TRAVAUX PRATIQUES
DE
PHYSIQUE
_______
Licence
1ère année
Module HLPH201
ELECTRICITE
Université de Montpellier
Faculté des sciences
Département de physique
3
Mode de roulement :
Chaque binôme suivra les rotations de TP imposées. Le tableau des rotations est
disponible sur le site : http://www.phyexp2.univ-montp2.fr, dans les informations
pratiques du module HLPH201.
Soin au matériel :
Veiller au matériel qui servira le jour de l’examen.
N.B. : Ranger la table de manipulation en fin de séance.
Présence au T.P. :
La présence à chaque séance de T.P. est obligatoire. Chaque étudiant devra signer la
feuille de présence en regard de son nom pour attester de son assiduité aux TP.
Toute absence à une séance de travaux pratiques devra être justifiée, au plus tard la
semaine suivante, par un document officiel (certificat médical, convocation, etc.).
INTRODUCTION
Dans les 3 TP que vous allez effectuer, vous allez utiliser des appareils de mesure électriques. Les
remarques suivantes sont à garder en mémoire lors de l’utilisation des appareils :
Mesure des intensités des courants : utilisation d’un Ampèremètre
o Un ampèremètre se met en série dans la maille dans laquelle on veut mesurer
l’intensité.
o Sur la plupart des ampèremètres (et en particulier ceux dont vous disposez), il y a
deux entrées notées mA (milliampère) et 10A (10 ampères). Avant de choisir
l’entrée que l’on va utiliser, il est indispensable d’évaluer l’ordre de grandeur de
l’intensité à mesurer. Si celui-ci est totalement inconnu, toujours commencer par
l’entrée (ou calibre) 10A.
Mesure des tensions : utilisation d’un voltmètre ou d’un oscilloscope
o Ces deux appareils se branchent en parallèle sur la portion de circuit aux bornes de
laquelle on veut mesurer la tension. L’oscilloscope permet en outre de visualiser
l’évolution d’une tension dans le temps.
Mesure d’impédances de dipôles : utilisation d’un Ohmmètre pour les résistances,
Capacimètre pour les capacités, Inductancemètre pour les inductances
o Attention : toujours utiliser ces appareils avec le dipôle dont on veut mesurer
l’impédance déconnecté du reste du circuit
Les circuits RC et CR sont des circuits très simples, composés uniquement d'une résistance et
d'une capacité.
Ces circuits sont "une base" de l'électronique tellement leurs propriétés sont diverses. On les
retrouve ainsi dans énormément d'applications. Ces circuits sont en effet :
des opérateurs mathématiques : utilisés dans certaines conditions, ces circuits calculent l'in-
tégrale ou la dérivée du signal qui se trouve à leur entrée. Ainsi on peut, par exemp le en
l'intégrant, transformer un créneau en signal triangulaire. On peut également, en
dérivant, transformer un créneau en une série d'impulsions positives et négatives.
des filtres en fréquence : ils vont permettre de laisser passer certaines plages de fréquences
et d'en rejeter d'autres. Sur un signal audio, on peut donc atténuer ou supprimer les basses
ou les aigus par exemple.
Comme souvent en électronique, il est usuel d'étudier la tension de sortie de ces circuits pour des
tensions d'entrée en créneau ainsi que pour des tensions d'entrée en sinusoïde.
Partie théorique
Associations de résistors identiques
𝑅 𝑅
ii) Association parallèle : 𝑅𝐸 = 𝑅 1+𝑅2
1 2
Remarque : Lors de l’association série (resp. parallèle) de deux résistors (résistance R1 et R2), la
résistance équivalente RE de l’association est toujours supérieure (resp. inférieure) aux valeurs des
résistances des composants pris séparément.
Si l’on ne dispose que d’un seul résistor, la seule valeur de résistance réalisable est bien sûr R.
Si l’on dispose à présent de deux résistors, deux nouvelles valeurs de résistances sont maintenant
accessibles :
(1) (2)
Question : Dessiner dans les cadres (1) et (2) ci-dessus les associations réalisées pour obtenir les
deux nouvelles valeurs de résistances.
6 Circuits linéaires en régime continu
Question : Quelle relation simple existe-t-il entre les coefficients des deux nouvelles valeurs de
résistances accessibles avec deux résistors ?
Question : Quelles sont les quatre nouvelles valeurs de résistances accessibles si l’on dispose
maintenant de trois résistors identiques de même résistance R ? Remplir le tableau suivant en
calculant les valeurs des résistances équivalentes aux quatre associations que l’on représentera
préalablement dans les cadres vides de la figure ci-dessous.
1 2 3
R R R 3R
3 3 2
Question : Comment passe-t-on des deux valeurs de résistances de la seconde ligne du tableau ci-
dessus aux deux dernières valeurs de résistances de la troisième ligne ?
En ajoutant R.
Donc dernière résistance à droite de la troisième ligne : R+R=2R ; avant-dernière résistance :
R/2+R=3R/2.
Question : Dans la dernière ligne du tableau ci-dessus, quelle relation simple remarquez-vous entre
les coefficients des quatre différentes résistances ?
Circuits linéaires en régime continu 7
On peut associer les coefficients par paires, et les coefficients d’une paire sont inverses l’un de
l’autre.
Question : Déduire de ces deux dernières remarques une règle simple pour remplir sans calculs les
coefficients des lignes successives du tableau de la page suivante. Remplir la quatrième et la
cinquième ligne du tableau de la page suivante.
Si on coupe le tableau en 2 :
- les coefficients de la partie droite sont obtenus en ajoutant R à chaque valeur de la ligne
précédente
- les coefficients de la partie gauche sont obtenus en inversant les valeurs des coefficients de
la partie droite.
Question : Dessiner dans les cadres vides numérotés de 1 à 15 les arrangements de résistors qui
réalisent les différentes valeurs de résistances obtenues.
Remarque : Dans la suite du TP, on n’utilisera que les 15 combinaisons de résistors numérotées
comme suit en fonction de la valeur de la résistance équivalente :
Numéro de
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15
l’association
Résistance R 2R 3R 4R 5R 3R 7R 7R 8R 7R
R 2R 3R 4R 5R
équivalente 5 5 5 5 4 2 4 3 3 2
8
Circuits linéaires en régime continu
1 2 3 3𝑅
𝑅 𝑅 𝑅
3 3 2
1 2 3 3 4 5 5 4𝑅
𝑅 𝑅 𝑅 𝑅 𝑅 𝑅 𝑅
4 5 5 4 3 3 2
1 2 3 3 4 5 5 4 5 7 8 7 7 8 7 5𝑅
𝑅 𝑅 𝑅 𝑅 𝑅 𝑅 𝑅 𝑅 𝑅 𝑅 𝑅 𝑅 𝑅 𝑅 𝑅
5 7 8 7 7 8 7 5 4 5 5 4 3 3 2
Circuits linéaires en régime continu 9
Un générateur de tension idéal de force électromotrice E est un dipôle qui impose entre ses bornes +
(rouge) et – (noire) une différence de potentiel U = (U+ - U) = E, indépendante du courant I qui le
traverse. On le représente habituellement dans les schémas électriques par le dipôle représenté ci-
dessous :
Question : On souhaite mesurer la tension U délivrée par le générateur idéal représenté ci-dessus à
l’aide d’un Voltmètre numérique (V) dont les entrées sont repérées par COM (borne noire) et U
(borne rouge). Lequel des deux branchements ci-dessous doit-on réaliser pour mesurer la tension U
avec la convention adoptée plus haut ?
(1) (2)
Remarque : Par convention, le voltmètre numérique affiche une valeur de tension U positive si le
potentiel de sa borne rouge U+ est supérieur au potentiel de sa borne noire U-.
Montage (2)
10 Circuits linéaires en régime continu
Un générateur de tension réel est modélisable par l’association série du générateur de tension idéal
de force électromotrice E précédent et d’un résistor de résistance RINT. On le représente
habituellement dans les schémas électriques par le dipôle (AB) représenté ci-dessous :
U=E-RINTI
Question : Préciser (en fonction de E et RINT) la valeur du courant de court-circuit I0 débité par ce
générateur réel lorsqu’on relie ses bornes A et B à l’aide d’un conducteur de résistance
négligeable ?
𝐸
𝐼0 =
𝑅𝐼𝑁𝑇
Question : On souhaite mesurer le courant I0 débité par le générateur réel représenté ci-dessus
lorsqu’il est court-circuité à l’aide d’un milliampèremètre numérique (A) dont les entrées sont
repérées par COM (borne noire) et mA (borne rouge). Lequel des deux branchements ci-dessous
doit-on réaliser pour effectuer cette mesure du courant I0 avec la convention adoptée plus haut ?
Circuits linéaires en régime continu 11
(1) (2)
Remarque : Par convention, le milliampèremètre affiche une valeur de courant positive si les
charges positives (ou le courant) le traversent en entrant par sa borne rouge (mA) et en sortant par
sa borne noire (COM).
Montage (2)
Puissance débitée par un générateur de tension réel dans une résistance variable
Question : Quelle est la convention adoptée et quelle est la relation courant-tension dans la branche
inférieure du circuit ci-dessus (résistor de résistance RN) ?
Convention récepteur U = RN I
Dans le circuit ci-dessus, la puissance électrique PG délivrée par le générateur réel (E, RINT) est
intégralement consommée dans le résistor (RN). On note PU cette puissance consommée (puissance
utile). On rappelle qu’avec les conventions adoptées ci-dessus pour la mesure de U et I on a les
égalités suivantes :
Question : Déduire de ce qui précède l’expression de la puissance P délivrée par le générateur réel
(E, RINT) au résistor (RN). On exprimera P en fonction de E, RINT et RN. Représenter sur le graphe
ci-dessous les variations de P en fonction de RN.
𝑅𝑁 𝐸 2
P = UI =(E - RINT I) I = RN I2, avec E - RINT I = RN I, donc I=E/(RN + RINT) et 𝑃 = (𝑅 2
𝑁 +𝑅𝐼𝑁𝑇 )
12 Circuits linéaires en régime continu
Question : Pour quelle valeur de la résistance de charge la puissance délivrée par le générateur réel
est-elle maximale ? On dit que cette charge est adaptée au générateur étudié, on la notera RA.
RA = RINT
PMAX
𝐸2
𝑃𝑀𝐴𝑋 =
4𝑅𝐼𝑁𝑇
RINT
𝑅𝑁 𝐸 2
Démonstration : on doit étudier la fonction 𝑃(𝑅𝑁 ) = (𝑅 2
.
𝑁 +𝑅𝐼𝑁𝑇 )
𝑑𝑃 𝑅 𝐸2
= 0 ⟹ 𝑅𝑁 = 𝑅𝐼𝑁𝑇 = 𝑅𝐴 . On a alors 𝑃 = 𝑃𝑀𝐴𝑋 = 4𝑅𝐼𝑁𝑇 2 𝐸 2 = 4𝑅
𝑑𝑅𝑁 𝐼𝑁𝑇 𝐼𝑁𝑇
Circuits linéaires en régime continu 13
Partie pratique
Mise en place de l’expérience
Brancher le générateur FI 1820 au secteur. Tourner les deux boutons de courant FINE (réglage fin)
et COARSE (réglage grossier) à leur valeur maximale. Ajuster les deux boutons de tension pour que
l’appareil affiche une f.e.m. de 15,00 V. L’intensité débitée par le générateur reste nulle (00,0 A)
étant donné qu’aucune charge n’est branchée sur l’appareil.
Associer le générateur FI 1820 au boitier poussoir et résistor unique de résistance R INT pour
constituer le générateur de tension réel (E = 15 V, RINT = 1500 ) :
Associer ensuite en série, comme indiqué sur le graphe ci-dessous, le générateur réel, l’un des deux
multimètres (sélecteur en position milliampèremètre), la plaquette de connexion et l’interrupteur
poussoir :
Pour finir, associer en parallèle sur la plaquette comme indiqué sur les graphes ci-dessous le
deuxième multimètre que l’on utilisera alternativement en ohmmètre (Mesure résistance) ou en
voltmètre (Mesure tension) :
14 Circuits linéaires en régime continu
On réalise le montage précédent et on câble à l’aide d’un simple fil un « court-circuit » (association
N°0) sur la plaquette de connexion comme indiqué ci-dessous :
OFF
Une fois le montage effectué, les appareils réglés et avant toute mesure, le faire
contrôler par l’enseignant.
Mesure : Placer maintenant comme indiqué ci-dessous le sélecteur en position voltmètre et appuyer
sur l’interrupteur poussoir :
Circuits linéaires en régime continu 15
ON
On étudie maintenant l’association N°1 des cinq résistors identiques qui réalise la plus petite valeur
de résistance réalisable (R/5) sur la plaquette de connexion. On dessinera ci-dessous la disposition
retenue pour réaliser cette association :
Fonctionnement du boitier :
Le fonctionnement est simple : le courant peut circuler entre les sorties reliées par un trait noir. S'il
n'y a pas de trait reliant deux sorties, ces dernières peuvent néanmoins être connectées en branchant
un fil électrique (ou une résistance). Ainsi, en jouant sur les branchements, on peut faire parcourir
au courant le chemin désiré et donc réaliser divers montages électriques, en série ou en parallèle.
Remarque :
Vous disposez de deux plaquettes : une petite (représentée ci-dessus) et une plus grande, plus
pratique à utiliser pour les associations comportant un grand nombre de résistances.
16 Circuits linéaires en régime continu
Association N° 0 1 2 3 4 5 6 7
RN ()
RN ()
IN (mA)
IN (mA)
UN (V)
UN (V)
Lancer le logiciel Regressi et créer manuellement un fichier à trois entrées R, I et U (voir notice
d’utilisation de Regressi § acquisition d’un fichier de données). Recopier dans ce fichier
l’intégralité des mesures (RN, IN, UN) consignées dans le tableau précédent. Les incertitudes ne
doivent pas être recopiées, elles peuvent être calculées directement à l’aide du logiciel (voir notice
Regressi § Introduction d’incertitudes de mesures dans un tableau).
Créer dans Regressi la nouvelle grandeur de puissance : P = U*I (voir notice Regressi § Création
d’une grandeur).
Graphe I : A l’aide de l’outil graphique, tracer le graphe de la puissance P délivrée par le
générateur réel en fonction de la résistance de charge variable R (voir notice Regressi § Tracé d’une
courbe). On prendra soin de faire apparaître sur ce graphe les ellipses d’incertitude (voir notice
Regressi § Visualisation d’une courbe avec les incertitudes de mesures).
Recopier ci-dessous en rouge les points obtenus.
R
Créer dans Regressi la nouvelle grandeur : X =√ = sqrt(R/P).
P
Graphe II : A l’aide de l’outil graphique de Regressi, tracer le graphe de X en fonction de la
résistance variable de charge R (On choisira de faire afficher à droite l’échelle des X). On prendra
soin de faire apparaître sur ce graphe les ellipses d’incertitude.
Recopier ci-dessus en vert les points obtenus.
18 Circuits linéaires en régime continu
Graphe II : Justifier grâce au modèle théorique ci-dessus, le fait que les points de ce deuxième
graphe semblent alignés. On montrera que : X(R) = R + . On précisera les expressions de et
fournies par le modèle en fonction de E et RINT.
Calculer les valeurs de et prédites par le modèle à l’aide de la valeur choisie initialement pour la
force électromotrice E du générateur réel (E = 15V) et de sa résistance interne (R INT = 1500 ) :
MOD = MOD =
En utilisant le logiciel Regressi, tracer les deux droites de pente maximale et minimale qui passent à
l’intérieur de toutes les ellipses d’incertitude du graphe II (voir notice d’utilisation de Regressi §
Tracé d’une droite sur un graphe). Faire afficher par Regressi les équations de ces deux droites. En
déduire les valeurs expérimentales extrêmes des paramètres et (attention aux unités) :
MIN = MAX =
MIN = MAX =
En déduire les déterminations expérimentales de ces deux paramètres :
αMAX + αMIN αMAX − αMIN
EXP = ± => EXP =
2 2
βMAX + βMIN βMAX − βMIN
EXP = ± => EXP =
2 2
Conclusion II : Le modèle proposé est-il quantitativement en accord avec vos mesures
expérimentales ? Justifier votre réponse.
Circuit RC en régime transitoire 19
1 2
K
E R
𝑑𝑞
𝑖=
𝑑𝑡
vR R
𝑞 i
𝑣𝑐 =
𝐶
𝑣𝑅 = 𝑅𝑖.
q
C
vc
20 Circuit RC en régime transitoire
𝑣𝑐 (𝑡 = 0) = 𝐸
Question : En appliquant la loi des mailles dans le circuit, trouver l’équation différentielle que
vérifie vc(t) pour t≥0.
𝑞
𝑞 𝑑𝑞 𝑞 𝑑( ) 𝑞 𝑑𝑣𝐶 𝑣𝑐
𝑣𝑅 + 𝑣𝑐 = 0 ⇒ 𝑅𝑖 + 𝐶 = 0 ⇒ 𝑅 𝑑𝑡 + 𝐶 = 0 ⇒ 𝑅𝐶 𝐶
+𝐶 =0⇒ + =0
𝑑𝑡 𝑑𝑡 𝑅𝐶
Question : Résoudre alors l’équation différentielle précédente compte tenu des conditions initiales,
et montrer que l’on a : vc (t ) E exp( t / ) où RC . Montrer que la tangente à la courbe vc(t)
en t=0 coupe l’axe des temps au temps RC . Représenter l’allure de vc(t).
Question : Calculer le temps au bout duquel vc(t) a atteint le régime permanent vc(t)=0 à 1% près
( vc (t ) E / 100 ).
E
On doit résoudre l’équation vc (t ) E / 100 , soit E exp( t / ) , soit encore
100
1
exp( t / ) .
100
En prenant le logarithme népérien des 2 membres de l’égalité précédente, on a 𝑡 = 𝜏𝑙𝑛100 =
4,6𝜏.
1ère Méthode
Question : Calculer le temps t1 pour lequel la tension vc(t) vaut la tension E divisée par e(=exp1)
lors de la décharge ( vC (t1 ) E / e ). Exprimer t1 en fonction de .
𝐸 𝑡 𝐸 1
On doit résoudre l’équation 𝑣𝐶 (𝑡) = 𝑒 , soit 𝐸𝑒𝑥𝑝(− 𝜏) = 𝑒 , soit encore exp( t / )
.
e
En prenant le logarithme népérien des 2 membres de l’égalité précédente, il vient 𝑡1 = 𝜏.
2ème Méthode :
v (t )
Question : On considère la décharge du condensateur. On pose y (t ) ln c . Exprimer y(t ) en
E
fonction de t, et en déduire une méthode de mesure de .
𝑡 𝑡 1
On a 𝑦(𝑡) = 𝑙𝑛(𝑒𝑥𝑝 (− 𝜏) = − 𝜏, donc 𝑦(𝑡) est une droite de pente − 𝜏 qui passe par l’origine.
La mesure de la pente de cette droite permet de calculer 𝜏.
La partie pratique consiste à mesurer 𝜏 avec les deux méthodes précédentes, et de le comparer à la
valeur du produit RC, R et C étant mesurés par ailleurs.
22 Circuit RC en régime transitoire
Partie pratique
Circuits RC en régime transitoire
Introduction :
L’oscilloscope est un appareil qui permet de visualiser des signaux électriques, le plus souvent
périodiques, appliqués sur ses entrées. Les courbes représentées sur l’écran de l’oscilloscope
(oscillogrammes) permettent d’effectuer des mesures d’amplitudes, de temps et de phases.
Les manipulations suivantes vont vous permettre de vous familiariser avec l’oscilloscope
numérique.
Pour délivrer des signaux électriques périodiques, on utilise un générateur basse fréquence (GBF)
qui délivre une tension u(t) que l’on exprime en volt (V). Sur ce dernier, on peut faire varier :
- l’amplitude de la tension : bouton Amplitude (à droite sur les Jeulin GF3).
- la forme du signal : sinusoïdal, triangulaire ou créneaux (au centre sur les Jeulin GF3).
- la fréquence du signal : bouton fréquence qui s’exprime en hertz (Hz) (à gauche sur les Jeulin
GF3).
- Le zéro par le bouton offset ou décalage (au centre sur les Jeulin GF3).
Relier les 2 bornes du GBF à l’entrée CHI de l’oscilloscope (la masse du générateur doit être reliée
à la masse de l’oscilloscope).
Mettre en marche le GBF et l’oscilloscope.
Paramétrer le GBF pour obtenir une tension alternative en créneaux centrée sur 0 d’amplitude de
quelques volts et de fréquence f=500 Hz.
Régler l’oscilloscope de façon à ce que la tension V=0V soit au centre de l’écran. Utiliser pour cela
la notice d’utilisation de l’oscilloscope.
En utilisant le bouton DC-offset du GBF, ajouter une composante continue à la tension alternative
précédente. Attention : il est impératif pour visualiser sur l’oscilloscope le décalage imposé par le
générateur, de travailler en position Couplage Continu sur la voie concernée.
Circuit RC en régime transitoire 23
Cette tension ainsi réglée en amplitude est utilisée dans l’expérience suivante de l’étude du régime
transitoire du circuit RC à l’oscilloscope.
Il est impératif que le minimum d’amplitude de cette tension soit à 0V.
Mesures préliminaires :
R ( )
C ( )
Le générateur utilisé a une résistance interne RG=50Ω dont il faut tenir compte lors du calcul de la
constante de temps du circuit RC. On a en réalité ( R RG )C . L’incertitude ΔRG de RG est
négligeable par rapport à celle de R.
En déduire et son incertitude :
( )
Pré-réglages à l’oscilloscope:
On considère un circuit RC
série, branché aux bornes d’un vC
générateur délivrant une tension
ve.
Réaliser le montage ci-contre
en respectant la méthode
suivante :
- Commencer par connecter les
appareils du circuit sans tenir
compte des appareils de mesure Ve vR
(comme l’oscilloscope par
exemple).
- Connecter les appareils de
mesure.
On veut visualiser simultanément avec l’oscilloscope la tension aux bornes du condensateur et celle
aux bornes du générateur.
Attention : Réfléchir à l’ordre des composants lorsque vous effectuez le montage, en tenant
compte de la remarque suivante :
La masse (borne noire des entrées CHI et CHII) de l’oscilloscope et celle du GBF doivent
toujours être reliées entre elles.
Représenter les deux voies de l’oscilloscope sur le schéma de la figure précédente, afin de pouvoir
visualiser sur l’oscilloscope ve et vC.
Remarque : La tension créneau est un peu déformée du fait de la résistance interne du générateur
(on visualise à ses bornes E-RGI).
Prendre pour fréquence sur le GBF une fréquence compatible avec la relation trouvée
précédemment, et régler la base de temps de l’oscilloscope de façon à observer une à deux périodes
le mieux possible.
Fréquence choisie : f
(3)
Etude avec acquisition informatisée :
Question : La fréquence du signal d’entrée est f=1/T. Quelle durée choisir pour faire l’acquisition
d’au moins une charge et une décharge ?
26 Circuit RC en régime transitoire
Une fois l’acquisition désirée obtenue, exporter le signal sous Regressi. Pour cela, cliquer sur
(Enregistre Regressi).
Pour la première page, dans la fenêtre intermédiaire de transmission (Nouveau Fichier) ajoutez un
commentaire décrivant la manipulation.
Vous pouvez alors travailler sous Regressi : visualiser les fichiers de points U1(t) et U2(t), visualiser
les graphes, effectuer des mesures sur les graphes, … cf notice Utilisation de Regressi.
Vérifier que les minima des tensions sont à 0V. Si ce n’est pas le cas, recommencer l’acquisition
en re-réglant le GBF.
Changer l’origine des temps : choisir le temps t=0 en début de décharge (cf notice Utilisation de
Regressi Changer l’origine des temps sur un graphe).
Introduire les incertitudes de mesure sur t et sur U2 dans le tableau des grandeurs (cf notice
Utilisation de Regressi Introduction d’incertitudes de mesures dans un tableau).
Les incertitudes lors de l’acquisition sont données en annexe.
Visualiser le graphe avec les incertitudes de mesure (cf notice Utilisation de Regressi
Visualisation d’une courbe avec les incertitudes de mesures).
Validation du modèle :
On veut vérifier dans un premier temps le modèle de la décharge établi dans la partie théorique.
Modéliser par le modèle prédéfini correspondant à la loi précédente. Ajuster (cf notice
Utilisation de Regressi Modélisation d’une grandeur). Observer les résultats de la
modélisation., la tangente à la courbe au temps t=0, et conclure :
Circuit RC en régime transitoire 27
Remarque : l’incertitude sur le temps caractéristique donnée par la modélisation ne prend pas en
compte les incertitudes des mesures (c’est une incertitude sur le modèle par rapport à
l’expérience). Ne pas utiliser cette incertitude.
Fermer la modélisation et la supprimer (revenir sur graphe et cliquer sur OK, la ligne tracée lors
de la modélisation doit disparaître).
Question : Rappeler la relation entre le temps t1 pour lequel la tension vc(t) vaut la tension E
divisée par e et τ.
Mesurer sur le graphe U2(t) le temps t1 et son incertitude. Préciser à l’aider un schéma la
démarche utilisée pour effectuer cette mesure :
t1 ( )
v (t )
Question : On pose y (t ) ln c . Rappeler la méthode de mesure de obtenue en traçant
E
y (t ) en fonction de t.
28 Circuit RC en régime transitoire
v (t )
Créer la grandeur y ln c . Prendre pour E la plus grande valeur de U2. (Notice Utilisation
E
de Regressi Création d’une grandeur)
Tracer y en fonction du temps en faisant apparaître les ellipses d’incertitude.
Mesurer la pente de la droite obtenue et son incertitude. Détailler la méthode utilisée :
Conclusion :
Circuits RC en régime permanent sinusoïdal 29
Introduction :
Quadripôle : définition
vs
On étudie alors la fonction de transfert : T .
ve
T va généralement dépendre des valeurs des composants (R, L, C) du quadripôle et de la
fréquence f (ou de la pulsation ) de v e .
us
Question : Exprimer la fonction de transfert complexe : T en fonction de z1 et z 2 .
ue
𝑧2
𝑢𝑠 = 𝑧2 𝑖 et 𝑢𝑒 = (𝑧1 + 𝑧2 )𝑖, donc 𝑇 = 𝑧 .
1 +𝑧2
30 Circuits RC en régime permanent sinusoïdal
Application quadripôle RC :
1 1/jCω 1
z1 = R ; z2 = jCω, donc T = R+1/jCω = 1+jRCω, de la forme demandée.
1
Question : On pose 0 . Exprimer alors T en fonction de et 0.
RC
1 1
𝑇= =
1 + 𝑗𝑅𝐶𝜔 1 + 𝑗𝜔/𝜔0
Question : On appelle fréquence de coupure la fréquence pour laquelle T est divisé 2 par rapport
à sa valeur maximale. Exprimer la fréquence de coupure fc en fonction de R et de C.
Question : Etudier les limites de T et G 20logT (log est le logarithme décimal) quand f 0 et
quand f . Que vaut le gain G pour f f C ?
Circuits RC en régime permanent sinusoïdal 31
𝑓
- au voisinage de 0 : 𝑓 ≪ 𝑓0 , et (𝑓 ) ≪ 1. Le module de la fonction de transfert a alors une
0
valeur proche de 1 (et égale à 1 pour 𝑓 = 0), et G a une valeur proche de 0.
On a donc quand 𝒇 → 𝟎 : 𝑇 → 1 ; 𝑮 → 𝟎.
𝑓
- Au voisinage de l’infini : 𝑓 ≫ 𝑓0 et (𝑓 ) ≫ 1. Le module de la fonction de transfert tend
0
donc vers 0, et G le gain devient infini.
On a donc quand 𝒇 → +∞ : 𝑇 → 0 ; 𝑮 → −∞.
𝑇𝑀𝑎𝑥 1
- Pour 𝑓 = 𝑓𝑐 = 𝑓0 , 𝑇(𝑓𝑐 ) = = , et
√2 √2
G 20 log( TMax / 2 ) 20 log Tmax 20 log 2 20 log Tmax 3 . Avec Tmax 1 , on obtient :
𝑮(𝒇𝒄 ) = −𝟑𝒅𝑩.
Question : Ecrire les équations des asymptotes à G lorsque f 0 et lorsque 𝑓 → +∞ (on écrira
l’asymptote en fonction de logf ). Pour quelle valeur de la fréquence ces 2 asymptotes se coupent-
elles ?
- Pour f 0 : 𝑇 ≈ 1 donc 𝐺 ≈ 0, asymptote horizontale d’équation 𝐺1 (𝑓) = 0
𝑓
- Pour 𝑓 → +∞ : 𝑇 ≈ 𝑓0, donc 𝐺 ≈ 20𝑙𝑜𝑔𝑓0 − 20𝑙𝑜𝑔𝑓, asymptote oblique d’équation
𝐺 (𝑓) = −20𝑙𝑜𝑔𝑓 + 20𝑙𝑜𝑔𝑓 .
2 0
- Les deux asymptotes se coupent pour la fréquence f telle que 𝐺1 (𝑓) = 𝐺2 (𝑓), soit
−20𝑙𝑜𝑔𝑓 + 20𝑙𝑜𝑔𝑓0 = 0, soit 𝑓 = 𝑓0 = 𝑓𝑐 .
Question : Tracer l’allure du gain en fonction de la fréquence. Reporter sur le graphe les propriétés
trouvées aux questions précédentes. Conclure quant à la nature du filtre.
On voit sur le graphe que le gain (donc la tension de sortie) diminue quand la fréquence
augmente, donc ce filtre est un filtre passe-bas.
Question : On dit que le filtre est d’ordre 1 si la pente à l’asymptote quand f est de
±20 dB/décade. Quel est l’ordre du filtre ?
32 Circuits RC en régime permanent sinusoïdal
Filtre d’ordre 1.
On voit que les fréquences très inférieures à fc "passent" sans trop de déformation à
travers le filtre. En revanche, les fréquences très supérieures à fc sont supprimées.
Partie pratique :
Pour délivrer des signaux électriques alternatifs périodiques, on utilise un générateur basses
fréquences (GBF) qui délivre une tension u(t) que l’on exprime en volt (V). Sur ce dernier, on peut
faire varier entre autres:
- l’amplitude de la tension
- la forme du signal : continu, sinusoïdal, triangulaire ou créneaux
- la fréquence du signal.
Pour visualiser et effectuer des mesures sur les signaux électriques, on utilise un oscilloscope
numérique. Se reporter à la notice de l’oscilloscope pour le fonctionnement et l’utilisation des
principales commandes.
Relier les 2 bornes du GBF (SORTIE 50Ω) à l’entrée CH1 de l’oscilloscope (la masse du
générateur doit être reliée à la masse de l’oscilloscope).
Mettre en marche le GBF et l’oscilloscope.
Paramétrer le GBF pour obtenir une tension sinusoïdale centrée sur 0 d’amplitude de quelques
volts et de fréquence de l’ordre de 500 Hz.
Notation : u(t ) U M cos(t ) où U M est l’amplitude et =2f la pulsation.
Régler les fonctions de l’oscilloscope pour visualiser u(t) sur l’écran. Pour cela, suivre les
instructions du II de la notice. On veillera en autre à :
- Désactiver la voie 2
- Déclencher sur la voie 1 (Type front, ascendant, Mode Auto)
- Centrer la voie 1
Si aucun signal n’apparait sur l’écran de l’oscilloscope après tous les réglages, appuyer sur Autoset.
Le but de cette manipulation est d’évaluer les incertitudes sur les mesures de tensions et de
fréquences effectuées grâce à l’oscilloscope. Pour les mesures, se reporter au III de la notice de
l’oscilloscope.
Amplitude :
On veut mesurer l’amplitude U M de la tension observée et son incertitude à l’aide des curseurs
horizontaux. Pour cela, on mesure à l’aide des curseurs la tension crête-crête U CC du signal (avec
U CC 2U M ).
34 Circuits RC en régime permanent sinusoïdal
Mesure : A l’aide du bouton VOLTS/DIV, choisir un calibre approprié pour visualiser la tension
étudiée avec la meilleure précision possible.
Mesurer l’amplitude de la tension observée et son incertitude à l’aide des curseurs horizontaux.
UccMin UccMax
Détailler à côté du schéma vos calculs de mesure de l’amplitude crête-crête et de son incertitude.
U CC ( )
∆𝑈𝑐𝑐
Conclusion : calculer l’incertitude relative :
𝑈𝑐𝑐
Fréquence:
Mesure : Opérer de même que pour l’amplitude pour mesurer la période de la tension observée et
son incertitude à l’aide des curseurs verticaux.
T ( )
Question : Ecrire les relations entre d’une part la période T d’un signal périodique et sa fréquence,
et d’autre part entre l’incertitude relative ΔT /T du signal et l’incertitude relative Δf./f de sa
fréquence..
∆𝑓
Conclusion : calculer l’incertitude relative du signal étudié :
𝑓
On utilisera dans la suite du TP ces incertitudes relatives pour toute fréquence et pour toute
tension mesurées à l’oscilloscope pour des signaux occupant sensiblement le même nombre de
divisions sur l’écran.
Pour la suite, les mesures se feront directement avec la fonction Mesure de l’oscilloscope (se
reporter au III de la notice de l’oscilloscope).
Circuits RC en régime permanent sinusoïdal 35
Dans cette partie, nous allons étudier la réponse d’un circuit RC à une excitation sinusoïdale. On
tracera et étudiera pour le filtre passe-bas le diagramme de Bode, et on mesurera la fréquence de
coupure de ce filtre.
Mesures préliminaires :
R ( )
C ( )
Le générateur a une résistance interne RG=50Ω dont il faut tenir compte lors du calcul de la
fréquence de coupure du circuit RC. Dans la formule précédente, il suffit de remplacer R par R+ RG.
L’incertitude ΔRG de RG est négligeable par rapport à celle de R.
fC ( )
On veut visualiser simultanément avec l’oscilloscope la tension aux bornes du condensateur (sur la
voie 2) et celle aux bornes du générateur (sur la voie 1).
Attention : Réfléchir à l’ordre des composants lorsque vous effectuez le montage, en tenant
compte de la remarque suivante :
La masse (borne noire des entrées CHI et CHII) de l’oscilloscope et celle du GBF doivent
toujours être reliées entre elles.
Représenter les deux voies de l’oscilloscope sur le schéma de la figure 1, afin de pouvoir visualiser
sur l’oscilloscope ve et vs=vC.
Remarques :
- Pour effectuer toutes les mesures, utiliser la fonction Mesure de l’oscilloscope.
- Si les signaux ne sont pas stables (en général lorsque l’amplitude est faible), figer les
courbes en appuyant sur le bouton Run/Stop de l’oscilloscope.
- Ne pas oublier de changer de calibre pour mesurer les tensions lorsque leur amplitude
diminue.
- Dans le cas des hautes fréquences, le signal aux bornes du condensateur a une
composante continue qui complique la mesure de la tension Crête-crête. Se placer alors
pour la voie 2 en couplage alternatif.
- Dans le cas des basses fréquences, il est impératif de se placer pour la voie 2 en
couplage continu. De façon générale, se placer en couplage continu sauf si le signal est
trop faible (cf rq hautes fréquences).
Circuits RC en régime permanent sinusoïdal 37
veCC ( )
Faire varier la fréquence jusqu’à obtenir pour vs une amplitude crête crête égale à celle de ve divisée
par √2.
On doit avoir pour vs :
vsCC ( )
f c exp ( )
Mesures : Mesurer pour toutes les valeurs des fréquences données dans le tableau (valeurs
indicatives choisies pour avoir des points régulièrement espacés dans le diagramme de Bode):
- La fréquence f
- L’amplitude Crête-Crête du signal d’entrée veCC
- L’amplitude Crête-Crête du signal de sortie vsCC
Créer à partir du tableau sous Regressi les grandeurs x=log(f), G 20 log( vsCC / veCC ) (cf Notice
Utilisation de Regressi Création d’une grandeur). Finir de remplir le tableau.
Tracer sous Regressi G(logf) (cf Notice Utilisation de Regressi Tracé d’une courbe). Introduire
les incertitudes de mesures sur la courbe (cf Notice Utilisation de Regressi Introduction
d’incertitudes de mesures dans un tableau).
Exploitation
Pour les mesures, on se reportera à la notice Utilisation de Regressi (« Mesures sur une courbe » et
« Tracé d’une droite sur un graphe »).
Mesure : Mesurer sur la courbe la valeur du gain à basse fréquence et son incertitude. Conclusion.
G ( )
Conclusion :
Mesure : Mesurer la valeur de la pente de l’asymptote à la courbe lorsque f et son incertitude.
Expliquer la démarche (un schéma explicatif suffira).
Schéma :
Pente : P ( )
Conclusion :
Circuits RC en régime permanent sinusoïdal 39
Mesure : Mesurer la fréquence (et son incertitude) pour laquelle se croisent l’asymptote à la
courbe lorsque f et l’asymptote à la courbe lorsque f 0 . Expliquer la démarche (un
schéma explicatif suffira).
Schéma :
Conclusion :
Questions : Interpréter l’allure de la courbe de gain pour justifier le nom du montage. Quel est
l’ordre du filtre ? Pourquoi dit-on de ce filtre qu’il est passif ?
Tableau : Filtre passe-bas
ANNEXE
Capacimètre :
Calibre Précision
200 pF à 200 nF ±(1.0% lect + 3dgt)
2 μF à 200 μF ±(2.0% lect + 3dgt)
Ohm-mètre :
Calibre Précision
20 Ω ±(1.2% lect)
200 Ω ±(0.5% lect + 3dgt)
2k à 2MΩ ±(0.5% lect + 2dgt)
Temps Tension
Δt=2µs ΔV=(Calibre/28)
Rq : Le calibre est indiqué entre les bornes sur l’interface : ±25V pour U1 et U2 ;
±25V ou ±6V pour U3 .