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Stress hydrique

Parmi ces défis, on trouve la préservation des oasis, zones de végétation


fragilisées par l’avancée du désert.

Les oasis couvrent près de 15% de la superficie totale du Royaume et


hébergent près de 5% de la population nationale. Leur situation est
aujourd’hui dramatique, à cause de l’impact des changements climatiques,
mais aussi de l’action humaine inadaptée à la situation de pénurie, et qui
contribue en grande partie dans leur érosion.

En effet, ces 10 dernières années, les palmeraies marocaines ont connu une
forte dégradation, due notamment à une exploitation irrationnelle de la
ressource hydrique, une récolte excessive de la végétation, une diminution
de la fertilité des sols et des rendements de la production agricole, etc.

Cette situation déplorable entraîne un stress hydrique, une dégradation de la


qualité de l’eau et une détérioration des conditions de vie des populations
oasiennes.

Conscient du problème, le gouvernement marocain a entamé depuis 2004 la


Stratégie Nationale d’Aménagement et de Développement des Oasis et a
engagé un vaste chantier de réhabilitation, de sauvegarde et de mise en
valeur durable de ces écosystèmes. En effet, plusieurs initiatives ont été
entreprises, dont le Programme de développement durable des Oasis du
Sud (POS) et le Programme des Oasis du Tafilalet (POT).

En 2010, l’Agence Nationale pour le Développement des Zones Oasiennes


et de l’Arganier (ANDZOA) a été créée pour élaborer un programme global
de développement des zones de son intervention, d’assurer son exécution,
le suivi de sa réalisation, et ce, dans le cadre d’un développement durable
au niveau économique, social, culturel, environnemental et humain
conformément aux orientations et stratégies décidées.

Depuis leur création, ces programmes ont enregistré de grandes avancées

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