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MEMOIRE DE FIN
D’ETUDE
« L’IMPACT DE LA
SUPPLY CHAIN
MANAGEMENT ET SA
PERFORMANCE
LOGISTIQUE DES
ENTREPRISES AU
MAROC CAS DE LA
SOCIÉTÉ
MAROCLEAR »
Réalisée par :
NADA ELOUAHABI
Encadrée par :
5
Chapitre 2: Performance logistique et supply chain management
« une analyse théorique » ............................................................. 29
Section 1 : La performance dans la chaine logistique .............. 30
1- La notion de performance ........................................................ 30
2- La performance logistique ....................................................... 32
Section 2 : Le pilotage de la scm ; indicateurs de performance . 39
1- Les indicateurs de performance du supply chain management
........................................................................................................ 39
2- THÉORIES: Explication et relation avec le SCM ................. 41
Conclusion Chapitre 2 .................................................................. 46
Deuxièmes partie : La SCM chez la société MAROCLEAR ...... 47
Introduction de la partie II ........................................................... 48
Chapitre 3: Présentation de la société : «MAROCLEAR » ........ 49
Section1 : MAROCLEAR société marocaine au service des
entreprises...................................................................................... 50
1- Présentation générale de MAROCLEAR ................................ 50
2- Organisation de MAROCLEAR .............................................. 51
3- Domaines d’activités ................................................................. 53
4- Mission de la société ................................................................. 53
Chapitre 4 : Analyse des résultats de l’enquête auprès de la
société : « MAROCLEAR » .......................................................... 54
Section 2 : La Supply chain management au niveau de la société
MAROCLEAR ............................................................................... 54
1-Approche de travail .................................................................... 54
6
2- Analyse des données : ............................................................... 55
Conclusion de la partie II:............................................................ 59
Conclusion générale ..................................................................... 60
REFERANCES BIBLIOGRAPHIQUE ...................................... 62
ANNEXE ....................................................................................... 65
7
INTRODUCTION
1-Contexte
L’objectif de chaque entreprise est de diminuer ses coûts et satisfaire ses clients tout
en s’adaptant à son environnement.
1
Remy LEMOGNE « Supply Chain Management : Achat, production, logistique, transport, vente »,
édition II, 2017.
8
Alors, due à une concurrence de plus en plus rude, et une demande plus exigeante de
la part des clients, les entreprises s’orientent vers la supply chain management afin
d’assurer leur survie dans le marché.
Quels sont les difficultés et les enjeux que rencontre la supply chain
management au Maroc ?
Quelle est la stratégie à adopter pour exécuter la chaine logistique ?
Quel est l’impact de la SCM sur les entreprises
3- Approche de travail
Pour répondre à ces diverses interrogations, nous avons dans un premier temps,
envisagé de mener une étude bibliographique sur le concept de la Supply chain
Management, sa définition, son historique et l’environnement le plus approprié à
l’utilisation de la SCM.
9
Par la suite, il convient de faire le choix d’un cas d’étude en vue de mener une
évaluation de l’impact sur la base de questionnaires et/ou interviews avec les
personnes concernées.
10
PREMIÈRE PARTIE : HISTORIQUE ET
ÉVOLUTION DE LA SCM
11
INTRODUCTION DE LA PARTIE I
Afin de répondre à notre problématique, nos recherches dans la littérature nous ont
conduits vers une multitude de champs théoriques et d’explications concernant le
Supply Chain Management. Ainsi, nous allons choisir quelques définitions du
SCM tout en expliquant l’histoire de son apparition et en suivant son évolution
durant ces dernières années. Mais avant d’aborder le SCM, il est indispensable de
parler de la fonction logistique et de son importance dans la stratégie de
l’entreprise pour mieux comprendre la structuration moderne des entreprises sous
forme de chaines logistiques. Au niveau théorique, nous mobiliserons trois
théories du SCM soit la théorie des réseaux, la théorie des ressources et la théorie
des coûts des transactions.
12
CHAPITRE 1: CONCEPT ET HISTOIRE DE LA SUPPLY
CHAIN MANAGEMENT
13
SECTION 1 : LA SUPPLY CHAIN MANAGEMENT UN CONCEPT PLUS
LARGE QUE LA LOGISTIQUE
La notion de logistique est apparue dès les années 1960, où elle suivait une
approche transversale inter-fonctionnelle, et ce n’est que durant les années 1980,
qu’elle adopté une gestion des flux logistiques inter-organisationnelle. Cependant,
il convient de préciser que c’est au cours des années 1990 que la logistique est
passée à une approche tenant compte des interfaces inter-organisationnelles en
gagnant une place à part dans l’entreprise.
14
Pendant les années 1960, la logistique était considérée comme un ensemble de
méthodes, d’outils et de techniques visant la gestion des flux physiques de
l’entreprise. Cette période est marquée par l’optimisation de chaque fonction à fin
de dégager la meilleure efficience et optimum possible, ce qu’on appelait une
recherche opérationnelle. Mais vu l’impact du marché, cet outil a connu des
limites car les solutions logistiques ne correspondaient pas à toutes les fonctions.
Ce qui nous amène à une deuxième période (1980) où la logistique va devenir une
fonction de l’entreprise en ayant pour mission la coordination et l’amélioration des
flux internes.
15
La chaine logistique compte sur deux approches importantes: on parle de chaine
logistique intra-organisationnelle et chaine logistique inter-organisationnelle.
La chaine logistique suit des processus logistiques en se basant sur quatre grande
famille d’activités: approvisionnement – production – distribution – livraison. Elle
se distingue également par deux structures, la première est une structure
convergente qui signifie l’absence d’un réseau de distribution, et la deuxième est
une structure divergente qui signifie l’absence d’un réseau de production. La
plupart des chaines logistiques combinent ces deux structures car se passer d’un
réseau de distribution affecte la vente des produits, et se passer d’un réseau de
production signifie que le produit ne découle que d’un fournisseur amont.
16
De plus, une chaine logistique est composée de flux d’informations qui représente
l’ensemble des transferts ou échanges de données entre les différents acteurs de la
chaine, de flux financiers qui représente la gestion pécuniaire de l’entreprise
(vente de produits, achats de matières premières…), et de flux physiques constitué
par le mouvement des marchandises transportées et transformées depuis les
matières premières jusqu’aux produits finis.
17
SECTION 2 : CONCEPT ET ÉVOLUTION DU SUPPLY CHAIN
MANAGEMENT (SCM)
Le but de la SCM est de permettre une gestion collaborative des relations au sein
du système tout en créant une valeur à la fois pour le client et pour l’entreprise.
Cependant, le concept de SCM demeure jeune et ambigu car il varie selon les
théories et reste très complexe, ce qui nous laisse devant un bon nombre de
définitions et de théories. On constate une certaine insuffisance de la littérature au
niveau des éclaircissements du concept.
2
Remy LEMOGNE « Supply Chain Management : Achat, production, logistique, transport, vente »,
édition II, 2017
18
FIGURE 1 SUPPLY CHAIN MANAGEMENT
Selon Cooper et Ali (1997)4, le SCM est une philosophie qui tend vers une gestion
intégrée de l’ensemble des flux du canal de distribution des fournisseurs à
l’utilisation finale. Cette définition nécessite l’intégration des flux et des acteurs.
Aussi, selon Fabbe-Costes et Jahre (2008)5, le SCM est une démarche intégrative
qui doit s’adapter à la forme d’organisation que revêt la firme. Pour eux, sans
intégration on ne peut pas parler de supply chain management.
3
Berlin-Munier, Christine. (2008) « Etat de la recherche sur la supply chain management et sa
performance : une revue de la littérature récente ». Logistique & Management 16 (2) : 17-29.
4
file:///C:/Users/acer/Desktop/PFE%20NADA%202018/32999_WANG_YIMIAO_2012_archivage.pdf
5
Fabbe-Costes, Nathalie, et Marianne Jahre. 2008. « Supply Chain Integration and Performance : A
Review of the Evidence ». Édit par Matthew Waller – one of the usual editors. The International Journal of
Logistic Management 19 (2) : 130-54. Doi : 10.1108/09574090810895933.
19
Selon Tan et AL (1998) 6 , le SCM comprend le management des
approvisionnements depuis la matière première de base jusqu’à la mise à
disposition du produit final. IL se focalise sur l’avantage compétitif et les
modalités liés à l’utilisation par firme des processus, technologies et capacités
gérés par les fournisseurs. Il représente une technologie intra-organisationnelle
traditionnelle des partenaires commerciaux vers un objectif commun
d’optimisation et d’efficacité. Cette définition sous-entend la nécessité d’une
vision partagée intra et inter organisationnelle permettant de créer de la valeur
relationnelle.
D’après les travaux de Genin (2003)7, le SCM est une approche intégrée de la
gestion, qui consiste à piloter dans leur ensemble, les flux de matières et
d’informations depuis les fournisseurs jusqu’aux utilisateurs finaux. Ainsi, le but
est de satisfaire le client en mettant à sa disposition une quantité de produits au
moment de la demande.
Selon Amrani, le SCM se distingue bien de la supply chain (SC) grâce à aux outils
et méthodes de management qui veillent à l’optimisation de l’ensemble de la
chaine. Pour Belin-Munier (2010) 9 , le SCM est souvent associé soit à la
coordination, soit à la coopération soit encore à la collaboration.
6
LOGISTIQUE MAGAZINE, Octobre 2007, n° 221, p72.
7
Genin, Patrick 2003. Patrick Genin, « planification tactique robuste avec usage d’un APS : Proposition
d’un mode de gestion par le plan de référence », thèse, Ecole des Mines de paris, 2003.
8
François, Julien. 2007. « Planification des chaines logistiques : Modélisation du système décisionnel et
performance ». Université Sciences et Technologies-Bordeaux I.
https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00267825/.
9
Berlin-Munier, 2010. « Du SCM au SCM durable : concept, pratiques des entreprises et performances
telles qu’elles ressortent des études internationales depuis 2004 ». In XIXème conférence de l’Association
Internationale de Management Stratégique, 25p.
https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00767194/.
20
Stadler (2005) 10 définit le SCM comme une démarche permettant l’intégration
d’unités organisationnelles le long de la chaine logistique et la coordination des
flux physiques, informationnels, et financiers dans le but de satisfaire le
consommateur final et d’améliorer la compétitivité de la supply chain dans son
ensemble.
Alors, on peut définir le SCM comme étant une multitude de méthodes et d’outils
dans un ensemble de processus managériaux permettant l’intégration des activités
et des fonctions, la coordination et l’optimisation des flux informationnels,
physiques et financiers tout le long de la chaine.
10
Stadler, Hartmut. 2005. « Supply Chain Mangement and Advanced Planning ?? Basics, Overview and
Challenges ». European Journal of operational Research 163 (3) : 575-88, doi : 10.1016/j.ejor.2004.03.001.
21
L’objectif est de créer la valeur pour satisfaire les clients, et améliorer la
compétitivité et la performance de toute la chaine globale. Ainsi, assurer une
coordination, une coopération et une collaboration étroite entre les différents
acteurs de la chaine.
3. L’ÉVOLUTION DU SCM
L’évolution du Supply Chain Management est marquée par la diversité des
approches qui tentent de l’expliquer. Nous éclaircirons l’évolution du SCM de
manière générale, et de manière particulière en se penchant sur les travaux de Tan
(2001)11.
Dans les années 90, le SCM s’est penché vers une approche transactionnelle avec
une globalisation des échanges et une forte externalisation conduisant à la
fragmentation des processus et à la spécialisation des acteurs. Une approche basée
sur une organisation intra-entreprise et une gestion de la hiérarchie et des
contrôles. Mais, on se retrouve face à une complexité des flux de matières entre les
usines et les points de consommation, ce qui met en péril la coordination des
systèmes logistiques.
11
Tan, Keah Choon. 2001. « A framework of supply chain management literature ». European Journal of
Purchasing & Supply Mangement 7 (1) : 39-48.
22
La maitrise globale du processus génère trois problématiques qui appartiennent à
trois écoles du supply chain management:
Selon Tan (2001) 12 , le SCM a connu deux courants qui ont contribué à son
évolution: une approche « achat-approvisionnement » et une approche « transport-
logistique ». La première se focalise sur la fonction achat et définit le SCM étant
un ensemble de décisions relatives à la gestion et à la coordination d’une relation
coopérative avec les fournisseurs. La deuxième se concentre sur la fonction
logistique et définit le SCM comme la gestion des flux de matières, de produits et
d’informations tout au long du système de valeur. La deuxième approche est plus
équilibrée que la première, mais elle considère le SCM étant une perspective
fonctionnelle traditionnelle. D’après Tan, l’apparition de nouveaux défis a entrainé
une nouvelle approche qui tient compte tous les changements. On parle d’une
troisième approche « approche par les processus et activités », qui se libère de la
dimension fonctionnelle traditionnelle en se focalisant sur les processus et les
activités.
On parle d’une démarche qui permettra une gestion intégrée des processus, ainsi
leur organisation et une création de la valeur tout au long du système, à fin
d’améliorer la chaine logistique en évoluant les processus et leurs interfaces.
12
Tan, Keah Choon. 2001. « A framework of supply chain management literature ». European Journal of
Purchasing & Supply Mangement 7 (1) : 39-48.
23
Intégration des objects
fournisseur/SCM
-Réduire le nombre de
Tentatives par les fournisseurs.
productions d'intégrer
Point de vue "achat et -Ingénierie concurrente.
et de s'associer avec
approvisionnement"
leurs fournisseus pour -Réduire le temps de
plus d'efficience et gérer cycle.
efficacement les
fonctions achats et -Réduire les stocks.
approvisionnement. -Satisfaire les clients.
Logistique
Intégrée/SCM objects
Tentatives par les -Donner de la visibilité.
grossistes et les -Réduire l'incertitude
revendeurs d'intégrer. de la demande.
Point de vue "Transport et Les fonctions
-Consolider les centres
logistique" logistiques et de
de distribution.
s'associer avec leurs
transporteurs pour -Réduire les coût de
plus d'efficience et transport.
gérer efficacemant les -Remplacer les stocks
fonctions de transport par l'information.
et de distribution.
24
Les enjeux et les défis des entreprises demeurent similaires, mais les leviers pour
y parvenir ont aujourd’hui changé.
Désormais, toutes les entreprises ont accès aux technologies et aux capacités de
production les plus performantes et les moins chères, ce qui a exacerbé le rôle
différenciateur des services proposés aux clients et la capacité à maitriser
l’ensemble de la chaine des opérations au moindre coût. Les avantages
concurrentiels sont relatifs soit à des services fournis soit à la maitrise des couts
opérationnels. On parle des coûts de transports (en amont « entre fournisseur et
entreprise », en interne « entre des entités opérationnelles de l’entreprise », en aval
« distribution »), le coût financier des stocks, des coûts de l’entreposage, le coût
des systèmes d’information et le coût de l’organisation et des traitements
administratifs.
D’un côté stratégique, les entreprises s’appuient sur des stratégies de distribution
ou industrielles dans le but de rendre la supply chain de plus en plus intimement
lié à la stratégie globale de l’entreprise.
Les fournisseurs ne livrent plus directement aux points de ventes, mais ils livrent
aux plates-formes de groupage et de dégroupage à fin d’obtenir des diminutions
des prix de vente. On parle de plate-forme cross docking qui réceptionnent sur des
durées très brèves des livraisons provenant des livraisons multiples pour
recomposer des chargements multifournisseurs à des destinations de points de
vente. Les distributeurs mettent en place une solution supply chain en interposant
ses points de vente et ses fournisseurs des entrepôts qu’ils gèrent. L’objectif d’une
stratégie commerciale est de focaliser le point de vente sur ses missions
commerciales. Le but est de bénéficier des meilleurs prix relatifs à des livraisons
massives, et de trouver un palliatif à la disparition des surfaces de stockages au
sein même des points de vente tout en développant les entrepôts et en permettant
un approvisionnement a grande fréquences.
D’un point de vue, le supply chain management est devenu un levier indispensable
aux entreprises pour relever les différents défis en se reposant sur une approche
purement informatique basées sur les systèmes et les progiciels. Les outils
informatiques sont considérés comme des armes redoutables car ils répondent aux
besoins fonctionnels et aux attentes initiales des utilisateurs de l’entreprise en
apportant de réelles réponses et des améliorations.
25
Mais, prendre en compte que les progiciels comme solution à tous les problèmes
est une erreur fatale et conduit vers un échec puisant. Parmi les raisons de l’échec,
on retrouve la multiplication des développements spécifiques, la mauvaise
définition des processus cibles et la faible mobilisation de la direction générale.
En fait, il ne faut pas négliger le facteur humain car une bonne gestion des aspects
humains peut venir à bout des barrières technologiques, culturelles et
organisationnelles.
Une culture supply chain nécessite des processus formalisés pour maintenir une
acquisition et une maitrise des opérations, ce qui les implique dans le contrôle
qualité et l’amélioration continue tout en collaborant avec les fournisseurs, les
sous-traitants, les prestataires et les clients.
Les principaux chantiers stratégiques sur lesquels les responsables supply chain
engagent leur projet sont liés à l’amélioration de la flexibilité en volume et en
diversités des produits traités qui passent par l’externalisation, à la mise en œuvre
d’une approche service différenciée par segment de clientèle et d’une approche
partagée entre plusieurs acteurs de la supply chain pour obtenir de meilleurs coûts,
à un travail très intensif avec les fonctions de recherches et développement en
marketing pour réduire le coût logistique et les temps de mise sur le marché des
produits, aussi à l’importance du renforcement en matière d’environnement et de
sécurité.
26
5- LE POSSISIONNEMENT DE LA SUPPLY CHAIN MANAGEMENT AU
MAROC
«Le Maroc, qui ne comptait que quelques dizaines d’hectares aménagés de plates-
formes logistiques modernes, totalise aujourd’hui près de 600 ha aménagés à
Casablanca, Tanger et dans plusieurs régions accueillant les plate-forme
industrielles intégrées. Il a pu améliorer nettement son positionnement logistique
et figure parmi les 20 premiers pays dans le monde», souligne Abdelaziz Rabah,
ministre de l’Equipement, des Transports et de la Logistique.
S’exprimant lors d’une conférence organisée à Rabat, Rabah a précisé
que «l’apport des acteurs publics a été important en matière d’aménagement dans
la mesure où ils ont procédé à la viabilisation de 87% de la surface aménagée sur
la période 2010-2015. En revanche, la contribution des opérateurs privés était plus
significative dans la construction de bâtiments logistiques avec une part de 74%».
13
http://fnh.ma/article/economie/strategie-logistique-le-maroc-ameliore-son-positionnement-mondial
27
CONCLUSION CHAPITRE 1
Pour conclure, nous remarquons que la fonction logistique a évolué pendant ces
dernières années dues principalement à l’évolution du marché. Cette évolution
nous a permis de faire la distinction entre la Supply Chain et la Supply Chain
Management. En effet, l’apparition du SCM a permis dans une gestion
collaborative au sein du système de créer une valeur pour les clients et pour les
entreprises. Le concept SCM est jeune et ambigu, et possède une multitude de
définition dans la littérature avec une vision intégrative qui cherche à piloter et
planifier l’ensemble de la chaine globale. L’objectif demeure d’assurer une
coordination, une coopération et une collaboration étroite interentreprises entre les
différents acteurs de la chaine. Aussi, nous soulignons les enjeux et les défis du
SCM en le considérant comme un levier indispensable et capable de procurer
plusieurs avantages concurrentiels.
Nos recherches dans littérature nous ont permis de mieux comprendre le concept
SCM, ainsi ses pratiques, ses avantages et ses limites vis-à-vis de l’entreprise.
Notre analyse nous a menées vers l’importance de moduler le bon niveau de
collaboration et de coordination avec les différents partenaires économiques. Dans
le chapitre suivant, nous aborderons la notion de performance dans la chaine
logistique et ses indicateurs, et les champs théoriques du Supply Chain
Management.
28
CHAPITRE 2: PERFORMANCE LOGISTIQUE ET SUPPLY CHAIN
MANAGEMENT « UNE ANALYSE THÉORIQUE »
29
SECTION 1 : LA PERFORMANCE DANS LA CHAINE LOGISTIQUE
1- LA NOTION DE PERFORMANCE
On peut définir la performance en étant une mesure des résultats obtenus par un
groupe ou un individu. Il est important pour une organisation de pouvoir la
mesurer selon plusieurs niveaux (au niveau individuel, au niveau collectif, au
niveau organisationnel). Certains auteurs définissent la performance comme un
synonyme de productivité, et d’autres l’utilisent pour faire une distinction entre
productivité et performance.
14
Meulen, P.R.H. van der, et G. Spijkerman. 1985. « The Logistic Input ? Output Model and Its
Application ». International Journal of Physical Distribution & Materials Management 15 (3) : 17-25. Doi :
10.1108/eb014607.
30
L’efficience est le rapport entre les ressources employées et les résultats
atteints. Le but est d’optimiser les ressources pour obtenir un meilleur
rendement que celui fixé au début. Elle se mesure avec un ratio: résultats
obtenus / frais engagés, pour s’assurer l’utilisation de manière optimale des
ressources. Aussi, elle peut porter sur deux aspects: financiers et
opérationnels.
Financièrement, l’efficience est en rapport avec les marges d’exploitation et
le besoin en fond de roulement, et au niveau opérationnel, elle mesure
l’effet de produire une quantité définie avec un minimum de ressources et
un minimum de pertes ou elle peut servir d’indicateur du degré avec lequel
l’objectif est atteint.
31
Performance
2- LA PERFORMANCE LOGISTIQUE
Selon Chow et al (1994), la performance logistique peut être vue comme un sous-
élément de la notion élargie de performance de la firme ou de l’organisation. Pour
Lo, Yeung et Cheng (2009), la performance est définie comme étant l’efficience et
l’efficacité d’une action.
15
Hausman, Angela V. 2003. « Professional Service Relationships : A Multi Context Study of Factors
Impacting Satisfaction, Re Patronization, anad Recommendations ». Journal of Services Marketing 17 (3) :
226-42. Doi : 10.1108/08876040310474792.
32
Cette dernière est marquée par son passage d’une performance qui ne s’intéresse
qu’à la réduction des coûts « monocritère », à une performance « multicritère » qui
se mesure à l’échelle de la chaîne logistique sur une ou plusieurs phases du cycle
de vie de produit (conception, exploitation, distribution…).
Le but de cette mesure est de déterminer les points de succès et les problèmes,
déterminer les clients satisfaits et les points d’améliorations, aider l’organisation à
comprendre ces processus, ainsi l’entreprise établi des indicateurs de mesure de la
performance. Ces indicateurs permettent la mesure de l’efficacité ou l’efficience
de tout ou une partie des processus ou des systèmes par rapport à une norme, un
plan ou un objectif déterminé dans le cadre d’une stratégie globale d’entreprise. Le
bon choix des indicateurs tout en évitant de tomber dans le piège d’être inondé par
de l’information non pertinente et qui ne génère aucune plus-value à l’organisation
garantie une bonne maitrise de la mesure de performance.
On se retrouve face à une multitude d’indicateurs de mesure qui varient selon des
échelles différentes. Par contre, ils s’intègrent tous aux différents niveaux de
contrôle et de prise de décisions (niveaux stratégique, tactique et opérationnel), de
la sorte que les objectifs s’établissent sur tous les niveaux de décisions dans le
court ou le moyen terme.
33
On peut différencier deux types de performance dans la chaine logistique :
Par ailleurs, on distingue plusieurs types d’indicateurs: indicateurs orienter vers les
clients et les fournisseurs, indicateurs basés sur la flexibilité, l’efficacité, la
réactivité…
Mais on remarque que la plupart des entreprises utilisent deux sortes de mesures:
indicateurs de résultats et indicateurs des réalisations de ces résultats.
Des chercheurs ont essayé de montrer l’impact des pratiques du supply chain
management sur la performance en employant le coût, la qualité, la flexibilité et la
livraison comme indicateur. Un meilleur supply chain management nécessite des
processus bien définis et contrôlés, ce qui nous mène vers des modèles de
références bien diffèrent permettant l’évaluation de la performance en supply
chain. Vue la diversité des modèles, nous allons citer deux modèles qu’on a trouvé
dans la littérature basés sur des indicateurs financiers et non financiers.
16
Fitzerald L., Johnston R., Brignall S., Silvestrino R., Voss C., « Performance Measurement in Service
Business », London : CIMA, 1991.
34
Le modèle Balanced Scorecards (BSC)
17
Kaplan, Robert S. 1994. « Management Accounting (1984-1994) : Development of New Practice and
Theory ». Management Accounting Research 5 (3-4) : 247-60. Doi : 10.1006/mare.1994.1015.
35
FIGURE 5 LES BUTS DU BALANCED SCORECARD DE LA
STRATÉGIE AUX OBJECTIFS (KAPLAN ET NORTON 1991)
Le modèle ECOGRAI
La méthode GRAI est une méthode basée sur la modélisation d’entreprise avec
pour but la conception ou la reconception des systèmes de production (industriels
ou de service). Elle se focalise sur la partie décisionnelle (système de conduite), et
elle s’applique dans une optique générale d’amélioration des performances en se
basant sur les objectifs, variables de décisions et indicateurs de performance.
36
Elle s’appuie sur des langages de modélisation graphiques qui instancient les
concepts du modèle GRAI pour construire le modèle spécifique du cas étudié en
suivant une démarche structurée et participative dans laquelle les acteurs et les
étapes sont définis, permettant efficacité et gain de temps. Aussi, elle composée de
six phases basées sur une grille qu’on appelle la grille GRAI. Les fonctions de la
grille représentent les fonctions de l’entreprise et les fonctions élémentaires de
conduite.
37
FIGURE 6 SYNTHÈSE DE LA MÉTHODE ECOGRAI (DUCQ ET AL 2003)
39
- Le cycle commande livraison
C’est le temps écoulé entre la commande du client et la livraison. La prise en
considération des délais permet à l’entreprise de satisfaire son client mais
également limiter les coûts. Mépriser les délais impact les achats ce qui implique
un délai de production plus long que prévu, et un manque d'organisation dans
l'enchaînement des taches. Ça impact aussi la production en désorganisant les
plans de production et en entrainant un surcout administratif. Il y a aussi un impact
au niveau de distribution en changeant de mode de transport (rapide et fiable) et en
organisant un transport multimodal.
40
2- THÉORIES: EXPLICATION ET RELATION AVEC LE SCM
Avant d’aborder la théorie des réseaux, il faut donner une définition claire et
précise du réseau des entreprises.
18
Evolution du concept du réseau (Afaf Herelli 2008)
41
Vue la diversité des définitions, nous tiendrons celle de Thorelli qui pense que « le
réseau est constitué de deux firmes (ou plus) liées par des relations d’échanges
suffisamment fortes pour créer une sorte de sous-marché contractuel dans le
marché global où se confrontent l’offre et la demande. Ces relations d’échange
s’inscrivent dans la durée et leur stabilité exige un certain nombre d’accords
minimum ainsi qu’une confiance réciproque entre agents ».
Il existe quatre caractéristiques qui peuvent décrire les entreprises membres d’un
réseau : la modalité, l’autonomie, l’interdépendance et l’éloignement. La première
est liée à l’importance que peut avoir une organisation sur une autre, tant dis que la
deuxième caractéristique est liée à la disposition d’une marge de manœuvre qui
permette un ajustement du comportement des entreprises.
L’interdépendance est liée aux relations nouées entre les firmes, et la dernière
caractéristique est liée au fait que les nœuds sont séparés pas des distances
matérielles et immatérielles.
42
Selon Ferrarry et Pesqeux (2004, p.39)19, l’organisation en réseau permettrait de
construire « une représentation commune à des organisations hétérogènes,
caractérisées par une forte dispersion et interconnexion dans l’espace, mais
libérées d’un déterminisme géographique strict ».
Selon Naphapiet et Ghoshal (1998)20, la théorie du réseau social institué dans une
démarche de SCM, fait ressortir des liens forts existant entre les partenaires au
cœur du système de valeur, caractérisés par l’existence d’interactions fréquentes et
régulières, par un développement de relations étroites et durables, par une forte
implication dans l’échange et par un partage d’informations riche et intensif.
19
Ferrary , M. ; Pesqueux, Y. L’organisation et réseau, mythes et réalités Paris : PUF, 2004.
20
Nahapiet, Janine, et Sumantra Ghoshal. 1998. « Social capital, intellectual capital, and the
organizational advantage ». Academy of management review 23 (2) : 242-266.
43
D’après C.Hofer et D.Schendel, elles peuvent être classées selon cinq catégories :
Si l’utilisation des ressources permet de réaliser une activité, elle caractérise alors
une compétence. Cette dernière est développée par le SCM via la relation qui lie
l’entreprise à ses partenaires du système de valeur, donnant ainsi l’importance à la
gestion partenariale et au management de la relation « client-fournisseur ». Une
gestion qui va générer une compétence qui contribue à la compétitivité de la firme
en termes de coûts, de qualité et de réactivité.
Puisque les transactions peuvent être véhiculées par des institutions (ou modes de
gouvernance) comme le marché (système de prix), des formes hybrides (contrats)
ou bien par l’entreprise (au sein même de l’organisation), chacun des modes doit
être analysé avec les mêmes concepts, de façon à pouvoir être ensuite comparé à
d’autres avec les mêmes instruments de mesure.
Les transactions sont l’objet et l’unité d’analyse, ce qui permet une amélioration
des connaissances sur les formes hybrides qui représentent la plus grande partie
des transactions (Hennart, 1993), dont les alliances qui continuent de croître.
Dunning (1995) considère que nous vivons une époque de « capitalisme
d’alliance ». Les transactions possèdent des attributs dont l’intensité, mesurée en
coûts de transaction, varie selon les modes de gouvernance, ou institutions de
l’économie, utilisés comme supports permettant de s’adapter aux variations de
paramètres de l’environnement institutionnel.
44
L’objectif normatif est d’économiser sur les coûts de transaction, en choisissant le
mode de gouvernance approprié.
coûts de
transaction
Incertitude et
Spécificités complexité de
des actifs l'environnem
ent
Rationalité
Asymétrie
limitée des
d'information
acteurs
Opportunisme
Fréquence
Petit nombre
des relations
d'acteurs
contractuelles
Sélection
Hasard moral
adverse
Hold-up
21
Les facteurs de la formation des coûts de transaction d’après Joffre 1999.
45
CONCLUSION CHAPITRE 2
Dans ce chapitre, nous avons tenté de fournir quelques théories en relation avec le
Supply Chain Management selon la littérature pour définir la problématique de
recherche. Nos recherches nous ont permis de distinguer quelques indicateurs pour
mesurer la performance la logistique, et ainsi faire ressortir les variables
explicatives majeures. On parle alors de la théorie des réseaux, la théorie des
ressources et la théorie des couts de transaction. Ces dernières nous ont permis de
comprendre le rôle du SCM dans la performance logistique des entreprises. La
théorie des réseaux souligne l’importance des liens entre les acteurs de la chaine
en assurant une bonne circulation des informations et des connaissances.
Egalement, la théorie des ressources consiste à la création de la valeur en réalisant
une allocation le long de la chaine logistique. Aussi, la théorie des couts de
transaction assure une bonne gouvernance des opérations à l’intérieure de
l’entreprise en insistant sur la communication entre les partenaires de la chaine.
46
DEUXIÈMES PARTIE : LA SCM CHEZ LA
SOCIÉTÉ MAROCLEAR
47
INTRODUCTION DE LA PARTIE II
48
CHAPITRE 3: PRÉSENTATION DE LA SOCIÉTÉ :
«MAROCLEAR »
A fin de réponde aux questionnements posés lors de premier chapitre nous avons
opté pour le choix de la société MAROCLEAR comme cas d’étude. Pour cela,
dans un premier temps nous allons donner un bref aperçu sur l’organisation, ses
domaines d’activités, la dernière partie sera, quant à elle, consacrée à l’analyse de
l’impact de la supply chain management sur la performance de l’entreprise.
49
SECTION1 : MAROCLEAR SOCIÉTÉ MAROCAINE AU SERVICE
DES ENTREPRISES
MAROCLEAR est une société anonyme de droit privé, créée en juillet 1997, en
vertu des dispositions du Dahir n°1-96-246 du 9 janvier 1997 22 portant
promulgation de la loi n°35-96 relative à la création d’un Dépositaire Central et à
l’Institution d’un régime général de l’inscription en compte de certaines valeurs tel
que modifié et complété par la loi n°43-02.
22
https://www.unglobalcompact.org/system/attachments/cop_2018/460611/original/MCL_RAP_Communic
ation_on_progress_MAROCLEAR-2017_20180104_v2.1.pdf?1518167850
23
https://www.maroclear.com/qui-sommes-nous-3
50
2- ORGANISATION DE MAROCLEAR
51
L’organigramme de la société se présente comme suit :
24
https://www.maroclear.com/qui-sommes-nous-3
52
3- DOMAINES D’ACTIVITÉS
MAROCLEAR est le Dépositaire Central des valeurs mobilières au Maroc. Il
assure trois principales missions :
4- MISSION DE LA SOCIÉTÉ
MAROCLEAR en tant que dépositaire Central, a pour mission la conservation des
titres et la réalisation des transactions dans un cadre entièrement fiable et sécurisé.
MAROCLEAR met ainsi à la disposition de ses affiliés un système d’information
de dernière génération et des ressources humaines hautement qualifiées. Ils
permettent de répondre à la complexité et à la vitesse de développement des actifs
gérés sur la place financière de Casablanca.
53
CHAPITRE 4 : A NALYSE DES RÉSULTATS DE L ’ENQUÊTE
AUPRÈS DE LA SOCIÉTÉ : « MAROCLEAR »
1-APPROCHE DE TRAVAIL
Afin de pouvoir recueillir des données relatives à l’utilisation de la SCM et de son
impact sur les performances de la société Maroclear, nous avons établi un
questionnaire (voir annexe ) comportant 8 sections se rapportant essentiellement
à:
54
2- ANALYSE DES DONNÉES :
Identification de l’entreprise :
Maroclear est une société de services qui œuvre sur tout le territoire marocain, elle
est constituée d’un capital 100% marocain et dont la taille est considérée comme
moyenne, faisant employer entre 50 à 100 personnes.
Cependant on remarque que Maroclear n’a pas encore une stratégie logistique
propre à la société. Ce manque de vision claire avec des objectifs précis et des
indicateurs de suivi, pourrait avoir des répercussions négatives sur toute
l’opération logistique est de facto sur le supply chain management de la société.
l’inventaire.
le transport.
les délais de mise en œuvre.
l’achat ainsi que la planification de la production.
55
Par ailleurs, et selon la même enquête, Maroclear semble être consciente de
l’importance des facteurs qui pourraient contribuer au développement d’une
collaboration dans la SCM, à savoir : l’amélioration de services à la clientèle, la
réduction des coûts ainsi que l’amélioration de l'assurance qualité. Néanmoins, la
même enquête révèle que la réduction de la bureaucratie et des procédures
administratives ne contribuent pas forcément au développement de la SCM, ce qui
n’est pas tout à fait vrai, à mon sens, si l’on se base sur les constats de la recherche
bibliographique développée dans la première section de notre étude. Autrement
dit, la réduction des procédures administratives et de la bureaucratie, entraine la
réduction des délais ce qui impacte positivement les délais de livraison et donc le
respect de l’engagement vis-à-vis des clients.
Aussi, les responsables de Maroclear confirment le fait qu’ils adoptent des valeurs
de transparence et de partage vis-à-vis des fournisseurs. Dans ce sens, ils nous
confirment que cette culture de transparence et de partage d’informations
permet d’améliorer les relations avec les fournisseurs et facilite les transactions.
Ainsi, qu’ils aident les fournisseurs pour amélioration de la qualité de leurs
produits. Les fournisseurs sont à leurs tours réactifs aux demandes et font l’effet
d’aider la société pendant les urgences.
56
La communication dans la chaine logistique :
Comme précisé précédemment Maroclear adopte une culture de transparence de
partage et d’échange d’information, dispose d’une stratégie de communication
interne.
Afin d’améliorer d’avantage les relations avec le client la société adopte les
procédures d’innovation et des nouvelles technologies de formation et de
communication qui se base sur l’évaluation des performances, sur la recherche de
la satisfaction des clients, l’évaluation des plaintes formelles et informelles des
clients, ainsi que le suivi de la qualité des produits et des services.
Performance logistique :
A fin de mieux mesurer ces résultats, la société Maroclear adopte une culture de
performance dans la chaine logistique, ainsi, elle établit des enquêtes de
performance de la satisfaction vis-à-vis de ces clients.
57
Parmi ces indicateurs de mesure on peut citer :
Suite à l’étude du tableau susmentionné, nous avons constaté que les coûts
logistiques globaux diminuent en 2017 et cela peut être dû à l’intégration de la
SCM.
Le pourcentage des produits livrés est augmenté par un pourcentage approximatif
de 10% après l’utilisation de la SCM, la même chose pour la fiabilité technique de
prévisions qui est passée de 70% en 2015 à 80% en 2016 année de début de
l’utilisation de la SCM.
D’après cette analyse, nous pouvons confirmer que l’intégration de la SCM
améliore le rendement de l’entreprise et permet une réduction des coûts.
58
CONCLUSION DE LA PARTIE II :
Et a fin de mieux mesurer ces résultats, la société Maroclear adopte une culture de
performance dans la chaine logistique, ainsi, elle établit des enquêtes de
performance de la satisfaction vis-à-vis de ces clients.
En revanche, la société n’a pas une stratégie logistique propre à elle, aussi, la
coordination inter-organisationnelle est considérée comme un maillon faible vue
la non collaboration avec les employées. Ces deux éléments doivent être
développés davantage pour une meilleure organisation de l’entreprise.
59
CONCLUSION GÉNÉRALE
Par ailleurs, afin d’assurer l’amélioration de la société, cette dernière mène des
actions corrective notamment l’utilisation des indicateurs de performances ce qui
permet de mesurer les résultats obtenus par la société.
Cependant, la non adoption d’une stratégie logistique propre à la société peut avoir
des répercussions négative sur l’opération logistique et sur le supply chain
management de la société.
60
Le Supply Chain Management demeure un défi logistique important pour les
entreprises qui désire réduire leurs coûts, réaliser une commercialisation efficace
et rapide et optimiser la gestion des flux physiques au sein de leur organisme dans
l’objectif de créer une valeur à la fois pour l’organisation et pour le client. Donc il
est temps d’accorder une grande importance au dispositif logistique SCM vue son
efficacité dans l’amélioration de l’entreprise.
61
REFERANCES BIBLIOGRAPHIQUE
file:///C:/Users/acer/Desktop/PFE%20NADA%202018/32999_WANG
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file:///C:/Users/acer/Searches/Gestion%20de%20la%20cha%C3%AE
ne%20de%20la%20logistique,%20logiguide%20GCL.html.
file:///C:/Users/acer/Searches/La%20Cha%C3%AEne%20Logistique
%20Globale%20%E2%80%93%20Abdelkebir%20Charkaoui.html.
file:///C:/Users/acer/Searches/Supply%20Chain%20_%20Un%20d%
C3%A9fi%20%C3%A0%20relever%20au%20Maroc%20_%20Aujou
rd%27hui%20le%20Maroc.html.
62
Fitzerald L., Johnston R., Brignall S., Silvestrino R., Voss C.,
« Performance Measurement in Service Business », London : CIMA,
1991.
http://fnh.ma/article/economie/strategie-logistique-le-maroc-ameliore-
son-positionnement-mondial.
https://hal.archives-ouvertes.fr/hal-00767194/
.
https://tel.archives-ouvertes.fr/tel-00267825/.
https://www.cairn.info/revue-des-sciences-de-gestion-2009-2-page-
85.htm.
https://www.maroclear.com/qui-sommes-nous-3.
https://www.unglobalcompact.org/system/attachments/cop_2018/4606
11/original/MCL_RAP_Communication_on_progress_MAROCLEAR-
2017_20180104_v2.1.pdf?1518167850.
64
ANNEXE
1-Secteur économique
1. Industrie 2. Service 3.Distribution
Vous pouvez cocher plusieurs cases.
3- Nature de l’activité
1. Concepteur de produits.
2. Transformateur de matière.
3. Assembleur de composants.
4. Distributeur de produits.
5. Autres.
Vous pouvez cocher plusieurs cases.
Si autres, précisez
13. Dans quelle mesure estimez-vous que les fonctions suivantes affectent
votre efficacité dans l'organisation de la SCM?
Faible étendue Haute portée
1 2 3 4 5
•Inventaire.
•Transport.
•Délai de mise en œuvre.
•Achat.
•La planification de la production.
Veuillez encercler la réponse choisie.
14. Quelle est l'importance des facteurs suivants pour votre organisation
lorsque vous songez à développer une collaboration dans la SCM?
Sans importance Très important
1 2 3 4 5
67
15. Parmi les éléments suivants, prononcez vous sur votre degrés d’accord
1 2
• La direction générale soutient nos efforts pour améliorer
le service des achats.
• La direction générale considère les achats comme un élément
essentiel de notre stratégie d’entreprise.
• Les points de vue des clients sont importants pour la direction
générale.
• La direction générale met l’accent sur le rôle stratégique de la
fonction achat.
• La direction générale soutient la nécessité de l’utilisation
des systèmes d’information partagés avec nos partenaires
logistiques.
• La direction générale considère la fonction logistique
comme un élément essentiel de notre stratégie d’entreprise.
• La direction générale met l’accent sur le rôle stratégique
de la fonction logistique.
Pas d’accord du tout (1), Tout à fait d’accord (2).
68
18. relation à long terme
1 2
• Nous croyons que sur une longue durée, notre relation
avec nos fournisseurs seront profitable.
• Maintenir une relation sur le long terme avec nos
fournisseurs est important pour nous.
• Dans la relation avec nos fournisseurs, nous nous concentrons
sur la réalisation d’objectifs de long terme.
• Nous sommes disposés à faire des sacrifices pour aider de temps
en temps nos fournisseurs.
• Nous sommes seulement intéressés par nos résultats dans cette
relation.
• Nous nous attendons à ce que nos fournisseurs travaillent avec
nous longtemps.
• Toutes les concessions que nous faisons pour aider nos
fournisseurs seront compensées à long terme.
• Nous nous attendons à ce que notre relation avec les principaux
fournisseurs dure longs.
• Nous travaillons avec des fournisseurs clés pour améliorer leur
qualité à longs termes.
• Les fournisseurs se voient dans notre relation à longs termes.
• Nous considérons nos fournisseurs comme une extension de
notre entreprise.
• La relation que nous entretenons avec les principaux
fournisseurs est essentiellement persistante.
Pas d’accord du tout (1), tout à fait d’accord (2).
69
19. Quelle est l'importance des facteurs suivants lors du développement
d'une relation de chaîne logistique réussie avec un fournisseur?
Sans importance Très important
1 2 3 4 5
20. Dans quelle mesure êtes-vous d'accord avec les facteurs suivants
lorsque vous partagez des informations avec vos clients ou vos
fournisseurs?
1 2
•Un avantage concurrentiel est recherché en partageant l'information
avec nos fournisseurs ou clients.
•Un avantage concurrentiel est recherché par la planification de la
production ou des décisions d'inventaire pour vos fournisseurs
ou clients.
•Avantage concurrentiel est recherché en effectuant une partie
de vos fournisseurs ou clients travaillent pour eux.
•Proportion du processus de production global sous-traité
à des entreprises extérieures.
Pas d’accord du tout (1), tout à fait d’accord (2).
70
21. Partenariat fournisseurs (Vous pouvez cocher plusieurs cases)
71
Section 5 : La coordination dans la chaine logistique
1. Performance individuelle.
2. L’impact de la logistique sur la performance.
3. La performance opérationnelle.
4. La performance logistique.
5. Aucune.
Vous pouvez cocher plusieurs cases.
1. Oui 2. Non
1. Indicateurs stratégiques.
2. Indicateurs financières.
3. Indicateurs opérationnels.
4. Indicateurs de suivis de la performance fournisseurs.
5. Indicateurs de la satisfaction client.
6. Indicateurs de résultats.
7. Indicateurs de performance individuel.
8. Autres.
Vous pouvez cocher plusieurs cases.
Si autres, précisez :
74
32. A quoi vous sert la mesure de la performance?
Si autres, précisez :
Si autres, précisez :
76