3 Opérandes
Vous trouverez un aperçu détaillé des opérandes et des adresses des opérandes pour chaque
type de commande en annexe à ce manuel.
L’adressage des entrées et des sorties doit se faire sous forme octale, c’est-à-dire qu’il y a un
saut au bout de 8 chiffres (0,1,2,3,4,5,6,7,10,11,...,16,17).
Codes d'opérande,
Type d’appareil Type d’opérande Nombre d’adresses
adresses d’opérande
Entrées X0 à X17 6–16
FX1S
Sorties Y0 à Y15 4–14
Entrées X0 à X157 128 maxi �
FX1N
Sorties Y0 à Y157 128 maxi �
FX2N Entrées X0 à X317 256 maxi �
FX2NC Sorties X0 bis X177 max. 128 �
Entrées Y0 bis Y177 max. 128 �
FX3UG
Sorties Y0 à Y317 256 maxi �
FX3U Entrées Y0 à X367 256 maxi �
FX3UC Sorties Y0 à Y367 256 maxi �
� La somme des entrées/sorties (matériel) est de 128. Avec le logiciel, 128 entrées et
128 sorties peuvent être adressées.
� La somme des entrées/sorties (matériel) est de 256. Avec le logiciel, 256 entrées et
256 sorties peuvent être adressées.
� � � �
Marche
t
Arrêt
Traitement de
programme
t
Traitement entrée
Traitement sortie Temps de cycle
de programme
C000039C
Les états des signaux des entrées et des sorties peuvent être consultés à l’aide de différentes
instructions dans le programme.
Les résultats des fonctions logiques peuvent être édités par les sorties. De plus, les états des
signaux des sorties peuvent être définis directement dans le programme (spécifier ou re-
mettre à l’état initial).
Fig. 3-2:
Exemple de programmation pour
l’utilisation d’entrées et de sorties
X0 X1
Y10
C000122C
La sortie Y10 présente l’état de signal « 1 » lorsque les conditions suivantes sont remplies :
� L’entrée X0 présente l’état de signal « 1 », et
� l’entrée X1 l’état de signal « 0 ».
�
INDICATION Le relais ou le transistor de la sortie Y10 est activé après l’exécution du cycle API.
L’adressage des bits internes et des bits internes sauvegardés doit se faire sous forme décimale.
Contenu de la mé-
Code d'opérande
Automate Opérande moire mémorisé Nombre d’adresses
Adresse d’opérande
dans l’EEPROM
Bits internes — M0–M383 384
Bits internes
FX1S � M384–M511 128
sauvegardés
Bits systèmes � M8000–M8255 256
Bits internes — M0–M383 384
Bits internes
FX1N � M384–M1535 1152
sauvegardés
Bits systèmes � M8000–M8255 256
Bits internes � — M0–M3071 3072
FX2N Bits internes sau-
— M500–M3071 2572 (proportionnel)
FX2NC vegardés
Bits systèmes — M8000–M8255 256
M0–M383 384
Bits internes —
M1536–M7679� 6144
FX3G Bits internes
� M384–M1535 1152
sauvegardés
Bits systèmes � M8000–M8511 512
Bits internes — M0–M499� 500
FX3U Bits internes sau- M500–M1023� 524
�
FX3UC vegardés M1024–M7679 6656
Bits systèmes � M8000–M8511 512
�
Les bits internes M2800 à M3071 peuvent être utilisés en association avec des instructions pulsées (LDP, LDF
etc.) comme bits internes commandés par flancs d’impulsion.
�
Si la batterie en option est installée, la fonction de bit interne sauvegardé peut être affectée à ces bits internes
dans les paramètres de l’API. Ils seront alors bufférisés par la batterie.
�
Ce bit interne peut également être affecté dans les paramètres de l´API à la fonction de bit interne sauvegardé.
�
Ce bit interne peut également être affecté dans les paramètres de l´API à la fonction de bit interne non tamponné.
Les bits internes doivent être programmés comme les sorties. Mais il n’est pas possible de rac-
corder des appareils à ces bits en dehors de l’API, parce que les bits internes ne sont que des
adresses de mémoire dans la mémoire centrale de l’API.
Fig. 3-3:
X1 Exemple d’utilisation des bits internes
M0
M0
Y2
X0
M0
Y3
END
C000024C
Lorsque l’entrée X1 présente l’état de signal « 1 », le bit interne M0 commute sur l’état de si-
gnal « 1 ». Le bit interne M0 commute alors les sorties Y2 et Y3 sur l’état de signal « 1 ».
Lorsque l’entrée X0 présente l’état de signal « 1 », la sortie Y2 est commutée sur l’état de si-
gnal « 1 » indépendamment de M0. �
3.4 Temporisation
Des systèmes de temporisation sont nécessaires pour certains processus de commande, comme
par ex. pour la commutation d’un moteur d’aération en fonction du temps. Dans la technique de re-
lais, on utilise à cet effet des relais temporisés avec retard à l’enclenchement ou au déclenchement.
La technique API utilise des systèmes de temporisation internes dont les caractéristiques peuvent
être définies par le programme.
Les temporisations sont programmées pour la mise en marche et la remise à zéro comme les sor-
ties. Le contact de commutation de commande d’une temporisation peut être interrogé aussi sou-
vent que souhaité dans un programme.
Tab. 3-4: Plage temporelle réglable des temporisations et adresses d’opérandes correspondantes
INDICATION Si la temporisation T63 (pas temporel 1 ms) est utilisée dans le programme d’un automate de
la série FX1S avec les numéros de version V1.00 à V1.30, le programme doit en plus posséder
l’instruction suivante. L’instruction doit être insérée seulement une fois avant l’accès à T63.
Pour les automates à partir de la version 1.40, cette instruction n’est pas nécessaire.
M8002
�
DFNC89 K589090 H00004000 H00FFB9C Dn
C000409C
Fig. 3-4: Extension du programme lors de l’utilisation de T63 avec un FX1S versions V1.00 à
V1.30
� Le numéro du registre est défini par l’utilisateur.Avec l’instruction, deux registres successifs sont
affectés.
La valeur de consigne temporelle choisie est définie par une constante décimale supplémen-
taire K qui indique le nombre de pas temporels.
Exemple � Pour une temporisation de 100 ms, sur laquelle sont spécifiés les bits systèmes M8028 et dont la
constante décimale est K = 5, ceci correspond à une valeur temporelle de 5 x 100 ms = 500 ms.
�
La temporisation travaille comme retard à l’enclenchement. Une temporisation est activée par
commande avec un signal « 1 ». Après écoulement de la valeur de consigne temporelle réglée,
la temporisation commute sur l’état de signal « 1 ». Une temporisation retombe à l’état de re-
pos dès qu’il n’y a plus aucun signal « 1 » au niveau de son entrée.
INDICATION L’indication de la valeur de consigne temporelle peut aussi se faire indirectement par la va-
leur numérique décimale mémorisée dans un registre de données.
Exemple � L’exemple de langage à contact suivant montre l’utilisation des temporisations et la définition
indirecte de la valeur de consigne temporelle.
Fig. 3-5:
X0 D10 Exemple de programmation pour utilisation
T0 des temporisations
T0
Y0
END
C000201C
Exemple � L’exemple de langage à contact suivant montre l’utilisation des temporisations et la définition
directe de la valeur de consigne temporelle.
Fig. 3-6:
X0 K50 Définition de la valeur de consigne
T0 temporelle par une constante
T0
Y0
END
C000027C