UNIRESEAU
DOSSIER 1
1) Établir le diagramme des cas d’utilisation schématisant le projet Uniréseau
Remarques concernant le diagramme ci-dessous :
on ne représente que ce qui concerne le projet ;
des multiplicités (1 … *) peuvent être ajoutées au diagramme. Ici : un distributeur passe
plusieurs commandes (*) et une commande est passée par un seul distributeur (1).
UNIRESEAU
Distributeur
Siège
1
1 Fixer prix
de cession
Passe commande
Traite commande
* *
Commander
Usine un véhicule
Planifier
Atelier
Livrer
Bureau
d’études
Commander
des
rechanges
Gérer les
Client DT
Vendre
DOSSIER 2
2) Établir le diagramme d’activités correspondant au processus de financement et de
lancement d’un projet.
Etablir le
dossier
Soumettre le
dossier
Abandonner le
[OK banque] [Refus banque] projet
Prévenir la
Etablir le Réétudier le
banque
dossier dossier
définitif
Lancer le
projet
Projet à traiter
Dossier banque
Traiter un Retour
Données projet banque
dossier
Dossier
siège
Accord Dossier
définitif
Décider de Lancer ou non
financer le projet Demande
RPV-Invest Direction
réétude
Refus
RPV-Invest Direction
RPV-Invest DF
Abandonner le Message
projet banque
RPV-Invest Direction
SIDOL
Commande (contrat),
paiement
SIDOL Fournisseur
Siège Facturation
Client Entrepôt
Transport
Retour
Livraison Coûts (stock,
rebuts,
Lieu de manutention)
vente / CA
3) Après avoir posé un rapide diagnostic, définir et justifier dans leurs grandes lignes les objectifs
d’amélioration du système d’information de SIDOL (annexe 1). Pourquoi faut-il y intégrer
l’évolution des entrepôts ?
Objectif :
- améliorer la communication commercial – entrepôts ;
- réduire les stocks ;
- améliorer le comportement des personnels d’entrepôt, limiter le turnover et réduire les
altérations de marchandise ;
- conserver ou améliorer les relations CA et fournisseurs ;
- renforcer l’intégration autour de SAP.
Le futur système de gestion devra être intégré et s’interfacer avec le système d’entreposage actuel
ou futur.
Il sera à même d’améliorer les facteurs clés cités précédemment et de peser favorablement sur
ceux qui génèrent chiffre d’affaires et marge.
Bien que ce ne soit pas sa raison première, le futur système contribuera à de meilleures
négociations avec les fournisseurs et les clients en permettant une information fiable, à jour et en
temps réel concernant l’état des stocks.
Si une évolution des équipements des entrepôts est nécessaire, elle doit être coordonnée avec
celle du SI pour éviter de multiplier les arrêts d’exploitation, s’assurer de la compatibilité des
systèmes et synchroniser leurs durées de vie (dans la mesure du possible). Le projet SAP ne peut
être scindé de la rénovation des entrepôts, puisque les systèmes sous UNIX et l’interfaçage sont
en cause.
En toute hypothèse, un changement dans la gestion des stocks, des transports et des
approvisionnements, par exemple, implique les entrepôts. La rénovation des entrepôts semble
d’ailleurs justifiable par la réduction des retours et destructions de marchandises, même si sa
contribution n’est que très partielle. De plus, la modification du système de gestion peut entraîner
la réalisation d’interfaces avec le système des entrepôts, ancien, et ces interfaces risquent d’être
rapidement obsolètes si le système d’entreposage doit être renouvelé.
Chef de projet informatique (MOE) : responsable informatique. Notamment chargé des sous-
traitances.
Equipe projet : selon le périmètre du projet. Un ou deux techniciens informatiques assistés d’un
groupe d’experts (responsable d’un entrepôt, responsable RH ou délégué, contrôleur de gestion si
nécessaire). Des correspondants peuvent être désignés dans les services utilisateurs.
On suppose que les modules MM, TRA, WM et HR de SAP seront nécessaires (SAP étant déjà
en exploitation sans qu’aucun problème ne soit souligné, la recherche d’un autre produit semble
superflue). La rénovation des entrepôts, qui comprend une part de SI et une part d’équipements
spécialisés, sera intégrée au projet, car il y a interdépendance des deux systèmes de gestion et
d’entreposage.
Deux voies sont possibles pour estimer les coûts de l’implantation de ces modules :
- estimation par calcul du coût moyen par module ;
- rapprochement des exemples disponibles.
On considérera chaque fois que le coût du projet est de 7 fois le prix des licences (voir le cours)
et que la charge de mise en service est de 40% du coût du projet, ce qui peut induire des
ajustements à la marge en fonction du nombre de personnes concernées, du nombre d’objets à
gérer ou du nombre de sites.
Estimation par le coût moyen des modules (unité = module SAP ou base de données) :
1 370 000 pour 3 unités (base, FI, CO).
420 000 pou une unité.
1 520 000 pour 3 unités.
1 680 000 pour 3 unités.
2 100 000 pour 3 unités.
Total 7 090 000 € pour 13 unités, 545 385 € par unité.
Pour 4 modules : 2 181 539 € au total.
Par rapprochement :
- MM, TRA, WM = 2 100 000 € pour 12 entrepôts => 840 000 € de mise en service (40%) pour
12 entrepôts et 560 000 € pour 8. Soit 2 100 000 € - (840 000 – 560 000) = 1 820 000 pour
SIDOL ;
- HR et FI, CO à 1 680 000 € contre FI et CO à 1 370 000 € => 310 000 € pour HR (différence
d’effectif négligée). Le gain sur la mise en service compte tenu de l’effectif serait de 310 000 x 0,4
x 200 (*)/950 = 26 105 € => 283 895 € (calcul très incertain, car chez SIDOL se pose le
problème du nombre de sites).
(*) 200 = différentiel d’effectif = 950-750.
TOTAL : 2 103 895 €.
Coût retenu : 2 200 000 € (2,36% du CA) et 314 000 € de licences SAP ( 2 200 000 / 7).
Le coût du matériel hors entrepôts (serveurs) est de 45 000 € x 21 (serveurs anciens) = 945 000
€.
La charge humaine hors serveurs et hors entrepôts peut être approchée par :
(2 200 000 € x 6/7 (*)) / ((1000+1300+800+300)/4) = 1 885 714 / 850 = 2 219 jours ouvrés.
Soit 10 personnes environ travaillant durant un an.
(*) 6/7 pour déduire la part des licences, soit 1/7.
Nous présenterons un tableau d’ensemble (il serait possible de différencier les 30% de charges
pour le système de pilotage des entrepôts), mais nous manquons d’élément pour distinguer la part
SIG et la part opérationnelle dans l’hypothèse d’un remplacement complet dans les entrepôts.
La comparaison de deux solutions aux horizons différents concernant les entrepôts pose
question.
A ce niveau de l’étude, nous envisagerons une sommation des flux de trésorerie sans
actualisation, et nous pouvons supposer que la refonte des entrepôts devra être suivie 8 ans plus
tard d’un remplacement, ou inversement.
Sur 8 ans la solution complète est plus coûteuse, mais la solution partielle devient moins
intéressante sur 15 ans (8 ans d’exploitation puis rénovation totale).
Sur 23 ans, toutes choses étant supposées égales par ailleurs, les deux solutions sont donc
identiques financièrement (option 1 + option 2 au bout de 15 ans, et inversement option 2 +
option 1 au bout de 8 ans).
Les aléas prévisibles sur 23 ans (évolution des technologies notamment) rendent d’ailleurs tout
calcul précis illusoire.
Le délai de mise en œuvre des modules de gestion SAP peut être calqué sur l’implantation des
modules MM, TRA et WM (le module HR étant indépendant et implanté en parallèle),
légèrement réduit du fait d’un nombre plus faible d’entrepôts (de 4/12 de la mise en service de
40%, par exemple), soit 12 mois en première approche.
En supposant le lancement des travaux dans les entrepôts 6 mois (mi-délai) après le début du
projet SAP :
MAN 6/8 durant le projet. Durée : 22 mois
complète
Le remplacement des serveurs permettra de mener les différentes mises au point en parallèle avec
l’exploitation courante.
6) Argumentaire.
Connaissance d’Oracle.
Le cahier des charges doit préciser l’architecture applicative de SIDOL et sa distribution, les
contraintes de reprise de l’existant (interfaçage et récupération des données), ainsi que les
volumes à traiter et à mémoriser.
Les spécifications des systèmes d’entreposage devront être fournies dans le cas où les
fournisseurs seraient différents.
Le planning à respecter sera indiqué (contraintes de déploiement).
SAGE est a priori écarté pour raison d’intégration à la partie de gestion SAP existante : il suffit de
poser des conditions d’interopérabilité avec l’existant ou de ne pas consulter certains fournisseurs
pour éviter des offres inutiles.
Un problème sera d’aboutir le cas échéant à un après-vente SAP cohérent : si Ingénap n’est pas
retenue, voir si une révision du contrat est possible pour unifier le suivi SAP, ou si un accord est
possible entre cette société et le nouveau prestataire.
Appel d’offres toutes sociétés mentionnées (sauf éventuellement InfoGRH, sauf si cette
société a des partenaires compétents face aux besoins de SIDOL).
Favoriser les répondants conjoints et solidaires en cas de séparation gestion – entreposage
physique.
Objectifs et méthode :
- mise en concurrence par domaine de compétence (sans faire casser les prix au risque de
prestations inadaptées à l’enjeu);
- voir si des accords sont possibles entre distributeurs pour garantir une présence près des
entrepôts ;
- préférence aux entreprises de proximité, mais la Cie Générale de Logistique peut être une
alternative ;
- fixer l’échéance de l’appel d’offre à 2 ou 3 mois pour permettre des études sérieuses et des
négociations ;
- prévoir des démonstrations (chez les clients des offrants de préférence) ;
- se réserver la possibilité de négocier tout en respectant la confidentialité des offres (pas de
marché au mieux disant) ;
- prévoir un volet après vente et assistance important.
Planning :
- appel (sur base du CC) = 1 semaine
- contacts, construction des offres, exploration = compter 1 mois et demi
- négociation, prise de décision = 3 semaines.
Si nécessaire, échelonner entreposage puis gestion pour avoir des références concrètes
d’équipements à prendre en charge dans le système de gestion des flux et des stocks.
9) PBS et WBS
Système entrepôts -
approvisionnements
Infrastructure Réseau
Entreposage
7 fois Formation du
personnel
Essais et validation
OWB tient compte des week-ends dans sa planification, au niveau des dates :
Exemple T1 : 14 x 5 = 70 jours dont 20% ou 14 jours sous traités au tarif ingénieur (1000) et 56
jours au tarif interne connu (300), selon les tarifs indiqués en annexe 3.
L’ensemble coûte 192 150 en main d’œuvre.
Concernant le calcul du coût total du sous-projet HR, il faut tenir compte des tâches répliquées
dans chaque entrepôt, l’observation du système étant alors allégée et négligeable.
Comparaisons :
- coût moyen par module = 545 384 € OK
- les 283 895 € obtenus par rapprochement correspondent sensiblement au coût d’un seul
entrepôt (270 062 €). Ce qui confirme les réserves émises plus haut.
Taille : 5/5
Intégration : 3/5 (interfaces simples avec le SAP existant, mais interfaces particulières avec
l’entreposage incluses dans le projet).
Difficulté technique : 3/5 (technique spéciale mais éprouvée)
Durée : 3/5 (1 an pour l’essentiel, ensuite actions répétitives)
Equipes : 1/5 ou 2/5 (stabilité a priori assurée dans l’équipe informatique en place).
14) Identifier les prestations contractuelles des fournisseurs pouvant être associés au projet et
préciser les clauses insérer dans les contrats pour faire face aux risques.
Clause de prestation conjointe et solidaire entre les sociétés choisies (dans ce cas, le répondant
majoritaire est pilote).
Seront également clairement indiqués :
- les délais de mise en service définitif ;
- les pénalités en cas de retard ;
- les normes de disponibilité à respecter (délai de réparation, temps moyens entre pannes ou
MTBF, …) ;
- les tarifs contractuels des prestations complémentaires ;
- l’échéancier de paiement et la retenue de garantie ;
- la substitution du fournisseur en cas de défaillance..
15) Résumer les causes possibles d’un retard de livraison dans le système actuel :
Méthode
Milieu Main
d’oeuvre Choix
Absentéisme, fournisseurs
Intempéries
(blocage turn over Lien commerce -
transport) approvisionnement
Compétences,
formation Calcul stocks
Retard livraison
Politique RH. Panne Stock
entrepôt détérioré
Choix
budgétaires,
Matière
investissement Management Matériel,
s systèmes
16) Identifier les actions de maintenance prévisible en les regroupant par catégorie (préventive,
curative, évolutive).
Préventive : révision périodique des équipements d’entrepôts, nettoyage des réfrigérateurs, mise à
jour des antivirus ou pare-feux, vérification et compactage des disques ...
Evolutive : installation des nouvelles versions logicielles, mise à niveau des entrepôts, mise à jour
des systèmes d’exploitation, intégration de nouvelles fonctionnalités.
Curative : réparation entrepôts, dépannage système, réseau ou logiciel.
S’y ajoute l’administration courante (sécurisation, sauvegardes, …).
17) Quelles interventions de maintenance de premier niveau pourraient être prises en charge par
SIDOL et par qui ?
Les équipes informatiques semblent capables d’effectuer ces interventions.
Identification des pannes, des besoins d’évolution.
Réinitialisation des systèmes depuis sauvegarde, tests.
Diagnostic et dépannage réseau (fonctionnement, équipements simples : échange câble,
commutateur, …)
Sont concernés : utilisateurs, informaticiens (usage interne). Des procédures de validation des
contenus sont nécessaires, ainsi qu’une historisation (gestion de versions successives).
APPLICATIONS 4
Spécifique : coût initial 40 000 + 30 000 + 15 000 + 380 000 = 465 000 €
Sur 5 ans : 845 000 €
Progiciel : coût initial 40 000 + 30 000 + 15 000 + 28 000 + 15 000 + 48 000 = 176 000 €
Sur 5 ans : 246 000 €
4.2 Reconstituer le schéma des étapes d’un projet basé sur l’exploitation d’un progiciel et
non de programmes spécifiques :
- vous vous appuierez sur les ratios et explications du cours ;
- votre schéma fera ressortir le choix du progiciel et l’achat des licences ;
- il donnera une approximation du coût cumulé depuis le début du projet.
Le progiciel conserve obligatoirement les étapes du début jusqu'au cahier des charges (coût = 15)
et la mise en service (15), soit un total de 30.
Le progiciel apporte en théorie une économie de 60%, et devrait donc coûter 40.
Les licences sont supposées représenter en moyenne 1/7ème du coût donc 5,71 et 14,28% du coût
total (valeurs arrondies à 6 et 15%).
Reste un coût de 4 (40-30-6) pour le choix du progiciel (jeux d’essais, démonstrations, dossiers,
choix …), soit 10%.
Le schéma de principe est donc le suivant (15/40=37,5%, choix progiciel 10%=4/40, achat
licences 15%=6/40, mise en service 37,5%=15/40) :
4.3 Une SSII vous communique un devis de 645 000 € pour la conception technique et la
réalisation d’un logiciel. Retrouvez le coût total du projet et son coût théorique au cas où
un progiciel serait retenu, ainsi que la valeur hypothétique de la licence du progiciel.
La phase technique représente 70% du coût total, le projet a donc un coût théorique de 921 428 €
(645 000 / 0,7).
Dans la cas d’un progiciel, ce coût serait de 368 571 €, dont 52 653 € de licences (valeurs TRES
théoriques).
Formalisme, peut induire une recherche inutile de détails, peu lisible si complet et long,
présentation textuelle (on perd la force des schémas). Nécessite d’être complété par une synthèse
d’orientation du projet. Peut être limité aux processus clé.
Analyser quelle peut être l’influence des SI sur le management des entreprises. Vous
définirez au préalable les termes et concepts spécifiques présents dans ce texte dont vous
résumerez la teneur en une dizaine de lignes.
METHODES AGILES
Parfois délais de réalisation annoncés à 100 – 120 jours (RAD), ce qui correspond à de petits
projets.
Peu applicable aux systèmes très lourds (la conception initiale reste nécessaire, elle est simplement
moins formalisée en « agiles »).
La méthode peut en tous cas être appliquée à une maquette significative mobilisant les utilisateurs
et suivant un développement plus classique.
VENTADOM
N N+1
Sem1 Sem2 Sem3 Sem4
Etude interne 0
Formation int. 0
Serveurs 400
Terminaux 150
Echéances trimestielles 12 3 4 5 6 7 8
COUTS
Exercice 1 – Coûts
Le problème est l’aspect diffus des coûts ou la difficulté à les affecter à des activités.
Tendance prévisible :
- orientation par les processus orientés client (interne ou externe) ;
- recherche des coûts cachés (notion très relative, car dans l’article on assimile aux coûts
cachés des coûts difficilement imputables comme la maintenance, donc invisibles des
métiers) ;
- responsabilisation des DSI (contrôle des opérations techniques, changements de version,
de système … en rapport avec leur finalité opérationnelle et leur effet réel sur la
productivité) ;
- externalisation du logique et du matériel (mise en évidence des coûts).
Cet article semble toutefois négliger les coûts cachés dans les services utilisateurs.
Exercice 3 – Urbanisation