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La proposition conditionnelle
I. Définition
La proposition subordonnée de condition ou la proposition adverbiale de
condition établisse des rapports entre deux phénomens, la réalisation d’un phénomen
dépendant de l’autre. La proposition subordonné conditionelle joue dans la phrase, le
même rôle qu'un complément circonstanciel de condition joue dans la proposition. C’est
proposition subordonnée exprimant dans quel cas ou à quelle condition a lieu ce qui est
énoncé par la proposition principale.
J’acheterais cette blouse, si j’avais beaucoup d’argent.
1
Grevisse, Maurice ; Gosse André, Le bon usage, 13 ème édition, 2004, Hachette, p. 1668
Si je dois me réveiller, si je dois me laver, si je dois prendre le petit dejeuner, ça prendra
beacoup de temps.
5. Si la coordination est réalisée à l’aide des conjonctions commes et , ou, mais au lieu de
répeter si, on utilise la conjonction que si. Il est important de mentionner qu’on utilise
toujours dans la deuxième proposition le subjonctif.
Que si elle regardait et qu’il ne fût pas là, elle en était toute triste.2
Cependant Le bon usage offre aussi des examples construits avec l’indicatif.
Si c’est vrai et que vous êtes venu pour servir ....3
6. Même si on utilise le plus souvent la conjonction si pour introduire une conditionnelle,
elle peut être aussi introduite par autres conjonctions ou locutions que si.
Son verbe se met au subjonctif après : à condition que, à supposer que, à moins que,
pour peu que, pourvu que, en admettant que, supposé que, soit que...soit que, soit
que...ou que.
4
Sandfeld, Kr, Syntaxe du français contémporain , Librarie Droz, geneve, 1977, p.334-
350.
Dans la langue littéraire on peut employer dans les deux propositions le plus que
parfait du subjonctif. Celui-ci remplace le plus que parfait de l’indicatif dans la
proposition subordonnée et le conditionnelle passé dans la proposition principale.
Si j’avais été égoiste, je ne t’aurais pas aidé.
Si j’eusse été égoiste, je ne t’eusse pas aidé.
Observations
5
Grevisse, Maurice ; Gosse André, Le bon usage, 13 ème édition, 2004, Hachette, p.1675
Si encore il faisait beau !
d. pour exprimer sous une forme aténuée le reproche.
S’il venait voir....j’ai crié quelques fois !
III.b. Propositions introduits par autres conjonctions que si
III.b.1. Si la subordonnée conditionnelle est introduite par à moins que, pour peu que,
pourvu que, sous condition que , autant que, pour autant que, son verb doit être utilisé au
subjonctif.
Je viendrai avec vous, à condition qu’il fasse beau.
Elle est heureuse pourvu qu’elle ait beaucoup d’argent.
Ne me téléphonez pas, à moins qu’il ne soit pas urgent.
Il vous donnerez un coup de main, pour peu que vous lui en parliez.
III.b.2.Le bon usage mentionne qu’on peut utiliser quand même l’indicatif après sous
condition que , autant que, pour autant que, même si ces constructions sont assez rares.
J’y consents bien volontiers a la condition que vous dinerez chez moi ce soir
6
( Maupassant)
III.b.3. On utilise soit l’indicatif, soit le subjonctif après des expressions qui contiennent
les noms cas, eventualite, hypothese.
Au cas ou vous ne pouvez arriver en temps , on vas commencer le spectacle sans vous.
6
Idem, p.1674
7
Grevisse, Maurice ; Gosse André, Le bon usage, 13 ème édition, 2004, Hachette, p.1675
8
Gide, André, Journal, 19 Septembre 1935
9
Sandfeld, Kr, Syntaxe du français contémporain , Librarie Droz, geneve, 1977, p.334.
Ayez donc , à présent recours à ce genre de répression, elles vous riraient au nez.10
Bibliographie :
10
Idem, p.345.