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Caractéristiques générales des valves à

L. CUVELIER commandes proportionnelles

1. La linéarité

C’est l’écart (E), sur le paramètre hydraulique, entre la courbe théorique et la courbe
réelle pour les mêmes valeurs du courant de commande. L’erreur de linéarité est exprimée
en % de la valeur nominale du paramètre hydraulique.

2. La dispersion

C’est l’écart, sur le paramètre hydraulique, pour une même consigne, entre plusieurs
appareils de la même gamme.

La dispersion est exprimée en % de la valeur nominale du paramètre hydraulique.

D’après « Le Guide des Automatismes » 1/5


Caractéristiques générales des valves à
L. CUVELIER commandes proportionnelles

3. La reproductibilité (fidélité ou répétabilité)

C’est l’aptitude à reproduire toujours la même grandeur hydraulique lorsque l’on entre
plusieurs fois la même consigne selon le même sens de variation.

Défaut de reproductibilité : 2 à 3 % pour les appareils sans capteur de position

< à 1 % pour des appareils équipés d’un capteur de position.

4. La résolution

La résolution est la plus petite variation de consigne correspondant à un écart mesurable


de la grandeur de sortie.

5. Hystérésis

Lorsque le signal électrique d’entrée passe de zéro au maximum (Imaxi), puis retourne à
l’origine, le tiroir se déplace proportionnellement au signal avec un écart appelé hystérésis.
Exemple : On fait varier le courant d’entrée de 0 à 500 mA et on relève le débit de sortie (ici 50 L/min). On
augmente le courant jusqu’à 900 mA (Imax) puis on le diminue jusqu’à 500 mA. On relève la valeur de sortie.
Elle est supérieure à 50 L/min. Cet écart E est appelé hystérésis.

D’après « Le Guide des Automatismes » 2/5


Caractéristiques générales des valves à
L. CUVELIER commandes proportionnelles

6. Temps de réponse

C’est le temps qui s’écoule entre l’envoi de la consigne et la stabilisation de la sortie


(en général 40 à 80 ms selon les appareils).

7. La rampe

Signal progressif de sortie, croissant (rampe à la montée) ou décroissant (rampe à la


descente), à partir d’une consigne dentrée ou de la supression de la consigne. Le temps de
rampe peut être modifié par un potentiomètre (si la carte électronique est analogique) ou
par la modification des valeurs (si la carte électronique est numérique). Le temps de
rampe se réfère à la valeur de consigne de 100 %.

D’après « Le Guide des Automatismes » 3/5


Caractéristiques générales des valves à
L. CUVELIER commandes proportionnelles

Le gros intérêt de la commande proportionnelle est de pouvoir alimenter un actionneur


(vérin ou moteur) avec une accélération et une décélération réglable et parfaitement
contrôlées : au lieu de commander « brutalement » le tiroir, on provoque son déplacement
vers la valeur demandée en un temps réglable en secondes (les rampes sont indépendantes).

8. Le courant d’alimentation

C’est le courant (en ampère) qui produit l’induction magnétique. Pour un solénoïde
proportionnel, le courant continu est proportionnel à la tension continue appliquée à ses
bornes.

La consigne d’entrée peut être en tension ou en courant.

9. Le signal DITHER

C’est un signal de haute fréquence (100 à 300 Hz) et de petite amplitude superposé au
signal de commande.

Il permet de placer le tiroir dans un état vibratoire permanent.

Avantages :

Diminution du risque de gommage du tiroir dû aux dépôts des particules solides


dans l’huile,

D’après « Le Guide des Automatismes » 4/5


Caractéristiques générales des valves à
L. CUVELIER commandes proportionnelles

Diminution du temps de réponse. En effet, le collage du tiroir pourrait


provoquer un « retard à la commande » qui perturberait les résultats pour des
petits débits, ou pour des asservissements.

Inconvénients :

Si la fréquence de découpage est la même que la fréquence propre de la machine


il faut modifier ses valeurs de réglage.

D’après « Le Guide des Automatismes » 5/5

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