embarqués
Rapport de mini-projet
Traitement de signal numérique
Réalisé par :
ELMOUSAID Rachida
Introduction
L'application la plus courante de l'échantillonnage est aujourd'hui la numérisation d'un signal variant dans le
temps. L'échantillonnage consiste à prélever les valeurs d'un signal à intervalles définis, généralement
réguliers. Il produit une suite de valeurs discrètes1 nommées échantillons.
Le nombre d'échantillons par unité de temps s'appelle cadence d'échantillonnage ou taux
d'échantillonnage. Quand l'échantillonnage se fait à intervalle régulier, on parle
de fréquence d'échantillonnage.
L'objectif de l'échantillonnage est la transmission de l'information codée dans un signal. La
question du choix de la fréquence d'échantillonnage se pose immédiatement :
si la fréquence d'échantillonnage est trop faible, les acquisitions seront trop espacées et si
le signal comporte des détails pertinents entre deux positions de capture, ceux-ci seront
perdus ;
plus la fréquence d'échantillonnage est élevée, et plus la transmission coûte en puissance de
traitement, en capacités de transmission et en espace de stockage.
Pour choisir une fréquence d'échantillonnage qui soit suffisante, il faut que la connaissance des
échantillons suffise pour calculer la valeur du signal dans tous les points intermédiaires. Claude
Shannon a montré à quelle condition cela était possible, connaissant la largeur de bande de
l'information codée dans le signal à transmettre.
Partie 1 : Théorème de l’échantillonnage
1
+∞ 𝑛=+∞
1
= ∫ ∑ 𝑥(𝑡)𝑒 𝑗2𝜋𝑓0 𝑛𝑡 𝑒 −𝑗2𝜋𝑓𝑡
𝑇
−∞ 𝑛=−∞
𝑛=+∞
1
= ∑ 𝑋(𝑓 − 𝑛𝑓𝑒)
𝑇
𝑛=−∞
𝐵2 𝑠𝑖𝑛2 (𝜋𝐵𝑡)
Donc X(f) est : 𝑥(𝑡) = 𝜋𝐵𝑡 2
3- La transformée de Fourier de 𝑥𝑠 (t)
𝑛=+∞
1
𝑋𝑠 (𝑓) = ∑ 𝑋(𝑓 − 𝑛𝑓𝑒)
𝑇
𝑛=−∞
D’ou
𝑛=+∞
On a 𝑓𝑚𝑎𝑥 = B, donc :
Pour T=1/4B :
Pour T=1/2B :
On a (𝑓𝑒 =2Fmax) : Le motif principal est égal au spectre de x(t), comme les motifs sont disjoints
grâce à un filtre passe-bas approprié.
Les motifs sont éloignés l’un des autres, Donc il s’agit de sur-échantillonnage.
2
4- La représentation de la transformée de Fourier de 𝑥𝑠𝑟 (t)
En générale on a :
𝑛=+∞
sin(𝜋(𝑡 − 𝑛𝑇𝑒 )𝑓𝑒 )
𝒙𝒔 (𝐭) = ∑ 𝑓𝑒 𝑥(𝑛𝑇𝑒 )
𝜋(𝑡 − 𝑛𝑇𝑒 )𝑓𝑒
𝑛=−∞
𝑛=+∞
𝐵2 𝑠𝑖𝑛2 (𝜋𝐵𝑛𝑇𝑒 ) sin(𝜋(𝑡 − 𝑛𝑇𝑒 )𝑓𝑒 )
𝒙𝒔 (𝐭) = ∑ 𝑓𝑒 .
(𝜋𝐵𝑛𝑇𝑒 )2 𝜋(𝑡 − 𝑛𝑇𝑒 )𝑓𝑒
𝑛=−∞
Alors
𝑛=+∞
3
Partie 2 : Un système particulier à analyser
On a
4
𝑌1 (𝑧) = 𝐴𝑍 −1 𝑌1 (𝑧) − 𝐵𝑍 −1 𝑌2 (𝑧) + 𝑋(𝑍)
{
𝑌2 (𝑧) = 𝐵𝑍 −1 𝑌1 (𝑧) + 𝐴𝑍 −1 𝑌2 (𝑧)
𝐵𝑍 −1 1
𝑌2 (𝑧) = 𝑌 (𝑧)
1 − 𝐴𝑍 −1 1
𝐵𝑍 −1 1
𝑌1 (𝑧) = 𝐴𝑧 −1 𝑌1 (𝑧) + 𝑋(𝑧) − 𝐵𝑧 −1 𝑌 (𝑧)
1 − 𝐴𝑍 −1 1
Donc
1−𝐴𝑍 −1 1−𝐴𝑍 −1
𝐻1 (𝑧) = (1−𝐴𝑍 −1 )2 +𝐵2 𝑍 −2 = 1−2𝐴 𝑍 −1 +(𝐴2+𝐵2)𝑍 −2
1 − 𝐴𝑧 −1
𝑌1 (𝑧) = 𝑌 (𝑧)
𝐵𝑧 −1 2
Donc
𝐵𝑍 −1 𝐵𝑍 −1
𝐻2 (𝑧) = (1−𝐴𝑍 −1 )2 +𝐵2𝑍 −1 = 1−2𝐴 𝑍 −1 +(𝐴2 +𝐵2 )𝑍 −2
Le diagramme en phase et en amplitude des deux fonctions de transfert 𝐻1 (𝑧) 𝑒𝑡 𝐻2 (𝑧) sous
Matlab :
Le script Matlab :
5
Les figures obtenues sont :
4- Le diagramme des pôles et des zéros pour 𝐻1 (𝑧) et 𝐻2 (𝑧) pour A = B = √2/2
Le script Matlab :
6
5- Les réponses impulsionnelles ℎ1 (𝑛) et ℎ2 (𝑛) pour A = B = √2/2 et 𝑥(𝑛) = 𝛿(𝑛)
On a :
√2
1 − 2 𝑍 −1
𝐻1 (𝑧) =
1 − √2𝑍 −1 + 𝑍 −2
√2
𝑍(𝑍 − 2 )
=
𝑍 2 − √2𝑍1 + 1
On a 𝑍 2 − √2𝑍1 + 1 = 0 ∆= −2
√2 ± 𝑗√2
𝑍1,2 =
2
𝜋 𝜋 𝜋 𝑍 2−
√2 1
± 𝑗4 𝑍
D’ou 𝑍1,2 = cos ( ) ± sin ( ) = 𝑒 Donc 𝐻1 (𝑧) =
− 𝑗𝜋
2
+ 𝑗𝜋
4 4 4 )(𝑍−𝑒 4 )
(𝑍−𝑒