Explorer les Livres électroniques
Catégories
Explorer les Livres audio
Catégories
Explorer les Magazines
Catégories
Explorer les Documents
Catégories
V.1 Objectifs du TP
Dans le TP précédant, nous avons vu le principe du Routage Statique et comment le mettre en place dans un
réseau afin de faire communiquer tous les équipements de celui-ci.
Le but de ce TP est de mettre en pratique nos connaissances sur le routage dynamique et de voir les mécanismes
d’apprentissage, de découverte de la topologie et de construction des tables de routage. Le routage dynamique
permet de nous éviter de rentrer les tables de routage à la main sur toutes les machines. Cela permet de gagner
du temps lors de réseaux très important ou encore lors de changements dans la topologie des réseaux.
Nous allons au cours de ce TP apprendre à manipuler le routage dynamique. Pour se faire, nous allons utiliser les
protocoles de routage RIP (v1 et v2) et OSPF sur un réseau et inter-réseau composés des machines.
Le protocole de RIP (Routing Information Protocol) est certainement le protocole de Routage dynamique le plus
répandu de nos jours. Ce protocole de type Vecteur de Distances, est basé sur un jeu d'algorithmes permettant
de comparer mathématiquement des itinéraires permettant ainsi d'identifier la meilleure route d'un point de
départ A à une destination précise B.
Le protocole RIP s’appuie sur l’échange d’information entre les routeurs adjacents. Chaque routeur connait le coût
de ses propres liaisons, et diffuse ses informations aux autres routeurs qu’il connait. Ensuite les routeurs
recalculent les meilleures routes, grâce aux informations reçues.
Il existe deux versions de RIP, la deuxième étant une amélioration de la première. RIPv2 apporte les modifications
suivantes à RIPv1 :
Maintenant que j’ai présenté le routage, la notion de dynamique, RIP et la notion de RIPv1 et RIPv2 ; je continuerai
cet article en n’utilisant que RIPv2.
Réalisez sur Packet Tracer, le Schéma suivant dans lequel on à Cinq (5) Routeurs Cisco interconnectés en ports
Séries (Serial) et Ethernets et 9 réseaux. Vous constaterez le choix des réseaux en adéquation avec les routeurs me
permettant de bien me situer dans le travail. Par exemple, j'ai préféré choisir le Réseau 12.0.0.0/30 pour
interconnecter le Routeur R1 et le Routeur R2 (1 et 2 ==> 12). Idem pour Routeur R2 et R3 avec le réseau
23.0.0.0/30.
Essayez toujours de travailler ainsi, ça vous facilitera la gestion et le repérage par la suite. Mettez également deux
(2) PC pour le teste à la fin de la configuration.
Routeur R1
1 Router>enable
2 Router#conf t
3 Router(config)#hostname R1
4 R1(config)#interface FastEthernet0/0
5 R1(config-if)#ip address 192.168.1.254 255.255.255.0
6 R1(config-if)#no shutdown
1 R1(config)#int Fa1/0
2 R1(config-if)#ip add 12.0.0.1 255.255.255.252
3 R1(config-if)#no shut
1 R1(config)#int se0/0
2 R1(config-if)#ip add 13.0.0.1 255.255.255.252
3 R1(config-if)#no shut
4 R1(config-if)#end
Routeur R2
1 Router>enable
2 Router#conf t
3 Router(config)#hostname R2
4 R2(config)#int Fa0/0
5 R2(config-if)#ip add 12.0.0.2 255.255.255.252
6 R2(config-if)#no shut
1 R2(config)#int Fa1/0
2 R2(config-if)#ip add 23.0.0.1 255.255.255.252
3 R2(config-if)#no shut
1 R2(config)#int se0/0
2 R2(config-if)#ip add 24.0.0.1 255.255.255.252
3 R2(config-if)#no shut
4 R2(config-if)#end
Routeur R3
1 Router>enable
2 Router#conf t
3 Router(config)#hostname R3
4 R3(config)#int Fa0/0
5 R3(config-if)#ip add 23.0.0.2 255.255.255.252
6 R3(config-if)#no shut
1 R3(config)#int Fa1/0
2 R3(config-if)#ip add 34.0.0.1 255.255.255.252
3 R3(config-if)#no shut
Routeur R4
1 Router>enable
2 Router#conf t
3 Router(config)#hostname R4
4 R4(config)#int Fa0/0
5 R4(config-if)#ip add 34.0.0.2 255.255.255.252
6 R4(config-if)#no shut
1 R4(config)#int Fa1/0
2 R4(config-if)#ip add 45.0.0.1 255.255.255.252
3 R4(config-if)#no shut
1 R4(config)#int se0/0
2 R4(config-if)#ip add 24.0.0.2 255.255.255.252
3 R4(config-if)#no shut
4 R4(config-if)#end
Routeur R5
1 Router>enable
2 Router#conf t
3 Router(config)#hostname R5
4 R5(config)#int Fa0/0
5 R5(config-if)#ip add 192.168.2.254 255.255.255.0
6 R5(config-if)#no shut
1 R5(config)#int Fa1/0
2 R5(config-if)#ip add 45.0.0.2 255.255.255.252
3 R5(config-if)#no shut
1 R5(config)#int se0/0
2 R5(config-if)#ip add 35.0.0.2 255.255.255.252
3 R5(config-if)#no shut
4 R5(config-if)#end
Après cette étape, toutes les interfaces doivent passer à l'état UP. Assurez-vous qu'elles le sont avant de passer à
la section suivante.
La configuration du protocole est très facile car il n'y a que deux commandes à taper.
Activation du protocole RIP dans le routeur avec la commande suivante en mode configuration:
(config)#router rip
(config-router)#version 2
(config-router)#network @réseau
N'oubliez pas qu'une des principales caractéristiques du protocole RIPv2 (Evidemment on parle de la version 2)
est qu'il est de type classless (routage sans classe).
Les messages RIPv2 ajoutent le masque de sous-réseau dans un champ des mises à jour de routage. De cette
manière, les sous-réseaux et leurs masques sont ajoutés aux mises à jour de routage.
1 R1(config)#router rip
2 R1(config-router)#version 2
3 R1(config-router)#network 192.168.1.0
4 R1(config-router)#network 12.0.0.0
5
R1(config-router)#network 13.0.0.0
6
7 R1(config-router)#end
8 R1#write
Routeur R2
Les réseaux qui sont directement connectés au routeur R2 sont : 12.0.0.0/30, 23.0.0.0/30 et 24.0.0.0/30.
1 R2(config)#router rip
2 R2(config-router)#version 2
3 R2(config-router)#network 12.0.0.0
4 R2(config-router)#network 23.0.0.0
5
R2(config-router)#network 24.0.0.0
6
7 R2(config-router)#end
8 R2#wr
Routeur R3
Les réseaux qui sont directement connectés au routeur R3 sont : 13.0.0.0/30, 23.0.0.0/30, 34.0.0.0/30 et
35.0.0.0/30.
1 R3(config)#router rip
2 R3(config-router)#version 2
3 R3(config-router)#network 13.0.0.0
4 R3(config-router)#network 23.0.0.0
5 R3(config-router)#network 34.0.0.0
6
R3(config-router)#network 35.0.0.0
7
8 R3(config-router)#end
9 R3#wr
Routeur R4
Les réseaux qui sont directement connectés au routeur R4 sont : 24.0.0.0/30, 34.0.0.0/30 et 45.0.0.0/30.
1 R4(config)#router rip
2 R4(config-router)#version 2
3 R4(config-router)#network 24.0.0.0
4 R4(config-router)#network 34.0.0.0
5
R4(config-router)#network 45.0.0.0
6
7 R4(config-router)#end
8 R4#wr
Routeur R5
Les réseaux qui sont directement connectés au routeur R5 sont : 192.168.2.0/24, 35.0.0.0/30 et 45.0.0.0/30.
R5(config)#router rip
1
R5(config-router)#version 2
2
3 R5(config-router)#network 192.168.2.0
4 R5(config-router)#network 35.0.0.0
5 R5(config-router)#network 45.0.0.0
6 R5(config-router)#end
7 R5#wr
A présent essayons de faire communiquer mutuellement les deux machines : a partir du PC1, lancez un PING
vers le PC2 et vise versa. Le résultat doit être positif si vous n’êtes pas trompés dans la configuration.
De PC1 vers PC2 :
Affichez ensuite la table de routage d'un Routeur (Routeur1 par exemple) grâce à la commande "show ip
route" et analysez les différentes informations s'y trouvant.
Une route configurée selon le protocole RIP et par conséquent la lettre R sera placée devant la ligne. Pour les
autres réseaux directement connectés au routeur, on utilise toujours la lettre C.
Comme vous le constatez, les informations contenues dans la table sont en adéquation avec le schéma sur lequel
nous avons travaillé. Les routes dynamiques notées R comportent deux nombres entre crochets (exemple :
[120/2]). Le premier correspond à la distance administrative 120 et le deuxième à la distance en nombre de
sauts (la métrique) = 2.
Je vous laisse le soin de tester la commande traceroute comme dans le cas du Routage statique.
Contrairement à RIP, OSPF (Open Shortest Path First) est un protocole à état de liens. Il lui faut connaître ses
voisins pour déterminer s'ils sont toujours joignables et donc déterminer l'état du lien qui les relie. L’OSPF a été
pensé pour supporter de très grands réseaux. Mais, qui dit grand réseau, dit nombreuses routes. Donc, afin
d'éviter que la bande passante ne soit engloutie dans la diffusion des routes, OSPF introduit le concept de zone
(area). Le réseau est divisé en plusieurs zones de routage qui contiennent des routeurs et des hôtes.
Chaque zone, identifiée par un numéro, possède sa propre topologie et ne connaît pas la topologie des autres
zones. Chaque routeur d'une zone donnée ne connaît que les routeurs de sa propre zone ainsi que la façon
d'atteindre une zone particulière, la zone numéro 0. Toutes les zones doivent être connectées physiquement à la
zone 0 (appelée backbone ou réseau fédérateur). Elle est constituée de plusieurs routeurs interconnectés. Le
backbone est chargé de diffuser les informations de routage qu'il reçoit d'une zone aux autres zones. Tout
routage basé sur OSPF doit posséder une zone 0.
Le réseau a été découpé en trois zones. Vous remarquez que la zone 0 permet de fédérer l'ensemble du réseau.
Il s'agit du backbone dont nous avons déjà discuté. Le découpage de ce réseau en trois zones est un cas d'école
dont le but est d'examiner la configuration d'OSPF dans un contexte multizone. Généralement, on considère
qu'une zone peut accueillir plusieurs dizaines de routeurs.
Nous devons configurer les adresses IP et d'autres paramètres sur les interfaces des routeurs avant de pouvoir les
utiliser pour la configuration du routage OSPF.
L'interface série à besoin de deux paramètres supplémentaires : la fréquence d'horloge (Clock rate) et la bande
passante (Bandwidth). Chaque câble série à deux extrémités DTE et DCE. Ces paramètres sont toujours
configurés à l'extrémité DCE.
Tapez successivement les commandes suivantes pour configurer les différentes interfaces des Routeurs:
Routeur R1
1 Router>enable
2 Router#conf t
3 Router(config)#hostname R1
4 R1(config)#int Fa0/0
5 R1(config-if)#ip add 10.0.0.1 255.255.255.252
6 R1(config-if)#no shut
1 R1(config)#int Fa1/0
2 R1(config-if)#ip add 172.16.1.1 255.255.255.0
3 R1(config-if)#no shut
4 R1(config-if)#end
Routeur R3
1 Router>enable
2 Router#conf t
3 Router(config)#hostname R3
4 R3(config)#int Fa0/0
5 R3(config-if)#ip add 192.168.1.254 255.255.255.0
6 R3(config-if)#no shut
1 R3(config)#int Fa1/0
2 R3(config-if)#ip add 172.16.3.2 255.255.255.0
3 R3(config-if)#no shut
4 R3(config-if)#end
Routeur R4
1 Router>enable
2 Router#conf t
3 Router(config)#hostname R4
4 R4(config)#int Fa0/0
5 R4(config-if)#ip add 10.0.0.2 255.255.255.252
6 R4(config-if)#no shut
1 R4(config)#int Fa1/0
2 R4(config-if)#ip add 172.16.2.1 255.255.255.0
3 R4(config-if)#no shut
4 R4(config-if)#end
Routeur R5
1 Router>enable
2 Router#conf t
3 Router(config)#hostname R5
4 R5(config)#int Fa0/0
5 R5(config-if)#ip add 172.16.2.2 255.255.255.0
6 R5(config-if)#no shut
1 R5(config)#int Fa1/0
2 R5(config-if)#ip add 172.16.4.1 255.255.255.0
3 R5(config-if)#no shut
1 R5(config)#int se0/0
2 R5(config-if)#ip add 20.0.0.2 255.255.255.252
3 R5(config-if)#clock rate 64000
4 R5(config-if)# bandwidth 64
5 R5(config-if)#no shut
6 R5(config-if)#end
On passe maintenant à la configuration du routage dynamique avec OSPF. La syntaxe est comme suivante :
Pour 100 c'est numéro du système (ou ID de processus) et area 0 c'est le nombre de la zone (area). Le masque
générique ou wildcard mask on le calcul comme ça :
Exemple : 192.168.1.0 Le masque c'est 255.255.255.0 mais pour le masque générique c'est 0.0.0.255.
Et c'est comme ca toujours quand tu veux calculer le masque générique.
C'est-à-dire : 255.255.255.255
- 255.255.255.0
--------------------------
= 0 . 0 . 0 .255
L’OSPF intègre le concept de zone, il faut indiquer à quelle zone sera rattaché le réseau. Sur la figure ci-dessus, on
voit que R1 est relié à deux réseaux. Le réseau 10.0.0.0/30 est attaché à la zone 0 et le réseau 172.16.1.0/24 à la
zone 1. La configuration se fait donc de cette manière :
Routeur R1
1 R1(config)# router ospf 100
2 R1(config-router)# network 10.0.0.0 0.0.0.3 area 0
3 R1(config-router)# network 172.16.1.0 0.0.0.255 area 1
4 R1(config-router)# end
5 R1# wr
Routeur R2
1 R2(config)# router ospf 100
2 R2(config-router)# network 172.16.1.0 0.0.0.255 area 1
3 R2(config-router network 172.16.3.0 0.0.0.255 area 1
4 R2(config-router)# network 20.0.0.0 0.0.0.3 area 1
5 R2(config-router)# end
6 R2# wr
Routeur R3
1 R3(config)# router ospf 100
2 R3(config-router)# network 172.16.3.0 0.0.0.255 area 1
3 R3(config-router)# network 192.168.1.0 0.0.0.255 area 1
4 R3(config-router)# end
5 R3# wr
Routeur R4
1 R4(config)# router ospf 100
2 R4(config-router)# network 10.0.0.0 0.0.0.3 area 0
Routeur R5
1 R5(config)# router ospf 100
2 R5(config-router)# network 172.16.2.0 0.0.0.255 area 2
3 R5(config-router)# network 172.16.4.0 0.0.0.255 area 2
4 R5(config-router)# network 20.0.0.0 0.0.0.3 area 1
5 R5(config-router)# end
6 R5# wr
Routeur R6
1 R6(config)# router ospf 100
2 R6(config-router)# network 172.16.4.0 0.0.0.255 area 2
3 R6(config-router)# network 192.168.2.0 0.0.0.255 area 2
4 R6(config-router)# end
5 R6# wr
On regarde la table de routage des routeurs pour vérifier que la configuration fonctionne correctement
grâce à la commande "show ip route".
Observez et commentez les informations de voisinage OSPF avec la commande "show ip ospf
neighbor".
Observez et commentez les coûts des routes OSPF par défaut avec la commande "show ip ospf
interface", et la bande passante des interfaces avec la commande "show interface",
Ensuite, vous pouvez faire le teste pour s'assurer que le routage est opérationnel.
A présent essayons de faire communiquer mutuellement les deux machines : A partir du PC1, lancez un PING
vers le PC2 et vise versa. Le résultat doit être positif si vous n’êtes pas trompés dans la configuration.
V.4 Conclusion
Ce TP nous ont permis de comprendre le fonctionnement des protocoles RIPv1, RIPv2 ainsi que OSPF. Nous
avons pu les mettre en pratique sous environnements le logiciel Cisco Packet tracer afin devoir les avantages et
les inconvénients de ceux-ci.
Les différentes versions de RIP permettent de concevoir un système de routage simple et relativement efficace
dans la majorité des cas même si celui se focalise seulement sur la métrique. Tandis que le protocole OSPF
permet, par son fonctionnement et ses options, de pouvoir créer des architectures réseaux assez complexes,
puisque maintenant nous interconnectons des zones composées de plusieurs réseaux. Il semble donc que l’OSPF
soit un protocole plus performant que RIP s’adaptant aux réseaux et à ses évolutions.