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L’action du tremblement de terre sur les constructions, même si elle est dite
accidentelle, est maintenant une action réglementaire dont il faut tenir
compte dans la conception et le calcul des éléments structuraux pour
l’obtention d’une structure parasismique.
Les éléments, pour concevoir et construire parasismique ,existent tant :
L’activité sismique d’une région, d’un pays et même du monde
Les techniques de conception parasismique
Les techniques et les moyens de calcul
La réglementation de construction parasismique
La technologie des matériaux et même les techniques avancées
L’art inné et l’expérience ancestrale de l’homme à bâtir
Que faut-il pour l’utilisation de ce capital pour sauvegarder des vies
humaines et du patrimoine bâti et surtout ne pas taxer notre économie lors
d’un séisme ?
Le seul moyen pour leur sauvegarde est la construction parasismique.
Le code du bâtiment par lui-même ne peut pas être une garantie de bonne
construction,il doit avoir des apôtres que sont :
La conception architecturale par l’architecte
La conception parasismique et le calcul sismique par l’ingénieur
Le respect de ces règles de construction parasismique par l’entrepreneur
La foi technique d’application de ces règles par toute entité de contrôle et
public et privé.
Et la conviction de protéger son investissement,sa propre vie et celle de ses
proches et des autres par le propriétaire ou maître de l’ouvrage.
Points à retenir :
Pas de calcul
Pas de zonage sismique
Pas de coefficients et paramètres sismiques
Distinction entre type de contreventement
Structure rigide : CV par refends
1.13 - Prévoir autant que possible un sous sol général ou des fondations
profondes massives ou armées qui ancrent la construction dans le sol.
1.14 - Eviter les voutes sans tirants et, en général, les ouvrages ou parties
d’ouvrages dont la stabilité est incompatible avec les faibles mouvements
d’appui.
1.17 – Prévoir des dégagements de façon à permettre une issue rapide en cas de
séisme.Chaque volée d’escaliers constituera un ensemble aussi rigide que
possible bien lié aux paliers et à l’ossature.
1.2 - Fondations :
1.21 - Choisir de préférence un terrain compact, éviter les sols gorgés d’eau,les
remblais,les éboulis,les alluvions peu épaisses ou très récentes.
1.3 - Superstructure :
1.31 - Réduire les charges verticales dans les parties supérieures et abaisser le
plus possible le centre de gravité de la construction.Eviter notamment les
terrasses et toitures lourdes.
1.33 - Assurer des liaisons efficaces entre les diverses parteis de la construction
au moyen de chaînages (en béton armé ou en acier) horizontaux et verticaux et
obliques pouvant résister à des forces de traction,de cisaillement et à ceux
résultant d’effets éventuels de torsion d’ensemble.
Les pièces en béton armé soumise à un effort tranchant,à l’exception des dalles
pleines et des semelles de fondations,seront toujours munies d’armatures
transversales dont l’espacement sera au plus égal à la hauteur utile des pièces.
1.34 – Veillez notamment à assurer ces liaisons dans le cas d’emploi d’éléments
préfabriqués.Proscrire les planchers comportant un seul cours de nervures
parllèles sans hourdis en béton armé coulé sur place.Assurer les liaisons
efficaces entre les nervures et ce hourdis.
1.39 – Prévoir des conduites de gaz et d’eau peu fragiles et des canalisations
électriques soigneusement protégées.
1.40 - Dans le planning des travaux, d'éviter des décalages importants entre
l’exécution de l’ossature ou des murs porteurs et celle des remplissages de
façades et des cloisons intérieures qui contribuent efficacement au
contreventement de la construction.
2 - Règles de calcul
Le calcul des contraintes sera d’abord effectué sous l’effet des charges,des
surcharges de service et des surcharges climatiques, conformément aux
prescriptions des règles en vigueur à l’époque de la construction ( Règles BA45
et CM46). Ensuite, les effets sismiques doivent être calculés comme suit:
Coefficient σ1
Nota (1) : Frappés d’un terme réducteur de 0.7 qui tient compte du fait que les
effets sismiques,dont l’intensité est très rapidement variable dans le temps,seront
assimilés dans les calculs à des forces statiques susceptibles d’agir pendant une
durée notable.
Coefficient σ2 :
Coefficient σ3 :
P est égal à :
2.15 - Pour les souches de cheminées à partir du dernier étage et pour les
parties de construction en encorbellement par rapport aux façades et aux
pignons des bâtiments (Saillie de balcons, corniches), le coefficient sismique ci-
dessus sera multiplié par 3.Pour les balcons,la vérification devra être faite pour
les garde-corps et pour l’ensemble du balcon.
Charges permanentes
Surcharges d’exploitation
Charges sismique (Charges climatiques exclues)
2.22 - Pour les éléments,on vérifiera par une méthode de calcul de rupture
basée sur des études expérimentales suffisamment probantes que, pour les
sollicitations définies ci-dessus,la résistance des ouvrages ou partie d’ouvrages
est au moins égale à la résistance de rupture.
Provisoirement, à défaut de méthodes règlementaire de calcul à la rupture on
pourra utiliser les méthodes classiques c'est-à-dire en phase élastique.
Le calcul sera alors conduit en portant les contraintes admissibles dans ces
conditions aux valeurs maxima suivantes :
2.23 - Les panneaux de remplissage pourront être pris en compte dans les
justifications relatives à la stabilité des constructions si les dits panneaux sont
complètement ceinturés par les éléments d’ossature, ou s’ils sont constitués
par de la maçonnerie traitée comme il est indiqué en 1.3.5
Ces règlements ont été révisée en 1969, où plus des règles générales sismiques
inspiré de la modernité la réglementation française "PS 69" ont été appliquées.
Ces normes ont été rendu applicable par arrété n° 61 portant qpprobation du
règlement parasismique Algérien version 1988 (RPA 88)
Points principaux du RPA 88:
Domaine d’application :
Cette actualisation tient compte également des leçons tirées des récents séismes survenus en
Algérie tels queceux deOued Djer (oct 1988), Tipaza (oct 1989), Mascara (août 1994) ,ou à
l’étranger, tels que Spitak / Arménie ( 1988),Sanjan / Iran ( 1990),Loma Priéta / Californie
( 1989), Northridge /Californie ( 1994), Kobé/Japon ( 1995),ou Izmit/Turquie(1999).
Cette actualisation a en outre bénéficié des grands progrès de la recherche dans ce domaine
aussi bien aux niveaux national qu’international
Globalement , les préoccupations essentielles qui ont présidé àla présente révision qui est la
deuxième sont les suivantes : -Prise en compte de l’évolution récente de la réglementation
internationale en la matière.
-Réponse aux questions et remarques des utilisateurs du RPA.
-Valorisation de l’expérience acquise dans la pratique du génie parasismique
-Harmonisation du RPA avec les autres DTR complémentaires (CBA, CCM, Maçonnerie,
Fondations,...). -Réorganisation du contenu du RPA selon un schéma de plus en plus utilisé
dans les codes étrangers. -Amélioration de la présentation du RPA en tant qu’outil de travail
très utilisé. Les points qui ont été retenus pourrévision se présentent comme suit :
-.Définir de manière plus précise l’objet du RPA
-.Préciser davantage le domaine d’application du RPA
-.Préciser les objectifs et les niveaux de protection parasismique recherchés pour les
différentes catégories de constructions qui relèvent du domaine d’application du RPA.
-.Décrire les principes de conception parasismique à respecter, préalablement à tout calcul
(choix de site, implantation,...).
-Revoir les différentes classifications (zonage sismique, sites et sols, catégories d’ouvrages).
-.. Préciser davantage les critères de régularité en plan et en élévation des constructions.
Identifier les systèmes structuraux en usage courant en Algérie.
-Préciser les critères de choix de la méthode de calcul des forces sismiques (méthode
statique équivalente, méthode d’analyse modale spectrale).
-Décrire la méthode statique équivalente avec les modifications apportées sur les différents
paramètres.
-Décrire la méthode dynamique modale spectrale.
-Décrire les critères de sécurité à justifier pour que la structure soit réputée parasismique
(système de contreventement, éléments secondaires et éléments non structuraux).
-Revoir les dispositions constructives relatives aux constructions en béton armé, en acier et
en maçonnerie porteuse chaînée
Règlementation parasismique des séismes d’Agadir 1960 à d’Al Hoceima
2004 au Maroc:
Domaine d’application :
Habitations rurales
Immeubles de plus de 4 niveaux
Ouvrages particuliers (Châteaux d’eau – pont …)
Recommandation – Prescriptions :
Le site :
Choix de terrain
A éviter :
Fortes pentes
Terrains hétérogènes
Terrains non cohérents
Terrains gorgés d’eau
Remblais récents.
Les fondations :
La superstructure :
Maçonnerie moellons
Dimension minimale :
Nœuds d’ossature (Note : Point très important pour la tenue au séisme des
structures en BA déjà signalée depuis 1960)
« La plus grande attention DEVRA être apportée dans l’étude des nœuds et
notamment en ce qui concerne la disposition des armatures qui doit permettre
une bonne pénétration du béton entre les barres des différents lits
d’armature.L’emplacement des lits d’armature dans les poutres aboutissant à
un nœud DEVRA ÊTRE ÉTUDIÉ de manière à ne pas avoir à DÉFORMER les
barres.Des DÉTAILS de ferraillage A GRANDE échelle (au moins 0.10 p.m)
seront établis chaque fois que cela est nécessaire à la PARFAITE réalisation
des nœuds »
Murs de remplissage
Domaine d’application :
Domaine élastique
Elancement du bâtiment H/L<2.00
Hauteur du bâtiment : H=< 15.00 m
Forces sismique
Une force horizontale : Fn a.b.P (1)
Nature sol b
Sols alluvionnaires courants 1.00
Terrain rocheux homogène 0.75
Terrain meuble gorgé d’eau 1.25
le fait que les données sismiques qui ont été pris en compte pour la
détermination du risque sismique dans le RPS 2000 ne couvraient que la
période d’avant 1980. Alors que de nombreux séismes se sont produits depuis
procurant d’autres données qui méritent d’être considérées lors de la révision
du RPS 2000.
CONFIGURATION DE LA STRUCTURE
« Lorsque le système structural n’est pas orienté le long d’un ensemble d’axes
orthogonaux la structure est considérée irrégulière. Figure 3.6 »
B) REGULARITE EN ELEVATION
Rétrécissement graduel :
Sans changement des taux mais ajout d’une figure
explicative :
Hauteur totale :
La hauteur totale du bâtiment ne dépasse pas 4 fois la
plus petite dimension de sa base.
Voile et Portique 2 3 4
OSSATURES EN ACIER
Ossature contreventée 2 3 4
SEISME DE CALCUL
MODÉLISATIONS DU MOUVEMENT DU SOL
v (m/s) Zv
0.00 0
0.07 1
0.10 2
0.13 3
0.17 4
Coefficient des vitesses
INFLUENCE DU SITE
Période T
Rapport : za/zv ≤ 0 .25 0.25< T < 0.50 0.50 ≤
za/zv 1.00 1.9 1.9
za/zv = 1.00 2.5 - 2.4 T + 3.1 1.20/(T)2/3
za/zv >1.00 3.5 - 6.4 T + 4.2
FORCE SISMIQUE LATÉ RALE É QUIVALENTE
vSDIW ASDIW
V au lieu de V (RPS2000)
K K
Remplacement du coefficient d’accélaration (A) par (v : le coefficient de vitesse
de zones)
F p vIC pW p
Eléments Cp
Diaphragme (Toits et planchers ) 0 .7
Balcons et éléments en porte-à-faux 4.5
Murs cloisons 1.5
Cheminées, et constructions sur toit 4.5
Sous plafonds 2.0
Muret en porte-à –faux 6.5
Machines, équipements 3
Réservoirs fixés au plancher 2