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Dédicace
A ALLAH tout puissant, qui m’a inspiré. Qui m’a guidé dans le
bon chemin. Je vous dois ce que je suis.
A Mes chers parents
Aucune expression ne saurait exprimer toute l’affection et
tout l’amour que je vous porte.
Que ce travail soit l’exaucement de vos vœux tant formulés,
de vos prières et le fruit de vos innombrables sacrifices.
A toute ma famille.
A mes honorables enseignants.
A tous mes amis qu’ils trouvent ici l’expression de mon
respect et de mon grand attachement.
A vous tous, je dédie mon modeste travail, mon parcours et
ma vie.
MARDY IBRAHIM
Dédicace
A ALLAH tout puissant, qui m’a inspiré. Qui m’a guidé dans le
bon chemin. Je vous dois ce que je suis.
A mon cher père qui m’a soutenu tout au long de mon parcours,
et pour m’avoir assuré toutes les conditions de confort et de
stabilité.
A celle qui de son amour je puise ma force, de son sourire ma joie
et de sa sagesse illumine ma voie A ma source d’amour, A ma
mère.
A mes sœurs et mes frères qui, en me prenant pour exemple,
m’ont aidé et poussé à ne jamais lâcher prise durant le long
voyage qui m’a mené jusqu’à aujourd’hui.
A ma famille
A mes très chers amis et A mon binôme, un remerciement spécial,
A l’ensemble des étudiants de la promotion 2017 génie civil
A vous tous, je dédie mon modeste travail, mon parcours et ma
vie.
JABI MOHAMMED
اهداء
Remerciements
Au terme de ce travail, nous tenons à exprimer notre profonde
gratitude ainsi que nos sincères remerciements :
A Mr Hamza Lachhab, notre encadrant de stage à la
secrétariat d’état auprès du ministre de l’équipement du
transport et de la logistique et de l’eau, chargé de l’eau. Qui
est malgré les occupations et les responsabilités qu’il assume,
il a toujours eu le temps pour nous écouter, nous conseiller et
nous fournir la documentation nécessaire durant notre
période de stage. Que ce travail soit le modeste témoignage de
notre haute considération et notre profond respect.
Résumé
Notre contribution dans le présent projet de fin d’études consiste à concevoir et dimensionner
le barrage de Taourirt, situé dans la province d’Agadir dans le cadre de programme de
protection contre les crues de bassin versant de l’oued Ighzer El Arba, et destiné à protéger le
village El Fouggara contre les inondations. Ce projet de construction de ce barrage est réalisé
par le maitre d’œuvre direction générale de l'hydraulique et sous la direction du maitre
d’ouvrage , le secrétariat d’état auprès du ministre de l’équipement du transport et de la
logistique et de l’eau, chargé de l’eau. Le dossier technique est attribué par le prestataire
bureau d'étude CID répondant au cahier de charge des prescriptions spéciales du marché
publique.
Abstract
Our contribution in this final study project consists of designing and sizing the Taourirt dam,
located in the province of Agadir, within the framework of the flood protection program of
the Oued Ighzer El Arba watershed, and designed to protect the village El Fouggara against
the floods. This project for the construction of this dam is carried out by the prime contractor
general direction of hydraulics and under the direction of the contractor, the secretary of state
to the minister of transport equipment and logistics and water, loaded with water. The
technical file is awarded by the consulting firm CID in accordance with the specifications of
the special public contract requirements.
The choice of site and the type of dam depends on several criteria: the topography and
contributions of the watershed, the morphology of the valley, the geological and geotechnical
conditions, the meteorological context, the availability of building materials and flood control.
Economic and safety considerations and an environmental impact study will then enable us to
decide on the optimal variant which is in our case a zoned earth dam.
Remerciements ........................................................................................................................... 4
Résumé ....................................................................................................................................... 5
Abstract ...................................................................................................................................... 6
Table des matières ...................................................................................................................... 8
Liste des figures ....................................................................................................................... 14
Liste des tableaux ..................................................................................................................... 16
Liste des abréviations ............................................................................................................... 17
Liste des symboles ................................................................................................................... 18
Introduction Générale ............................................................................................................... 19
Chapitre 1 : Généralités et présentation. .................................................................................. 21
Introduction : ........................................................................................................................ 21
I. Présentation de l’organisme d’accueil.......................................................................... 21
1. Introduction ............................................................................................................ 21
2. Les missions du ministère : .................................................................................... 22
3. Défis du ministère .................................................................................................. 22
4. Actif du ministère .................................................................................................. 22
5. L’organigramme de l’organisme d’accueil ............................................................ 23
II. Présentation générale du projet .................................................................................... 24
1. Introduction ................................................................... Erreur ! Signet non défini.
2. Présentation du projet ................................................... Erreur ! Signet non défini.
3. Positionnement du site sur la carte......................................................................... 24
III. Problématique ............................................................................................................ 25
Conclusion ............................................................................................................................ 25
Chapitre 2 : Caractéristiques de la zone d’étude. ..................................................................... 26
Introduction .......................................................................................................................... 26
I. Généralités sur les barrages .......................................................................................... 26
1. Types de barrages .................................................................................................. 26
a. Classification des barrages : ............................................................................... 26
TVA : tenese-valley-authority
BV : Bassin versant.
HSV : Hauteur-Surface-Volume.
tc : Temps de concentration.
Nombre de Froude.
Introduction Générale
Dans le cadre de la politique hydrique des barrages lancée par le feu sa majesté le roi Hassan
II, le Maroc a pu mobiliser plusieurs milliards de m3 d'eau, dans les différentes régions du
Royaume, à un moment où les ressources hydriques se font de plus en plus rares à l'échelle de
la planète. Cette stratégie a été consolidée et soutenue par S.M. le Roi Mohammed VI par la
mise en service de plusieurs barrages et ouvrages hydrauliques afin de répondre à des besoins
locaux d'eau potable, d'irrigation ou pour protéger les personnes et les biens publics et privés
contre les inondations.
Dans ce contexte, les problèmes d’inondation et le manque de l’eau seront résolus par la
construction de cet ouvrage. Notre travail est de dimensionner cet ouvrage, ceci sera réalisé
suite aux étapes suivantes :
En cinquième lieu, on est face à une phase très importante, qui consiste à identifier les risques
qui peuvent troubler notre ouvrage.
Finalement et afin d’estimer les influences du barrage sur son entourage, on a entamé une
simple étude qui s’appelle : l’étude d’impact sur l’environnement.
Introduction :
Avant d’entamer une description de notre projet de fin d’études, on va consacrer le premier
volet à la présentation de notre organisme d’accueil, l’organigramme de ses différents
services, ses missions ainsi que la stratégie du développement durable adopté par cet
organisme faisant partie des grands défis du 21 ème siècle au niveau national.
La stratégie est en ligne avec les bonnes pratiques internationales et reprend à minima
les défis sur lequel le royaume s’est engagé en matière de développement durable, à
savoir la lutte contre le changement climatique, la lutte contre la désertification ainsi
que la protection de biodiversité.
La stratégie est en ligne avec de la loi-cadre-99-12 portant charte de l’environnement
et du développement durable, à savoir : l’intégration, la territorialité, développement,
la solidarité, la précaution, la prévention, la responsabilité et la pratique.
La stratégie nationale de développement durable est conçue comme un processus
continue d’engagement des différentes parties prenantes à atteindre des objectifs
communs qui contribuent à répondre à des enjeux dés en matière de développement
durable.
La stratégie se veut opérationnellement en s’appuyant sur la stratégie les plans et les
programmes en cours de mise en œuvre .la stratégie n’a aucun cas une rupture avec les
choix de développement opérés par le royaume. La stratégie se base sur des mesures
concrètes avec des indicateurs de suivi ou de résultats.
3. Défis du ministère
Pour assurer et accompagner le développement socio-économique du pays, le Ministère
Délégué chargé de l’Eau a mis en œuvre ses programmes d’action dans le cadre du Plan
national de l’eau en vue de permettre la satisfaction de la demande en eau des populations et
l’accompagnement du développement socio-économique exprimé par les stratégies et les
plans de développement sectoriels et protéger les populations des aléas des inondations et des
sécheresses.
4. Actif du ministère
Dans le cadre de la stratégie du développement durable , ce ministère délégué adopte les
objectifs suivants :
L’axe du
barrage
III. Problématique
L’aménagement du cours d’eau « Oued Ighzer El Arba » s’inscrit dans l’une des stratégies
nationales de la protection du patrimoine territoire contre les inondations et l’amélioration du
domaine d’agriculture par moyen de la création de la source d’eau.
Le présent projet « Barrage Taourirt d’Agadir » sera un ouvrage de protection de la région, et,
aussi une source d’alimentation en eau.
Conclusion
Le choix du type de barrage sera lié à plusieurs aspects : la nature de la fondation, la
disponibilité du matériau, la morphologie de la vallée, l’hydrologie et la topographie du site.
La mise en valeur de tous ces aspects nous amènera directement au bon choix de
l’emplacement du site. Le critère économique est accordé avec tous les aspects précédents
pour aboutir au choix de la variante optimale.
d’étude.
Introduction
Le choix du site et le type de barrage à concevoir dans notre étude doit répondre aux
exigences citées antérieurement, à savoir, l’irrigation et la protection de la région d’Agadir.
Une description des différents types de barrages s’avère nécessaire à notre étude et sera
l’objet du premier volet de ce chapitre.
1. Types de barrages
Les barrages sont classés en différentes catégories selon :
C’est un type de barrage construit par des matériaux meubles, que ça soit des fines ou des
enrochements grossiers.
Parmi les types de barrage en remblais, on trouve le barrage en terre zoné, qui est un barrage
issu d’une conception moderne et très utilisée dernièrement.
Barrage voûte :
Ce type de barrage bénéfice de sa forme pour affronter les forces de poussées exercées sur lui.
En fait, la forme voute favorise la répartition des forces sur chaque rive de la vallée.
Le barrage voute est une variante choisie généralement dans le cas des vallées étroites.
F
igure 6:exemple barrage poids en béton.
2. Les principaux paramètres à prendre en considération dans le choix de la
variante
Lors de la conception d’un barrage, l’ingénieur doit tenir compte de beaucoup de facteurs.
Parmi ces facteurs on peut citer :
La topographie ;
La morphologie de la vallée ;
Les conditions géologiques et géotechniques ;
Le contexte météorologique et pluviométrique.
Disponibilités des matériaux de construction ;
Critères économiques.
Dans le paragraphe qui suit, on va essayer d’élaborer les facteurs citer ci-dessus.
a. La topographie
La topographie de la zone est un critère primordial dans le choix de la variante, non seulement
pour les barrages, mais pour tous les ouvrages génie civil. En fait, un terrain plat et un terrain
montagneux se différencient largement.
La topographie joue donc, un rôle très important dans l’estimation du projet (durée, cout,
etc.…).
Les critères de bases dans le choix des fondations convenables au projet sont :
Fondations Rocheuses :
Les fondations rocheuses se prêtent à tous les types de barrages barrage. On soustrait de ce
qui précède, le cas des roches très fissurées ou de caractéristiques très médiocres.
Fondations Graveleuses :
Les barrages qui conviennent à cet environnement sont les barrages en terre ou enrochement,
le contrôle de fuite peut être assuré par un dispositif d’étanchéité et de drainage approprié. En
rencontre souvent ce type d’environnement dans les rivières ou fleuves à débit important.
Puisque on doit évacuer dans ce cas une quantité très importante d’eau. Les barrages en terre
sont déconseillés pour ce type de fondation.
Fondations Sablo-Silteuses :
Fondations Argileuses :
f. Critère économique
C’est un critère lié à l’étude et au choix d’une solution concrète et moins couteuse. Par
exemple, si on se pose devant une fondation rocheuse et la présence des matériaux meubles
proche du site, et un débit important, ce qui suggère la mise en place d’un barrage en BCR ou
un barrage en terre, équipés d’un évacuateur de crues. Le critère économique intervient alors
pour résoudre le problème du choix entre les deux variantes, qui sont tous valables et
exécutables.
La zone d’étude est située sur l’oued « Irhzer El Arba », elle est localisée sur la carte
topographique de « Ghabat Admine » à l’échelle de 1/50 000e par les coordonnées Lambert
suivantes :
2. Contexte géologique
Le site du barrage Taourirt se situe au sein du « Golfe subsidient d’Agadir » qui s’est formé à
L’Oligocène constituant la plaine de « Souss » localisée entre : le massif du haut Atlas situé
au Nord, les plateaux de l’Anti-Atlas au Sud et à l’Est et l’Océan Atlantique à l’Ouest. Les
formations de remplissage de la vallée du Souss sont datées du Néogène et du Quaternaire,
elles comprennent : Le Néogène continental, représenté par de puissants dépôts
conglomératiques au pied du Haut-Atlas ; Plus au Sud, il s’agit d’une formation Flavio-
lacustre essentiellement marno-calcaire, argileuse ou gréseuse, avec des intercalations
conglomératiques.
Dans le golf subsidient d’Agadir, le Pliocène ancien est représenté par des calcaires, grès,
Sables consolidés, lumachelles et marnes. Il est couronné par des grès coquilliers du
Moghrabine. La série attient une épaisseur de plus de 600 m par endroit.
Parmi les principales époques géologiques de la zone, on peut citer : le Jurassique moyen et
supérieure, le Lias et le Trias.
Les géologues utilisent le mot Trias comme référence à l’époque de la période géologique
comprise entre 201.3 et 174 Ma. Cette période géologique est caractérisée par la présence des
schistes noirs.
Le jurassique moyen :
C’est une époque de la période géologique qui s’étendait entre -175.6±3 et -161.2±4 Ma.
Le jurassique supérieur :
Il est connu aussi par le nom « Malm », c’est l’époque de la période géologique comprise
entre 162.2±4 et 145.5±4. Les dinosaures sont le point le plus caractérisant de cette époque.
Le trias :
a. La marne ou marno-calcaire
Définition :
La calcite, composante principale de la marne, est une roche facilement soluble dans l’eau, et
composée essentiellement de :
Carbonate de calcium ;
Carbonate de Magnésium .
Le tableau ci-dessous donne la terminologie des roches sédimentaires du pôle calcaire au pôle
argile :
Caractéristiques physiques :
Le marne ou marno-calcaire, a des bonnes caractéristiques physiques. Sa bonne résistance le
rend favorable à l’usage dans plusieurs ouvrages de génie civil.
Caractéristiques chimiques :
Le marne, et à cause de sa composition de la calcite, est un sol très sensible aux attaques des
acides, comme l’acide Chloridrique ,et l’acide éthanoïque . Le chauffage
b. Les alluvions
Définition :
Les alluvions sont des accumulations successives, sous forme de cailloux roulés, de graviers,
de sables ou de limons ou des matériaux arrachés par les eaux courantes
les alluvions sont d’origine des dépôts de sédiments comme le sable par exemple. Ces dépôts
seront transportés ultérieurement par le cours d’eau, et ils vont s’accumuler dans les points de
rupture des pentes.
Le transport des alluvions dépend directement de la vitesse du court d’eau, le tableau suivant
donne une illustration des talles d’alluvions transportées en fonction de la vitesse d’eau :
Les alluvions grossières qui appartient, généralement, au lit de l’oued, seront utilisées parmi
les matériaux constituants la recharge de la digue.
Ces granulats peuvent être aussi utilisés pour la construction des ouvrages annexes en les
mélangeant avec les ciments pour donner le béton ; Cette dernière utilité des alluvions
nécessite bien sûr le concassage des alluvions pour donner du gravier.
c. Le sable
Définition :
Le sable est un matériau granulaire, constitue à base de particules prévenantes des roches.
Sa composition peut contenir jusqu’à 180 minéraux, comme le quartz, micas et les feldspaths,
ainsi que les débris des calcaires et des coquillages.
Utilités du sable :
Le sable est un matériau essentiel en génie civil, car il entre dans la constitution du béton, qui
est à son tour la matière première la plus utilisée dans le domaine. En fait, pour obtenir du
béton, il faut ajouter du liant (les ciments par exemple) au sable et graviers.
Suit :
En rive gauche :
Le substratum rocheux est complètement masqué par les terrains de couverture, sauf en
Bas du versant, où la rive, taillée à la verticale, montre des bancs horizontaux d’alternance
marnes jaunâtres et calcaires.
En fond de vallée :
Le lit de l’oued est tapissé d’une couche d’alluvions grossières, avec un pourcentage
important des supérieurs à 63 mm et une fraction sableuse quasi absente.
En rive droite :
En rive droite, les terrains de couverture masquent le substratum rocheux, jusqu’à un certain
niveau en hauteur, où l’on relève un affleurement de roche calcaire, fissurée, disposée en
bancs sub-horizontaux, avec un léger pendage vers l’aval. La roche est traversée par des
fissures dans le plan sub-horizontal, parallèle au pendage, comme dans le plan vertical,
perpendiculaire au pendage.
2. Etanchéité de la retenue
La retenue du barrage Taourirt s’étale sur des dépôts de remplissage en fond de vallée et des
grés. Compte tenu de la faible charge d’eau prévue sur le barrage, l’étanchéité de la retenue
est à priori assurée.
3. Matériaux de construction
Les alluvions grossières constituant les recharges de la digue seront approvisionnées à partir
d’Oued Souss.
Les matériaux fins du noyau étanche seront approvisionnés à partir des berges d’Oued Souss,
notamment en amont de la zone d’embouchure de l’Oued vers la côte Atlantique.
Les matériaux pour filtre drain et transition seront approvisionnés à partir des stations de
traitement des matériaux exploitant les ballastières d’Oued Souss. Le ciment peut être
approvisionné à partir de la ville d’Agadir.
V. La topographie
Au droit du site du barrage, le lit mineur de l’oued est d’une largeur moyenne de 20 m.
La rive droite plus raide présente une pente d’environ 15° par rapport à l’horizontale. Le
tableau (annexe1) représente la variation du volume et de la surface de la retenue en fonction
de la cote. La courbe Hauteur-Surface-Volume (HSV) correspondante est donnée en annexe
1.
Rive gauche : l’essentiel des fouilles consiste en l’élimination des pans rocheux détachés et
d’éboulis de pente. Le niveau des fouilles retenu en cette rive est de l’ordre de 2 m.
Rive droite : les terrassements vont porter sur l’élimination d’éboulis de pente. Le niveau des
fouilles retenu est de l’ordre de 4 à 5 m.
Fond de vallée : les travaux de fouilles consistent à enlever le remplissage alluvial masquant
le substratum rocheux. Le niveau de fouilles retenu est de 8 m environ. Les fouilles
susmentionnées sont données à titre indicatif et devront être adoptées pendant la phase de
construction.
Conclusion
L’étude géologique géotechnique est une partie nécessaire au dimensionnement d’un tel
ouvrage de génie civil. La nature des sols de fondations et des rives, et la topographie de la
zone, sont tous des facteurs favorisants la construction d’un barrage en terre zoné.
En ce qui suit, on va illustrer les raisons qui ont milité pour ce choix :
Matériaux fins disponibles sur place, dans la retenue et à l’aval du futur barrage ;
Vallée trop large pour une solution de barrage poids ;
Topographie assez plate en rive gauche favorable à l’emplacement de l’évacuateur ;
La taille du barrage est définie selon l’existence d’un puits à l’amont.
Introduction :
L'étude hydrologique pour la réalisation d'un ouvrage hydrotechnique révèle une importance
considérable. Le but est donc de mettre en évidence les paramètres hydrologiques de l'oued
tels que les débits des crues, les apports du bassin versant (apports liquides et solide) qui
constituent la base de dimensionnement des ouvrages constituant l’aménagement.
L’absence des stations hydrométriques le long de l'oued Ighzer Laarba, les apports provenant
au barrage seront estimés en utilisant les formules empiriques et les données pluviométriques
des stations les plus proches pour aboutir à des résultats satisfaisants, et aussi proches que
possible des conditions naturelles.
L’objectif du présent chapitre est l’estimation des débits de crues pour différentes périodes de
retour et l’évaluation des apports liquides du bassin versant.
La première partie de ce chapitre sera consacrée à une préparation des données nécessaires
pour l’étude des débits des crues, et l’évaluation des apports aussi bien solides que liquides.
En conséquence , on va étudier les axes suivants :
La seconde partie est dédiée à l’exploitation de ces données et à l’estimation, d’une part, les
débits de crue, et d’autre part l’évaluation des apports du BV.
Le BV est l’élément de référence en hydrologie, c’est une zone délimitée par les lignes de
partage des eaux. Autrement dit , les lignes de crête. Le BV est donc un espace drainé par un
ou plusieurs cours d’eau convergeant toutes vers un seul point appelé l’exutoire. On peut
divisé le bassin versant en deux éléments.
Bassin allongé : ce type de bassin favorise les faibles débits de pointes. En fait, sa forme
allonge implique un grand temps de concentration, donc les débits de crues seront plus
faibles.
Bassin arrondi : ce type présente un temps de concentration faible, donc, favorise les
grands débits de crues.
2. Procédure de délimitation
La délimitation du bassin versant est effectuée au moyen de la carte topographique de la zone
d’étude, à l’échelle de 1/50000, et par le logiciel " Autocad " selon les étapes suivantes :
Le repérage du cours d'eau principal et ses affluents est une étape essentielle pour l’étude du
bassin versant, d’où la nécessite de bien déterminer les cours d’eau pour réussir l’étude
hydrologique.
Détermination de l’exutoire :
Pour déterminer l’exutoire du bassin versant, on cherche l'endroit où le cours d'eau principal
rejoint un plan d'eau ou point de confluence.
Puis par une ligne continue, on relie entre les crêtes pour tracer la ligne de partage des eaux
qui délimite notre bassin, tout en respectant les conditions suivantes :
Eviter l'intersection de la ligne de partage avec les affluents du cours d’eau ;
Eviter de joindre les affluents des autres bassins.
Délimitation du bassin versant :
La délimitation de bassin versant de notre étude est réalisée sur la carte topographique ci-
dessous, et représentée par un trait fin.
Typologie des cours d’eau : La typologie du cours d’eau peut être définie selon plusieurs
descriptions et paramètres .Dans ce cadre , on peut classifier le réseau du bassin versant en
suivant l’exemple de Strahler . on peut déterminer deux paramètres .
La densité de drainage
Rapport de confluence
Sinon ,la longueur de la rivière peut être définie a partir de la relation de Hack.
Avec :
: La superficie du bassin en ( ).
Avec :
: Le rapport de confluence.
La répartition des superficies du bassin para rapport à l’exutoire : Hack a donné une
relation entre la longueur de la rivière et la surface du bassin versant. Cette relation donne
une courbe aire-distance qui permet de visualiser clairement la répartition des superficies
du bassin par rapport à l’exutoire. En outre, cette répartition affecte le mode de
ruissellement à travers la surface du bassin et donc influe la réponse hydrologique du
système. Hack (1957) donna la relation comme suite :
: Longueur de la rivière en .
1. La superficie du BV :
La surface d’un bassin versant est l’aire qui joue le rôle d’un récepteur de précipitations, puis,
les transforment vers les cours d’eau qui a leurs tours les transforment à l’exutoire ;
Formules de calcul :
Méthodes numériques de digitalisation :
L’importance de ces modèles numériques ne s’arrête pas sur le domaine du génie civil, mais
elle s’étend sur plusieurs autres domaines. Dans ce qui suit, on va essayer de clarifier le
terme « model numérique ».
La figure ci-dessous donne un exemple d’une zone modélisée à l’aide du modèle MNT :
Figur
e 13:exemple d’une zone modélisée par le MNE.
Comme on dit précédemment, la seule différence entre les deux modèles c’est que le modèle
numérique d’élévation MNE, mis en place les différents objets qui existent dans la zone.
2. Le périmètre du BV :
Le périmètre est une caractéristique de longueur très utilisée dans la description des bassins
versants, exprime généralement en Km, il représente le contour du bassin. En fait, sa mesure
se fait par un le curvimètre ou bien à l’aide du traçage du périmètre stylise du bassin versant
en laissant son contour.
3. La forme du BV :
Comme on a dit précédemment, la forme du bassin versant est un facteur important dans
l’étude de n’importe quel projet hydraulique. Dans ce sens, Gravelius et Horton ont donné
deux coefficients qui caractérisent la forme du bassin versant :
L’indice de Gravelius :
=0,28
Avec :
P : est le périmètre du BV en ;
A : la surface du BV en .
Cet indice est proche de 1 pour un bassin versant de forme quasiment circulaire et supérieure
à 1 lorsque le bassin est de forme allongée.
Résultat de calcul :
Pour le bassin versant étudié dans ce mémoire de fin d’études, c’est-à-dire du barrage de
Taourirt d’Agadir, On a :
Un autre indice pour évaluer la forme du bassin versant est l’indice de forme de Horton,
exprimé par la relation suivante :
Avec :
Horton relie la forme du bassin versant, au résultat de calcul du coefficient ,comme suit :
Résultat de calcul :
On remarque que les deux méthodes, Gravelius et Horton, mènent au même résultat : bassin
versant de type allongé.
L’altitude maximal représente le point le plus élevé du bassin versant, tandis que
l’altitude minimal représente l’altitude le plus faible du BV ; Généralement
coïncide avec l’altitude de l’exutoire.
Ces deux caractéristiques sont tirées directement de la carte topographique du site, et sont
exprimées en mètre (m).
L'altitude maximale représente le point le plus élevé du bassin tandis que l'altitude minimale
considère le point le plus bas.
Pour le bassin d’étude , les altitudes caractéristiques obtenues par la carte topographique :
=744.9NGM et =0 NGM.
Avec :
= =
Le calcul de la pente moyenne par la méthode empirique est plus faible . le tableau ci-dessous
donne les valeurs des paramètres du BV :
3. La couverture végétale :
Le rôle du couvert végétal est assez important pour le contrôle du phénomène de l’érosion. En
effet, un couvert végétal est autant plus efficace dans l’absorption de l’énergie cinétique des
gouttes d’eau de pluie, du cou, il ralentit les écoulements de ruissellement, et donc, il permet
la conservation des bonnes qualités du sol. Son action se joue à deux niveaux :
Interception d’une partie des eaux des précipitations dont une part est restituée à
l'atmosphère par l'évapotranspiration ;
Retardement du ruissellement et atténuation des crues par un couvert végétal dense.
5. Le coefficient de ruissellement
Le coefficient de ruissellement est accordé aux apports moyen annuelles d’un bassin versant,
il est défini par la hauteur d’eau ruisselée sur la hauteur d’eau précipite. Ce coefficient est
assez complexe à déterminer exactement. En effet, il dépend de la nature du sol (argile, sable,
limons...), de la couverture du sol (foret, culture, zone habitat…), de la pente des reliefs, de
l’intensité de pluie et d’autres facteurs climatologiques.
Dans le cas où la zone de projet est composée de plusieurs surfaces, on fait recours à la
relation ci-dessous pour estimer la valeur du coefficient de ruissellement :
Il correspond au temps écoulé par une particule d’eau tombée dans la zone la plus éloignée de
l’exutoire, pour arriver à l’exutoire du bassin versant.
2. Méthodes de calculs
Le calcul du temps de concentration du bassin versant se fait par plusieurs formules, le
tableau annexe 2 illustre toutes les formules de calcul.
Pour le choix de la valeur qu’on va adopter dans ce mémoire de fin d’études, on va se baser
sur la méthode de l’écart-type. En fait, on a calculé la moyenne de toutes les résultats obtenus,
ensuite, on a choisi la formule ayant l’écart type le plus faible par rapport à la moyenne de
l’échantillon résultant.
Le choix convenable de la méthode de calcul de débits se fier par des opérateurs comme suit :
L’objectif conçu : pour la détermination du débit, on peut faire une comparaison entre la
méthode qui se base sur le calcul du débit de pointe, avec la méthode qui détermine le
volume d’écoulement pendant la période de crue.
Les donnes à usage unique : les donnes hydrologiques collectés sur une longue période
exercent une clarté lors de l’application des méthode statistiques, cependant, le succès est
stoppé par des donnes a court termes.
Les caractéristiques du bassin : ces opérateurs se voit dans la définition du ruissèlement
et le débit dans le bassin.
Pour l’étude de crue d’un ouvrage hydraulique quelconque, il y’on a plusieurs méthodes.
Dans ce qui suit, on essayera d’illustrer quelque unes.
2. Méthodes statistiques
Les événements hydrologiques provoquent toujours des difficultés dans leurs déterminations,
à cause du changement des variables par rapport le temps et l’espace. Dans un tels cas, on se
base des approches probabilistes.
Ces méthodes supposent que les événements sont indépendants les uns des autres dans le
temps, c'est-à-dire que leur chronologie et leur ordre de grandeur ne sont pas reliés à des
événements antérieurs. Ces méthodes se basent sur l’ajustement des lois de probabilités a des
séries statistiques de débits instantanés maximum annuels observes ou des pluies journalières
maximum. L’objectif de cet ajustement est de déterminer les paramètres de cette loi qui sera
le modèle proposer comme une observation.
Le choix de la modélisation qui calcul le débit maximums et les pluies maximums pour
nombreux probabilité d’occurrence (période de retour) tient aux hydrologues. Deux facteurs
influencent à ce choix :
Dans l’étude de tel projet, on utilise généralement l’ajustement par la loi de Gumbel.
Pour la gestion des bassins versants et des aménagements hydrauliques, il est important de
pouvoir estimer des débits de crue de différents temps de retour. Pour ce faire, plusieurs
méthodes ont été conçues dont l'analyse fréquentielle de longues séries de données. La
méthode du GRADEX, dérivée de l’analyse fréquentielle des séries temporelles, permet aussi
de rechercher les débits maximaux de crues pour des fréquences d’apparition rares à très rares
lorsque l’on dispose notamment d’une longue série de pluie et d’une courte série de débit.
La méthode de Gradex est une méthode graphiques développer en 1967 par les ingénieurs
GILLAUT ET DUBANT,qui fait l’étude de la sécurité des grands barrages, est utilisée
couramment en France pour l’estimation des débits de fréquences rares et exceptionnelles. La
méthode utilise l’information pluviométrique pour extrapoler la distribution de fréquence des
débits.
La méthode part du principe que lorsque le débit dépasse une certaine valeur, le sol est saturé.
Cette valeur, nommée débit seuil (ou point pivot), peut varier du débit décennal au débit
cinquantennal, selon les sols et les caractéristiques du bassin versant. Ainsi, pendant le temps
de base de ruissellement D (assimilé à la durée caractéristique), tout accroissement de pluie
induit le même accroissement en débit.
L’objectif de cette étape est d’estimer les pluies maximales correspondantes à un certain
temps de retour, c’est-à-dire à une certaine probabilité d’apparition donnée.
L'analyse fréquentielle d'une longue série de pluies maximales permet d’estimer le temps de
retour d'une valeur particulière. Cette prédiction repose sur la définition et la mise en œuvre
d’un modèle fréquentiel qui est une équation décrivant (modélisant) le comportement
statistique d’un processus. Ces modèles décrivent la probabilité d’apparition d’un événement
de valeur donnée. C’est du choix du modèle fréquentiel (et plus particulièrement de son type)
que dépendra la validité des résultats de l’analyse fréquentielle.
Avec :
Autrement :
L’avantage d’utiliser la variable réduite est que l’expression d’un quantile est alors linéaire :
En conséquence, dès lors que les points de la série à ajuster peuvent être reportés dans un
système d’axes , il est possible d’ajuster une droite qui passe le mieux par ces points et
d’en déduire les deux paramètres a et b de la loi. L’estimation des paramètres a et b de
Avec :
: la valeur de rang r.
Rappelons encore que le temps de retour T d'un événement est défini comme étant l'inverse de
la fréquence d'apparition de l'événement, Soit :
A l’aide de l’ajustement, il est alors possible d’estimer la pluie maximale pour un temps de
retour donné.
Avec :
La méthode des moments consiste à égaler les moments des échantillons avec les moments
théoriques de la loi.
Par la méthode des moments les paramètres a et b sont calculés d’après les formules :
Avec :
: la constante d’Euler.
μ : moyenne de l’échantillon.
Dès lors il est possible d’estimer les pluies dont la représentation graphique est une droite
d’équation : .
Avec :
: la variable réduite.
b. Méthode Rationnelle :
Cette méthode repose sur le principe suivant : le débit à l’exutoire d’un bassin soumis à une
averse homogène dans le temps et dans l’espace d’intensité I, atteint son maximum lorsque la
durée de l’averse est égale au temps de concentration du bassin versant.
Avec :
: Coefficient de ruissellement.
: superficie du BV en .
Remarques :
Les intensités sont déduites à partir des courbes (Intensité-Durée-Fréquence) connues pour
la région.
Les coefficients de ruissellement sont estimés à partir des données relatives au relief, aux
perméabilités et aux surfaces.
Domaines d’utilité de la méthode rationnelle :
Afin d’applique la méthode rationnelle dans un projet d’étude hydraulique, il faut respecter un
certain nombre de restrictions :
La méthode rationnelle est appliquée aux les bassins versants ayants des superficies
inferieures a 150 km2, afin que la pluie soit uniforme et constante sur tout le bassin versant et
que la durée de l’averse excède le temps de concentration.
Ensuite, on calcule pour la période de retour déca-milléniale, qui est obtenue par
l’ajustement statistique de l’échantillon des pluies journalières maximales annuelles
.
On procède par la loi de Galton (ou log-normal), appliqué par le logiciel « Hyfran-plus » ;
On majore de 15% (coefficient traduisant la coulissante de la pluie) pour le passage des
pluies journalières aux pluies en 24 heures, ;
Puis on calcul les pluies, pour un temps de concentration donnée, par la formule suivante :
Les valeurs adoptes au coefficient de Montana au Maroc sont illustres dans le tableau de
l’annexe 4.
Limites de la méthode :
La méthode rationnelle se base sur le principe de : « La période de retour de la pointe de
crue est égale à celle des précipitations qui ont généré ladite crue » ; ceci pourrait être
inutile pour le cas des bassins ou la réponse aux pluies est fonction des caractéristiques
antécédentes du bassin versant.
Durant le calcul par cette méthode, on suppose que le coefficient de ruissellement est
constant sur la totalité su bassin versant, ce qui n’est pas toujours vrai.
Pour les intensités, ce n’est pas toujours le cas de poser une intensité d’une précipitation
uniforme en entier pendant le temps de l’orage, vue que les bassins versants sont vastes.
Formule de Fuller :
Est une formule proposée par Fuller en 1914, conçue pour des débits de temps de retour
supérieure à 100 ans. Elle tend à surestimer le débit de crue maximal dans le cas des petits
bassins versants, sa forme générale est :
Avec :
La version marocaine, établie par Bouziane (1997) mentionne la formule suivante, pour
l'estimation de la crue de période de retour :
Avec :
Valeur de N Région
80 Plaines
85 Reliefs accidentés
100 Montagnes
Valeur de a Région
0,7à 0,8 Régions humides
0,8 à 2 Régions arides
3 à 3,5 Oueds Sahariens
Tableau 9:Valeurs du coefficient a selon les régions-formule de Bouziane.
Une autre formule fait intervenir le temps de retour T, pour le calcul du débit de pointe (EMI
1999) : Avec :
a : est un coefficient variant selon les régions, ses valeurs sont illustres dans le tableau
suivant :
Valeur de a Région
0.8 à 1.2 Régions rifaines
3.0 à 3.5 Région Sahariens
Tableau 10:aleurs du coefficient a-formule EMI.
Formule de Mallet-Gauthier :
C’est une autre formule de calcul de débit de point, en faisant intervenir le temps de retour et
quelques autres paramètres. Sa forme générale, établie par Mallet-Gauthier :
Avec :
: Superficie du BV en
Formule de Hazan-Lazarevic :
Avec :
: surface en km² ;
Au Maroc, on peut faire recours à la formule qui introduit le terme du débit milléniale
.Cette méthodologie a été conçue pour le calcul des débits de pointe, pour des BV de
superficies supérieures 20 .
Le tableau (annexe 5), présente les formules de calcul de débit millénial ,pour
différentes régions marocaines.
Remarques :
Les auteurs n’ont pas établi de relations pour des périodes de retour autres que 1000 ans.
Les débits de récurrences autres que millénial, sont calculés par la formule initiale de
Fuller : Avec :
Méthode de l’USSCS :
Avec :
: Pluie en mm.
Cette méthode vise la détermination de débit de point d’un petit bassin hydrographique non
jaugé en multipliant le débit de crue connu d’un bassin semblable pourvu d’une station de
jaugeage, par le rapport des superficies des bassins hydrographiques élevé à une puissance a,
prise généralement égale à 1. La relation utilisée est la suivante :
Avec :
Ces auteurs ont classé plusieurs centaines de crues dans le monde dans un diagramme log (Q)
= f (log (A)). Ils ont constaté que dans les régions relativement homogènes, les points étaient
plus au moins alignés. Ils en ont déduit une formule générale de la forme :
Avec :
Avec :
L’énoncé de la formule de Mac Math pour l’estimation des débits de crues de période de
retour T (Bouziane, 1997) est :
Formule de Turazza :
La formule de Turazza est utilisée pour des petits bassin versants, elle a un avantage par
rapport aux autres formules utilisant les précipitations, car elle fait appel au temps de
concentration du bassin versant. Elle est conçue pour le calcul de débit de pointe d’une crue
en fonction de la hauteur des précipitations, du temps de concentration et de la superficie :
Avec :
bassin, exprimé en ;
Formule de Fersi :
Cette formule exprime le débit max annuel moyen, en fonction de la surface du bassin versant
et de la précipitation moyenne annuelle :
Avec :
Pour l’étude de crue de notre barrage (barrage en terre zoné), on va prendre ans,
comme période de retour.
On a:
Où :
Avec :
: Surface du BV ;
Alors on a : .
On a:
Le tableau de l’annexe 6, réalisé à l’aide du logiciel « Excel », récapitule les résultats trouver
par la méthode de Gumbel.
Calcul des débits générés par les séries de pluies utilisées en phase 1, par la méthode
USSCS :
L’ajustement des précipitations selon la loi de Gumbel nous donne une pente de la pluie, qui
est aussi la pente de gradex de la loi extrapolée des débits au-delà du point pivot.
On obtient ainsi les paramètres et de la loi d’ajustement extrapolée des débits qui est
parallèle a celle des pluies.
Le calcul des débits générés par les séries de pluies est donne en annexe 7.
Remarque :
Avec : et .
1. Généralités
La construction d’une digue a pour objectif de créer une retenue susceptible pour la
satisfaction des besoins bien déterminés. Le risque se révèle lors du passage d’une crue
importante, pouvant provoquer une submersion sur la digue et entrainer une ruine. Les
barrages interceptent le cours d’eau transversalement. Quant au déversoir de sécurité situé sur
la partie supérieure, il permet l’évacuation rapide des volumes d’eau en période de crues
exceptionnelles.
Le pertuis au pied du barrage l’ouvrage assure la transparence pour de faibles crues, et il joue
en même temps le rôle de la vidange de fond.il vidange petit à petit le réservoir une fois celui-
ci plein, cela au cours des fortes précipitations.
Le but désiré du laminage est donc d’assurer la protection contre les inondations et la sécurité
du barrage, en déterminant les caractéristiques optimales du pertuis et de l’évacuateur de crue.
2. Hydrogramme de crue
Présentation générale :
L’hydrogramme de crue est une courbe qui représente la variation des débits en fonction du
temps lors d’une crue. Il permet d’estimer la forme, le volume, le temps de montée et le temps
de décrue.
En effet, Pour un événement donné, l’hydrogramme de crue d’un cours d’eau est le résultat de
la combinaison de trois composantes principales qui sont : le ruissellement direct (fraction de
la pluie nette qui s’écoule en surface), le ruissellement hypodermique ou retardé (portion des
précipitations infiltrées dans le sol se rendant au cours d’eau, mais n’atteignant pas la nappe),
et l’écoulement souterrain (partie de l’écoulement provenant des aquifères).
L’oued Taourirt sur lequel se trouve le barrage draine au droit du site un bassin versant de
37.00 de superficie. Les débits de pointe et les volumes de crues pour différentes
périodes de retour sont donnés dans le tableau de l’annexe 8.
A noter :
Pour le calcul du volume de crue (tableau ci-dessus), on utilise la formule de calcul suivante :
L’hydrogramme de crue considéré est de type triangulaire simplifié avec un temps de base
égale à deux fois le temps de pointe, pris égal au temps de concentration du bassin versant,
qui est : .
Avec :
: Débit de crue ;
: Débit déversé ;
: Variation du volume ;
: Variation de temps
Le débit entrant est définit par l’hydrogramme de crue et le débit sortant est en fonction
du niveau de l’eau, du type et des caractéristiques du pertuis et de l’évacuateur, tandis que le
volume est obtenu de la courbe cote-volume(H-V).
À la condition initiale :
D’où : .
Volume sortant :
Le réservoir joue un rôle de tampon, de sorte que le maximum de débit à l’évacuateur est
inférieur au maximum de débit de l’hydrogramme. Il concerne une estimation entre débit de
l’évacuateur et celle de l’hydrogramme pour le dimensionnement de l’ouvrage évacuateur.
Avec :
: La hauteur de la cote RN :
Coefficient de dimensionnement.
Hauteur de dimensionnement.
Le tableau en annexe , réalisé a base du logiciel Excel, donnes en détaille les résultats de
calcul du laminage de crue pour le cas de notre étude.
Avec :
Et
Déficit de l’écoulement ;
Formule de SAMIE :
et .
Avec :
: les précipitations en ;
Formule d’ANRH :
: Densité de drainage
Formule de MEDINGUER :
Avec :
2. Applications numériques
Le tableau en annexe 9 donne une récapitulation de l’ensemble des résultats obtenus par les
formules empiriques.
3. Apports moyens
Présentation et base de calcul :
Les précipitations moyennes annuelles sur le bassin versant de Taourirt sont de l’ordre de
. Compte tenu des pentes relativement fortes de ce bassin, du régime
pluviométrique de la région connu par son aridité et ses orages brusques et violents, et de la
nature rocheuse des terrains, nous allons adopter un coefficient de ruissellement de 5%. Ainsi,
l’apport annuel moyen de ce bassin versant estimés à partir des précipitations est de L’ordre
de : , Avec :
: surface du bassin en .
Application numérique : = .
TAOURIRT 1
Calcul de :
Après le calcul du volume qu’on doit stocke dans la retenue du barrage, on fait recours à la
courbe HSV. Cette dernière nous permet de déterminer la hauteur de la retenue normale qu’on
doit mettre en service durant l’exploitation du barrage :
Taourirt 232,5
Ce processus naturel est provoqué par l’action humaine suite au défrichement des forêts. En
fait, le couvert végétal joue toujours le rôle du protecteur du sol contre les phénomènes
d’érosion.
La plupart des bassins versants du pays sont caractérisée par de fortes dégradations
spécifiques dépassant les au niveau des bassins abritant les grands ouvrages
hydrauliques.
Le charriage est un phénomène qui affecte les particules les plus massives du sol, en les
déplaçant d’une manière lente et discontinu. C’est un phénomène de déplacement des
particules suite à l’action de l’eau ou du vent. Réellement, le charriage est un phénomène qui
entre dans les causes de l’envasement des barrages.
solides en suspension de l’ordre de . Le volume total des apports solides est donc de
chaque année, avec un pourcentage de dépôt de La valeur à retenir sera
par an. (Ceci en prenant la moyenne de la masse volumique des apports solides :
).
Si l’on considère une période d’accumulations de l’ordre de 30 ans, le volume à prévoir serait
de
Le charriage de fond par les crues de « Issen » correspond au transport réalisé le long du cours
intermédiaire entre « TAMZAOURT » et « DKHILA », en considérant que l’affouillement
naturel du lit pourrait s’effectuer sur une vingtaine de centimètres (20 cm en moyenne)
jusqu’à l’obtention du profil d’équilibre. Le volume des apports par charriage de fond des
alluvions, de tailles variant du sable grossier au gros galet, serait alors de .
Les mesures de l’envasement sur les grands ou moyens barrages du pays nous permettent
l’estimation de l’envasement des retenues des petits barrages, et ceci par la formule :
Avec :
Le tableau suivant récapitule les résultats d’envasements obtenus par la méthode analogique :
Le tableau suivant récapitule tous les résultats trouvés lors du calcul de l’envasement du
barrage de Taourirt d’Agadir :
Conclusion :
La détermination de la hauteur RN et des débits de crues vont nous aider pour le
dimensionnement de l’ouvrage.
ouvrages annexes.
Introduction
La construction d’une digue de protection contre les inondations permet de créer une retenue
susceptible de satisfaire des besoins bien déterminés, l’irrigation et l’alimentation en eau
potable, sans présenter aucun obstacle pour une crue de débits importants pouvant la
submerger et entraîne sa ruine par conséquent. Ce type d’avarie sera évité en projetant un
évacuateur de crues dans la rive gauche du barrage, pouvant évacuer sans risque ces débits et
donc protéger la digue.
La protection du barrage ne se fait pas seulement par l’installation d’un évacuateur de crues,
mais aussi par d’autres ouvrages comme la vidange de fond. Ce dernier permet de protéger
l’ouvrage contre les montées soudaines de pression, surtout durant le premier remplissage.
Durant l’exploitation de la retenue, la vidange de fond permet de régulariser le niveau des
apports solides, donc, elle permet la protection contre les envasements.
Sachant tous que, les bons résultats viennent par les bonnes démarches, avoir un ouvrage sain,
stable et résistant, nécessite des bonnes conditions durant sa construction.de ce fait, on a opté
pour solution de la dérivation provisoire afin de protéger notre chantier durant la phase des
travaux ; et c’est l’objet de la première partie de ce chapitre.
I. Dérivation provisoire
1. Présentation de l’élément
La construction d’un barrage ne doit pas provoquer des ondes de crues qui dépassent les
conditions naturelles. La dérivation provisoire est la déviation de la rivière lors des travaux, soit
dans une galerie, soit dans un chenal, en vue de dégager la fondation et construire le barrage à sec.
Les ouvrages de dérivation sont dimensionnés de manière à pouvoir transiter la crue du chantier.
Cette crue pour notre cas est prise égale à la crue décennale 190,45 .
Dérivation intégrale :
Elle consiste à creuser un canal dans les rives de l’oued en plaçant deux batardeaux amont et aval
pour protéger le site de construction du barrage.
Figu
re 21 : Dérivation intégrale.
Dérivation à travers le chantier :
Elle consiste à placer une galerie de dérivation sur le lit de l’oued avec deux batardeaux
amont et aval. Cette galerie va intégrer le corps du barrage par la suite.
F
igure 22 : Dérivation à travers le chantier.
Balancement de la rivière :
Les travaux sont entamés d’abord d’un côté de la rivière avec un batardeau qui protège le site,
ensuite on passe au deuxième côté avec la même configuration. Le passage des eaux pendant cette
deuxième phase est assuré par des ouvertures laissées dans le corps du barrage réalisé en premier.
3. Eléments de la dérivation
On peut faire appel à plusieurs configurations de batardeaux intégrant des éléments variés :
Figure
24 : différentes configurations de batardeaux ; 1/ Batardeau simple ; 2,3/ Batardeau double ;
4/ Batardeau double ancré.
Batardeau en remblai :
Il s’agit de très petits barrages en remblai qui vont assurer la coupure d’eau.
La courbe de tarage aval est calculée pour une section située juste en aval immédiat du
barrage, le débit est estimé par la formule de Manning-Strickler :
, Avec :
Q : Débit (m3/s) ;
4. Choix de la dérivation
La réalisation d’un chenal trapézoïdal en rive droite de 10 m de largeur, d’une pente de 2.5%,
calé à la cote . Le chenal ainsi réalisé permet le transit de la crue centennale d’un
débit de .
La profondeur du chenal calculée est de 3 m, mais on prend 0,5m plus comme hauteur de
sécurité, donc on aura une hauteur de 3,5m, des batardeaux amont et aval seront construits et
calés à la cote .
Les calculs effectués pour dimensionner le chenal de dérivation sont donnée dans le tableau
d’annexe 10.
: Largeur en m.
Une section suffisante pour vider l’absence d’apports significatifs la section d’au
moins (pour éviter l’obstruction par le corps).
Le niveau du plan d’eau dans la retenue doit être abaissé une tranche pendant une
période déterminée.
Capacité de la vidange de fond doit être 2 fois plus grande que le module des apports
dans le bassin, Pour que le calage doit être assuré, et que l’entête aval de la vidange de
fond reste généralement au-dessus du niveau d’eau aval et peut être visitable à tout
moment.
3. Conception et description
La vidange de fond est disposée dans le corps du barrage à la cote 221 NGM.
La vidange de fond est implantée en rive droite pour profiter des conditions d’accès et de
topographie plus souple.
Elle est constituée d’une conduite d’environ 120 m de longueur, de section circulaire de 1000
mm de diamètre afin qu’elle soit visitable lorsqu’un problème survient au milieu de la
Elle est contrôlée en aval par deux vannes papillon. La première joue le rôle de vanne de
garde, la seconde celui de vanne de réglage.
= + +ΔH
Avec :
Vanne de garde : ;
Vanne de réglage : ;
Avec :
Vitesse de l’eau ;
Longueur de la conduite ;
Diamètre de la conduite
= .
Avec :
Bloque de
protection
On a la hauteur la digue :
Barrage Amont
Largeur de la crête 5
Tableau 17 : Largeur de la crête.
Temps de vidange :
4. Le jet de la vidange :
Avec :
La représentation du jet d’eau de la vidange de fond, est donnée par la trajectoire de la figure
ci-dessus, réalisée à base du logiciel Excel :
La probabilité de rupture des barrages en remblai peut être causée par l’érosion de la
fondation à 12%, l’érosion interne à 15% et la submersion a 31%.
La figure suivante illustre un exemple des résultats vécus par l’érosion d’un barrage en
remblais :
Fig
ure 30 : destruction d’un barrage lors d’une submersion d’une crue.
Vue la variante choisie, d’un barrage en terre l’évacuateur de crue sera pris de type seuil libre
a déversement latérale place en rive gauche, avec un coursier sous forme d’une cuillère de
longueur de 60 m. le choix de cet évacuateur, se justifie par le volume des fouilles important
dans le cas d’un évacuateur a déversement frontal.
La crue de notre projet qui est déjà calculer par les méthodes empiriques Gradex : 394 m3/s ce
qui va nous permettre de dimensionner notre évacuateur de crue.
Pour la cuillère se situe à l’extrémité aval du dernier tronçon pente 2H/ 1V du coursier, la
cuillère est un cylindre d’axe horizontal arrête pour laisser échapper les écoulements sous
angle 30% sur l’horizontal, cette solution est intéressante car elle évitera la formation d’une
barre importante dans le lit.
Profil de la crête :
Le profil utilise pour le choix de la forme de crête est de type (creager), pour atteindre de
bonnes capacités d’évacuateur pour un coursier établi sur le parement aval de 2H/1V.
Le profil du déversoir est calculé d’une façon pour aboutir la forme idéale une évacuation
optimale de telle sorte que la nappe d’eau inférieure épouse constamment la forme du corps
du barrage.
On a adopté 60 m pour largeur de déversoir à seuil libre, l’eau qui s’écoule a travers le seuil,
se trouve dans une fosse réceptrice pour absorber l’énergie produite par la charge d’eau
évacué. L’objectif de la fosse réceptrice est d’éviter l’effet de renard, qui est le principal
facteur de l’érosion des fondations et du corps du barrage.
A la fin de la fosse, il est prévu un rétrécissement lorsque du secteur de la fosse suivi d’un
coursier qui a une pente 2 % ensuite d’une pente de 12%.
La largeur de la crête est choisie afin de réduire au maximum la charge d’eau sur le seuil de
l’évacuateur de crue lors du passage de la crue décamillénale.
1-un déversoir a seuil libre de type Creager à déversement latéral de longueur déversant de
60 m
3-un rétrécissement de la section qui joue le rôle d’une section de contrôle de l’écoulement.
4-un coursier lisse d’une largueur de 12 m limite par des murs bajoyer.
5- un saut de ski calé a la cote 210 NGM qui va permettre de dissiper l’énergie de l’eau.
Un coursier lisse : se constitue par une dalle en béton armée et ancré au terrain ou au corps
du barrage ainsi que des murs bajoyers.
Avantages :
Possibilités d’avoir de forte pente.
Mise en vitesse de l’eau.
Le débit par unité de largeur qui sera évacué par le seuil déversant est calculé par la relation :
On prend les paramètres des caractéristiques de l’écoulement pour la crue sont les suivants :
=CPHE-CRN=2,14 m.
P=pelle=CRN-hauteur de fondation =232,5-210=22,5 m.
q le débit par unité de largeur : .
Où :
L : largeur d’évacuateur en m.
Où : P :la pelle en m
D’après la figure N°35, la valeur numérique de l’énergie cinétique de la lame d’eau sur le
Creager par rapport à l’énergie cinétique totale sur l’évacuateur ,on tire les
valeurs de et et :
Pour les rayons de Creager , on obtient d’après les abaques les valeurs suivantes :
R1=0.45 m et R2=0.45 m les rayons de Creager va nous aider à adopter la forme idéale pour
une évacuation optimale de telle façon que la nappe d’eau inferieure épouse la forme du
barrage.
L’objectif de cette courbe est de déterminer l’épaisseur de la lame d’eau sur le profil Creager
et sur le coursier pour le débit maximal sortant de l’évacuateur de crue lors du passage de la
crue décamillénale (crue de projet).
Pour la partie supérieure du coursier (Creager), la lame d’eau correspondante se calcule par la
relation suivante :
Où :
: Tirant d’eau.
Fig
ure 38 :schéma explicatif des paramètres du calcul de la lame d’eau sur Creager.
E : la charge totale en m ;
Si on choisit deux section i et i+1 distantes de dx. L’équation de Bernoulli s’écrit sous la
forme : .
Où :
: Rayon hydraulique en m.
Les calculs de la lame d’eau sur la partie coursier sont effectués à l’aide du logiciel Excel , et
sont présentés dans l’annexe 12.
Pour éviter d’un déversement sur les murs bajoyers éventuellement provoqué par des vagues
ou une émulsion eau-air, les murs bajoyer doivent aboutir à une revanche minimale, par
rapport à la ligne du tirant d’eau, donnée par l’inéquation suivante :
Avec :
h : Tirant d’eau.
4. Ouvrage de dissipation
Dissipation d’énergie :
Saut de ski : cette méthode se base sur un changement brutal de direction du courant
torrentiel sous forme d’un jet à l’aide d’une cuillère.
Bassin a ressaut : se base sur la création d’un ressaut hydraulique.
Saut de ski :
Dans notre cas on a choisi la cuillère qui permet de projeter l’écoulement loin du pied du
barrage. L’eau quitte cette structure sous forme d’un jet dont la trajectoire, et l’expression de
l’équation et comme suit :
Avec :
Θ : Angle du tir du jet généralement. La valeur optimale est de 45°, mais on adopte en général
une valeur de 30° ;
Avec :
: La vitesse en ;
Toutefois on peut retirer une valeur à 5 fois le tirant d’eau à la sortie de la cuillère.
Le rayon du saut de ski doit aussi être déterminé de manière à ne pas laisser se développer sur le
saut de ski une pression importante. On fixe cette pression maximale à 120 kPa environ.
La pression d’eau développée sur la cuillère du saut de ski est donnée par la relation suivante :
: Débit spécifique ( );
Rayon Rmin2 :
Rmin2
Alors : Rmin2 .
Conclusion
La construction des barrages reste toujours un défi pour les ingénieurs. En fait, avec le
développement de la technologie et de l’ingénierie, beaucoup de nouvelles techniques sont
apparus dans le domaine des barrages.
Le deuxième ouvrage qui est la dérivation provisoire , permet de sécuriser et améliorer les
condition d’exécution des travaux.
L’évacuateur de crue est aussi un ouvrage très intéressant pour la sécurité de notre barrage .en
fait, c’est lui qui protège le corps de barrage contre la submersion et les crues.
Chapitre 5 : Dimensionnement de la
digue.
Introduction
Dans notre cas d’étude, une digue en remblai longitudinale naturel ou artificiel dont le but est
d’empêcher la submersion des basses-terres, qui se trouvent le long de la digue par les eaux
d’un cours d’eau ou d’une rivière.
Pour la construction d’une digue en terre, on fait appel aux matériaux disponibles dans les
zones les plus proches du site. La variante du barrage retenue, correspond à la solution
barrage en terre zonée avec un noyau limoneux étanche et une protection avec des recharges
en alluvions grossières. La cote de crête du barrage et de retenue normale sont situées
respectivement à et
L’ouvrage est fondé sur des terrains constitués essentiellement de marnes, calcaires marneux
et grés plus en profondeur.
Facilite la circulation sur le barrage une fois terminé. Elle est nécessaire pour finissez
l’ouvrage avec l’équipement de compactage. Lors de la finition le niveau de la crête nous
permet de découvrir la hauteur maximale de l’ouvrage.
Clé d’ancrage :
Elle contrôle la diminution de flux d’eau à travers la fondation et les allongements du chemin
de filtration.
Ecran d’étanchéité :
Il joue le rôle d’un remplaçant des clés d’ancrage dans les fondations rocheuses perméables
ou les fondations perméables d’une épaisseur importante. Cet ingrédient se constitue d’un
mélange de ciment et d’eau pour remplir les pores et les fentes.
Bermes :
Revêtements :
Ils protègent les talus contre l’action des vagues (en amont) et de la pluie (en aval).
Filtres et drainages :
Il s’agit de dispositifs qui contrôlent et évacuent les eaux infiltrées à l‘intérieur des barrages.
Noyau et écran :
Tapis étanche :
Recharge :
Drainages :
Avoir une capacité suffisante pour évacuer l’eau de sorte qu’il ne soit pas colmaté.
Ne pas permettre l’effet de renard ; c’est pourquoi, on doit avoir une ou plusieurs
couches filtrantes.
On doit contrôler son fonctionnement.
Pour le choix de la hauteur de la cote de plus hautes eaux, on fait recours à la relation
suivante :
Avec :
Le choix de ces valeurs de pentes est déterminé par la nature des matériaux de la zone de
Taourirt. Les matériaux utilisés dans la construction de la digue doivent avoir des bonnes
cohésions, et bien sûr, ils nécessitent un bon compactage.
3. La crête du barrage
Cote de la crête :
La crête du barrage est la partie supérieure, sa cote est calée au niveau de la cote des plus
hautes eaux (PHE), en ajoutant la cote de la revanche VIS-A-VIS :
Avec :
R : la revanche en ;
Largeur en crête :
La largeur en crête contribue à la stabilité du barrage aussi du point de vue hydraulique que
mécanique.
Le choix de la largeur en crête doit être, généralement, adopté a la portée de la route passante
au-dessus du barrage. Elle toujours supérieure a , sauf dans certains cas des barrages a
faibles hauteurs.
La largeur d’une digue doit en terre doit être suffisante pour qu’il n’y ait pas de circulation
d’eau importante près du couronnement. Quand l’eau atteint au niveau de la retenue normale,
elle doit permettre également, la circulation des engins pour l’entretien de l’ouvrage. Pour des
ouvrages de hauteur supérieure à 9m, on adopte souvent une largeur en crête égale à 1/3 de la
hauteur du barrage.
On peut préciser une valeur de la largeur de la crête par les formules suivante :
Formule de T.Tknappen :
Avec :
Barrage Amont
Largeur de la crête en 5
4. La revanche
C’est la tranche comprise entre la cote des plus hautes eaux (PHE) et la crête de la digue.
Celle-ci est fonction de la hauteur des vagues et de la hauteur de leur déferlement sur le
parement amont. Elle a pour fonction d’assurer une protection contre les effets des vagues,
sous l’effet du vent, des secousses de la terre ou du tassement résiduel du barrage naturel. Elle
est calculée par plusieurs méthodes :
Formule de Stevanson :
Avec :
Avec :
: La revanche de la digue en ;
Le Fetch est la distance en mer ou sur un plan d’eau au-dessus de laquelle souffle un vent
donné sans rencontrer d’obstacle.
Formule de Gaillard :
Gaillard a proposé une formule suivante, qui permet de calculer la vitesse de propagation des
vagues vers le haut :
Avec :
: La revanche ;
: Longueur du Fetch en
Formule de Mallet-Pacquant :
Avec : Et
Avec :
: La revanche de la digue en ;
: Hauteur de la vague en ;
Les résultats de calcul de la revanche pour le cas de notre étude, barrage de Taourirt, sont
illustrés dans le tableau ci-dessus :
Pour les barrages dont la hauteur ne dépasse pas 25 m, on peut préalablement prendre le
tassement égal à (0.5 à 1.5) % de la hauteur du barrage.
Pour les petits barrages on utilise la formule suivante pour calculer le tassement :
Avec :
: Hauteur du barrage en m.
Barrage Amont
Tassement (m) 0.25
Tableau 24 : Valeur du tassement en amont du barrage.
Avec :
Valeur du tassement en m.
Le résultat de calcul pour notre cas est illustre dans le tableau suivant :
Conclusion :
Dans ce chapitre, on a pu dimensionner notre digue en remblai .Dans cette partie optique, on a
déterminer les paramètres du corps du barrages et aussi l’ensemble des hauteurs PHE , RN ,
crête , …
La stabilité de la digue fait partie de l’objectif du chapitre suivant ; c’est un chapitre qui sera
consacré presque entièrement à cette étude, en plus des aménagements de protection .
.
Introduction :
Ce chapitre, expose les différentes méthodes de calcul de stabilités du barrage Taourirt
d’Agadir. Après, on va faire la vérification de stabilité de notre barrage .Logiciel Geoslope
permet de vérifier la stabilité de notre ouvrage.
Dans ce chapitre, on va étudier la stabilité de la fondation, du talus ainsi que les pentes du
barrage .en plus , on va dimensionner quelques éléments permettant de protéger le barrage
durant son fonctionnement.
I. Stabilité de la fondation
Pour contrôler la stabilité de la fondation, il est nécessaire de maitriser les infiltrations qui
peuvent générer des sou-pressions dans la fondation du barrage ; Pour se mettre face à ce
problème, on doit faire recours à l’installation des équipements de drainage dans la fondation,
parmi ces équipements, le tapis drainant du remblai.
Pour mieux assuré la stabilité de la fondation, il faut toujours essayer d’étancher la fondation.
Pour déterminer les conditions de stabilité du remblai, on fait appel aux méthodes basées sur
la mécanique des sols et sur l’étude de l’équilibre limite. Parmi ces méthodes on peut citer :
La stabilité des talus est définie par ce qu’on appelle le coefficient de sécurité. Chaque cas de
sollicitation a un coefficient de sécurité, qui est la valeur limite minimale à ne pas dépasser
pour assurer la stabilité du talus envers la sollicitation étudiée.
F= .
Avec :
C’ : cohésion effective ;
U : pression interstitielle.
Les calculs de stabilité ont été effectués à l’aide du logiciel Geoslope de GeoStudio 2007.
A : coefficient dynamique ;
G : accélération gravitaire.
L’étude de stabilité de la digue zonée a été effectuée sur le profil du barrage en fond de vallée
correspondant à la hauteur maximale de l’ouvrage et un profil en rive droite fondé sur des
terrains marno-calcaires. En effet, les risques d’instabilité de la digue sont liés à sa hauteur et
aux caractéristiques de sa fondation.
Les couches de transition et les couches des Rip –Rap ont été négligées dans ce calcul étant
donné leurs faibles épaisseurs qui restent sans influence sur le calcul de stabilité globale du
barrage, sachant que la non prise en compte de ces couches est une hypothèse sécuritaire.
Les talus de la digue adoptés sont 2.5H/1V pour le talus amont et 2H/1V pour le talus aval. Le
noyau de la digue possède des fruits de 1H/2V. La hauteur maximale sur fondation est
d’environ 31.9 m.
Avec :
’ : Angle de frottement interne effectif (°) ;
C’ : Cohésion (Kpa) ;
Le coefficient ru est pris égal à 0.4 pour les matériaux limoneux du noyau et 0.5 pour les
terrains de fondation de la digue.
Vu la faible probabilité d’un événement sismique pour le cas de charge fin de construction
(dimensionnement des talus amont et aval de la digue), un séisme de 0,05 g a été considéré.
2. En exploitation
Régime permanent : le niveau du plan d’eau amont considéré est celui de la retenue
normale, soit 232.50 NGM ;
Retenue normale en présence d’un séisme 0.19 g.
Le tableau ci-dessus (tableau 40) montre que dans le cas de charge fin de construction avec
séisme, la stabilité du talus aval est assurée avec un coefficient de sécurité minimum de Fs =
1,16.
La méthode consiste à examiner l’équilibre des forces actives agissant le long de la surface et
les forces de résistance agissant le long de la même surface. On ramène le problème à un
problème plan en considérant une largeur unité pour la masse en glissement et en négligeant
l’effet des forces latérales. Les différentes méthodes de calcul se différencient par la forme
des surfaces de rupture et par l’expression générale de l’équilibre.
La méthode Bishop suppose une surface de glissement circulaire. Elle considère deux
conditions d’équilibre pour l’ensemble de la masse subdivisée en un certain nombre de
tranches verticales : d’une part les moments autour du centre du cercle, et d’autre part la
somme des composantes verticales.
1. Présentation du logiciel :
Comme beaucoup de logiciels d’application génie Civil, Slope/w possède trois modules :
On utilise la méthode « Grid and Gradius » comme méthode pour modéliser la surface de
glissement.
Pour les cas de charge de la retenue normale et de la vidange rapide, on travaille avec la ligne
piézométrique. Tandis que pour la fin de construction, on travaille avec la pression
interstitielle Ru.
Ensuite on règle l’unité des abscisses X et Y a travers la hauteur et la bases de notre ouvrage,
en utilisant set units ans scale comme montre la figure ci-dessous :
En continuant sur la même option en cliquant sur keyin ; le tableau ci-dessous nous permet
d’affecter les caractéristiques de la région choisie :
Dans ce contexte, et, après avoir illustrer la cause du problème, nous en tant qu’ingénieur,
responsable de la sécurité de notre barrage, on doit trouver des solutions optimales au
problème.
Les drains et les filtres seront les solutions adoptes dans notre cas, et dans la pluparts des cas
similaires.
On a : e = CV², Avec :
C : Coefficient dont la valeur est en fonction de la pente du talus et du poids spécifique des
matériaux d’enrochement : ( =2.5 g/cm²).
Tableau 29 : les valeurs du coefficient C en fonction des fruits des talus et du poids spécifique
d’enrochement.
Dans notre cas, on a un talus amont de fruit 1/2.5, on prend la valeur la plus proche qui est ½.
D’après le tableau on a : C=0.03
Pour le calcul de la vitesse des ondes V, on utilise la formule proposée par Stevanson :
V=1.5+2 , Avec :
Pour contrôler les infiltrations à travers le remblai, il est nécessaire de mettre en place un
dispositif drainant et filtrant.
En ce qui concerne la qualité des matériaux, les principaux essais, outre la granulométrie,
sont :
Note : Les matériaux calcaires sont à éviter pour les organes de drainage.
Le drain vertical ou drain cheminée est une alternative intéressante au du tapis drainant
puisqu’elle permet d’éviter le dysfonctionnement potentiel du drainage consécutif à
l’anisotrope de perméabilité, l’épaisseur à retenir pour un tel drain est d’ordre 0.6m comme
une valeur minimal et l’implantation idéal se situe, un peut en aval de l’axe du remblai (afin
de bénéficier au maximum de d’étanchéité apporte par le remblai amont.
Le sommet du drain est arase au niveau normal de la retenue (NNR) ou plus de quelques
centimètres (0.1-0.5) m, pour la sécurité il n’est pas nécessaire de le prolonger jusqu’au
niveau des plus hautes eaux (NPHE).
Epaisseur du drain :
Pour dimensionner l’épaisseur du drain vertical, on propose le tableau ci-dessous, qui donne
les valeurs des épaisseurs des drains verticaux selon la valeur de , Avec :
C’est la solution traditionnellement adoptée pour assurer le drainage d’un remblai homogène,
ce tapis de matériau drainant, d’une épaisseur de 0.5m, s’étend sur (1/4-1/3) de l’emprise du
barrage.
On note que l’implantation idéale se situe, un peu en aval de l’axe du remblai (afin de
bénéficier au maximum de l’effet d’étanchéité apporté par le remblai amont).
Ld = (1/3-1/4) Lb et Ld = 1/ 3 Lb
Avec :
Le prisme de drainage est un dispositif utilise lors de la présence d’eau en aval du barrage,
avec variation du niveau d’eau (ligne piézométrique).
Ce dispositif est efficace pour drainer les eaux hors du corps de l’ouvrage, dans ce cas de
sollicitation (présence d’eau en amont et en aval).
Mais, on doit noter que le problème qu’on a rencontré lors de la conception de cet élément,
est que sa construction nécessite un volume important d’enrochement, ce qui rend son choix
très dépendant de la quantité et de la qualité d’enrochement présents près du site.
Si on connait la hauteur d’eau a l’aval du barrage, on peut donner la hauteur du prisme avec
précision :
= +(0.5 à 1) mètres.
Dans le cas de la faible probabilité de présence d’eau en aval du barrage, la hauteur du prisme
de drainage est donnée par la relation suivante :
=(0.15 a0.18).H
Avec :
Dans le cas de notre barrage, le dimensionnement du prisme de drainage est exécuté à base de
la deuxième relation faisant intervenir la hauteur totale du barrage H :
= -2.
Avec :
: La hauteur du vague.
Calcul de :
On a :
Avec :
L : longueur du Fetch qui représente la plus longue distance sur laquelle souffle le vent en
Km ;
D’après le plan topographique de la retenue, on tire : L=0.760 Km, Ce qui donne : =1.29 m
En générale la largeur des bermes est fixée en fonction des tailles d’engins utilisées pour sa
réalisation :
≤ 3m
Dans le cas des petits barrages, on calcul la largeur de la berme par la relation :
= (0.5 à 2) mètres,
Où :
Condition 1 :
D5 n
0,326 .(1 0,05 )
D17 1 n
D’où
Condition 2 :
Condition de Terzeghi :
Pour le cas de notre étude, on va utiliser des filtres de 30 cm, dans les parties amont et aval du
barrage, et dans le noyau aussi.
La crête est profilée soigneusement, afin d’empêche toutes stagnation des eaux (pour éviter
les infiltrations dans le corps du barrage), on préconise, en ce sens, d’adopter un dévers amont
uniforme de (3 à 4) % qui permet d’évacuer les eaux de pluie vers le parement amont (mieux
protégé).
Conclusion
L’étude de stabilité est une étape très importante dans la conception des ouvrages de génie
civile. En effet, l’ingénieur doit toujours faire des calculs et des estimations aux dangers
pouvant attaqué l’ouvrage.
Dans ce présent chapitre, on a remédié au problème de la sécurité de notre ouvrage en terre
zoné par la création de différents éléments : filtres, drains, tapis drainant. Ces éléments
permettent la stabilité et éviter le problème de glissement et de renversement de notre barrage.
sur l’environnement.
Introduction
Dans ce chapitre on va élaborer les différents impacts de l’ouvrage sur l’environnement la
région. Ces impacts se manifestent dans plusieurs aspects, d’origine hydrologiques et
hydrogéologiques, qui présentent la source nourriture des nappes phréatiques et le
renforcement des écoulements souterraines.
Le projet va améliorer les pépinières et aussi minimiser les dégâts dans la région suite aux
inondations.
Le niveau inondé par la future retenue permet aux habitants de bénéficier de l’eau
emmagasinée.
Un autre impact sur l’environnement du barrage , est le degré de pollution des eaux
superficielles ou souterraines , dues au effets du stockage de l’eau.
Du point de vue de la normalisation dite volontaire, selon le Guide ISO 2:2004, une norme est
définit comme un « document établi par consensus, qui fournit, pour des usages communs et
répétés, des règles, des lignes directrices ou des caractéristiques, pour des activités ou leurs
résultats, garantissant un niveau d’ordre optimal dans un contexte donné ». Ce document de
référence doit être approuvé par un institut de normalisation, tel que l’IMANOR pour le
Maroc. Ainsi, l’élaboration d’une norme dans un domaine spécifique a pour objet de définir
des règles communes sur un produit, un service, une méthode, un mode d'organisation et ce,
afin de faciliter les échanges entre les acteurs. Les solutions proposées par les normes
représentent à un moment donné le meilleur compromis possible entre l'état d'une technique et
les contraintes économiques. Par conséquent, les normes sont élaborées de façon collective,
sur la base de la concertation et de la recherche du consensus des parties prenantes, leur
permettant ainsi d'être reconnues et utilisées par tous. Cependant, dans certains cas, une
norme volontaire peut être rendue obligatoire. L'application obligatoire d'une norme
Les normes environnementales sont ensuite des normes techniques. Elles constituent des
dispositions particulières, sous forme de chiffres, taux, tableaux et listes qui ont pour objet de
préciser la portée des normes générales à caractère plus juridique. Il s’agit généralement de
substances dont le rejet dans un milieu donné est interdit ou réglementé. Le caractère
technique de ces normes tient au fait qu’elles ne sont pas formulées sous forme d’obligations
de faire ou de ne pas faire, mais en termes techniques par quantité, quotas, seuils, etc.
Types de normes
Les normes de qualité appelées parfois « les objectifs de qualité » qui visent à
déterminer le niveau maximum de pollution acceptable dans une activité déterminée.
C’est par exemple la quantité d’un produit ou d’une substance dangereuse susceptible
d’être déversée dans un cours d’eau qui est définie. Ainsi par exemple, les normes de
qualité de l’eau ne sont pas les mêmes pour l’eau potable, l’eau de baignade ou pour
les eaux agricoles. Il s’agit des niveaux à ne pas dépasser ;
Les normes d’émission appelées aussi normes d’orientation qui déterminent les
valeurs limites qui ne doivent pas être dépassées par le pollueur qui peut ainsi
organiser son activité autour d’un quota à respecter ;
L’impact du barrage sur le régime hydrogéologique ne peut être considéré que positif. Le
volume d’eau stocké permettra d’alimenter les eaux souterraines et augmenter le niveau
d’horizon. Le puits situé juste en amont de la retenue, au pied du village « Id Beniad »
bénéficiera aussi des eaux de la retenue.
Le volume sous RN pouvant être stocké en amont du barrage est important. Le barrage
permet de régulariser le débit correspondant à la crue vingteniale.
Le barrage n’aura aucun impact négatif sur les biens de la population, ni en amont par la
future retenue, ni en aval lors des lâchés à travers la vidange de fond.
La zone du projet est réputée par l’élevage pastoral comme principal activité économique. Le
barrage offrira un point d’eau important pour l’abreuvement du cheptel de toute la zone,
notamment en période sèche.
2. Impacts sur les terres touchées et leurs occupations
Aucune habitation où construction quelconque ne seront inondés par la retenue en amont, ni
par les eaux évacuées en aval.
La surface inondée par le barrage en amont sous le niveau des plus hautes eaux est d’environ
. Aucune habitation, ni construction quelconque ne seront inondées par la montée des
eaux en amont.
Par contre, les quelques dizaines d’arganier occupant les rives de l’Oued en amont du barrage
seront inondés par les eaux de la future retenue.
Conclusion
En général la construction de barrage de Taourirt d’Agadir, n’aura pas des mauvais impacts
sur l’environnement de la zone .Au contraire, l’ouvrage va donner de nombreux avantages
aux habitats de la région, en effet les pépinières existantes dans les régions d’oued « Ighzer
Laarba », vont bénéficier de l’eau nécessaire à l’irrigation. Ainsi, les zones en amonts du
barrage seront protégées contre les dégâts des inondations.
Conclusion générale
Sur la base des comparaisons techniques et économiques faites en tenant compte
de base suivants :
diamètre.
La recharge de la nappe,
Bibliographie
Cours barrages (généralités, barrages remblais, constructions
hydrauliques II –Professeur Monsieur Kerkour-ENSAH
(2016/2017).
Cours Hydrologie (Bassin versant) 4eme année-professeur
Monsieur Bengamra-ENSAH (2015 /2016).
Thèse doctorat-Université colonel Hadj Lakhdar-Batna –
Algérie du docteur Messaid Belkacem (30/04/2009).
Cours Hydrologie (modélisation en hydrologie) 5eme année-
Professeur Monsieur El Mansouri (2016/2017).
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lyon.fr/EducTice/recherche/geomatique/veille/imagerie-3d/MNT
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Cours des barrages Professeurs : Rhouzlane et Aboulhassane
(conception des barrages) –EHTP 2014.
Thèse doctorat-Wilaya de Ain Defla – Algérie- (étude d’un petit
barrage sur oued Bouhammama (chapitre étude de stabilité).
Annexes
Annexes 1 : la variation du volume et de la surface de la retenue en fonction de
la cote, et la courbe Hauteur-Surface-Volume
USSCS
: longueur de bassin
versant en .
: dénivelé maximale
en m/m.
Dujardin C : coefficient de
ruissellement pris égal à
0.5.
: pente en m /m.
S : surface du BV en ha.
Sogreah C : coefficient de
ruissellement pris à égal
0.4.
S : superficie du BV en
ha
Desbordes C : coefficient de
ruissellement S : surface
du BV.
: la pente.
Période de
retour T(an) 2 5 10 20 50 100 1000
Probabilité de
non
dépassement 0.5 0.8 0.9 0.95 0.98 0.99 0.999
Variable
réduire u 0.36 1.49 2.25 2.97 3.90 4.60 6.90725507
Pour la
période de
retour en -
(mm/24h) 26.08 100.59 184.47 264.92 369.06 447.10 704.973899
pour la
période de
retour T en -
(m3/s) 11.17 43.08 78.99 113.45 158.05 191.47 301.898545
Annexe 7 : Calcul des débits générés par les séries de pluies utilisées en phase 1
turc 3.3
Samie 610405.92
ANRH 258786.61
MEDINGUER 130728.28
z de z de
diamètre(mm) pdc(m) retenu calage volume vitesse Vdg section débit Q Temps
400 5 232.5 218.6 1900000 7.3853639 0.1256 0.92760171 23.7070939
500 4.1 232.5 218.6 1900000 8.15577007 0.19625 1.60056988 13.7393194
600 3.5 232.5 218.6 1900000 8.82719823 0.2826 2.49456622 8.8154568
800 2.75 232.5 218.6 1900000 9.95842266 0.5024 5.00311154 4.39541284
1000 2.3 232.5 218.6 1900000 10.889125 0.785 8.54796313 2.57262934