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Définition de la croissance :
La croissance correspond pour une nation à une augmentation soutenue, pendant une période
suffisamment longue, des quantités produites de biens et de services. Cette augmentation est
appréhendés par un indicateur de dimension qu’est le PIB. F. Perroux différencie cette
croissance du développement, qui constitue un concept plus large englobant tune dimension
sociale. Le taux de croissance se mesure par le taux de variation du PIB. Cette définition de la
croissance a aussi évolué à travers le temps, puisqu’au XIXème siècle, on parlait d’augmentation
des quantités de facteurs, alors qu’après 1945, on parle surtout d’une augmentation de
l’efficacité de la combinaison productive et la productivité. On peut aussi parler de croissance
potentielle, c’est-à-dire la croissance qui résulterait d’une utilisation optimale des moyens de
production.
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La croissance depuis la révolution industrielle jusqu’au guerres mondiales :
Le principe de main invisible d’Adam Smith stipule que les individus, en oeuvrant pour leur
intérêt personnel, permettent l’enrichissement de la nation entière. Une condition à la
révolution industrielle a donc été la volonté des individus de s’enrichir et d’améliorer leur
condition. Max Weber a justement établi un parallèle entre l’esprit du capitalisme et l’éthique
protestante, qui a été une des conditions favorables à la révolution industrielle. Cela expliquerait
en partie pourquoi la révolution à débuté au Royaume-Uni.
La forte croissance démographique a été un facteur favorisant la révolution industrielle. Au
19ème, une forte baisse de la mortalité due au progrès de la médecine, de l'hygiène et de
l’agriculture, est remarquée. L’augmentation de la population a donc fourni des débouchés à
l’industrie, et a permis d'accroître la quantité de main d’oeuvre disponible.
Selon Fernand Braudel, le 19ème siècle a été marqué par une évolution progressive des
systèmes de production. La révolution industrielle a été porté par plusieurs secteurs moteurs,
dont le textile mais aussi l’agriculture. L’agriculture (surtout anglaise) connaît d’importantes
révolutions techniques, mais aussi structurelles. Un esprit capitaliste apparaît dans les
campagnes anglaises, basé sur la propriété privée. Paul Blairoch montrera le rôle
indispensable de l’agriculture dans la révolution industrielle. La révolution agricole entraîne un
transfert de la main-d’oeuvre vers l’industrie, une demande de biens industriels, une
amélioration de l’alimentation permettant la croissance démographique.. Selon Jean-Pierre
Rioux, les nouveaux moyens de transports tel que la marine et surtout les chemins de fer vont
accélérer le rythme de la croissance. L’optimisme s’installe dans l’économie et la rationalisation,
la recherche scientifique et l’enseignement sont omniprésents. L’action des États a aussi été
déterminantes puisqu’elle a permis a certains états que Gerschenkron décrit de latecomers de
contourner certains obstacles à l’industrialisation.
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Selon Piketty, la destruction de la 2ème guerre mondiale a permis de réduire le rapport
K/revenu annuel. Ainsi on est passé d’un rapport de près de 500% en 1910 a un rapport de
250% en 1950, ce qui signifie que les ouvriers s’enrichissent plus rapidement qu’avant la guerre
alors que les détenteurs de capital s’enrichissent moins. La production de masse rend donc
possible la consommation de masse. Les pays en développement vont aussi connaître une forte
croissance, à savoir le Japon, la Corée du Sud (plus pauvres que la Cote d'ivoire en 1953, plus
riche que l’Europe en 2015)..
Le plein emploi est atteint, les salaires augmente et les inégalités se réduisent. Les gains de
productivité sont très élevés:
Ainsi, entre 1950 et 1972, l’agriculteur français voit ses gains de productivité multiplié
par 4, ceux de l’ouvrier japonais par 16.
Ces gains de productivité vont peut-être supprimer certains emplois, mais ceux-ci vont être
récupérés par le principe du déversement sectorielle.
Kaldor en 1961 va remarquer plusieurs faits stylisés typiques de la forte croissance, à savoir :
- La croissance continue de la production globale en volume et de la productivité du
travail, à un taux régulier.
- Un accroissement continu du montant de capital par travailleur (intensité capitalistique
croissante).
- Un taux de profits stable sur le capital.
- Un rapport revenu/k constant, donc pas de rendements croissants.
- La constance des parts de la répartition (⅔ salaires, ⅓ profits)
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➔ Une forte création d’entreprises: notamment les PME et les “starts-up”. (“small is
beautiful”)
➔ Une place croissante des marchés financiers dans le financement des économies.
➔ Le commerce électronique qui rénove les pratiques commerciales.
➔ En ce qui concerne les politiques économiques: l’affirmation des politiques
monétaristes, remettant en cause l’arbitrage inflation/chômage, reposant sur la courbe
de Philips (Keynes).
➔ Surévaluation du caractère auto régulateur des marchés ainsi qu’une forte critique des
actions étatiques quant à leur efficacité et à leur coût.
Enfin, l’éclatement de la bulle internet fin 2000-début 2001 remet en cause cette “nouvelle
économie” et prouve qu’en effet il existe bien de nouvelles bases sur lesquelles repose la
croissance économique, mais elles restent fragiles.
Finalement, dés les années 70, le monde va connaître une « croissance dépressive ». Des années
1970 à nos jours, la croissance du PIB demeure positive au niveau mondial (environ 3% par an).
Cependant, le taux de chômage demeure élevé dans les pays occidentaux et des crises éclatent
régulièrement : crise du système monétaire européen de 1993, crise asiatique en 1997, etc. Plus
récemment, la crise des subprimes qui a éclaté en 2007 aux États-Unis.. Malgré les
ralentissements causés par les crises économiques, des innovations relancent régulièrement la
croissance mondiale. Ainsi, dans les années 1990, le développement des NTIC relance la
consommation et la croissance.
Dans les pays occidentaux, la croissance demeure fluctuante et relativement faible (autour de
2%). La persistance d’un taux de chômage élevé, l’endettement des ménages et des États et les
suppressions d’emplois expliquent le sentiment d’insécurité sociale et la peur du déclassement
au sein des populations. La question des inégalités sociales se pose également de façon aiguë.
Les anciens états communistes se sont convertis à l’économie de marché. Leur croissance
économique est parfois très élevée, comme en Chine, mais ils sont confrontés à l’accroissement
de l’écart entre les classes moyennes et les populations pauvres.
Dans les pays en développement, la croissance est plus élevée que dans les pays occidentaux,
mais la pauvreté reste massive.
La croissance s’est longtemps expliqué par la fonction de Cobb-Douglas. Cette fonction est
caractérisée par des rendements d’échelle constants : si la production augmente, c’est
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uniquement parce que l’on associe une plus grande quantité de facteurs. Ses facteurs sont, selon
les néo-classiques, substituables et mobiles (on peut rajouter du K au lieu du L). La fonction
donne ainsi mathématiquement:
Q = f(K;L)
(La production se détermine en fonction du capital et du travail)
Or, statistiquement cela ne va pas se vérifier puisque la croissance observée est supérieure à la
croissance prédite par la fonction de Cobb-Douglas. Il y a donc une part “inexpliquée” de la
croissance, c’est le “résidu” de Robert Solow. Donc la croissance s’explique peu par
l’augmentation des quantités de facteurs:
- pas par l’augmentation du facteur travail, car même si on a eu une croissance
démographique, le nombre d’heures de travail en général est en baisse (l’instauration des
35 heures en 1998 accentue cela). Or, ce temps libre qui se dégage va joué un rôle
important dans la croissance elle-même, avec le développement des loisirs de masse.
Néanmoins, la croissance ne s’explique pas par l’augmentation du facteur travail mais
par l’augmentation de son efficacité (sur un siècle, la productivité horaire a été multipliée
par 16).
- du côté du facteur capital, l’augmentation de stock de capital, qu’il soit fixe ou
circulant (matières premières, machines..) semble essentielle à la croissance car il amène
a une augmentation de la productivité. La croissance s’accompagne donc d’une
augmentation de l’intensité capitalistique.
- le progrès technique par contre semble jouer un rôle très important historiquement et
théoriquement. Historiquement, le progrès technique qu’a connu le 19ème, à savoir le
passage au factory system, les chemins de fers, la machine à vapeur, on permis le take
off de Rostow, mais comparé au 20ème siècle, leur impact est plutôt faible. Au 20ème
siècle, les innovations de produits, des énergies (pétrole..) et aussi sur le plan
organisationnelle ont joué un rôle fondamentale dans la croissance. Ces innovations ont
permis d’important gains de productivité durant les 30 glorieuses, ce qui explique la
forte croissance. Puis la crise des années 70 qui a suivi peut aussi être expliqué par un
ralentissement des gains de productivité. Finalement, la croissance des années 1990
semble s’expliquer par le progrès technique de l’époque, spécialement le développement
des NTIC et les gains de productivité qu’ils procurent (quoique pas immédiat, cf.
paradoxe de Solow). Théoriquement, le progrès technique a été intégré par les
économistes dans leur modèle économique, en considérant le progrès technique de
différentes façon:
- exogène tout d’abord, puisqu’il est considéré selon Solow comme un troisième
facteur de production qu’il ajoutera à la fonction de Cobb-Douglas qui devient : Q
= f(K;L;R). Ainsi, le “résidu” de croissance peut être expliqué.
- le progrès technique peut aussi exercer ses effets tout en étant incorporé aux
facteurs de production. C’est en tout cas le point de vue d’économistes comme
Solow, Hicks ou Harrod.
- Enfin, le progrès technique peut être induit (endogène) dans le facteur travail.
C’est le learning by doing d’Arrow qui permet de faire des gains de productivité.
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Cette croissance reflète le modèle mis en place par Robert Solow en 1956:
- La fonction de production retenue est celle de Cobb-Douglas à facteurs substituables.
- Les rendements d’échelle sont constants
- Toute l’épargne est investie
- La monnaie est neutre
- La productivité marginale du capital est décroissante (hypothèse qui sera remise en
question par les théoriciens de la croissance endogène).
Solow dit qu’en l’absence de progès technique, l’économie tend vers l’état stationnaire.
A long terme, la croissance ne peut venir que du progrès technique (hausse productivité
marginale), qui permet de relever la croissance et retarder l’état-stationnaire.
Le progrès technique est “une manne tombée du ciel”, il n’explique pas d’où vient celui-ci, d’où
la critique des théories de la croissance endogène.
La croissance déséquilibrée:
Le débat sur la croissance déséquilibrée renvoie à l’analyse keynésienne sur le long terme qui va
à l’encontre de la théorie de de la croissance équilibrée des néo-classiques.
Harrod et Domar :
- Investissement à la fois fonction de l’offre et de la demande.
- Qd une E investit, elle augmente l’offre. Mais puisqu’elle achete du matériel, elle
augmente aussi la demande.
- Or, augmentation de l’offre ≠ augmentation de demande
- Offre supérieure à la demande surproduction déflation
- Et si l’offre est inférieure à la demande inflation
- En plus, ces déséquiibres sont cumulatifs.
- Si la demande est supérieure à l’offre ils vont chercher a produire plus or, ils vont
encore acheter plus pour investir l’excès de demande s’intensifie
un simple déséquilibre risque de s’amplifier croissance sur le fil du rasoir
La croissance endogène :
Selon certains critiques de Solow, le progrès technique ne serait pas “une manne tombée du
ciel”. Solow pensait que le progrès technique serait exogène à la fonction de production et qu’ils
dégageait des rendements décroissants (épuisement du progrès technique).
Or certains théoriciens de la croissance endogène pensent plutôt que certains facteurs tels que la
technologie, le capital humain ou les dépenses d’infrastructures génèrent des rendements
croissants ou des externalités positives. Par exemple, une population hautement qualifiée
génèrent des conditions de l’innovation et de l’acquisition de nouvelles connaissances.
Romer explique tout d’abord que c’est le learning by doing présenté par Arrow qui fait que les
facteurs de perdent pas leurs efficacité. En effet, le capital n’est plus soumis à la baisse de la
productivité marginale puis les autres entreprises profitent également de ces connaissances.
Romer insiste aussi sur l’impact des pôles de recherche et développement dans la production
de technologie et qui influent sur la croissance.
Certains économistes expliquent aussi la croissance endogène par le capital humain et les
politiques d’éducation. Lucas reprend Schultz et Gary Becker et pense que le capital humain
est à la source d’une croissance endogène et durable, car le capital humain ne perd pas
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d’efficacité quand il est cumulé. Les connaissances cumulé de l’individu entraîne une hausse de
sa productivité.
Fluctuations économiques :
Les économistes contemporains désignent par fluctuation économique l’ensemble des
mouvements de baisse ou de hausse de l’activité économique. Ces mouvements d’expansion et
de récession de l’activité sont repérés et mesurés à l’aide de plusieurs indicateurs tels que le
niveau de production, les variations de stocks, le chômage ou le niveau des prix.
Une fluctuation économique est composée généralement de plusieurs étapes typiques:
l’expansion (accélération du rythme de croissance), la récession (ralentissement du rythme de
l’activité) et la dépression (la récession conduit a la dépression, qui est une situation de
contraction durable et cumulative de l’activité).
Cycles économiques :
Ce sont des types particuliers de fluctuations. Certains économistes dont A.F Burn et W.C
Mitchell ont posé comme hypothèse l’existence cycle consistant en une phase d’expansion
simultanée, puis d’une phase similaire de contraction pour déboucher sur la phase d’expansion
du cycle suivant. D’autres comme Juglar pensent que les cycles économiques commencent
forcément par une accélération et une phase de prospérité, puis connaît la spéculation pour
ensuite s’effondrer et sombrer dans la dépression, puis enfin commencer le processus de
guérison.
Crise frumentaire :
Dans les économies pré-capitalistes d’Ancien régime, les crises sont largement déterminées par
les aléas climatiques. Les variations brutales de la production agricole sont déterminées par des
chocs climatiques largement imprévisibles, les crises sont dites exogènes et suivent le processus
suivant selon E. Labrousse :
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Demande de biens
Aléa Prod° Prix non agricole
agricole
Renoncement à
Investissement la
dans consommation
l’agriculture de biens non
agricoles
Salaires
réels
Contestation Crise des
politique Chômage entreprises
non agricoles
Inégalités Émeutes
intolérables
Crise de 1929 :
La crise de 1929 est considérée comme étant la plus grande crise de l’histoire du capitalisme.
Elle se révèle par le krach boursier du Black Thursday et a une ampleur inégalée. Elle commence
par l’augmentation non proportionnelle aux profits réels des titres (bulle) au NYSE (New York
Stock Exchange) due a 3 raisons majeures :
- Recours plus important au marché financier pour le financement.
- Entrée massive de capitaux étrangers sur le marché américain.
- Spéculation facilitée par l’achat à la marge (acheter des titres avec règlement partiel au
comptant, 10% au courtier et le reste à crédit).
La bulle spéculative se prépare à éclater et en même temps la production industrielle se
contracte.
La crise est américaine au début, mais se répand rapidement partout dans la monde à tel point
que le niveau de production en 1932 est 35% plus faible que celui de 1929. Le taux
d’investissement s’effondre également dans tous les pays touchés (+15% en 1929 à moins de 10%
en 1932). Les prix s’effondrent et la déflation se généralise. Enfin, le chômage explose partout.
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Le débat autour de la crise de 1929 est particulièrement vif. Certains libéraux comme Rueff ou
Robbins pensent qu’elle a été une correction nécessaire, ou une purge, du marché suite à une
série de dysfonctionnements accumulés. Milton Friedman analyse la crise à partir de causes
monétaires, il montre que la crise financière découle d’une mauvaise gestion des instruments
monétaires par les autorités. La FED fut incité de baisser les taux d’intérêts, cette baisse favorise
le crédit et donc la spéculation financière. La surliquidité a entraîné la crise, mais son ampleur
elle est dû a un manque de liquidités, puisqu’au moment où les banques commerciales avaient
besoin de liquidités, la FED n’a pas joué son rôle de prêteur en dernier ressort.
Mais c’est surtout J.M Keynes qui révolutionne la pensée économique après la crise, et se fonde
sur celle-ci pour bâtir toute sa Théorie générale. Il explique que la régulation par le marché
aggrave la récession, puisque la demande effective diminue et conduit l’économie au sous-
emploi. (cf. Théorie Keynésienne)
Toutes les crises modernes ont entraîné une révolution dans la pensée économique, et la crise de
1929 n’échappe pas à la règle, puisqu’à la fin de cette crise (1945), la pensée keynésienne a
dominé la pensée économique.
Théorie Keynésienne :
Keynes critique dans sa Théorie générale la théorie classique et
l'autorégulation du marché. Il part de sa théorie fondamentale des anticipations
myopes, et celle des esprits animaux (les individus ont des comportements
mimétiques), et explique que les entrepreneurs adaptent leurs plans de
production selon leur anticipations. Or rien n’assure que leurs anticipations
seront conformes à l’évolution réelle de l’économie. Le marché n’est donc pas
autorégulateur et ne peut conduire au plein emploi comme le préconise les
classiques.
Il opte pour une vision macro-économique, où le marché du travail
n’existe pas, et où l’offre de travail est déterminée par des variables
démographiques et sociales tandis que la demande de travail dépend de la
demande effective. La demande effective est la demande de biens telle qu’elle est
anticipée par les producteurs. Si la demande effective augmente soudainement
du fait d’anticipations favorables, la demande de travail devient supérieure à
l’offre de travail ce qui conduit l’économie a une surchauffe inflationniste.
Inversement (et c’est le mécanisme le plus répandus dans les pays
industrialisés), si la demande effective est déprimée, l’économie s’installe dans
un équilibre de sous-emploi. L’économie produit alors du chômage involontaire.
C’est pour cela que l’interventionnisme de l’état est fondamentale pour les
keynésiens.
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Sur le plan budgétaire, un budget permet de relancer l’activité économique ou même de la
freiner (on parle alors de mécanismes des stabilisateurs automatiques).→ les autorités jouent
alors sur ces mécanismes afin de réguler l’économie.
Sur le plan monétaire, les autorités se concentrent sur la masse monétaire en circulation ou le
niveau du taux d'intérêt afin de mettre en place la politique la plus adaptée à la situation
économique.
Ainsi, ces mécanismes ont été mis en place de manière efficace durant les années 1960 aux
États-Unis. Heller et Okun montrent qu’il est essentiel de viser un objectif économique global
et donc de réduire les fluctuations inhérentes au fonctionnement du marché. On note ainsi qu’il
peut exister un écart entre la croissance potentielle et la croissance effective, appelé “le gap
d’Okun” (ou encore output gap). Cet écart traduit un déséquilibre macroéconomique qui se
manifeste par une demande insuffisante (Croissance effective inférieure à croissance potentielle
→ il faut alors combiner un budget de plein emploi et une politique monétaire accommodante
afin de résorber le chômage involontaire et ainsi réduire le gap d’Okun).
Inversement, si croissance effective supérieure à la croissance potentielle, on est alors en
situation de surchauffe inflationniste. Un politique contra cyclique permettra alors de ramener
le rythme de l’activité à un niveau plus faible.
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