’intéressé, à l’image du
clip Kâmâ Sutrâ où l’on aperçoit son ombre hanter les couloirs du Royal Monceau. /
Michel Polnareff va mal, atteint d'une cataracte aux deux yeux, il devient presque aveugle, ne voyant plus qu'un peu de lumière. Il tait sa
quasi-cécité à son entourage, noie sa peur dans la vodka et ne sort plus du Royal Monceau ; on finit par comprendre qu'il peut s'y déplacer
plus facilement, connaissant l'endroit par cœur. Méconnaissable, grossi, il porte une longue barbe brune, sa couleur naturelle. Le bar du Royal
Monceau devient chaque nuit un studio pour les prises de voix. Les ingénieurs du son, dans un studio mobile se garent chaque soir devant
l'hôtel, les musiciens enregistrent simultanément dans trois autres studios. Les cordes sont enregistrées à Abbey Road et dirigées via le
téléphone par Polnareff depuis l’hôtel. Kâmâ Sutrâ renoue un peu avec le Polnareff d’antan, le son est très acoustique, avec les cordes de
Goodbye Marylou et de Kâmâ Sutrâ.

De 1992 à 1994, Polnareff réside discrètement en France, à différents endroits, sans apparition publique et avec des périodes de studio dont
les enregistrements restent inédits.

Après de longs mois d'hésitation, il est opéré d'une double cataracte brune par le docteur Alain Hagège (l'œil gauche le 17 octobre 1994 et l'œil
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droit, le 20 décembre) et soigné par une hypnothérapie. Il recouvre enfin la vue .

Du Roxy à Bercy : la renaissance (1995-2006)


En 1995, Polnareff prépare au Peninsula Hotel, à Los Angeles, son retour sur scène et, en septembre 1995, il se produit sur le Sunset
Boulevard, dans la salle du Roxy.

Il s’entoure de grands musiciens, Dick Smith (guitariste de Earth, Wind and Fire, d’Aretha Franklin), Alex Acuña (percussionniste de Weather
Report, d’Elvis Presley et de Michael Jackson). Le disque Live at the Roxy sort en 1996 et marque les esprits par la richesse des ré-
orchestrations ; il oscille entre rock, funk, country et même reggae. L'album reste numéro un pendant cinq semaines et est certifié disque de
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platine (300 000 exemplaires pour l'année de sortie) .

Une émission sur Canal+, produite par Marc-Olivier Fogiel et présentée par Michel Denisot, couvre l’événement ; en plein désert des Mojaves
en Californie, Michel Polnareff est longuement interviewé. Il en profite pour annoncer la préparation d'un nouveau disque et le projet de
remonter sur scène à Paris, sans toutefois préciser le lieu ou la date. À la fin de l'émission, il retire un court instant ses célèbres lunettes
blanches, fait « exceptionnel » qu'il n'a pas reproduit à la télévision ou sur scène à ce jour.

Des reprises de ses chansons apparaissent, notamment On ira tous au paradis pour le film de Dominique Farrugia Trafic d'influence, titre
interprété par Arsenik, Stomy Bugsy et Jane Fostin. Il ouvre son site internet en 1996, ce site, où il se nomme L'Amiral et où il surnomme
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affectueusement ses fans les « moussaillons » (ce site ressemblant selon lui à un immense Navire spatial dont il est le capitaine, « à la pointe
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de la technique, avançant toujours vers de nouvelles PolnAventures mélodieuses, dans un espace musical en détresse ») , lui permet une
communication directe avec son public.

En 1999 sort le single Je rêve d'un monde (When I'm in love), ballade gospel pacifiste, qui obtient un succès mitigé. Michel annonce une
nouvelle fois un nouvel album et son souhait de faire un grand concert à Paris.

La première moitié des années 2000 est très calme, malgré hommages et compilations. En 2003, Nostalgie réalise une longue interview
radiophonique de l'artiste.

En septembre 2004, Michel Polnareff apparaît, bronzé et bodybuildé, en couverture de Paris Match, accompagné de sa nouvelle compagne,
Danyellah. En novembre sort Polnareff par Polnareff, livre d’anecdotes autobiographiques.

Retour à la scène (2007)


Le 12 mai 2006, au journal télévisé de 20 heures de TF1, Michel Polnareff annonce qu’il remonte sur scène le 2 mars 2007 pour une série de
six concerts au Palais omnisports de Paris-Bercy [réf. souhaitée]. Près de 40 000 billets sont vendus en quarante-huit heures. Le succès est tel
que quatre concerts à Bercy sont ajoutés en mars [réf. souhaitée]. Une tournée est ensuite annoncée de mars à août, comprenant un retour à
Bercy en juin, le temps de deux soirées [réf. souhaitée].

En octobre 2006, un nouveau single (le premier en sept ans) intitulé Ophélie flagrant des lits arrive sur les ondes.

Le 2 mars 2007, à Bercy, Michel Polnareff revient après trente-quatre ans d'absence sur la scène française. Il enchaîne vingt-cinq titres. Il
apparaît en ombre chinoise, les lunettes suspendues font office d’écran géant, la gigantesque arène composée de lumières et d’écrans entourée
de planètes et d’étoiles se découvre au fil du spectacle. À la fin du show, une pluie de confetti en forme de lunettes tombe du plafond durant
l'interprétation du titre On ira tous au paradis (le titre sera repris en « gimmick » lors des victoires de l'équipe de France de rugby au Mondial
2011). Michel Polnareff est accompagné de sept musiciens américains, Virgil Donati, Bunny Brunel (bassiste fretless de Chick Corea et de
Herbie Hancock), Tony MacAlpine (guitariste et claviériste de Steve Vai) ou encore Mino Cinelu (percussionniste de Miles Davis, Weather
Report, Sting).

Ze (re)tour 2007, l’un des grands événements musicaux de 2007, attire plus d’un million de spectateurs avec une soixantaine de
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dates [réf. nécessaire] ; sans oublier le grand concert donné le 14 juillet au Champ-de-Mars, devant près de six cent mille spectateurs , à la
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demande du président de la République, Nicolas Sarkozy désirant offrir un grand divertissement populaire à l'occasion de la Fête nationale .
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Charline Vanhoenacker écrira : « la France déroule le tapis rouge à Michel Polnareff, l'exilé fiscal, puis exilé tout court ». Le 10 mars 2007,
les Victoires de la musique lui remettent la victoire d’honneur pour l'ensemble de son œuvre. Le CD et le DVD de la tournée sortent le
7 décembre 2007 chez Polydor. Lors de cette tournée, le public découvre en version live, la chanson Position(s), sorte de blues jazzy aux
paroles équivoques et implicites. Il s'agit du quatrième titre inédit de Polnareff depuis 1990 – si l'on compte, pour résumer, l'instrumental
piano Lee Neddy en 1995, Je Rêve d'un Monde en 1999, et Ophélie Flagrant des Lits en 2006. /
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Le 8 mars 2008, Ze (re)tour 2007 remporte la Victoire de la musique du « Spectacle musical, tournée, concert de l’année » , Gilbert Coullier,
producteur de la tournée, vient récupérer le prix sur scène à la place de Michel Polnareff reparti en Californie depuis six mois.

En studio (2010-2015)
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Le 22 juillet 2010 à Los Angeles, Michel Polnareff est fait chevalier de la Légion d'honneur . Ce même jour, il dira : « J'aimerais que mes fans
sachent que je pense toujours à eux. Nous sommes toujours aussi proches, même si c'est de façon virtuelle », commence Michel Polnareff,
continuant « Je ne pense pas à un spectacle, mais plutôt à un nouveau disque car, si ce n'est deux singles, il n'y a rien eu de nouveau depuis
quinze ans. Donc actuellement, je suis en studio. »

En septembre 2010, Michel Polnareff et sa compagne annoncent qu'ils attendent un enfant. La naissance du bébé - un garçon prénommé
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Louka - a eu lieu à Los Angeles le 28 décembre 2010 .
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Le 21 février 2011, il écrit sur sa page Facebook qu'un test ADN vient de révéler qu'il n'est pas le père du « PolnaBB » .

En mars 2011, il perd son amie de quarante ans, qui a été « l'amour de sa vie » et son manager depuis 1972, Annie Fargue. Il diffuse sur
Internet le discours qu'il a enregistré pour les obsèques de son amie. L'album, Le Cinéma de Polnareff (compilant ses compositions pour le
7e art), dernier projet conçu avec Annie Fargue, sort le 7 novembre 2011.

Du 18 au 29 novembre 2013, France Bleu diffuse Radio Polnareff, un entretien enregistré par Fabien Lecœuvre chez Michel Polnareff en
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Californie qui aborde en dix thèmes la vie du Roi des fourmis .

Le double DVD Polnareff — Classics Vintage, permettant de découvrir les grands moments des prestations télévisuelles de l'artiste tout au
long de sa carrière, sort le 13 janvier 2014 et connaît un véritable succès, se classant directement numéro un des ventes de DVD musicaux en
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France pendant quatre semaines consécutives .

Le 5 juin 2014, le documentaire Quand l'écran s'allume, réalisé par Fabrice Laffont, est projeté dans une centaine de cinémas en France, en
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Belgique et en Suisse. Fait d'images d'archives personnelles inédites et dirigé par Polnareff en personne , le documentaire est également
diffusé à la télévision belge et suisse en septembre 2014, ainsi que sur France 3 le 27 octobre 2014.

En avril 2015, il dénonce la caricature faite de lui par l'organisme de crédit Cetelem, le chanteur n'est pas d'accord avec l'utilisation de son
image associée à un organisme de crédit, donc à des buts lucratifs. Il précise par la suite n'avoir aucune animosité envers l'acteur le grimant
mais ressentait de la colère que son image soit utilisée à des fins commerciales.

Le 12 mai 2015, il publie sur Facebook et Twitter une vidéo où, en studio, il dirige depuis Bruxelles un enregistrement fait à Suresnes. Depuis
la veille, il enregistre à distance et dirige l'orchestration par visioconférence. Le 19 mai, il se fait opérer à Bruxelles d'une hernie paraombilicale
qui lui « a pourri la vie » pendant ZE (RE) TOUR 2007.

Le 20 juin 2015, Michel Polnareff, sa compagne et leur fils Louka sont reçus à Montluçon avec les honneurs de la municipalité, sous le regard
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de milliers de personnes . C'est la première visite de Polnareff en France depuis près de huit ans. Il participe à l'inauguration de la
PolnaExpo qui lui est consacrée pendant plus de six mois, au Mupop, situé dans cette ville (où le chanteur a effectué une partie de son service
militaire). Une place est inaugurée au nom de l'artiste, face à l'entrée du musée.

Nouveau single et nouvelle tournée (2015-2017)


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Le 8 décembre 2015, il annonce sur RTL la sortie de son album « entre janvier et avril 2016 », ainsi qu'une tournée de 70 dates d'avril à l’été
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2016 avec notamment quatre concerts à Bercy.
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Le 18 décembre 2015, Michel Polnareff dévoile son premier titre studio depuis 2006 . La diffusion de L'Homme en rouge a lieu à minuit, sur
la station de radio Nostalgie ; RTL, partenaire de la nouvelle tournée, présente également le morceau dès 9 heures. Le clip officiel de L'Homme
en rouge est diffusé à partir du 9 janvier 2016. Réalisé par Yann Orhan, produit par Aurélie Ullrich et Michel Polnareff, il met en scène le
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jeune Swann Nambotin, connu pour son rôle dans la série Les Revenants. La réception critique de la chanson est très mitigée , comme
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les précédents single depuis Kama-Sutra .

Le 24 mars, sort une autobiographie intitulée Spèrme chez Plon. Les lettres du mot « père » étant mises en évidence, en couleur rouge, en
faisant référence à son fils né en décembre 2010 d'un don de sperme et également à son père qui était autoritaire et violent avec lui.
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Le 30 avril, Michel Polnareff débute sa tournée à Épernay devant cinq mille spectateurs . Le 7 mai 2016, il donne, à « guichets fermés » le
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premier d'une série de quatre concerts (7, 8, 10 et 11 mai), à l’AccorHotels Arena de Paris .
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Le 14 mai 2016, il est, pour la première fois depuis vingt-sept ans , en direct sur un plateau de télévision, où sur TF1, lors de la finale de The
Voice, il accompagne Clément Verzi au piano sur L'Homme en rouge puis interprète Love Me, Please Love Me.

Lors de l'émission Village Départ sur France 3 le 3 juillet 2016, jour de ses 72 ans, après avoir donné le départ de l'étape du jour, Michel
Polnareff rejoint en plateau le présentateur et son producteur Gilbert Coullier qui annonce que déjà trois cent mille personnes sont venues
l'applaudir, tous concerts confondus, depuis le 30 avril.

Le 14 juillet 2016, il donne un concert unique à guichets fermés à l'Olympia, quarante-quatre ans après la PolnaRévolution. Dans un spectacle
de 2 h 45, il enchaîne ses plus gros tubes (Je suis un homme, la Poupée qui fait non, Tam-Tam, Lettre à France, L'Homme en rouge, Dans la
rue, Goodbye Marylou, KamaSutra...) et offre quelques surprises au public (comme I Love You Because, Le Prince en otage, Tibili ou/ encore
une improvisation de Jerry Lee Lewis) avec la fameuse affiche de 1972 en fond de scène. Il remercie, à la fin du concert, le public de l'« avoir
soutenu contre vents et marées depuis toujours ».

Après une pause estivale suite à son dernier concert le 26 juillet à Carcassonne, il remonte sur scène le samedi 10 septembre à l'occasion de La
Fête de l'Humanité devant plus de 200 000 personnes. Porté par la foule, il fait vingt minutes de plus sur les quatre-vingts minutes
initialement prévues.

Le 15 septembre 2016, il est l'invité exceptionnel de l'émission Touche pas à mon poste présentée par Cyril Hanouna sur C8. Lors de cette
émission, il annonce qu'il donnera le dernier concert de sa tournée le 2 décembre 2016 à la salle Pleyel de Paris. Quelques jours plus tard, il
fait part de son envie que sa tournée se prolonge en 2017 par des dates aux États-Unis mais aussi au Japon. Il retourne à Los Angeles pour se
reposer, mixer l'album du live de l'Olympia.

Il reprend la scène le 8 novembre à Nice. Il se produit encore, notamment, à Albertville, Bourg-en-bresse, Nantes, Marseille, Amiens,
Toulouse, Pau, il joue à Bordeaux le 30 novembre, sans ce douter qu'il donne là le dernier concert de la tournée.

Le 2 décembre 2016, alors qu'il s'apprête à se rendre à la salle Pleyel pour, ce qui doit être l'avant-dernier concert de la tournée, il annule, à la
dernière minute, la représentation du fait d'une grande fatigue et de vertiges. Le même jour, sort l'album live À l'Olympia (il s'agit de son
second album enregistré en public en neuf ans). Un best-of intitulé Polnabest est également diffusé.

Le lendemain, Michel Ponareff est admis à l'hôpital américain de Neuilly-sur-Seine en urgence à cause d'une baisse de tension et de troubles
61
respiratoires, et annule l'ultime concert de la tournée qui devait avoir lieu le soir même à Nantes . Le 5 décembre 2016, son attaché de presse
dévoile que le chanteur a été victime d'une « embolie pulmonaire bilatérale qui engage son pronostic vital ». Son entourage indique, le
8 décembre 2016 que l'artiste « va beaucoup mieux », « qu'il est conscient, sous oxygène » mais qu'il n'est pas encore totalement sorti
d'affaire. Dans les jours qui suivent a lieu une polémique entre le producteur Gilbert Coullier et le chanteur quant à la réalité de l'état de santé
de ce dernier ; il lui est reproché les raisons « plutôt floues » de son hospitalisation, qui a donné lieu à l'annulation de deux concerts non
assurés, avec des pertes estimées à « 200 000 euros par date ». Le producteur souhaite en effet avoir accès au dossier médical de Michel
Polnareff, alors que le secret médical s'impose : « s'il s'avère qu'il est malade, j'assumerai mes responsabilités. S'il s'avère qu'il pouvait chanter,
62
les frais seront partagés ». Michel Polnareff répond qu'il juge « intolérables » ces attaques « contre la dignité » du médecin qui l'a soigné .
Son médecin, Philippe Siou, révèle sur BFM TV le 16 décembre 2016 que le chanteur est sorti de l'hôpital dans la soirée du 15 décembre 2016
dans la plus grande discrétion. De plus, le Dr Siou indique qu'on peut considérer que Michel Polnareff est « guéri » mais qu'il « n'est pas
63
totalement remis ». Michel Polnareff porte ensuite plainte contre Gilbert Coullier pour diffamation . Le 23 mars 2018, le tribunal de
64
Marseille prononce la relaxe de Gilbert Coullier .

En janvier 2017, il donne une interview à Paris Match, dans laquelle il diffuse des photos prises par sa compagne alors qu'il se trouvait sur son
lit d'hôpital. Il annonce être fatigué mais heureux d'être en vie et avoir eu peur de « faire partie du wagon » des artistes décédés en 2016 et de
plus voir son fils et sa compagne. Mais également qu'il reste en France pour plusieurs mois, qu'il n'a pas plus envie que ça de rentrer aux
États-Unis. Il annonce aussi que dès qu'il le pourra, il reprendra une nouvelle tournée qui démarrera par la Salle Pleyel et qu'il continue de
préparer son nouvel album.

Le 2 mai se tient au tribunal de Marseille le début de son procès contre son ancien producteur. Polnareff, par l'intermédiaire de son avocat,
apporte des factures attestant qu'il n'a pas consommé d'alcool. Face à l'arrivée de ces éléments, le jugement est renvoyé au 27 juin 2017 puis
finalement en décembre 2017.

Le 14 novembre 2017, le journal Le Figaro annonce que le chanteur fera son retour sur scène dans la comédie musicale Le Fantôme de l'Opéra
65
pour 50 représentations, de janvier à mars 2019, sur la scène du Casino de Paris .

Enfin ! (depuis 2018)


À partir du 21 septembre, Michel Polnareff publie sur son compte Facebook le texte et des extraits vidéo d'une nouvelle chanson intitulée
Terre... Happy à paraître sur son nouvel album. Cette nouvelle chanson, très écologique, évoque la destruction de notre planète et la nécessité
d'une Terre... Happy.

Le 3 octobre 2018, le nouvel album est disponible en précommande et son titre est révélé : Enfin !. La pochette est également dévoilée : elle
montre un cadenas ouvert par une clé.

Le 16 novembre 2018, à 0 h 1, est publié Grandis pas, le premier single du nouvel album, un titre composé par Polnareff et coécrit avec
66
Doriand. Dans cette ballade, il s'adresse à son fils Louka .

Dans une interview donnée (depuis Las Vegas) au Parisien publiée le 28 novembre 2018, Michel Polnareff déclare, à propos de sa
participation à un nouveau Fantôme de l'Opéra sur scène en 2019 à Paris, qu'il est « incapable de répondre », que « c'est un grand mystère »
et « [se] demande même si ce n’est pas un gag », qu'il « n'[a] pas été recontacté », qu'il « n'[a] pas plus envie de le faire que cela », ajoutant
67
même, non sans humour, que « cela mérite vraiment son nom de fantôme » .

Le nouvel album Enfin ! paraît finalement le 30 novembre 2018.

Discographie

Albums studio /
1966 : Love Me, Please Love Me

1968 : Le Bal des Laze


1971 : Polnareff's
1974 : Michel Polnareff
1975 : Fame à la mode

1978 : Coucou me revoilou


1981 : Bulles
1985 : Incognito
1990 : Kâmâ Sutrâ
2018 : Enfin !

Publications
Polnaréflexions en collaboration avec Jean-Michel Desjeunes, éditions Dire/Stock2, 1974 (ISBN 978-2-234-00136-7)
Polnareff par Polnareff en collaboration avec Philippe Manœuvre, éditions Grasset & Fasquelle, 2004 (ISBN 2-246-66261-3)
Polnaculte : Michel Polnareff vu par ses auteurs et par lui-même en collaboration avec Benoît Cachin, éditions de Tournon, 2007
(ISBN 978-2-35144-036-0)
Spèrme, éditions Plon, 2016 (ISBN 978-2-259-23020-9)

Hommages
1999 : Double album Hommage à Polnareff / Tribute to Polnareff avec la participation de Pulp, Nick Cave, Bill Pritchard, St Étienne,
Concorde Music Club, Bertrand Burgalat... (XIII Bis Records)
2003 : Fan est une chanson écrite par Lionel Florence, composée et interprétée par Pascal Obispo, sortie en single en 2003. Elle figure
dans le double album Studio Fan - Live Fan sorti en juin 2004, qui rend notamment hommage à Michel Polnareff. Sur les pochettes, le
chanteur est déguisé en différents artistes, dont Michel Polnareff.
L'astéroïde (99824) Polnareff fut nommé en son honneur.
Le personnage Jean Pierre Polnareff dans le manga Jojo's Bizarre Adventure
Le personnage Aiko Polnareff dans le film The Virgin Psychics (Sono Sion, 2015).
Le personnage Don Quijote Doflamingo du manga One Piece est inspiré du style de Michel Polnareff.
2018 : Dans la chanson Le Temps Est Passé Comme Il Pleut, Didier Barbelivien parle de Michel Polnareff et de son piano.

Justice
En juin 2016, Michel Polnareff gagne son procès contre l'entreprise Cetelem qu'il avait poursuivie pour avoir utilisé son image dans une
68
publicité .

Vie privée
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Michel Polnareff a eu une aventure dans les années 1970 avec Sylvia Kristel et Lynda Carter , après son élection à Miss World USA (le
concours de sélection pour l'américaine participant à Miss Monde).

Il a été en couple avec Annie Fargue pendant une vingtaine d'années, par la suite, elle est devenue son amie et manageuse jusqu'à son décès en
2011.

Depuis 2003, il est en couple avec Danyellah, rencontrée à Los Angeles, alors que cette dernière, journaliste, effectuait un reportage sur Jim
Morrison. Suite à un don de sperme à l'insu de Michel, ils sont les parents de Louka, né le 28 décembre 2010. La presse rapporte en août 2017
qu'elle aurait quitté l'artiste. Quelques semaines plus tard, Polnareff diffuse sur les réseaux sociaux une photo de lui, de Danyellah et de leur
fils, qui fait taire les rumeurs.

En 2011, un test ADN révèle que Michel n'est pas le père. Il quitte Danyellah pour quelques mois, avant de revenir au domicile familial à L.A.
et finalement adopter Louka en 2016.

Notes et références

Notes
1. Michel Polnareff a lui-même proposé à Johnny Hallyday de jouer avec lui sur scène, sans rémunération, simplement pour le plaisir. De
cette collaboration il dira : « Cela me plaisait de jouer avec lui. Johnny a été le seul, avant moi, à tenter de renouveler le tour de chant
traditionnel. Depuis, presque tout le monde semble avoir compris qu'un chanteur derrière un micro, c'est du passé ! » Quant à Johnny
Hallyday il déclarera : « Michel Polnareff a été critiqué lorsqu'il m'a accompagné. Des gens ont dit : cela ne doit plus marcher pour lui s'il
joue le musicien pour Hallyday. Cela n'a pas été fait dans ce but là. En Angleterre, en Amérique c'est courant [...], nous avons voulu faire
/
la même chose. Michel est venu prendre son pied tous les soirs sur scène avec moi. » / source : Johnny Hallyday Intégrale live 2003 page
114, Jean-François Brieu.

Références
1. Sophie Rosemont, « Comment Polnareff a survécu aux années 70 » (https://www.lesinrocks.com/2018/12/15/musique/comment-polnareff-
survecu-aux-annees-70-111150870/), sur lesinrocks.com, 15 décembre 2018.
2. Gilbert Cariou, « " Mi-celte " Polnareff : ses racines bretonnes », Le Lien ( revue du Centre Généalogique du Finistère ), mars 2017 ( n°
141 ).
3. Claude Fléouter, Un siècle de chansons, PUF, 1988, p. 234.
4. Christian Eudeline, Derrière les lunettes. La biographie de Michel Polnareff, Fayard, 2013, p. 17.
5. « L’enfance de Polnareff rue Oberkampf » (http://news.celemondo.com/2010/10/lenfance-de-polnareff-rue-oberkampf/), 8 octobre 2010
(consulté le 16 août 2014).
6. Gilles Lhote, Poldanico, Carnets Nord, 2016, p. 121.
7. « Michel Polnareff. Biographie » (http://www.rfimusique.com/artiste/chanson/michel-polnareff/biographie), sur rfimusique.com, mars 2007.
8. Jacques Pessis, Chronique de la chanson française, Éd. Chronique, 2003, p. 116.
9. Gilles Lhote, Poldanico, Carnets Nord, 2016, p. 81.
10. Jacques Pessis, Chronique de la chanson française, Éd. Chronique, 2003, p. 118.
11. Roger Avau, La jeunesse d'un baby boomer (chronologie 1955-1975), Encre du Temps, 2010, p. 147.
12. Love me au Brésil (http://artisteschartsventes.blogspot.fr/2014/05/michel-polnareff.html), sur http://artisteschartsventes.blogspot.fr .
13. Jacques Pessis, Chronique de la chanson française, Éd. Chronique, 2003, p. 119.
14. Pierre Marly (1915-2015), La Gazette Drouot, n°1621, du 27 mai 2016, page 138.
15. Émission "Un jour, un destin" du 30/12/2008 sur France 2.
16. Quotidien belge "Le Soir" du 30/12/2008, page 29.
17. Émission À bout portant, 1972.
18. Affiche Polnarévolution (http://catalogue.drouot.com/images/perso/full/LOT/140/26437/235.jpg) signée de son photographe attitré Tony
Frank : Polnareff chapeau de mariée sur la tête, tunique blanche à la David Hamilton retroussée, se retourne pour dévoiler ses fesses
dénudées.
19. Soit 10 francs pour chacune des 6 000 affiches posées.
20. Christian Eudeline, Derrière les lunettes. La biographie de Michel Polnareff, Fayard, 2013, p. 28.
21. Photo du concert (http://img11.hostingpics.net/thumbs/mini_948440polnarevolutionfront.jpg).
22. « Monsieur Bernard SENEAU avis de décès et obsèques - Cizay-la-Madeleine 49700 - Maine-et-Loire - Pays de la Loire » (http://www.avis
-de-deces.net/f_bernard-seneau-cizay-la-madeleine-49700-maine-et-loire_1812253_2015.html), sur www.avis-de-deces.net (consulté le
10 janvier 2016).
23. Somme citée par "Le Monde" du 28.12.2008.
24. Serge Raffy, « Les artistes et le fisc : Polnareff, le contribuable qui dit non » (https://bibliobs.nouvelobs.com/documents/20170720.OBS235
4/les-artistes-et-le-fisc-polnareff-le-contribuable-qui-dit-non.html), sur nouvelobs.com, 22 juillet 2017.
25. « Honfleur Normandie. L'arnaqueur des stars, Christophe Rocancourt, se rebiffe » (http://www.normandie-actu.fr/normandie-larnaqueur-de
s-stars-christophe-rocancourt-se-rebiffe_71000/), sur Normandie-actu, https://plus.google.com/103413918691202525736 (consulté le
10 janvier 2016).
26. Christian Eudeline, Derrière les lunettes. La biographie de Michel Polnareff, Fayard, 2013, p. 43.
27. « Michel Polnareff - Chart history | Billboard » (http://www.billboard.com/artist/310947/michel-polnareff/chart), sur www.billboard.com
(consulté le 11 janvier 2016).
28. « Ménage à trois selon Polnareff » (https://www.francebleu.fr/musique/actus/menage-trois-selon-polnareff-1381843385), sur France Bleu
(consulté le 11 janvier 2016).
29. « Michel Polnareff : ses plus belles chansons » (https://www.francebleu.fr/musique/actus/michel-polnareff-ses-plus-belles-chansons-13812
28880), sur France Bleu (consulté le 11 janvier 2016).
30. Céline Fontana, La chanson française, Hachette pratique, 2007, p. 114.
31. Il est d'ailleurs à noter que ce « Show télé 1982 » a été enregistré sur un plateau télé vide, les applaudissements des spectateurs ont été
rajoutés en studio par la suite.
32. « La Story Michel Polnareff : 1985, pas si incognito que ça | La Story Radio | La Story | Emissions La légende des années 70, 80 et 90 » (h
ttp://www.nostalgie.be/emissions/la-story/la-story-radio/la-story-michel-polnareff-1985-pas-si-incognito-que-ca.html), sur Nostalgie
Belgique (consulté le 10 janvier 2016).
33. Quand Polnareff vivait en Seine-et-Marne (http://www.leparisien.fr/seine-et-marne/quand-polnareff-vivait-en-seine-et-marne-06-03-2007-20
07825146.php) Le parisien, Georges Blond, 6 mars 2007.
34. biographie sur rfi musique (http://www.rfimusique.com/sitefr/biographie/biographie_8865.asp) / consulté le 2 mai 2016.
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_artist=polnareff&awards_title=&awards_edit_distrib=&awards_sort=date_certif-desc&awards_nb=30&submitAdvanced=Rechercher).
36. Gilles Lhote, Poldanico, Carnets Nord, 2016, p. 47.
37. « Les Certifications - SNEP » (http://www.snepmusique.com/les-disques-dor/?awards_cat=65&awards_awd=platine&awards_year=1996&
awards_artist=&awards_title=&awards_edit_distrib=&awards_sort=artist-asc&awards_nb=100&submitAdvanced=Rechercher), sur SNEP
(consulté le 11 janvier 2016).
/
38. « L'Amiral » (http://pestouille.free.fr/Polnareff/amiral.html#amiral).
39. Michel Polnareff, Spèrme. Autobiographie, Plon, 2016, p. 87.
40. https://www.20minutes.fr/france/170609-20070714-polnareff-a-sarkozy-monsieur-president-dis-merde-ira-tous-paradis / consulté le 11
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41. https://www.20minutes.fr/france/170554-20070714-14-juillet-facon-nicolas-sarkozy / consulté le 11 janvier 2016.
42. Charline Vanhoenacker, « Polnareff: lumière sur le versant de l'exil - 'Un jour, un destin' parvient à reconstituer avec pertinence la saga du
chanteur mythique », dans Le Soir, 30 décembre 2008, page 29.
43. 23emes Victoires de la Musique 2008 (http://www.snepmusique.com/snep/les-victoires-musique/les-palmares-des-victoires-de-la-musique/
23emes-victoires-de-la-musique-2008/).
44. Michel Polnareff bientôt de retour dans les bacs - Le Nouvel Observateur (http://tempsreel.nouvelobs.com/culture/20100805.OBS8124/mic
hel-polnareff-bientot-de-retour-dans-les-bacs.html), consulté le 7 décembre 2013.
45. Polnareff, papa pour la première fois... à 66 ans (http://www.leparisien.fr/actualite-people-medias/polnareff-papa-pour-la-premiere-fois-a-66
-ans-28-12-2010-1205799.php) Le Parisien, le 28 décembre 2010.
46. Polnareff : « Le bébé n'est pas de moi » (http://www.leparisien.fr/laparisienne/actu-people/polnareff-le-bebe-n-est-pas-de-moi-22-02-2011-
1326555.php) Le Parisien, le 22 février 2011.
47. http://www.francebleu.fr/pages/branche-toi-sur-radio-polnareff.
48. http://www.justmusic.fr/actualites/le-dvd-de-michel-polnareff-est-un-succes-63139.
49. http://www.chartsinfrance.net/Michel-Polnareff/news-91602.html.
50. « Michel Polnareff provoque la cohue à Montluçon » (http://www.lefigaro.fr/musique/2015/06/21/03006-20150621ARTFIG00044-michel-pol
nareff-provoque-la-cohue-a-montlucon.php), sur Le Figaro (consulté le 10 janvier 2016).
51. Metro du 9 décembre 2015, p. 15.
52. « Grand retour de Polnareff en 2016 avec un album et une tournée » (http://actu.orange.fr/culture/grand-retour-de-polnareff-en-2016-avec-
un-album-et-une-tournee-afp_CNT000000gjSIK.html), sur Actu.orange (consulté le 9 décembre 2015).
53. http://www.lexpress.fr/culture/musique/michel-polnareff-devoile-son-nouveau-single-l-homme-en-rouge_1747032.html / consulté le 18
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54. « L'Homme en rouge de Michel Polnareff vivement critiqué sur Internet » (http://www.lefigaro.fr/musique/2015/12/18/03006-20151218ART
FIG00133--l-homme-en-rouge-de-michel-polnareff-vivement-critique-sur-internet.php), sur Le Figaro, 18 décembre 2015.
55. « Polnareff, un nouveau morceau qui sent le sapin » (https://www.lesinrocks.com/2015/12/18/musique/polnareff-un-nouveau-morceau-qui-
sent-le-sapin-11794229/), sur Les Inrocks, 18 décembre 2015.
56. « Michel Polnareff sort "L'homme en rouge" : le cadeau de Noël dont on n'avait pas besoin » (http://leplus.nouvelobs.com/contribution/146
2275-michel-polnareff-sort-l-homme-en-rouge-le-cadeau-de-noel-dont-on-n-avait-pas-besoin.html), sur L'Obs, 19 décembre 2015.
57. « Polnareff, les éclipses d'une étoile » (https://www.lejdd.fr/Culture/Musique/Polnareff-les-eclipses-d-une-etoile-831394), sur JDD,
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59. [1] (http://www.rtl.fr/culture/arts-spectacles/michel-polnareff-un-concert-enleve-entre-modernite-et-nostalgie-a-l-accorhotels-arena-de-paris-
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60. http://www.jeanmarcmorandini.com/article-353397-exclu-pour-la-premiere-fois-depuis-27-ans-michel-polnareff-va-chanter-en-direct-a-la-
tele-samedi-pour-la-finale-de-the-voice.html / consulté le 17 mai 2016.
61. "Michel Polnareff hospitalisé, son concert à Nantes annulé" (http://www.lefigaro.fr/musique/2016/12/03/03006-20161203ARTFIG00102-mic
hel-polnareff-hospitalise-d-urgence.php), lefigaro.fr, 3 décembre 2016.
62. « Michel Polnareff : la polémique autour de son état de santé continue » (http://www.lepoint.fr/people/michel-polnareff-la-polemique-contin
ue-autour-de-son-etat-de-sante-12-12-2016-2089961_2116.php), lepoint.fr, 13 décembre 2016.
63. « Marseille : Michel Polnareff poursuit son producteur en diffamation » (https://www.20minutes.fr/marseille/2060075-20170502-marseille-m
ichel-polnareff-poursuit-producteur-diffamation), 20minutes.fr, 2 mai 2017.
64. Prisma Média, « Coup dur pour Michel Polnareff, l’Amiral perd son procès contre son producteur - Gala », Gala.fr, 23 mars 2018 (lire en
ligne (https://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/coup-dur-pour-michel-polnareff-lamiral-perd-son-proces-contre-son-producteur_413679),
consulté le 8 mai 2018).
65. « Michel Polnareff, le retour en fantôme », FIGARO, 14 novembre 2017 (lire en ligne (http://www.lefigaro.fr/culture/2017/11/14/03004-2017
1114ARTFIG00382-michel-polnareff-le-retour-en-fantome.php), consulté le 8 mai 2018).
66. « "Grandis pas", le premier extrait du prochain opus de Michel Polnareff » (https://www.ladepeche.fr/article/2018/11/16/2907860-grandis-pr
emier-extrait-prochain-opus-michel-polnareff.html), sur La Dépêche du Midi, 16 novembre 2018 (consulté le 27 novembre 2018).
67. « Michel Polnareff : «Je soutiens les Gilets jaunes» (par Eric Bureau) », Le Parisien, 28 novembre 2018 (lire en ligne (http://www.leparisie
n.fr/amp/culture-loisirs/musique/michel-polnareff-je-soutiens-les-gilets-jaunes-28-11-2018-7956426.php), consulté le 28 novembre 2018).
68. Prisma Média, « Michel Polnareff gagne son procès contre Cetelem - Gala » (http://www.gala.fr/l_actu/news_de_stars/michel_polnareff_ga
gne_son_proces_contre_cetelem_367780) (consulté le 24 juin 2016).
69. Florent Barraco et Thomas Mahler, « De la pire à la meilleure, nous avons classé les 140 chansons de Michel Polnareff » (https://www.lep
oint.fr/musique/de-la-pire-a-la-meilleure-nous-avons-classe-les-132-chansons-de-michel-polnareff-page-2-28-11-2018-2274897_38.php),
sur lepoint.fr, 28 décembre 2018.

Annexes

Bibliographie
Benoît Cachin, Michel Polnareff : une simple mélodie. Paris : Gründ, coll. "Passion musique", 2014, 240 p. (ISBN 978-2-324-00841-2)
Michel Polnareff, Le Polnabook, de Éditions Ipanéma, 2013
Christian Eudeline, Derrière les lunettes, ed. fayard, 2013 (ISBN 978-2-213-66680-8)
Jean Wacquet et Collectif, Polnareff, Suite de bulles, éditions Soleil Productions, 2007 (ISBN 978-2-84946-803-6) /
Christophe Lauga, Polnareffmania, éditions Scali, 2007 (ISBN 2350120848)
Fabien Lecœuvre, Polnareff, la véritable histoire d'une légende, éditions City, 2007 (ISBN 2352880459)
Philippe Margotin, Polnareff, éditions de la Lagune, 2007 (ISBN 284969049X)
Rémi Bouet, Polnareff, au fond des yeux, édition Montfort l'Amaury : Arthéléna, 2007 (ISBN 9782916832029) ; 2916832025
Fabien Lecœuvre, Michel Polnareff, édition Vaderetro, 2004 (ISBN 2847630104)
Cécile Barthélemy, Michel Polnareff, Collection Poésie et chansons, éditions Seghers, Paris 1973

Émissions de télévision sur Michel Polnareff


Le Jeu de la vérité présenté par Patrick Sabatier sur TF1 le 31 mai 1985.
Un jour, un destin - Polnareff, les secrets d'un exil présenté par Laurent Delahousse sur France 2 le 30 décembre 2008 (durée : 1 h 30).
Polnareff, quand l'écran s'allume, documentaire de 115 minutes réalisé par Fabrice Laffont, diffusé sur France 3 le 27 octobre puis le 16
novembre 2014.

Liens externes
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Bibliothèque nationale de France (http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb131793215) (données (http://data.bnf.fr/ark:/12148/cb131793215)) ·
Système universitaire de documentation (http://www.idref.fr/083488715) ·
Bibliothèque du Congrès (http://id.loc.gov/authorities/no98027611) · Gemeinsame Normdatei (http://d-nb.info/gnd/12950582X) ·
Bibliothèque nationale d’Espagne (http://catalogo.bne.es/uhtbin/authoritybrowse.cgi?action=display&authority_id=XX857921) ·
WorldCat (http://www.worldcat.org/identities/lccn-no98-027611)
Site officiel (http://www.polnaweb.com)
Michel Polnareff sur INA Archives Télé (http://www.ina.fr/archivespourtous/index.php?vue=dossier&id=56)
(en) Michel Polnareff (https://www.imdb.com/name/nm0689728/) sur l’Internet Movie Database

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