6 Problème : Oscillateur 27
1. Oscillations sans frottement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 27
2. Oscillations forcées avec amortissement fluide . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 28
7 Corrigé : Oscillateur 29
1. Oscillations sans frottement . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29
2. Oscillations forcées avec amortissement fluide . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 34
1
9 Corrigé : Système isolé de deux points 41
1. Mouvement du centre d’inertie . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41
2. Mobile fictif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 41
3. Mouvement du mobile fictif . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 43
10 Problème : Satellite 47
1. Analyse qualitative . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 47
2. Étude de la trajectoire circulaire du satellite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 48
11 Corrigé : Satellite 49
1. Analyse qualitative . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49
2. Étude de la trajectoire circulaire du satellite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 50
M.Lotfi 2
1
Résumé de Mécanique du point
1. Cinématique
1.1. Notion de point matériel et de référentiel
On appelle point matériel ou corps ponctuel un système mécanique dont les dimensions sont petites devant
les distances caractéristiques du mouvement étudié (distance parcourue, rayon d’une orbite...). Le système
mécanique est alors modélisé par un point géométrique M auquel est associée sa masse m.
Un référentiel est un repère muni d’une base de temps.
Un référentiel est dit galiléen si la première loi de Newton est y applicable.
Tout référentiel en translation rectiligne uniforme par rapport à un référentiel galiléen est aussi galiléen.
• En coordonnées cartésiennes : −
→
v (M/R) = ẋ−
→
e x + ẏ−
→
e y + ż −
→
ez
• En coordonnées cylindriques : −
→v (M/R) = ṙ−
→
e r + rθ̇ −
→
e θ + ż −
→
ez
• En coordonnées sphériques : v (M/R) = ṙ e + rθ̇ e + rϕ̇ sin θ−
−
→ −
→
r
−
→
θ
→
e ϕ
3
Résumé de cours Mécanique du point
1.3.2. Accélération
− −−→ !
d→
−
→ v d2 OM
a (M/R) = =
dt /R dt2
/R
−
→ dv −
→ v2 −
→
a = uT + uN
dt Rc
−
→ −
→ −−−→
v (M/R) = −
→v (M/R′ ) + →
−v (O′ /R) + Ω (R′ /R) ∧ O′ M
| {z } | {z } | {z }
vitesse absolue vitesse relative vitesse d’entraı̂nement
−
→
−
→ −
→ d Ω −−′−→ − → −→ −−−→ −
→ →
a (M/R) = a (M/R′ ) +−
→a (O′ /R) + ∧ O M + Ω ∧ Ω ∧ O′ M + 2Ω ∧ −
v (M/R′ )
| {z } | {z } | dt {z } | {z }
accélération absolue accélération relative accélération de Coriolis=→
−
ac
accélération d’entraı̂nement=→
−
ae
2. Dynamique
2.1. Quantité de mouvement
−
→
p (M/R) = m−
→
v (M/R)
avec
−
→
F ie = −m−
→
a e : Force d’inertie d’entraı̂nement.
−
→
F ic = −m−
→
a c : Force d’inertie de Coriolis
M.Lotfi 4
Mécanique du point Résumé de cours
2.3. Moments
Le moment cinétique d’un point M , de masse m, par rapport à un point A quelconque est :
−
→ −−→
L A (M/R) = AM ∧ m− →
v
Le moment cinétique par rapport à une droite ∆ est :
−
→
L∆ = −→
u . L A (M/R)
avec −
→
u vecteur unitaire parallèle à ∆ et A un point quelconque de la droite.
−
→
Le moment d’une force F , appliquée sur M , par rapport à un point A est :
−→ − → −−→ − →
MA ( F ) = AM ∧ F
2.5. Énergie
2.5.1. Puissance
La puissance d’une force est :
−
→→
P = F .−
v (M/R)
2.5.2. Travail
Le travail d’une force entre deux instants t1 (où M était en A) et t2 (où M était en B) est :
Z t2 Z B
−
→ − →
W = Pdt = F .dM
t1 A
dEc −
→
= P( F )
dt
−
→
P( F ) puissance de toutes les forces appliquées sur M .
– dans un référentiel non galiléen :
dEc′ −
→ −
→
= P( F ) + P( F ie )
dt
5 M.Lotfi
Résumé de cours Mécanique du point
alors
−
→ − →
δW = F .dM = −dEp
2.5.5. Énergie mécanique
L’énergie mécanique d’un point M est :
Em = Ec + Ep
Théorème de l’énergie mécanique :
dEm −
→
= P( F nc )
dt
−
→
P( F nc ) : puissance des forces non conservatives appliquées sur M
M.Lotfi 6
Mécanique du point Résumé de cours
3. Oscillateurs
3.1. Oscillateur harmonique
Un oscillateur harmonique est un système régit par une équation différentielle du type :
ẍ + ω02 x = 0
x(t) = x0 sin(ω0 t + ϕ)
2π
et de période T = ω0
h k
ẍ + ẋ + x = 0
m m
avec
h 1 ω0
= 2λ = =
m τ Q
λ : constante d’amortissement;
τ : temps de relaxation;
Q : facteur de qualité.
1
• Régime critique : ∆′ = 0 c’est à dire Q = 2 ou encore λ = ω0
La solution de l’équation différentielle s’écrit
1
• Régime pseudo périodique : ∆′ < 0 c’est à dire Q > 2 ou encore λ < ω0
La solution de l’équation différentielle s’écrit
7 M.Lotfi
Résumé de cours Mécanique du point
x
1
Q< 2
1
Q= 2
1
Q> 2
Figure 1:
M.Lotfi 8
Mécanique du point Résumé de cours
9 M.Lotfi
Résumé de cours Mécanique du point
M2 (m2 ) M (µ)
−
→ −
→
f 1/2 f 1/2
G
M1 (m1 ) −
→
f 2/1 G
Figure 2:
M.Lotfi 10
Mécanique du point Résumé de cours
• si 0 < e < 1 la trajectoire est elliptique (il s’agit d’un état lié);
• si e = 1 la trajectoire est parabolique (il s’agit d’un état de diffusion tel que r peut atteindre l’infini);
On peut aussi raisonner sur l’énergie mécanique pour déterminer la nature de la trajectoire telle que :
K 2
Em = (e − 1)
2p
11 M.Lotfi
Résumé de cours Mécanique du point
M.Lotfi 12
Mécanique du point Résumé de cours
5. Dynamique terrestre
5.1. Référentiels
avec :
−
→ − → −
→
F = F gr + F n.gr
−
→ →
− −−→ −→ −→ −−→
ae =−
→
a (T /RC ) + dΩ
dt ∧ OM + Ω ∧ Ω ∧ OM
−
→ −
→ →
a c = 2Ω ∧ −
v (M/RT )
−
→
La Terre subit des autres astres la force MT G A (T ) donc en appliquant le P.F.D à la Terre dans RC
−
→
MT −
→
a (T /RC ) = MT G A (T )
−
→
avec G A (T ) : le champ gravitationnel au centre de la Terre T créé par les autre astres.
−
→ GMA →
G A (T ) = − 2 − u
D
D : la−→
distance entre le centre A de l’astre et celui T de la Terre.
−
→
u = ATAT
MA : la masse de l’astre.
−
→
La résultante F gr peut s’écrire :
−
→gr −→ −
→
F = m G T (M ) + m G A (M )
−
→
G T (M ) : le champ gravitationnel au point M créé par la Terre.
−
→
G A (M ) : le champ gravitationnel au point M créé par les autres astres autres que la Terre.
13 M.Lotfi
Résumé de cours Mécanique du point
M.Lotfi 14
2
Problème : Étude dans deux référentiels
−
→
ey
θ
−
→
ez
O −
→
ex x
Figure 1:
1.1. Faire un bilan des forces. Montrer qu’il y a conservation du moment cinétique, −
→
σ O par rapport à O.
−−→
1.2. À t = 0, la masse est lâchée, sans vitesse initiale d’une longueur 1.2 l0 : OM (t = 0) = 1, 2l0 −
→
ex .
−
→
1.2.1. Calculer σ O . Quelle est la nature de la trajectoire ?
−−→
1.2.2. Déterminer l’évolution temporelle de la longueur du ressort, l(t) = OM (t). Préciser l’intervalle de
variation de l, longueur du ressort.
−−→ −−→
1.3. On lance la particule d’un point OM 0 = OM (t = 0) = l1 − →e x , avec une vitesse initiale −
→
v 0 = l1 ω −
→
e y,
−−→
orthogonale à OM 0 . Dans la suite, on travaillera en coordonnées polaires dans le plan (O, x, y).
15
Deux référentiels Mécanique du point
1.3.1. Préciser −
→
σ O en fonction de r et θ̇ puis en fonction des conditions initiales et des vecteurs de base.
On notera σ, le module de −→
σ O.
1.3.2.
1.3.2.a. Rappeler l’expression de l’énergie potentielle élastique.
1.3.2.b. Doit-on tenir compte de l’énergie potentielle de pesanteur pour étudier le mouvement ?
1.3.2.c. Montrer qu’il y a conservation de l’énergie mécanique, Em .
1.3.2.d. Préciser l’expression de Em :
• en fonction des conditions initiales,
• en fonction de r, ṙ, θ̇, m, k et l0 .
1.3.3. Montrer que l’énergie mécanique peut s’écrire : Em = 12 mṙ2 + Epeff (r).
Préciser l’expression de Epeff (r). Tracer l’allure de Epeff (r).
1.3.4. La masse peut-elle s’éloigner indéfiniment du pôle d’attraction ?
1.3.5. La vitesse de la particule peut-elle s’annuler au cours de son mouvement ?
1.3.6. La particule peut-elle passer par le centre d’attraction au cours de son mouvement ?
1.4. On cherche à déterminer une condition entre l1 et ω pour avoir un mouvement circulaire.
1.4.1. Montrer que dans ce cas, le mouvement est uniforme.
1.4.2. Déterminer l1 en fonction de k, l0 et ω. Est-elle valable pour tout ω ?
2.1. Préciser les expressions vectorielles des forces d’inertie dans la base (O, −
→
e r, −
→
e θ, −
→
e z ).
2.2. Montrer que la force d’inertie d’entraı̂nement dérive d’une énergie potentielle Epe que l’on précisera.
2.4. Déterminer l’énergie potentielle totale. Tracer l’allure de Ep (r). On distinguera les 3 cas possibles
selon la valeur de ω.
M.Lotfi 16
3
Corrigé : Étude dans deux référentiels
1.2.
−
→
1.2.1. À t = 0, le moment cinétique est nul; donc −→
σ O (t) = 0
Or
−
→ −−→ −
→
σ O = OM ∧ m− →
v (M/R) = r− →e r ∧ m ṙ −
→e r + rθ̇ −
→
e θ = mr2 θ̇−
→
ez = 0
alors θ = cte = θ(t = 0) = 0 donc le mouvement de M est rectiligne suivant −
→
e x.
1.2.2. On a
−
→
T = −k(l − l0 )−
→
ex
La projection du P.F.D sur −
→
e x s’écrit :
ml̈ = −k(l − l0 )
˙ = 0) = 0 la
donc l = l0 + lm cos(ω0 t + ϕ) et en tenant compte des conditions initiales l(t = 0) = 1, 2l0 et l(t
solution est :
l = l0 (1 + 0, 2 cos ω0 t)
q
k
avec ω0 = m
1.3.
1.3.1.
−
→ −→ −−→
σ O = mr2 θ̇−
→
e z = cte = mOM 0 ∧ −
→
v 0 = ml12 ω
1.3.2.
1.3.2.a. L’énergie potentielle élastique est :
1
Ep = k(r − l0 )2
2
17
Deux référentiels Mécanique du point
1.3.2.b. Le mouvement étant horizontal, il ne faut pas tenir compte des forces verticales comme le poids
car leur travaux sont nuls.
−
→
1.3.2.c. La seule force qui travaille ici est la tension du ressort T qui est une force conservative. Et
d’après le théorème de l’énergie mécanique
dEm
= P(F nc ) = 0
dt
alors il y a conservation de l’énergie mécanique.
1.3.2.d. Expression de Em :
• en fonction des conditions initiales :
1 1 1
Em = mv02 + Ep0 = ml12 ω 2 + k(l1 − l0 )2
2 2 2
ωl21
1.3.3. On a d’après 1.3.1. θ̇ = r2
donc
1 2
Em = mṙ + Epeff (r)
2
où
1 ω 2 l14 1
Epeff (r) = m 2 + k(r − l0 )2
2 r 2
Le tracé de Epeff (r) est sur la figure 1.
Epeff (r)
Em
r1 r2 r
Figure 1:
1 2
1.3.4. On a m ṙ étant positif ou nul, seule est accessible la région où Epeff (r) 6 Em c’est à dire l’intervalle
[r1 , r2 ]. Le mobile ne peut s’éloigner indéfiniment.
ωl21
1.3.5. Du fait que θ̇ = r2 , la vitesse ne peut s’annuler au cours du mouvement si ω 6= 0 .
1.3.6. Le mobile ne peut passer par O, car limr→0 Epeff (r) = ∞.
1.4.
ωl21
1.4.1. Le mouvement étant circulaire donc r = cte = l1 , or θ̇ = r2 donc θ̇ = ω le mouvement est donc
uniforme.
M.Lotfi 18
Mécanique du point Deux référentiels
−−→
1.4.2. On a OM = l1 −
→
er donc −
→
v = l1 θ̇−
→
eθ
alors −
→ −
→ −
→
a = −l1 θ̇2 e r = −l1 ω 2 e r
Le P.F.D donne
−ml1 ω 2 = −k(l1 − l0 )
ainsi
kl0
l1 =
k − mω 2
q
k
qui existe si ω < m
−
→ −
→ →
f ic = −m−
→
a c = −2m Ω ∧ −
v (M/R′ ) = −2mω ṙ−
→
eθ
−
→ −−→
2.2. Cherchons Epe telle que f ie = −grad(Epe )
−
→ −
→
donc dEpe = − f ie .dM = −mω 2 rdr
alors
1
Epe = − mω 2 r2
2
2.3. La force de Coriolis ne dérive pas d’une énergie potentielle son travail est toujours nul.
2.4.
1 1
k(r − l0 )2 − mω 2 r2
Ep =
2 2
Selon la valeur de ω on obtient les courbes sur la figure 2
Ep (r)
q
k
ω< m
q
k
q ω= m
k
ω> m
Figure 2:
dEp
2.5. La position d’équilibre est défini par : dr =0
Alors
k(r − l0 ) − mω 2 r = 0
ainsi la position d’équilibre est donnée par :
kl0
l2 =
k − mω 2
19 M.Lotfi
Deux référentiels Mécanique du point
q
k
qui existe si ω < m
M.Lotfi 20
4
Problème : Anneau sur un cercle en rotation
Un petit anneau M , assimilé à un point matériel, de masse m est astreint à se déplacer sans frottement sur
la circonférence de rayon a qui tourne autour de l’axe vertical à la vitesse angulaire constante ω.
Soit R′ (O, − →
e ′x , −
→
e ′y , −
→
e z ) le référentiel relatif en rotation uniforme avec la vitesse −
→
ω = ω−
→
e z autour du
−
→ −
→
référentiel absolu R(O, e x , e y , e z ).−
→
−
→
ez
ω
−
→
er
M
θ −
→
eϕ
a
O
−
→
eθ
Figure 1:
1. Étude cinématique
On exprimera toutes les grandeurs dans la base de projection (−
→
e r, →
−
e θ, −
→
e ϕ)
1.1. Exprimer en fonction de θ la vitesse et l’accélération relatives au référentiel tournant pour l’anneau.
2. Étude dynamique
2.1. Application de la Relation Fondamental de la Dynamique
2.1.1. Préciser les forces agissant sur l’anneau dans le référentiel tournant.
21
Anneau sur un cercle en rotation Mécanique du point
2.1.2. Déduire l’équation du mouvement par projection de la relation fondamentale de la dynamique sur
−
→
e θ.
3. Étude énergétique
3.1. Exprimer l’énergie potentielle Ep1 dont dérive la force d’inertie d’entraı̂nement en fonction de θ. On
va prendre Ep1 (θ = 0) = 0.
3.2. Exprimer l’énergie potentielle Ep2 dont dérive le poids de M en fonction de θ. On prendra
Ep2 (θ = 0) = 0.
4. Étude de l’équilibre
g
4.1. Trouver les positions d’équilibre relatif. On posera k = aω 2 .
4.3. Déterminer la période des petites oscillations autour de la position d’équilibre stable.
M.Lotfi 22
5
Corrigé : Anneau sur un cercle en rotation
1. Étude cinématique
1.1.
• Vitesse relative :
−
→
vr=−
→
v (m/R′ ) = aθ̇−
→
eθ
• Accélération relative :
−
→
a r = aθ̈−
→
e θ − aθ̇2 −
→
er
2. Étude dynamique
2.1. Application de la Relation Fondamental de la Dynamique
2.1.1. Les forces agissant sur l’anneau dans le référentiel tournant sont :
• Poids :
−
→
P = −mg −
→
ez
• Forces d’inertie :
−
→
– Force d’inertie d’entraı̂nement : F ie = −m−→
ae
−
→ −
→
– Force d’inertie de Coriolis : F iC = −m a C
−
→ −
→
• Réaction du cercle : R or pas de frottement donc R n’a pas de composante selon −
→
e θ.
23
anneau sur un cercle en rotation Mécanique du point
−
→ −−→
On a L O (M/R′ ) = OM ∧ m− →v r = ma2 θ̇−
→
eϕ
→
−
2 −→
′
d L O (M/R )
d’où dt /R′
= ma θ̈ e ϕ
et par projection du théorème du moment cinétique sur −
→e ϕ on obtient l’équation différentielle du mouvement
de M
g sin θ + aω 2 sin θ cos θ = aθ̈
3. Étude énergétique
3.1. Par définition de l’énergie potentielle on a
−
→ −
→ −
→ −
→ → −
→
dEp1 = −δW F ie = − F ie .dM = − F ie .−
v r dt = − F ie .adθ−
→
eθ
d’où
dEp1 = −ma2 ω 2 sin θ cos θdθ
or dEp1 (θ = 0) = 0 alors
1
Ep1 = − ma2 ω 2 sin2 θ
2
3.2. On a −
→
dEp2 = −δW P = mga sin θdθ
or dEp1 (θ = 0) = 0 alors
Ep2 = mga (1 − cos θ)
M.Lotfi 24
Mécanique du point anneau sur un cercle en rotation
3.3. La force de Coriolis et la réaction du cercle ne travaillent pas donc toutes les forces qui travaillent
sont conservatives alors l’énergie mécanique se conserve.
dEm
=0
dt
Em = Ec + Ep avec
Ec = 21 mvr2 et Ep = Ep1 + Ep2 d’où en dérivant l’énergie mécanique on obtient l’équation différentielle du
mouvement
g sin θ + aω 2 sin θ cos θ = aθ̈
4. Étude de l’équilibre
4.1. À une position d’équilibre on a θ̇ = 0 et θ̈ = 0 donc en remplaçant θ̈ = 0 dans l’équation différentielle
du mouvement on obtient l’équation dont ses solutions sont les positions d’équilibre dans R′ telle que
• θe = 0 pour k quelconque
• θe = π pour k quelconque
4.2. Pour étudier la stabilité des positions d’équilibre on va écarter M de sa position d’équilibre par un
déplacement élémentaire ε et on va voir est ce que M oscille autour de cette position (position d’équilibre
stable) ou elle va s’éloigner (position d’équilibre instable) . on remplace dans l’équation du mouvement θ par
θe + ε d’où
a θ̈e + ε̈ = aω 2 sin (θe + ε) cos (θe + ε) + g sin (θe + ε)
d’où
aε̈ = aω 2 sin θe cos θe − ε sin2 θe + ε cos2 θe + g sin θe + gε cos θe
alors
aε̈ = aω 2 2 cos2 θe − 1 ε + gε cos θe
ainsi
ε̈ − ω 2 2 cos2 θe − 1 + k cos θe ε = 0
(1)
ε̈ − ω 2 (1 + k)ε = 0
Or 1 + k > 0 alors la solution pour ε va diverger et M ne reviendra plus à sa position d’équilibre. D’où
θe = 0 est une position d’équilibre instable.
25 M.Lotfi
anneau sur un cercle en rotation Mécanique du point
ε̈ − ω 2 (1 − k)ε = 0
On peut déduire que θe = π ne peut être position d’équilibre stable que si k > 1
• Position d’équilibre θe telle que cos θe = −k : en remplaçant dans 1 on obtient
ε̈ − ω 2 (k 2 − 1)ε = 0
2π
4.3. La période des petites oscillations autour de la position d’équilibre stable est donnée par T0 = ω0
avec ω0 est la pulsation propre dans l’équation différentielle vérifiée par ε.
M.Lotfi 26
6
Problème : Oscillateur
Le problème analyse une expérience classique de travaux pratiques destinée à mettre en évidence un
phénomène de résonance en mécanique. On considère un ressort vertical à spires non jointives dans son
domaine de linéarité. Il est caractérisé par une masse linéique µ , une constante de raideur k, et un corps
M , de masse m, est accroché à son extrémité inférieure. L’étude mécanique est faite dans le référentiel R du
laboratoire supposé galiléen et les déplacements envisagés sont verticaux. On utilise les notations suivantes :
• −
→
e x vecteur unitaire définissant la direction de l’axe et le sens de la verticale descendante,
• −
→
g = g−
→
e x champ de pesanteur uniforme,
k
• ω02 = m.
27
Oscillateur Mécanique du point
1.2.2.a. Donner la solution de (E2 ) avec les conditions initiales x(0) = 0, ẋ(0) = 0. Mettre le résultat
sous la forme du produit de deux fonctions trigonométriques dont on exprimera les pulsations ω1 et ω2 en
fonction de ω et de ω0 .
1.2.2.b. Tracer l’allure de la courbe représentant les variations de x en fonction du temps t pour
ω = 1, 2 ω0 , définir et déterminer la période des battements en fonction de ω2 .
1.2.2.c. Proposer une expérience de battements en optique (8 lignes maximum) en précisant son intérêt
pratique.
dE
1.2.2.d. Exprimer la variation d’énergie mécanique par unité de temps dt . L’énergie se conserve-t-elle
? Augmente-t-elle ? Diminue-t-elle ? Varie-t-elle en moyenne ?
1.2.3. On s’intéresse au cas ω = ω0 .
1.2.3.a. Déterminer la solution de (E2 ) avec les conditions initiales x(0) = 0, ẋ(0) = 0 par passage à
la limite de la solution obtenue au 1.2.2.a..
1.2.3.b. Tracer la courbe représentant les variations de x en fonction du temps t.
Donner l’équation des deux demi-droites enveloppes de la courbe.
1.2.3.c. Quel est le phénomène mis ainsi en évidence ? Qu’est-ce qui en limite l’acuité dans la réalité
? Donner un exemple d’un tel phénomène dans les domaines de de l’électrocinétique et de l’optique.
1.2.3.d. Déterminer E(t) et sa variation par unité de temps sur l’intervalle [t, t+T0 ] tel que sin(ω0 t) = 1
2π
et T0 = ω 0
. Conclure quant à la signification énergétique du phénomène.
2.2. On s’intéresse à la solution en régime forcé. Quel est, en fonction de ω0 et Q, l’ordre de grandeur du
temps τ nécessaire pour considérer seulement cette solution ?
2.4. Donner une interprétation physique du mouvement de M aux hautes et basses fréquences.
2.5. Montrer que, si Q est supérieur à une valeur minimale Qmin à déterminer, A prend une valeur
maximale pour une pulsation ωr à exprimer en fonction de ω0 et Q.
2.7. Donner une interprétation physique de la variation de V aux hautes et basses fréquences.
2.8. Montrer que V prend une valeur maximale pour une pulsation indépendante de Q.
M.Lotfi 28
7
Corrigé : Oscillateur
léq 0
l x
Figure 1:
1.1.2. À l’équilibre de M on a :
−
→ −→ − →
P +T = 0 (1)
mg − k(léq − l0 ) = 0 (2)
d2 l
m = mg − k(l − l0 ) (3)
dt2
29
Oscillateur Mécanique du point
d2 l
m = −k(l − léq ) (4)
dt2
Or x = l − léq alors l’équation différentielle (E1 ) est de la forme suivante :
d2 x k
+ x=0 (5)
dt2 m
q
k
Nous reconnaissons l’équation différentielle d’un oscillateur harmonique de pulsation propre ω0 = m.
La solution satisfaisant aux conditions initiales données est :
1.1.3. On peut utiliser les deux méthodes suivantes pour déterminer la raideur du ressort :
Méthode statique : On suspend plusieurs masses connues, et on mesure la longueur au repos du ressort.
Selon l’équation (2), la loi léq (m) est affine, de pente g/k.
pm
Méthode dynamique : On mesure la période des petites oscillations. Elle est donnée par T = 2π k .
1.1.4. Les deux forces s’exerçant sur la masse dérivent d’un potentiel. On prend comme origine x = 0.
Énergie potentielle élastique : Attention, le choix de l’origine n’est pas le choix habituel; la formule
usuelle doit être modifiée en conséquence. Le plus sûr est de repartir de la définition du travail.
−
→ −−→
dEél = −δW = − T .dOM = k(x + léq − l0 )dx (7)
1 2
Ep = kx (11)
2
La masse évolue dans un puits de potentiel parabolique, caractéristique d’un oscillateur harmonique.
L’énergie cinétique initiale étant nulle, l’énergie mécanique vaut initialement E = Ep (t = 0) = 12 kx20 . Le
système est conservatif (il n’est soumis qu’à des forces conservatives); son énergie est donc une constante du
mouvement :
1 2
E= kx (12)
2 0
1.1.6. L’énergie cinétique est la différence de l’énergie mécanique et l’énergie potentielle : Ec = E − Ep .
Comme l’énergie cinétique est toujours positive Ec > 0, les seules valeurs de x possibles sont celle qui vérifient
Ep 6 E (voir figure 2).
M.Lotfi 30
Mécanique du point Oscillateur
E, Ep
E
Ec Ep
Ep
x0 x0 x
Figure 2:
1 2
Ep (t) = kx cos2 (ω0 t) (13)
2 0
Sa valeur moyenne temporelle est donc
kx20
< Ep >= (14)
4
La vitesse est ẋ = −ω0 x0 sin(ω0 t) alors l’énergie cinétique s’écrit :
1
Ec = mω02 x20 sin2 (ω0 t) (15)
2
sa valeur moyenne temporelle est donc :
1 kx20
< Ec >= mω02 x20 = (16)
4 4
Les moyennes de Ec et Ep montrent qu’il y a, en moyenne, équipartition entre l’énergie cinétique et l’énergie
potentielle :
d2 x
m + kx = Fsup (19)
dt2
avec Fsup = kX(t)
1.2.2.
1.2.2.a. La solution générale de l’équation homogène associée à l’équation différentielle est de la forme :
31 M.Lotfi
Oscillateur Mécanique du point
aω02
xp (t) = cos ωt (23)
ω02 − ω2
La solution générale s’écrit donc
aω02
x(t) = xh (t) + xp (t) = A cos ω0 t + B sin ω0 t + cos ωt (24)
ω02− ω2
aω02 aω 2
Les conditions initiales s’écrivent : x(0) = A + ω02 −ω 2
=0 d’où A = − ω2 −ω
0
2
0
et ẋ(0) = Bω0 = 0 d’où B=0
On a donc
aω02
x(t) = [cos ωt − cos ω0 t] (25)
ω02− ω2
que l’on peut écrire sous la forme :
2aω02
x(t) = sin ω1 t sin ω2 t (26)
ω 2 − ω02
ω+ω0 ω−ω0
avec ω1 = 2 et ω2 = 2
Tb
Figure 3:
La période des battements est la longueur d’un fuseau (figure 3), c’est-à-dire une demi-période de la
sinusoı̈de de pulsation ω2 . On a donc Tb = ωπ2 .
1.2.2.c. On peut observer des battements optiques avec l’interféromètre de Michelson, en observant les
anneaux d’égale inclinaison en l’éclairant avec une lampe spectrale à vapeur de sodium. On mesure l’intensité
lumineuse au centre de la figure d’interférence avec un capteur tout en modifiant régulièrement la différence
de marche en translatant un miroir à l’aide d’un moteur. On observe des battements optiques : le contraste
des franges est modulés sinusoı̈dalement. Ce phénomène est dû au doublet jaune du sodium (ceci revient à
additionner deux sinusoı̈des de fréquences proches). Connaissant la longueur d’onde moyenne du doublet, on
peut ainsi déterminer la différence des deux longueurs d’onde.
1.2.2.d. L’énergie mécanique s’écrit : E = 12 mẋ2 + 12 kx2
donc dE
dt = mẋẍ + kxẋ
Ce qui donne
dE
= Fsup ẋ (27)
dt
M.Lotfi 32
Mécanique du point Oscillateur
dE ka2 ω02
= 2 cos ωt[ω0 sin ω0 t − ω sin ωt] (28)
dt ω0 − ω 2
L’énergie mécanique ne varie pas de manière monotone. Et en prenant la valeur moyenne temporelle on a :
dE
< >= 0 (29)
dt
L’énergie mécanique ne varie pas en moyenne.
1.2.3. Cas ω = ω0 .
1.2.3.a. Dans le cas où ω = ω0 , la solution (25) se présente comme une forme indéterminée. Posons
ω = ω0 + δω. On a alors
aω02
x(t) = [cos ω0 t − cos ωt] (30)
ω 2 − ω02
On trouve la solution correspondant au passage à la limite ω → ω0 en effectuant un développement limité
de (30) en l’infiniment petit δω
ω0 .
a aω0
x(t) ≈ 2 [cos ω0 t − (cos ω0 t − δωt sin ω0 t)] ≈ δωt sin ω0 t (31)
δω 2δω
1+ ω0 −1
Donc
aω0
t sin ω0 t
lim x(t) = (32)
ω→ω0 2
1.2.3.b. Le mouvement du point est une sinusoı̈de dont l’amplitude croı̂t linéairement au cours du temps.
les demi-droites enveloppes de la courbe ont pour équation
aω0
x=± t (33)
2
Figure 4:
33 M.Lotfi
Oscillateur Mécanique du point
1 1
E(t) = mẋ2 + kx2 (34)
2 2
En tenant compte de (32) on obtient :
ma2 ω02
(sin ω0 t + ω0 t cos ω0 t)2 + ω02 t2 sin2 ω0 t
E(t) = (35)
8
d’où
ka2 2
sin ω0 t + ω02 t2 + ω0 t sin 2ω0 t
E(t) = (36)
8
ka2
E(t) = [1 + ω02 t2 ] (37)
8
2π
T0 = ω0
ka2
E(t + T0 ) = [1 + ω02 t2 + 4π 2 + 4πω0 t] (38)
8
La croissance d’énergie du système sur une durée T0 croı̂t comme une fonction affine du temps.
d2 x dx
m = mg − k[x + léq − X(t) − l0 ] − h (40)
dt2 dt
La condition d’équilibre (2) étant toujours valable (la force de frottement fluide est nulle au repos),
l’équation (40) s’écrit, en posant Q = mωk
0
ω0
ẍ + ẋ + ω02 x = ω02 X(t) (41)
Q
Q
τ= (42)
ω0
Au bout de quelques τ , on peut considérer que le régime permanent, décrit par la solution en régime forcé,
est atteint.
M.Lotfi 34
Mécanique du point Oscillateur
ω02 a
A= (44)
ω02 − ω 2 + jω ωQ0
Donc
a
A = r 2 (45)
ω2 ω2
1− ω02
+ ω02 Q2
2.4. Aux basses fréquences (ω ≪ ω0 ), l’expression (45) devient A ≈ a. Le déplacement de M est identique
à celui de l’extrémité du ressort. Malgré son inertie, son temps de réponse est très rapide devant la fréquence
de l’excitation, et la masse M répond quasi-instantanément.
Aux hautes fréquences (ω ≫ ω0 ), l’expression (45) donne A ≪ a. La masse M reste quasiment immobile.
Son inertie l’empêche de répondre à l’excitation, trop rapide.
2.5. L’amplitude A du mouvement de M est maximale quand son dénominateur est minimale, ou encore
quand le carré de son dénominateur est minimal. Il suffit donc de rechercher un minimum de chercher un
minimum de
2
ω2 ω2
F (ω) = 1 − 2 + 2 2 (46)
ω0 ω0 Q
(
dF ω = 0, q
=0⇔ 1 √1
(47)
dω ωr = ω0 1 − 2Q2 , si Q > 2
Donc Qmin = √1
2
jωω02 a
V = (48)
ω02 − ω 2 + jω ωQ0
Donc
ω0 a
V = r 2 (49)
ω0
ω − ωω0 + 1
Q2
2.8. D’après (49), l’amplitude de V est maximale lorsque le dénominateur est minimum, c’est à dire pour
ω = ω0
35 M.Lotfi
Oscillateur Mécanique du point
M.Lotfi 36
8
Problème : Système isolé de deux points
2. Mobile fictif
−−→ −−−−→
On définit le mobile fictif Mf par GM f = M1 M2 et on l’affecte de la masse réduite du système de deux
points :
m1 m2
µ=
m1 + m2
On notera toutes les grandeurs par rapport au référentiel barycentrique avec des étoiles.
−
→
2.3. Montrer que le moment cinétique L en G du système de deux points est égal à celui de Mf au même
point par rapport à R⋆ .
37
Système de deux points Mécanique du point
2.4. Montrer que l’énergie cinétique barycentrique Ec⋆ du système de deux points est égale à celle de Mf
par rapport à R⋆ .
2.5. Montrer que tout se passe comme si Mf était soumis, dans R⋆ , à une force égale à celle exercée à
celle exercée par M1 sur M2 .
2.6. Montrer que si on connaı̂t la trajectoire de Mf on peut déduire celles de M1 et de M2 . Pour cela on
−−→ −−→ −−→
exprimera GM 1 et GM 2 en fonction de GM f . On pourra s’aider d’un schéma.
−
→
uθ
−
→
ur
Mf
r
Gz x
Figure 1:
3.4. Le système étudié ici correspond à un système lié (Em < 0). En déduire en utilisant une discussion
graphique, les différents types de trajectoires possibles.
R3 G(m1 + m2 )
=
T2 4π 2
M.Lotfi 38
Mécanique du point Système de deux points
3.7. On prend m1 = 3m2 . Tracer sur une même graphe les deux trajectoires de M1 et M2 , dans le
référentiel barycentrique. On représentera R par une distance de 4 cm et on indiquera les positions des deux
points M1 et M2 à un même instant t quelconque.
39 M.Lotfi
Système de deux points Mécanique du point
M.Lotfi 40
9
Corrigé : Système isolé de deux points
1.3. Puisque le système {M1 , M2} est isolé alors, d’après le principe d’inertie, le centre de masse du
système G a un mouvement rectiligne uniforme ou au repos.
1.4. Le référentiel barycentrique d’un système est le référentiel d’origine G en translation par rapport à
R.
1.5. Puisque G a un mouvement rectiligne uniforme alors R⋆ est en translation rectiligne uniforme par
rapport à R galiléen donc R⋆ est galiléen.
2. Mobile fictif
2.1. Puisque R⋆ est en translation par rapport à R alors
−
→
v1=−
→
v (M1 /R) = −
→
v (M1 /R⋆ ) + −
→
v (G/R)
et
−
→
v2=−
→
v (M2 /R) = −
→
v (M2 /R⋆ ) + −
→
v (G/R)
Ainsi
−
→
v =−
→
v2−−
→
v1=−
→
v ⋆2 − −
→
v ⋆1
On a ( −−→ −−→ −
→
m1 GM 1 + m2 GM 2 = 0
−−−→ −−−→ −−→
M1 G + GM2 = GM f
donc ( −−→ −−→ −
→
m1 GM 1 + m2 GM 2 = 0
−−−→ −−−→ −−→
−m1 GM1 + m2 GM2 = m1 GM f
41
Correction système deux points Mécanique du point
GM 2 = m1 +m2 GM f
Or
−−→ −−−−→
dGM f dM1 M2
= v ⋆2 − −
=−
→ →
v ⋆1 = −
→
v
dt /R⋆ dt /R⋆
Alors
−
→ −
→
v ⋆1 = − m1m+m
2
2
v
−
→ ⋆ m1 −
v 2 = m1 +m2 v →
Donc −
→
p ⋆1 = −µ−→
v
−
→ ⋆
p2 =µv −
→
2.3. On a
−
→⋆ −−→ −−→
L = OM 1 ∧ m1 −
→
v ⋆1 + OM 2 ∧ m2 −
→
v ⋆2
Or
m1 −
→
v ⋆1 = −m2 −
→
v ⋆2
alors
−
→⋆ −−→ −−→
L = −GM 1 + GM 2 ∧ m2 −
→
v ⋆2
−
→⋆ −−−−→
L = M 1 M 2 ∧ m2 −
→
v ⋆2
−
→⋆ −−−−→ m1 − →
L = M 1 M 2 ∧ m2 v
m1 + m2
ainsi
−
→∗ −−→
L = GM f ∧ −
→
v ⋆ (Mf )
2.4. On a
1 2 1 2
Ec⋆ = m1 v1⋆ + m2 v2⋆
2 2
or m1 v1⋆ = −m2 v2⋆ alors
1 2 m2
Ec⋆ = m2 v2⋆ +1
2 m1
Or −
→
v ⋆2 = m1 − →
m1 +m2 v donc
2
1 m2 + m1 m1
Ec⋆ = m2 v2
2 m1 m1 + m2
ainsi
1 2
Ec⋆ = µv
2
C’est l’énergie cinétique du point fictif.
M.Lotfi 42
Mécanique du point Correction système deux points
−
→
2.5. Appliquons le P.F.D sur le point M2 dans R⋆ qui subit la force f 1/2 de la part de M1 .
d−
→
v ⋆2 −
→
m2 = f 1/2
dt
or
−
→ m1 − →
v ⋆2 = v
m1 + m2
donc
d−
→v −
→
µ = f 1/2
dt
−
→
Alors tout se passe comme si Mf était soumis, dans R⋆ , à la force f 1/2 .
GM 2 = m1m+m
1
2
GM f
43 M.Lotfi
Correction système deux points Mécanique du point
Uef f
r0
r1 r2
r
Em1
Em2
Figure 1:
3.4. Si Em = Em1 (voir figure 1) et puisque Em > Uef f alors r1 < r < r2 donc Mf a un mouvement
elliptique.
Si Em = Em2 donc r = r0 donc le mouvement est circulaire.
Si Em < Em2 le mouvement est impossible.
3.5.
3.5.1. On a le mouvement est circulaire donc r = r0 = R = cte alors −
→
v = r0 θ̇−
→
e θ.
Or
−
→⋆ − →
L = cte = µr02 θ̇−
→
ez
donc r02 θ̇ = C avec C la constante des aires.
2πR2
Alors le mouvement est uniforme de période T = C
M.Lotfi 44
Mécanique du point Correction système deux points
Mf
M2
G
M1
Figure 2:
45 M.Lotfi
Correction système deux points Mécanique du point
M.Lotfi 46
10
Problème : Satellite
La Terre est assimilée à une boule homogène de centre O de rayon R = 6370 km et de masse M = 5, 98
1024 kg. On note k = 6, 67 10−11 U.S.I la constante de gravitation universelle. On étudie le mouvement du
centre d’inertie G d’un satellite de masse m = 103 kg en se plaçant dans le référentiel géocentrique supposé
galiléen. Le satellite évolue à une altitude suffisamment importante pour qu’on puisse négliger l’action de
l’atmosphère terrestre.
La figure 1, qui n’est pas à l’échelle, précise les coordonnées adoptées pour ce problème.
−
→
eθ
−
→
er
r =R+z
G
−−→
OG = r−
→
er
1. Analyse qualitative
1.1.
−
→
1.1.1. Donner l’expression de la force de gravitation F exercée par la Terre sur le satellite. On note
respectivement M, L, T la dimension d’une masse, d’une longueur et d’un temps. Déterminer la dimension
de la constante de gravitation k en fonction des symboles M, L, T. On exprimera la dimension de k sous la
forme M α Lβ T γ et on déterminera la valeur numérique des exposants α, β et γ . Indiquer pourquoi on peut
dire que le mouvement de G est un mouvement à force centrale ?
Quelles sont les conséquences de la remarque précédente (aucun calcul n’est demandé) ?
1.1.2. Définir le référentiel géocentrique. Est-ce que ce référentiel est solidaire de la Terre dans son
mouvement de rotation autour des pôles ? Indiquer pourquoi ce référentiel n’est pas en toute rigueur galiléen.
Citer le nom d’un référentiel galiléen.
À quelle condition qualitative peut-on considérer que le référentiel géocentrique est galiléen lorsqu’on réalise
une expérience ?
1.2.
47
Satellite Mécanique du point
Déterminer les deux équations du mouvement. On notera C une constante intervenant dans l’une des
équations.
2.2.
2.2.1. On étudie la possibilité d’une trajectoire circulaire de rayon r = r0 . Montrer que le mouvement est
uniforme. Déterminer alors la vitesse angulaire dθ
dt = ω0 du mouvement en fonction de k, M et r0 . Déterminer
la constante C en fonction de k, M et r0 .
2.2.2. Le satellite évolue à une altitude z = 600 km sur une trajectoire circulaire.
Calculer numériquement :
2π
• la période de révolution T0 = ω0 dans le référentiel géocentrique,
• l’énergie mécanique Em ,
• la constante C.
2.3. On suppose dorénavant que le satellite possède une trajectoire circulaire contenue dans le plan
équatorial. On note T ≈ 24 h la période de révolution terrestre dans son mouvement autour de l’axe des
pôles. Évaluer la période relative Tr de révolution du satellite pour un observateur terrestre en fonction des
paramètres T0 et T .
On pourra, par exemple, raisonner dans le référentiel géocentrique à partir d’un schéma figurant deux
positions successives du satellite à la direction verticale d’un observateur terrestre. On tiendra compte d’une
part du fait que le satellite possède une période de rotation T0 inférieure à la période de rotation terrestre
et d’autre part du fait que le satellite et la terre tournent dans le même sens. Calculer numériquement la
période Tr pour un satellite évoluant à une altitude z = 600 km.
M.Lotfi 48
11
Corrigé : Satellite
1. Analyse qualitative
1.1.
1.1.1. La force de gravitation exercée par la Terre sur le satellite est:
−
→ Mm→
F = −k 2 −
er
r
Analyse dimensionnelle : F a la dimension M.L.T −2 masse par accélération) D’où k a comme dimension
M −1 L3 T −2 donc α = −1, β = 3 et γ = −2.
−
→
Le mouvement de G est un mouvement à force centrale car F = f (r)−
→
e r et son support passe par O.
Conséquences :
• le mouvement suit la loi des aires : les aires balayées pendant le même intervalle de temps sont égales,
on définit la constante des aires C = r2 θ̇;
• conservation de l’énergie mécanique le système est conservatif, (la seule force centrale dérive d’une
énergie potentielle).
1.1.2. Référentiel géocentrique : référentiel d’origine le centre de la Terre en translation par rapport au
référentiel de Copernic ( centre du Soleil, trois axes dirigés vers trois étoiles fixes). Il n’est pas solidaire
de la Terre dans son mouvement de rotation autour des pôles, mais dans sa rotation autour du Soleil : il
n’est pas en toute rigueur galiléen son mouvement n’étant pas rectiligne uniforme par rapport au référentiel
considéré comme galiléen de Copernic ; Pour pouvoir le considérer comme galiléen, il suffit de raisonner sur
une durée de temps très petite devant la période du mouvement de la Terre soit devant 365 jours environ.
1.2.
−
→ −−→
1.2.1. F = −grad(Ep ) = − drp −
dE →
e r d’où Ep = −k Mm
r + cte
On peut prendre Ep nulle à l’infini donc la cte = 0
Mm
z = r − R donc Ep (z) = −k R+z .
La seule force agissant sur le système est conservative : le système est conservatif, l’énergie mécanique se
conserve.
Pour un état de diffusion, r (ou z) peut devenir infini(hyperbole ou parabole)) : Em (∞) = Ec = Em donc
Em doit donc être positive ou nulle.
Pour un état lié , rǫ[r1 , r2 ] ( ellipse ou cercle): Em est négative.
49
Satellite Mécanique du point
1.2.2. L’atmosphère a une hauteur de l’ordre de 100 km. L’action de l’atmosphère sur le satellite serait une
force de frottement, non conservative.
Or d’après le théorème de l’énergie mécanique, dE
dt = Pnon conservative < 0 : l’énergie mécanique diminuerait,
m
d(r 2 θ̇)
or 2ṙrθ̇ + r2 θ̈ = dt d’où :
−
→ 1 d 2 −
a = (r̈ − rθ̇2 )−→
er+ (r θ̇)→
eθ
r dt
−
→
En appliquant le théorème du centre d’inertie : m− →
a (G/R) = F ext
−
→
Sur e r :
M
r̈ − rθ̇2 = −k 2
r
−
→
sur e : θ
r2 θ̇ = cte = C
.
2.2.
2.2.1. r2 θ̇ = cte = C donc θ̇ = cte : le mouvement est uniforme.
Or r̈ − rθ̇2 = −k M
r 2 donc :
1
kM 2
θ̇ = ω0 =
r03
et
1
C = (kM r0 ) 2
2.2.2. Application numérique :
21
r03
⋄ T = 2π kM = 5, 79 103 s
−kMm
⋄ Em = 2r0 = −2, 86 1010 J
1
⋄ C = (kM r0 ) 2 = 5, 27 1010 m2 . s−1
M.Lotfi 50
Mécanique du point Satellite
2.3.
Ygéo
51 M.Lotfi
Satellite Mécanique du point
M.Lotfi 52
12
Problème : Changement d’orbite d’un satellite
1. Satellite artificiel
1.1. Lancement d’un satellite
On étudie le lancement d’un satellite artificiel à partir d’un point O de la surface terrestre.
1.1.1. Établir l’expression de la vitesse du point O dans le référentiel géocentrique RG (assimilé ici à un
référentiel galiléen) en fonction de la vitesse de rotation de la Terre autour de l’axe de ses pôles Ω, du rayon
terrestre RT et de la latitude du lieu λ.
1.1.2. En déduire les conditions les plus favorables pour le lancement du satellite. Parmi les trois champs
de tirs suivants, lequel choisir de préférence ?
53
Satellite Mécanique du point
1.2.4. Soit un satellite d’énergie initiale Em0 . Son orbite est relativement basse et il subit donc les
frottements des couches hautes de l’atmosphère. Il s’ensuit que l’énergie mécanique du satellite varie selon
la loi : Em = Em0 (1 + bt), b étant un coefficient constant positif. On suppose que la trajectoire reste
approximativement circulaire.
Préciser le signe de Em0 . Établir l’expression du rayon r et de la vitesse v du satellite en fonction du temps.
Comparer les évolutions de r et de v ainsi que celles des énergies potentielle et cinétique. Que devient l’énergie
perdue ?
2.1. Établir que la trajectoire du satellite géostationnaire est forcément dans le plan équatorial.
2.2. En déduire que les trois orbites appartiennent à un même plan à préciser.
2.3. Déterminer la vitesse vB du satellite sur son orbite basse avant son transfert sur son orbite
géostationnaire.
2.8. Calculer la valeur numérique de la vitesse du satellite sur son orbite géostationnaire.
2.9. Le transfert du satellite de son orbite basse à son orbite géostationnaire s’effectue de la manière
suivante : on communique au satellite une brusque variation de vitesse en un point P de sa trajectoire basse
en éjectant des gaz pendant un intervalle de temps très court dans le sens opposé à la vitesse du satellite. Il
suit alors une orbite elliptique et lorsque sa trajectoire croise la droite OP au point A, on lui communique
un supplément de vitesse pour le stabiliser sur l’orbite géostationnaire. Établir une relation entre les vitesses
aux points A et P et les distances rA = OA et rP = OP .
2.10. En utilisant la conservation de l’énergie mécanique sur la trajectoire elliptique, établir l’expression
de l’énergie mécanique en fonction de G, MT , m et a le demi grand axe de l’ellipse.
M.Lotfi 54
Mécanique du point Satellite
55 M.Lotfi
Satellite Mécanique du point
M.Lotfi 56
13
Corrigé : Changement d’orbite d’un satellite
1. Satellite artificiel
1.1. Lancement d’un satellite
1.1.1. O a un mouvement circulaire uniforme, sa vitesse est donnée par
−
→ −
→ −−→
v O = Ω ∧ CO
57
Satellite Mécanique du point
T2 4π 2
=
r3 GMT
1.2.2. Pour l’orbite géostationnaire, la période est celle de rotation de la Terre soit T = 24 h et d’après
l’expression précédente r = 42290 km. Le plan de l’orbite contient le centre de la Terre donc pour avoir
comme axe l’axe des pôles, l’orbite doit être dans le plan de l’équateur.
1.2.3. le satellite doit avoir au minimum, une énergie mécanique nulle pour échapper à l’attraction terrestre.
Initialement, sur son orbite, son énergie mécanique est :
1 mMT 1 GMT mMT 1 mMT
Em = mv 2 − G = m −G =− G
2 RT + z 2 RT + z RT + z 2 RT + z
L’énergie cinétique minimale Ecmin à lui communiquer est telle que :
Ecmin + Em = 0
donc
1 mMT
Ecmin = G
2 RT + z
L’application numérique donne Ecmin = 2, 8.1010 J cela correspond à une vitesse supplémentaire de 3 km.s−1 .
1.2.4. Le satellite est dans un état lié donc l’énergie mécanique est négative, Em0 < 0. Pour une trajectoire
circulaire, on a calculé précédemment l’énergie mécanique et on a vu qu’elle était égale à la moitié de l’énergie
potentielle. L’expression montre aussi que Em = −Ec . On suppose que sur des faibles intervalles de temps,
la trajectoire reste circulaire donc dEm = −dEc . Cela paraı̂t paradoxal, mais le freinage augmente l’énergie
cinétique donc la vitesse. Comme on va le voir, cela est dû au fait que l’altitude décroı̂t. L’équation précédente
donne donc dEc = −Em0 bdt soit :
Ec − Ec0 = −Em0 bt
d’où r
2Em0 bt
v(t) = v02 −
m
dEp
Pour le rayon, on utilise l’énergie potentielle avec pour la trajectoire circulaire Em = Ep /2, on a dEm = 2
E bdt
et donc dEp = m20 . En intégrant, on obtient :
Em0 bt
Ep (t) − Ep (0) =
2
M.Lotfi 58
Mécanique du point Satellite
d’où −1
1 Em0 bt
r= − mMT
r0 2G
Donc r diminue. Ainsi ∆Ec = −2∆Ep donc une part de l’énergie mécanique semble perdue. Elle est
responsable de l’échauffement du satellite.
2.2. Le mouvement est plan pour chaque orbite ainsi que pour la trajectoire de transfert. Les conditions
initiales d’une orbite sont les conditions finales de la trajectoire précédente donc les trois orbites évoluent
dans un même plan qui est forcément le plan équatorial puisque le mouvement final est géostationnaire.
v = rθ̇
soit en reportant dans l’équation précédente
v2 MT
r =G 2
r2 r
donc
GMT
v=
r
et dans le cas de l’orbite initiale à la surface de la Terre
r
GMT
vB =
RT
.
2.7. Pour obtenir l’altitude, il suffit de retrancher au rayon qui vient d’être trouvé le rayon terrestre soit
h = RG − RT = 35, 8.103 km.
59 M.Lotfi
Satellite Mécanique du point
2.9. Les points A et P correspondent respectivement à l’apogée et au périgée. En ces points, la vitesse
est orthoradiale car on a un extremum de la distance au centre de la Terre autrement dit r est maximal
ou ṙ = 0, cette dernière relation impliquant que la composante radiale de la vitesse est nulle. On en déduit
qu’en ces points v = vθ = rθ̇ et en utilisant la constante des aires, on en déduit
C = r2 θ̇ = rA vA = rP vP
2.10. L’énergie mécanique Em est conservée. En exprimant l’énergie mécanique à l’apogée et au périgée,
on pourra écrire l’égalité des deux expressions obtenues. À l’apogée, on a Em = 12 mvA2
− GmM
rA
T
et au périgée
1 2 GmMT 2 2
Em = 2 mvP − rP En multipliant la première relation par rA et la seconde par rP avant de les soustraire,
on obtient
2 1
− rP2 Em = m rA 2 2
vA − rP2 vP2 − GmMT (rA − rP )
rA
2
avec la conservation de l’énergie mécanique. La relation établie à la question précédente permet d’obtenir
2 2
rA vA − rP2 vP2 = 0
2
et en factorisant rA − rP2 = (rA − rP )(rA + rP ), on en déduit
mMT
Em = −G
2a
2.11. On utilise le fait que 2a = RG + RT pour déterminer la valeur numérique de l’énergie mécanique
Em = −1, 23.1010 J.
M.Lotfi 60
Mécanique du point Satellite
Le transfert a une durée égale à la moitié de la période soit par l’application numérique 5 h 13 min 45 s.
61 M.Lotfi
Satellite Mécanique du point
M.Lotfi 62
14
Problème : Dynamique terrestre
Données utiles :
La dynamique terrestre s’interesse à l’étude du mouvement des corps relativement au référentiel terrestre
RT .
1. Référentiels
1.1. Donner une définition précise du référentiel terrestre RT , du référentiel géocentrique RG et du
référentiel de Copernic RC .
1.2. Q’appelle-t-on référentiel galiléen ? lequel des trois référentiels RT , RG , RC est le meilleur référentiel
galiléen.
63
Dynamique terrestre Mécanique du point
2.2. Écrire, relativement à RT , l’équation traduisant la deuxième loi de Newton (ou Relation Fonda-
mentale de la Dynamique) pour le point matériel M . On utilisera les notations suivantes :
• −
→
a (M )/RT désigne l’accélération du point M par rapport au référentiel terrestre RT ;
• −
→
a e (M )RT /RC désigne l’accélération d’entraı̂nement au point M du référentiel terrestre RT par rapport
au référentiel de Copernic RC donnée par :
−
→
−
→ d Ω −−→ − → −→ −−→
a e (M )RT /RC = −
→
a (T )/RC + ∧ TM + Ω ∧ Ω ∧ TM
dt
• −
→
a (T )/RC est l’accélération du centre d’inertie T de la Terre par rapport à RC ;
−
→
• Ω est le vecteur rotation instantané de RT par rapport RC ;
• −
→
a c (M )RT /RC désigne l’accélération de Coriolis au point M de RT par rapport à RC donnée par :
−
→ −
→ →
a c (M )RT /RC = 2 Ω ∧ −
v (M )/RT
où −
→
v (M )/RT désigne la vitesse du point M par rapport à RT ;
−
→
• F a désigne la résultante des forces appliquées à M , autres que celles traduisant l’action gravitationnelle
de la Terre et des autres astres;
−
→
• G T (M ) désigne le champ gravitationnel terrestre au point M ;
−
→
• G A (M ) désigne le champ gravitationnel au point M créé par les autres astres (autres que la Terre).
2.3. En appliquant un théorème adéquat de la mécanique à la Terre dans son mouvement relativement
−
→
au référentiel de Copernic RC , exprimer −
→
a (T )/RC en fonction de G A (T ). Dans cette question, on pourra
considérer la Terre comme une masse ponctuelle centrée en T .
avec
−
→ −
→
• −
→
g (1) (M ) = G A (M ) − G A (T ),
−
→ − → −−→
• −
→
g (2) (M ) = − Ω ∧ Ω ∧ T M ,
→
− −−→
• −
→
g (3) (M ) = − ddtΩ ∧ T M.
−
→
2.4.2. Donner l’expression de −
→
g (0) (M ) en fonction de G T (M ).
2.4.3. Écrire alors l’équation dite fondamentale de la dynamique terrestre donnant l’accélération −
→
a (M )/RT
−
→ − → −
→ −
→
d’un point matériel mobile M de masse m en fonction de m, F a , g (M ), Ω et v (M )/RT
Dans la suite on s’intéresse maintenant à l’examen des ordres de grandeurs des différents termes
intervenant dans l’expression de − →
g.
M.Lotfi 64
Mécanique du point Dynamique terrestre
3. Terme principal
Dans l’hypothèse d’une symétrie sphérique de la Terre, Donner l’ordre de grandeur du module −
→
g 0 (RT )
−
→ (0)
de g (M ) à la surface de la Terre (RT rayon de la Terre).
N1
Terre
Astre
−
→
u′
M2 M1 A
T −
→
u
N2
dA
Figure 1:
4.1. Comparer −
→g (1) (M1 ) et −
→
g (1) (M2 ) après les avoir exprimés en ne tenant compte que du terme d’ordre
le plus bas non nul en dA . Représenter −
RT →g (1) (M1 ) et −
→
g (1) (M2 ) sur un schéma en montrant leur sens.
4.2. Quel est, dans la disposition de la figure 1, l’état de la marée (basse ou haute) aux points M1 , M2 ,
N1 et N2 ?
(1)
4.6. Calculer l’ordre de grandeur de gmaj lorsque l’astre A est la Lune puis refaire le même calcul lorsque
l’astre A est le Soleil. Lequel de ces deux astres influe le plus sur les marées terrestres ? Peut-on négliger
l’influence de l’un de ces deux astres devant celle de l’autre ?
(1)
4.7. En comparant les ordres de grandeur de gmaj et g (0) (RT ), montrer que l’on peut négliger,en première
approximation, le terme différentiel −
→
g (1) (M ) devant −
→
g (0) (M ).
65 M.Lotfi
Dynamique terrestre Mécanique du point
∆
−
→′
Ω
′
T
N
α
α = 23◦ 27min
S T ′ = 26.103 ans
Figure 2:
−
→ −
→ −−→
En déduire une majoration de gmaj du module de − →
(2)
5.2. g (2) (M ) = − Ω ∧ ( Ω ∧ T M ) pour un point M
voisin de la surface de la Terre en fonction de Ω et de RT . Faire l’application numérique et montrer que l’on
peut négliger, en première approximation, − →
g (2) (M ) devant −
→g (0) (M ).
−
→
En réalité l’axe de rotation de la Terre est animé d’un mouvement de précession à la vitesse angulaire Ω ′ (
période T ′ ≈ 26.103 ans de précession des équinoxes) figure 2.
→
− −−→
En déduire une majoration gmaj du module de − →
(3)
5.3. g (3) (M ) = − ddtΩ ∧ T M pour un point M voisin de
la surface de la Terre en fonction de Ω, Ω′ et RT . Faire l’application numérique et montrer que l’on peut
négliger, en première approximation, −
→
g (3) (M ) devant −
→
g (0) (M ).
5.4. En tenant compte des différents ordres de grandeurs précédents, réécrire l’équation fondamentale de
la dynamique terrestre simplifiée.
Tf
ÿ = − y − 2Ω (ẋ sin λ + ż cos λ) (2)
mL
Tf
z̈ = −g − (z − H) + 2Ωẏ cos λ (3)
mL
M.Lotfi 66
Mécanique du point Dynamique terrestre
−
→
Ω
z
N
y
θ O
λ
Figure 3:
Pour résoudre le système différentiel précédent (sous section 6.1.4. ). On pose ρ = x + iy, i étant le
nombre complexe de module 1 et d’argument π2 .
Afin de pouvoir résoudre l’équation différentielle satisfaite par ρ et déterminer la nature de la projection
dans le plan (xOy) de la trajectoire du point M , on commence par déterminer l’équation du mouvement
dans le repère (O, x′ , y ′ , z ′ ). L’axe (Oz ′ ) est confondu avec (Oz). Le repère (O, x, y, z) tourne autour de (Oz ′ )
à la vitesse angulaire constante ω = Ω sin λ. Soit ρ′ = x′ + iy ′ où x′ et y ′ désignent les coordonnées de M
par rapport à (O, x′ , y ′ , z ′ ).
6.1.6. Exprimer ρ′ en fonction de ρ, ω et du temps t.
6.2.1. On lâche, sans vitesse initiale, depuis une altitude H = 268 m, un point matériel M de masse m;
l’étude est réalisée dans le référentiel terrestre RT (O, −
→
e x, −
→
e y, →
−
e z ) à une latitude λ = 45◦ . Oz est la verticale
−
→ −
→
ascendante du lieu, e x est orienté vers le Sud et e y est orienté vers l’Est (voir figure 3).
67 M.Lotfi
Dynamique terrestre Mécanique du point
6.2.2. Donner les équations différentielles vérifiées par les coordonnées de M en changeant les équations
(1), (2) et (3).
Pour la résolution de ces équations différentielles on négligera les termes en Ω2 .
6.2.3. Intégrer les équations (1) et (3) et reporter les résultats obtenus dans (2) pour obtenir une équation
différentielle où seules apparaissent les variables y et t. En déduire alors y(t).
6.2.4. Donner alors les expressions de x(t) et z(t).
6.2.5. Calculer la durée de la chute tch en fonction de H et g.
6.2.6. Calculer la valeur de la déviation vers le Sud et celle vers l’Est. On donne g = 9, 8 m.s−2 .
M.Lotfi 68
15
Corrigé : Dynamique terrestre
1. Référentiels
1.1. RT est le référentiel lié à la Terre.
RG est le référentiel barycentrique de la Terre.
RC est le référentiel barycentrique du système solaire.
1.2. Un référentiel galiléen est un référentiel où le principe d’inertie est valable. Le meilleur référentiel
galiléen est celui de Copernic RC .
1.4. Le référentiel héliocentrique peut être confondu avec celui de Copernic car le barycentre du système
solaire peut être confondu avec celui du Soleil.
−
→ −
→ −
→
a (M )/RT = F a + m G T (M ) + m G A (M ) − m−
m−
→ →
ae (M )RT /RC − m−
→
ac (M )RT /RC
Soit :
" −
→ #
−
→ −
→ −
→ −
→ −
→ d Ω −−→ − → −→ −−→ −
→ − →
m a (M )/RT = F a + m G T (M ) + G A (M ) − a (T )/RC − ∧ T M − Ω ∧ Ω ∧ T M − 2 Ω ∧ v (M )/RT (1)
dt
−
→
2.3. En appliquant le P.F.D à la Terre on a : mT −
→
a (T )/RC = mT G A (T )
d’où :
−
→ −
→
a (T )/RC = G A (T ) (2)
69
Dynamique terrestre Mécanique du point
−
→
−
→ Fa − −
→ →
a (M )/RT = +→
g (M ) − 2 Ω ∧ −
v (M )/RT (5)
m
3. Terme principal
−
→
D’après l’équation (4) on a g (0) (RT ) =k G T (RT ) k≈ 10 m.s−2
−
→ RT →
g (1) (M2 ) = −2GmA 3 −
u
dA
M.Lotfi 70
Mécanique du point Dynamique terrestre
−
→
u′
M2 M1
−
→ T −
→
u −
→
g (1) (M2 ) g (1) (M1 )
Figure 1:
−
→ −
→
4.4. On a −
→
g (1) (N1 ) = G A (N1 ) − G A (T )
Or
−−→ −→ −−→
−
→ AN1 T A − T N1 dA −
→
u − RT −
→u′
G A (N1 ) = −GmA = Gm A = Gm A
AN13 AN13 3
(d2 + R2 ) 2 A T
d’où " ! #
−
→ dA 1 −
→ RT −
→′
g (1) (N1 ) = GmA 3 − u − 3 u
2 2
(dA + RT ) 2 d2A (d2A + RT2 ) 2
ansi
−
→ 1 3R2 RT 3R2 →′
g (1) (N1 ) = GmA 1 − 2T − 1 −→
u − 3 1 − 2T −u
d2A 2dA dA 2dA
RT
En faisant un développement à l’ordre le plus bas en dA on obtient :
−
→ (1) 3RT2 −
→ RT −
→ ′
g (N1 ) ≈ GmA − 4 u − 3 u
2dA dA
3R2T
2d4 3 RT
Or RT
A
= 2 dA ≪1
d3
A
alors
−
→ RT →′
g (1) (N1 ) ≈ GmA 3 −
u
dA
d’où
k−→
g (1) (N1 ) k 1
−
→ (1)
=
k g (M1 ) k 2
(1)
4.6. Dans le cas de la Lune on a : gmaj = 10−6 m.s−2
(1)
Dans le cas du Soleil on a : gmaj = 5.10−7 m.s−2
L’effet de la Lune est deux fois plus grand que celui du Soleil sans que ce dernier soit négligeable devant le
premier.
(1)
≈ 10−7 ≪ 1 alors le terme différentiel −
→
gmaj
4.7. On a g(0)(R T)
g (1) (M ) peut être négligé devant le terme
principal −
→
g (0) (M ).
71 M.Lotfi
Dynamique terrestre Mécanique du point
−
→
5.3. L’axe de rotation de la Terre est animé d’un mouvement de precession à la vitesse Ω ′ , On peut alors
→
− −
→ − →
écrire : ddtΩ = Ω ′ ∧ Ω
d’où
−
→ −
→ − → −−→
g (3) = −( Ω ′ ∧ Ω ) ∧ T M
Donc
k−
→
g (3) k6 RT ΩΩ′
Ainsi
(3)
gmaj = RT ΩΩ′
(3)
(ou aussi gmaj = RT ΩΩ′ sin α)
(3)
4πRT
A.N : Ω = 2π ′ 2π
T et Ω = T ′ donc gmaj = T T ′ ≈ 10
−9
m.s−2 ≪ g (0) (RT ) ≈ 10 m.s−2
−
→ (3) −
→ (0)
Donc on peut négliger g (M ) devant g (M )
5.4. En tenant compte des différents ordres de grandeur on peut écrire l’équation fondamentale de la
dynamique terrestre sous la forme :
−
→
−
→ Fa − −
→ →
a (M )/RT = +→
g (0) (M ) − 2 Ω ∧ −
v (M )/RT (6)
m
−
→ x−
→
u x + y−
→
u y + (z − H)−
→
uz
T f = −Tf (7)
L
−
→ −
→
6.1.2. Ici F a = T f
−
→
Ω a pour coordonnées :
−Ω sin θ
−
→
Ω = 0
Ω cos θ
π
Or θ = 2 − λ alors
−Ω cos λ
−
→
Ω = 0
Ω sin λ
d’où
−Ω cos λ ẋ −Ωẏ sin λ
−
→ −
Ω ∧→
v (M )/RT = 0 ∧ ẏ = Ω(ẋ sin λ + ż cos λ)
Ω sin λ ż −Ωẏ cos λ
M.Lotfi 72
Mécanique du point Dynamique terrestre
6.1.3. Dans le cas des mouvements de faible amplitude on peut écrire que z − H ≈ −L, z̈ ≪ g et y varie
peu (| Ωẏ cos λ |≪ g).
En négligeant ces termes dans l’équation (8.3) on obtient
Tf ≈ mg
6.1.4. En négligeant ż cos λ devant ẋ sin λ on peut écrire les équations (8.1) et (8.2) sous la forme :
ẍ = −ω02 x + 2Ωẏ sin λ
(9)
ÿ = −ω02 y − 2Ωẋ sin λ
ẍ + iÿ = −ω02 (x + iy) + 2Ω(−iẋ + ẏ) sin λ = −ω02 (x + iy)2iΩ(ẋ + iẏ) sin λ
D’où
y′
y
x
ωt
ωt
O
z = z′ x′
Figure 2:
u x = cos ωt−
−
→ →
u ′x + sin ωt−
→
u ′y
−
→
u = − sin ωt−→u ′ + cos ωt−→
u′
y x y
d’où
−−→ →′
x′ = OM .−u x = x cos ωt − y sin ωt
−−→
y ′ = OM .−
→
u ′y = x sin ωt + y cos ωt
alors
x′ + iy ′ = (x + iy) cos ωt + (ix − y) sin ωt = (x + iy) cos ωt + i(x + iy) sin ωt
ainsi
73 M.Lotfi
Dynamique terrestre Mécanique du point
M.Lotfi 74
Mécanique du point Dynamique terrestre
Est
y
y′
Nord Sud
−ωt x
x′
Ouest
Figure 3:
6.2.1. Puisqu’il s’agit ici d’une chute libre alors Fa = 0 donc en remplaçant Tf = 0 dans les équations
différentielles (8.1), (8.2) et (8.3) on obtient :
ẍ = 2Ωẏ sin λ (13.1)
ÿ = −2Ω(ẋ sin λ + ż cos λ) (13.2) (13)
z̈ = −g + 2Ωẏ cos λ (13.3)
à t = 0 on a ż = 0 alors a = 0
ainsi
1
y= Ωgt3 cos λ (16)
3
75 M.Lotfi
Dynamique terrestre Mécanique du point
M.Lotfi 76
16
Problème : Durée des saisons
Données utiles :
- Constante de gravitation universelle G ≈ 6, −7.10−11 N.m2 .kg−2
- Masse du Soleil MS = 1, 99.1030 kg.
- Accélération de la pesanteur au niveau du sol g = 9, 81 m.s−2
La saison est une période de l’année qui observe une relative constance du climat et de la température.
D’une durée d’environ trois mois, la saison joue un rôle déterminant sur l’état de la végétation qui dépend
essentiellement de facteurs climatiques.
D’un point de vue astronomique, une saison correspond à l’intervalle de temps au cours duquel la Terre
occupe une portion de l’espace lors de sa gravitation autour du Soleil. C’est l’inclinaison de l’axe des pôles,
combinée à la rotation de la Terre autour du Soleil, qui fait qu’il se produit une alternance des saisons.
Celles-ci correspondent aux périodes qui séparent le passage de la Terre à certains points de son orbite.
Le centre d’inertie O de Ia Terre se déplace dans le champ de gravitation du Soleil de masse MS sous
l’effet de la force :
−
→ GmMS −→
F S→O = − r (1)
r3
−
→ −→
r = SO étant le vecteur position du centre O de la Terre par rapport au centre S du Soleil. On néglige
l’influence des autres planètes sur le mouvement de la Terre.
1.2.1. Le champ de force de l’équation 1 est-il un champ de force central ?
77
Durée des saisons Mécanique du point
−
→
uθ
O −
→
ur
r O
Terre
r
S θ θ P
Soleil
O0 S
figure 1.a : repérage de la position de la Terre figure 1.b : trajectoire de la Terre autour du Soleil
Figure 1:
1.3.5.a. Montrer que la vitesse du centre d’inertie de la Terre par rapport au référentiel R s’écrit sous
la forme :
−
→v = vr −
→
u r + vθ −
→
uθ
Donner les expressions de vr et de vθ en fonction de r, ṙ = dr dθ
dt et de θ̇ = dt .
−
→
1.3.5.b. Exprimer le moment cinétique L S en fonction de m, r et θ̇. En déduire que la constante C est
liée aux paramètres r et θ̇ par la relation :
C = r2 θ̇
1.3.6. Loi des aires
1.3.6.a. Exprimer l’aire dΣ balayée par le rayon-vecteur −
→
r pendant une durée dt du mouvement de la
Terre autour du Soleil.
M.Lotfi 78
Mécanique du point Durée des saisons
2. Étude de la trajectoire
1 dr dr du dθ
On pose u = r et on rappelle que dt = du dθ dt .
dr du
2.1. Exprimer dt en fonction de C et dθ .
2.2. Définir l’énergie cinétique Ec de la Terre par rapport au référentiel héliocentrique R. En déduire son
expression en fonction de m, C, u et du dθ .
2.4. Montrer que la conservation de l’énergie mécanique le long de la trajectoire se traduit par deux
équations différentielles possibles relatives à u(θ). On explicitera ces deux équations.
du
2.5. L’une des deux équations précédentes s’écrit dθ = 0 Quelle est la nature de la trajectoire dans ce
cas ?
2.6. On montre, par un choix convenable de l’origine des angles polaires que la solution de la deuxième
équation peut s’écrire sous la forme :
p
r= (2)
1 + e cos θ
C2
avec p = GMS et e = pu0 où u0 est une constante d’intégration qu’on ne demande pas de déterminer.
La relation (2) est l’équation polaire d’une conique d’excentricité e. On supposera que e < 1 et que la
trajectoire est une ellipse dont S est l’un de ses foyers (figure 1.b).
2.6.1. Déterminer la distance SO minimale notée rm au périhélie P de ia trajectoire en fonction de p et e.
2.6.2. Déterminer la distance SO maximale notée rM à l’aphélie A de la trajectoire en fonction p et e.
rM −rm
2.6.3. Déterminer l’écart relatif entre ces deux distances défini par p .
Pour toute la suite, on utilisera les valeurs numériques de e et de p données dans la question 2.7.
3.1. En utilisant la relation établie en 1.3.6.b., exprimer la période T du mouvement de la Terre autour
du Soleil, en fonction de G, MS , p et e.
79 M.Lotfi
Durée des saisons Mécanique du point
3.3. Reproduire le schéma de la trajectoire (figure 1.b) et placer les points A, EP et EA. Indiquer avec
soin la surface balayée par le rayon-vecteur de la Terre pendant chacune des quatres saisons.
3.4. Montrer graphiquement que le printemps et l’été sont plus longs que l’automne et l’hiver dans
l’hémisphère nord.
3.5. Dans cette section, on utilise la relation établie dans la question 1.3.5.b..
3.5.1. En tenant compte de la valeur de e, montrer que la durée Th de l’hiver se calcule approximativement
par :
Z π
p2 2
Th ≃ (1 − 2e cos θ) dθ
C 0
3.5.2. Application numérique : calculer Th en jours.
3.5.3. Montrer de même que la durée Tp , du printemps se calcule approximativement par :
Z π
p2
Th ≃ (1 − 2e cos θ) dθ
C π
2
3.6. Un modèle plus complexe permet d’établir un calendrier qui fait apparaı̂tre les dates approximatives
suivantes :
• solstice d’hiver : 21 décembre 2008 à 12h
• équinoxe du printemps : 20 mars 2009 à 12h
• solstice d’été: 21 juin 2009 à 6h
• équinoxe d’automne : 22 septembre 2009 à 21h
• solstice d’hiver : 21 décembre 2009 à 18h
M.Lotfi 80