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PC
Philippe Ribière
Equations de Maxwell.
3
Ph. Ribière PC 2013/2014 4
5
Ph. Ribière PC 2013/2014 6
iM
3. En déduire le rapport IM
.
Commentaire :
D’après oral CCP. Cet exercice est un exercice très classique et dont l’application est importante. Ici
le calcul du champ magnétique est à faire par le théorème d’ampère et le champ magnétique dans un
système torique est identique à celui à d’un solénoı̈de infini.
Commentaire :
D’après oral Mines. un exercice de plus sur les rails de Laplace. Celui diffère un peu dans la mesure
où le champ magnétique est bien stationnaire mais non uniforme. Tous les points de la barre ne sont
pas soumis au même champ. Il est à noter que cela pourrait faire pivoter la barre mais cela n’est pas
pris en compte dans cette exercice. Enfin la présence du condensateur complique un peu le calcul.
frottement. Cette roue, équivalente à un dipôle, entre dans un circuit électrique fermé. Les bornes de
ce dipôle étant le centre O et un point de la périphérie I. La totalité de la surface du disque est placée
dans un champ magnétique uniforme et constant parallèle à l’axe Oz. On négligera tout phénomène
d’auto-induction et le reste du circuit fermé est une résistance R.
1. Déterminer la fem induite sur la portion OI du circuit lorsque la roue tourne à la vitesse
angulaire instantanée ω (par la circulation du champ électromoteur sur un arc OI).
2. Déterminer alors le courant dans le circuit (équation électrique).
3. Déterminer la force de Laplace élémentaire exercée sur un élément de circuit pris dans le disque,
son moment par rapport à l ?axe et le moment total des forces de Laplace sur tout le disque.
En déduire l’équation mécanique du mouvement du disque.
4. Déterminer alors le mouvement du disque lorsque les conditions initiales sont les suivantes : à
t = 0 la roue est lancée à la vitesse angulaire ω0 . Faire un bilan énergétique.
5. Un opérateur exerce maintenant un couple Γ constant sur la roue. Établir la nouvelle équation
mécanique. Chercher la solution en régime permanent et faire un bilan énergétique : où passe
la puissance fournie par l’opérateur ?
Commentaire :
D’après oral et écrit centrale, CCP. Cet exercice est un exercice classique. Dans cette version, la
résolution est guidée vers une solution simple qui évite ainsi une partie du problème.
des équations mécaniques et électriques soit être maitrisée. L’interprétation est elle aisée. Il faut se
rappeler que < df
dt
>T =0 en régime sinusoidal forcé. Le rendement est défini comme toujours par la
grandeur utile (le son émis ici) divisée par la grandeur coûteuse (ici la puissance du générateur).
Sachant que σ ' 108 S.m−1 , calculer un ordre de grandeur des variations temporelles de ρ.
Sachant que l’on s’intéresse à des fréquences < 1016 Hz, justifier que l’on peut considérer ρ = 0.
Ce résultat est général : un conducteur est localement neutre.
−→
2. Montrer dans l’équation de Maxwell rot B~ = µ0~j + µ0 0 ∂ E~ que le terme µ0 0 ∂ E~ est négligeable
∂t ∂t
~
devant le terme µ0~j = µ0 σ E.
Les équations de Maxwell sont alors les mêmes que dans l’Approximation des Régimes Quasi
Stationnaires.
3. Montrer à partir des équations de Maxwell dans l’Approximation des Régimes Quasi Station-
naires que l’équation de propagation est
~
~E
∆ ~ = µ0 σ ∂ E
∂t
4. Cette équation est une équation de diffusion. Donner alors la dimension du coeffocient D et
une première estimation de l’épaisseur de peau.
5. On suppose alors que le métal occupe tout le demi espace z > 0, l’espace z < 0 étant occupé
~ = E(z, t)~ux
par l’air assimilé à du vide. La solution cherchée est de la forme E
Montrer que la relation de dispersion est la suivante
k 2 = −jµ0 σω
2
6. En utilisant le fait que −j = (1−j)
2
, trouver l’expression de k(ω) = k 0 (ω) + jk 00 (ω). En déduire
la forme de E~ et conclure quand à l’épaisseur de peau.
7. Calculer le champ magnétique résultant.
4. Etudier la structure des OPPH dans le vide, en revenant aux équations découplées du premier
ordre.
(a) Montrer tout d’abord que la relation de dispersion est
ω
k=±
c
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Ph. Ribière PC 2013/2014 16
∂ 2 Ey 1 ∂ 2 Ey 1
2
− 2 2
= 0 avec c2 =
∂x c ∂t µ0 0
Commenter.
~
5. La solution de cette équation peut s’écrire E(x, t) = E0 cos(ωt − kx)~uy Quelle non donne-t-on
à ce type de solution ?
Dans la suite de l’énoncé, il est demandé de rester avec des notions réelles.
6. Montrer alors que la relation de dispersion est
ω
k=
c
7. Calculer le champ magnétique correspondant.
~
8. Calculer alors le vecteur de Pointing Π.
9. Calculer l’énergie électromagnétique volumique uem de l’onde. Etablir le lien entre les deux
grandeurs énergétiques. Ecrire l’équation locale de conservation de l’énergie et commenter.
Commentaire :
Extrait de concours. Cet exercice est très proche du cours mais il fait retrouver l’équation de propa-
gation dans le cas unidimensionnel, donc sans avoir recours aux formules d’analyse vectorielle, juste
l’expression de l’opérateur divergence et rotationnel en cartésien. L’énoncé par ailleurs impose une
résolution sans les complexes, car il souhaite étudier des grandeurs énergétiques. Il faut respecter
l’énoncé.
Commentaire :
Extrait de concours, thème fréquemment abordé aux écrits et aux oraux, incontournable. Il s’agit de
l’étude d’une onde stationnaire générée par la superposition de deux ondes planes de même ampli-
tude se propageant en sens inverse. Les seuls résultats exigibles portent sur l’onde plane progressive
harmonique.
~ = E0 sin(ωt) sin(k.x)~uy
E
Montrer que ce champ respecte les CL imposées sur le miroir plan placée en x = 0
4. Trouver la relation entre ω et k.
5. Etablir l’expression du champ magnétique associé.
~
6. Calculer le vecteur de Pointing Π.
7. Calculer l’énergie électromagnétique volumique uem de l’onde. Commenter.
Commentaire :
Extrait de concours CCP. Cet exercice est le jumeau du précédent mais au lieu de partir de l’OPPH
incidente et de calculer OPPH réfléchie pour enfin les superposer, cet exercice privilégie une autre
approche : il propose dès le départ une onde stationnaire. Il ne faut donc pas utiliser les résultats du
cours sur l’OPPH ni la notation complexe mais revenir aux équations générales et faire les calculs de
dérivation.
Commentaire :
D’après oral central. Un exercice original. La première question doit être traitée avec soin afin d’avoir
la bonne forme : calculer le module de k et sa direction pour enfin calculer ~k.~r = c√ ω
2
(x + z). Pour
trouver la direction de l’onde réflechie, pensez aux lois de Snell Descartes. Au final, la structure de
l’onde est progressive suivant z et stationnaire suivant x, structure analogue à celle d’un guide d’onde.
1. Justifier de manière satisfaisante que l’onde électromagnétique ne pénètre pas les métaux de
conductivité très grande.
2. Déterminer les champs magnétiques complexes associées à chaque onde.
3. Comme le modèle adoptée ici est réaliste (métal réel), il n’y pas de champ surfacique : ni charge
surfacique ni courant surfacique. Traduire les relations de passage des champs.
4. En déduire l’expression de r et tr.
5. On note α = λδ << 1 supposé infiniment petit. Montrer que tr ' α(1 + j).
6. Calculer la puissance incidente sur une surface S du conducteur.
7. Montrer que la puissance cédée par le champ électromagnétique aux porteurs de charges est
< dP >= σα2 E02 exp(−2x/δ)Sdx.
8. En déduire la puissance moyenne dissipée dans le conducteur de surface S en x=0.
Commentaire :
D’après oral central. Un exercice original. Il montre la situation réelle et permet sans conteste de
mieux comprendre les cas idéaux. Ici le problème a recours aux pseudo OPPH pour l’étude puisque le
vecteur d’onde dans le métal est complexe. Un très bel exercice, de bon niveau.
à l’intérieur du métal est nul. L’intérieur du guide d’onde est remplie d’air assimilé à du vide.
1. A partir des équations de passages des champs, justifier que la composante tangentielle au
métal du champ électrique est nulle E ~ t = ~0 et que la composante normale au métal du champ
magnétique est nulle B~ n = ~0
2. Dans la suite, on cherche des solutions de la forme E ~ = A(x, y) exp(jωt − jkg z)~uy .
Montrer que A ne dépend pas de y.
Montrer que l’équation dont A est solution est
d2 A ω2
+ ( − kg2 )A = 0
dx2 c2
ω2
Compte tenu des Conditions aux limites, montrer que c2
− kg2 > 0. Montrer alors que
nπx ω 2 n2 π 2
E~n = A0,n sin( ) exp(jωt − jkg,n z)~uy avec kg,n2
= 2 − 2
a c a
Commenter l’expression du champ, à x fixé d’une part et à z fixé d’autre part.
3. Calculer la vitesse de phase et la vitesse de groupe.
4. Calculer le champ magnétique B~n en justifiant la nécessité de revenir aux équations de Maxwell
pour ce calcul. Vérifier que la forme proposée vérifie les conditions aux limites.
5. Calculer la puissance moyenne temporelle du vecteur Poynting et montrer que
A20,n kg,n nπx
~ >=
<Π sin2 ( )~uz
2µ0 ω a
Commenter cette expression En déduire que
A20,n kg,n a.b
< P >=
4µ0 ω
Commenter.
6. Montrer que l’énergie électromagnétique moyenne par unité de longueur du guide est
dUem 0 A20,n ab
< >=
dz 4
7. Déduire des deux expressions ci avant la vitesse de propagation de l’énergie ve
~ n comme une superposition de deux OPPH.
8. Réinterpréter l’expression de E
jA0,n nπ jA0,n nπ
E~n = − exp(jωt − jkg,n z − j x)~uy + exp(jωt − jkg,n z + j x)~uy
2 a 2 a
Réinterpréter alors la forme de B~n
Commentaire :
D’après oral CCP et écrit CPP central Mines. Un exercice incontournable, qui fait parti du cours. Le
guide d’onde est utilisé de manière courante dans les radars pour guider l’onde électromagnétique de
l’émetteur à l’antenne. Par certains aspects, la fibre optique peut être associée à un guide d’onde. Il
s’agit donc d’un problème inductriel d’envergure et qui constitue un sujet de prédilection des concours.
Commentaire :
D’après oral CCP. Une question de cours, qui reprend les éléments essentiels mais qui malheureuse-
ment ne les exploite pas dans un cas concret. Le tracé de l’indicatrice de rayonnement est cepandant
hors programme et malgré l’indication, la question est un peu difficile : retrouver sur ce graphique l’in-
variance par rotation d’angle ϕ, retrouver aussi le fait que le dipôle rayonne un maximum dans son
plan équatorial et rien sur son axe. Ce graphique est donc un outil, une fois maı̂trisé, pour visualer ra-
pidement toutes ces informations. Enfin la dernière question permet de montrer que la décroissance en
1/r des champs n’est pas lié à un quelconque phénomène d’absorption (dans le vide !) mais s’implement
à la répartition du champ électromagnétique sur des surfaces sphériques de plus en plus grande.
On admet que le champ électrique rayonnée en M (avec r >> λ, zone de rayonnement) est de la
forme :
E~ = µ0 sin θ (p̈1 (t − r1 ) + p̈2 (t − r2 ))~uθ
4πr c c
1. Commenter le fait que le terme en 1/r est été évalué à l’ordre 0 pour le champ rayonné par les
deux dipôles.
2. A l’aide d’un développement limité, évalué r1 et r2 en fonction de r, a et θ.
3. Calculer le champ magnétique associée au champ électrique en vous servant de vos connais-
sances sur la structure locale de l’onde rayonnée.
4. Calculer le vecteur de Poynting ainsi que sa moyenne temporelle.
5. Si l’on étudie le cas où 2a = λ/2, appelé antenne demi onde, l’indicatrice de rayonnement,
représentation graphique dans la direction ~ur du module du vecteur de Poynting moyen dans
cette direction sur la sphère de rayon r, est représenté figure 2.2. Commenter et comparer à
l’indicatrice de rayonnement du dipôle rayonnant seul de l’exercice précédent.
6. Comment étudier une véritable antenne demi onde ?
Commentaire :
D’après écrit centrale. Un exercice peu difficile car très directif (sauf la dernière question que j’ai
ajouté pour l’esprit physique et le lien avec l’optique ondulatoire). La méthode de développement limité
rencontrée ici est essentielle. La méthode de calcul du champ magnétique est fortement suggéré : l’onde
a localement la structure d’une onde plane et au final, encore une fois, l’interprétation graphique à
l’aide de l’indicatrice de rayonnement est privilégiée.
Un plasma d’hydrogène est un milieu assimilé à un gaz où les atomes d’hydrogène sont totalement
ionisés, donc le plasma est constitué d’électron (−e, me ) et de proton (e, mp ). Au repos, en l’absence
de perturbation, le plasma est localement neutre : il y a n0 électrons par unité de volume et n0 protons
par unité de volume.
25
Ph. Ribière PC 2013/2014 26
ω 2 µ0 n0 e2
k2 = −
c2 me
5. Pour qu’une onde progressive puisse exister, montrer qu’il faut que
s
n0 e 2
ω > ωC =
me 0
Calculer k2 x et k2 z
~ t . Commenter.
4. Calculer le champ électrique réel E
5. Calculer le champ magnétique correspondant à chaque onde.
6. Calculer le vecteur de Poynting de l’onde transmise. Commenter.
Commentaire :
D’après oral et écrit Mines. Un exercice sur la génération d’onde evanescente au delà de l’angle limite
donnée par l’optique géométrique. Cette onde evanescente peut être récupérée et exploiter pour de
la microscopie de surface puisque l’onde n’est importante qu’en surface (on parle alors de réflexion
totale frustrée). La présence d’onde evanescente peut être mis à profit pour expliquer ondulatoirement
le passage par effet tunnel de particules à travers une barrière de potentielle.
βR = αR tan(αR)
(na + 1)(na − n)
exp(−2jna k0 e) − 1 = 0
(na − 1)(na + n)
5. En déduire des valeurs possibles pour na et e pour éviter le reflet dans le visible.
6. Commenter le fait qu’un léger reflet violet subsiste.
Commentaire :
Extrait oraux X, Mines, Centrale, CCP. Un exercice classique pour sa mise en place. La substitution
finale est très calculatoire mais suggérée avec Maple ou dans le pre des cas seul Er 0 est à calculer. Cet
exercice est à rapprocher d’autres exercices très similaires : la corde de Melde, le Fabry Perrot ou le
filtre interférentiel sous incidence normale, le silencieux de voiture, la cavité Laser résonante... Tous
ces exercices traitent d’une onde qui effectue un grand nombre d’aller retour entre deux interfaces et
donne donc des interférences très sélectives. La dernière question fait appelle à la compréhension de
ce phénomène et expliqe une observation courante.
dP~
τ + P~ = χ0 0 E
~
dt
Déterminer B~1
Par la suite, on note
~ 0 = (A00 exp(jωt − jk0 z) + A”0 exp(jωt + jk0 z))~uy pour z < 0
E
~ 2 = (A02 exp(jωt − jk0 n2 z) + A”2 exp(jωt + jk0 n2 z))~uy pour e1 < z < e2
E
Calculer A02 et A”2 en fonction de A00 et A”0 .
2. On envisage comme suggéré dans la question précédente une seconde couche d’indice n2 , com-
prise entre z = e1 et z = e2 et telle que 2.n2 .e2 = λ2 .
Calculer A03 et A”3 en fonction de A00 et A”0 .
3. Le milieu est en réalité un milieu multicouche, constitués de N couches,d’indice nk , comprise
entre z = ek et z = ek+1 avec 2.nk .ek = λ2 . Déterminer A0N et A”N en fonction de A00 et A”0 .
En déduire r et t les coefficients de réflexion transmission globaux en amplitude pour le milieu
multicouche.
Commentaire :
Extrait écrit Mines. Un problème de milieu multicouche qui se rapproche du problème sur la couche
anti reflet. Tout repose encore une fois sur la traduction des relations de passage à l’interface. La
condition 2.n1 .e1 = λ2 est très claire en terme de différence de marche.
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Ph. Ribière PC 2013/2014 34
iM
3. En déduire le rapport IM
.
Commentaire :
D’après oral CCP. Cet exercice est un exercice très classique et dont l’application est importante. Ici
le calcul du champ magnétique est à faire par le théorème d’ampère et le champ magnétique dans un
système torique est identique à celui à d’un solénoı̈de infini.
Commentaire :
D’après oral Mines. un exercice de plus sur les rails de Laplace. Celui diffère un peu dans la mesure
où le champ magnétique est bien stationnaire mais non uniforme. Tous les points de la barre ne sont
pas soumis au même champ. Il est à noter que cela pourrait faire pivoter la barre mais cela n’est pas
pris en compte dans cette exercice. Enfin la présence du condensateur complique un peu le calcul.
frottement. Cette roue, équivalente à un dipôle, entre dans un circuit électrique fermé. Les bornes de
ce dipôle étant le centre O et un point de la périphérie I. La totalité de la surface du disque est placée
dans un champ magnétique uniforme et constant parallèle à l’axe Oz. On négligera tout phénomène
d’auto-induction et le reste du circuit fermé est une résistance R.
1. Déterminer la fem induite sur la portion OI du circuit lorsque la roue tourne à la vitesse
angulaire instantanée ω (par la circulation du champ électromoteur sur un arc OI).
2. Déterminer alors le courant dans le circuit (équation électrique).
3. Déterminer la force de Laplace élémentaire exercée sur un élément de circuit pris dans le disque,
son moment par rapport à l ?axe et le moment total des forces de Laplace sur tout le disque.
En déduire l’équation mécanique du mouvement du disque.
4. Déterminer alors le mouvement du disque lorsque les conditions initiales sont les suivantes : à
t = 0 la roue est lancée à la vitesse angulaire ω0 . Faire un bilan énergétique.
5. Un opérateur exerce maintenant un couple Γ constant sur la roue. Établir la nouvelle équation
mécanique. Chercher la solution en régime permanent et faire un bilan énergétique : où passe
la puissance fournie par l’opérateur ?
Commentaire :
D’après oral et écrit centrale, CCP. Cet exercice est un exercice classique. Dans cette version, la
résolution est guidée vers une solution simple qui évite ainsi une partie du problème.
des équations mécaniques et électriques soit être maitrisée. L’interprétation est elle aisée. Il faut se
rappeler que < df
dt
>T =0 en régime sinusoidal forcé. Le rendement est défini comme toujours par la
grandeur utile (le son émis ici) divisée par la grandeur coûteuse (ici la puissance du générateur).
Sachant que σ ' 108 S.m−1 , calculer un ordre de grandeur des variations temporelles de ρ.
Sachant que l’on s’intéresse à des fréquences < 1016 Hz, justifier que l’on peut considérer ρ = 0.
Ce résultat est général : un conducteur est localement neutre.
−→
2. Montrer dans l’équation de Maxwell rot B~ = µ0~j + µ0 0 ∂ E~ que le terme µ0 0 ∂ E~ est négligeable
∂t ∂t
~
devant le terme µ0~j = µ0 σ E.
Les équations de Maxwell sont alors les mêmes que dans l’Approximation des Régimes Quasi
Stationnaires.
3. Montrer à partir des équations de Maxwell dans l’Approximation des Régimes Quasi Station-
naires que l’équation de propagation est
~
~E
∆ ~ = µ0 σ ∂ E
∂t
4. Cette équation est une équation de diffusion. Donner alors la dimension du coeffocient D et
une première estimation de l’épaisseur de peau.
5. On suppose alors que le métal occupe tout le demi espace z > 0, l’espace z < 0 étant occupé
~ = E(z, t)~ux
par l’air assimilé à du vide. La solution cherchée est de la forme E
Montrer que la relation de dispersion est la suivante
k 2 = −jµ0 σω
2
6. En utilisant le fait que −j = (1−j)
2
, trouver l’expression de k(ω) = k 0 (ω) + jk 00 (ω). En déduire
la forme de E~ et conclure quand à l’épaisseur de peau.
7. Calculer le champ magnétique résultant.