Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Sommaire
1. PROBLÉME DES SIGNAUX PHYSIOLOGIQUES
1.1 Introduction
1.2 Electrocardiogramme
1.3 Electroencéphalogramme
1.4 Le reste des signaux physiologiques
1.5 Caractéristiques des signaux physiologiques
2. ELECTROCARDIOGRAPHIE
3. ELECTROENCEPHALOGRAPHIE
3.1 Appareillage
3.2 Electrodes
3.3 Electronique associée
3.4 Evolutions
Chapitre I
1. 1 INTRODUCTION
Les premiers électrocardiogrammes (ECG) datent de plus de 100 ans, les premiers
électroencéphalogrammes (EEG) sont plus ‘récents’ : 1929. Leurs applications sont
uniquement médicales, servant à la détection de maladies et de malformations.
L’électroencéphalographie a permis d’avancer considérablement sur notre connaissance du
cerveau, avant d’avoir aujourd’hui d’autres méthodes plus efficaces. Ces deux appareils sont
néanmoins toujours très utilisés en milieu hospitalier.
Les deux appareils ont été développés uniquement pour les applications médicales, dans un
premier temps, de regarder quels aspects physiologiques ils mettent en jeu, et aussi de
présenter leurs utilisations, qui ont contribué à l’évolution de la médecine.
Les premiers enregistrements étaient faits avec des procédés physiques qui nous semblent
aujourd’hui dépassés. Pour améliorer ces appareils, en nous intéressant à l’importance de
l’électronique, ainsi qu’au traitement du signal qui a été développé pour des applications
concrètes.
La mesure des signaux physiologiques est perturbée par des grandeurs parasites dont les
principales ont origines suivantes :
ei em ec
Tension à vide
S
Ri résistance interne
1.2 Electrocardiogramme
1.2.1 Historique
1842 Un physicien italien Carlo Matteucci montre qu’un courant électrique accompagne
chaque battement cardiaque. [1]
1903 Einthoven parvient à recueillir ces courants d’une manière satisfaisante en utilisant
un montage électrique rappelant le pont de Wheatstone.
La dépolarisation très brusque, se maintient environ durant 0,3 secondes puis est suivie
aussitôt de la repolarisation qui rétablira les charges électriques initiales. Elle se propage
rapidement de proche en proche, aux cellules voisines et finalement au cœur tout entier en
5 centièmes de seconde environ. Cependant, comme la repolarisation est beaucoup plus
lente, la durée totale de l’activation de la masse cardiaque est de l’ordre de 40 centièmes
de seconde. L’état de repos électrique dure environ 60 centièmes de seconde. Ainsi, le
rythme de l’activité du cœur est de 60 à 80 activations par minute au repos. [2]
Il vient ensuite une phase d’interprétation des tracés obtenus, très délicate, qui demande
une connaissance précise de la médecine.
L’électrocardiogramme est utilisé pour suivre les modifications de volume des cavités,
les troubles du rythme et les affections coronariennes. Il est parfois nécessaire de
recourir à des épreuves d’effort (ECG d’effort), pour le rendre plus sensible.
Parce que le cœur est un organe vital et que les maladies cardiaques sont fréquentes,
l’électrocardiographe est un appareil très souvent utilisé
1.3. Electroencéphalogramme
o 1.3.1. Historique
Les ondes α , ou ondes de Berger (les plus significatives). Sur un sujet au repos et
les yeux fermés, sa fréquence va de 8 à 13 hertz et son amplitude de 20 à 60
microvolts.
Les ondes β , ou ondes de Bremer, dont la fréquence varie entre 14 et 30 hertz
avec une amplitude de 15 à 20 microvolts.
Université de Skikda 20 Août 55
Avantages
Inconvénients
Les potentiels étant mesurés à la surface du crâne, les mesures reflètent l’activité
électrique au voisinage du cortex uniquement. Il est possible d’introduire des électrodes
à l’intérieur du cerveau, mais alors l’EEG perd son caractère inoffensif.
Le champ électrique cardiaque crée dans le milieu biologique conducteur des courants
ioniques locaux qui établissent un champ magnétique, celui-ci est capté proximité du
thorax par un magnétomètre.
1.4.2 Electromyogramme
1.4.3 Electronystagmogramme:
1.4.4 Rhéogramme
Les variations en volume sanguin, des arrêtes se traduisent électriquement par des
variations d'impédance des région anatomiques qu'elles traversent. Lorsqu'un champ
électrique est établis uniformément, les variations potentielles recueillies a la surface
de la peau, par des électrodes sont liées aux variations en volume sanguin
Tableau1
150uV 10uV
f.e.m générateur
5 à 30 KΩ qq100KΩ
Impédance interne du générateur
Tableau 2
Université de Skikda 20 Août 55
Chapitre II
ELECTROCARDIOGRAPHIE
Depuis le premier appareil du début du siècle, l’électrocardiographe a évolué en adoptant au
fur et à mesure les technologies d’actualité. Ainsi, le signal analogique entraînant une aiguille
est devenu numérique, exploité par logiciel, et transmis sur papier par l’intermédiaire d’une
imprimante.
Sauf pour des études particulières portant sur les aspects énergétiques de l’électrogénèse,
on ne s’intéresse guère à la puissance des générateurs bioélectriques, ni aux courant qu’ils
débitent. On a soin au contraire de rendre négligeable le courant extrait par l’instrument
de mesure, qui doit être par conséquent à très haute impédance d’entrée, de telle sorte que
les phénomènes biologiques ne soient pas perturbés par la mesure.
2.2. Appareillage
Un électrocardiographe moderne se présente sous la forme d’un appareil compact
intégrant de nombreuses fonctions. En effet, celui ci comportait un écran à cristaux
liquides, une dizaine de dérivations, une imprimante, un logiciel d’exploitation des
résultats, et une possibilité de stocker les enregistrements sur disque dur et disquette, ou
des les transmettre sur une ligne téléphonique. L’appareil pouvait aussi contrôler une
épreuve d’effort.
2.2.1. Electrodes
Un des principaux intérêts de l’électrocardiogramme est qu’il n’est pas traumatisant, c’est
à dire qu’il ne nécessite pas d’opération chirurgicale ou d’anesthésie. Les électrodes de
mesure sont donc simplement placées à divers endroits du corps, directement sur la peau.
2.2.2. Dérivations.
VI=VL-VR
VII=VF-VR
VIII=VF-VL
Mais les techniques utilisées actuellement sont un peu plus complexes comme le décrit
la disposition montrée en figure 7. Six électrodes sont placées dans la région du cœur.
Les six voies alors récoltées sur l’appareil sont la différence entre chaque électrode et la
tension moyenne des trois membres (VI+VIII+VII)/3. Ces voies provenant d’une région
proche du cœur permettent de déceler des petites malformations du muscle cardiaque.
Maintenant que nous savons quels sont les principes mis en jeu par
l’électrocardiogramme, nous pouvons entrer dans l’électronique associée
E+
Pré amplification Filtrage Amplification
E- Différentielle
Sur les appareils modernes, chaque électrode est connectée à un tampon (buffer) à
haute impédance d’entrée (typiquement 100 MΩ). Le tampon supporte des hautes
tensions, pour protéger les amplificateurs en cas d’électrochoc, envoyé par un
défibrillateur par exemple. Ces tampons, ou au moins tout l’étage d’entrée, sont
alimentés par une alimentation isolée et stabilisée, dans le but de réduire les risques de
chocs électriques. On trouve parfois une batterie pour cet usage.
Le signal de mode commun peut être utilisé pour réduire le bruit de mode commun
par l’intermédiaire d’une rétroaction agissant sur la jambe droite du patient
Sur le schéma de la figure 8, il est possible de choisir une dérivation particulière,
grâce au ‘lead-select switch and network’. Il est à noter que la plupart des appareils
actuels travaillent sur au moins dix voies en même temps.
e1 + e2
Vs = Ac. + Ad .(e1 − e2 )
2
2.3.2 Filtrage
Ici on présente quatre types de Filtres à savoir le filtre réjecteur Figure 9, le Filtre
passe Haut figure 10, et le Filtre passe bas figure 13, enfin le filtre passe bande
figure15 .
R R
C C C = 470nF
Vs
Ve R = 1KΩ
3
Fc = = 50Hz.
2πRC
Dans ce type de filtre une seule fréquence est rejetée. Le filtre passe haut est définie
comme étant circuit électrique qui fait passer les fréquence supérieur à certain seuil.
Les filtres à ordre supérieur se rapprochent du filtre idéal ou à partir d'un certain seuil
aucune fréquence ne passe.
R Vs
Ve
Vs Zc 1 / jcω 1 1
= = = =
Ve Zc + R (1 / jcω ) + R 1 + jRcω 1 + j ω
ωc
Université de Skikda 20 Août 55
Vs -3dB
Ve 1
1
2
ω
ωc
C C
Ve R = 1KΩ R Vs
1
La fréquence de coupure est de: Fc = = 0.36 Hz
2πRC
R
Ve Vs
C
R R
C C Vs
Ve
Université de Skikda 20 Août 55
R C
Vs
Ve
R C
R 1
1 jcω
Où Z1 = R + et Z2 = .
jcω R+ 1
jcω
Vs = jRCω
Ve 1 +3jRCω − R 2C 2ω 2
Le gain peut être mis sous forme plus simple comme suite :
ω
j
Vs ω0
=
Ve ω ω
(1 + j )(1 + j )
ω1 ω2
1 3− 5 3+ 5
Où, ω 0 = , ω1 = ω 0 , ω2 = ω0
RC 2 2
ω1 ω0 ω2
Université de Skikda 20 Août 55
Définitions
1- La bande passante d'un Filtre est l'ensemble des fréquences des signaux que le
filtre fait passer de l'enter vers la sortie.
2- La fréquence de coupure d'un filtre c'est la ou les fréquences à partir des quelles
fait arrêter ou démarrer la bande passante.
2.3.3. Amplificateur
Ve Re Vs
Vs Rc
=−
Ve Re
Vs Rc
= −h21
Ve h11
peut citer : LF351, TL081, etc. les caractéristiques pratiques d'un amplificateur
opérationnel sont en générales les suivantes:
R2
R1
Ve
Vs
Vs R
G= =− 2
Ve R1
R1
R2
Vs
Ve
Vs R
G= = (1 + 2 )
Ve R1
Université de Skikda 20 Août 55
R2
R1
Ve- R1
Vs
Ve+
R2
R2
Vs = (1 + )(Ve + − Ve − )
R1
- La fréquence d'échantillonnage,
- Le temps de conversion,
- La résolution.
2) L'échantillonnage :
La fréquence d'échantillonnage idéalement doit être très grande pour que le signal soit
parfaitement représenté, mais une fréquence infiniment grande n'est pas possible pour
des raison technique (le temps de conversion est limité), pour cela la fréquence
minimale d'échantillonnage est donnée par le théorème de Shannon exprimé par :
Exemple:
T
P
Q
S 0.04 seconde
3) Le temps de conversion:
Tension analogique
T
t
4) La résolution
La résolution d'un convertisseur analogique numérique est la plus petite valeur que ce
dernier peut convertir, un convertisseur de grande résolution est un convertisseur qui
peut convertir la plus petite valeur que possible.
Exemple:
x = (5/255) V
t t
Dans la figure 23.a à chaque montée de l'escalier un multiple de la valeur "x" définie
précédemment, est effectué.
Ils existe plusieurs types de convertisseurs, ils sont caractérisés par leurs simplicité
temps de conversion fréquence d'échantillonnage, etc.. On distingue:
Dans ce type de convertisseur la valeur estimée de la tension d'entrée (en binaire) est
convertie en signal analogique (N/A) puis comparée au signal d'entrée originale. Pour
identifier la valeur numérique exact il faut N comparaison ou N est le nombre de bits.
Université de Skikda 20 Août 55
Horloge
Comparateur
Registres
Sorties
Numériques
Convertisseur
N/A
Principe de fonctionnement :
Au début tout les bits sont à zéro, pour commence le convertisseur met le bit le plus
significatif à un, puis fait comparer au signal d'entré, s'il est inférieur le bit est
maintenu s'il est supérieur le bit est mis à zéro. L'opération se répète au nombre des
bits, le temps de conversion pour ce genre de convertisseur est de l'ordre de 1 micro
seconde.
C
Tension
d'entrée
Logique de Compteur
commande binaire
Oscillateur Affichage
Université de Skikda 20 Août 55
Exercice N°1:
R1=100KΩ
Ve Convertisseur A/N
Vs 8 Bits, Ve max=2.5V
Rg = 1 KΩ R2 = 1KΩ
Filtre
passe ?
Impédance bas
Eg = D'entrée RE =
1mV 100K
Solution:
Vs R1 100
Le Gain est : =− =− = −100
Ve R2 1
Université de Skikda 20 Août 55
La tension de sortie est 100*0.99mV = 99mV le signe moins signifie changement de phase
par rapport à la sortie.
R
C
4) Calcul de la résolution:
Exercice N°2:
+Vcc
Rb Rc1 Rc2
Filtre Conver
rg Passe tisseur
Bas A/N
Vs2
Eg = 2 mV
Ve1 Re
Vs1
1) Quelle est la valeur de la résistance rg pour que la valeur de la tension Ve1 soit la
moitié de Eg, ici on suppose que la résistance d'entée est égale à 1kΩ.
2) Calculer le Gain Vs2/Ve1, avec Rc1 = 1kΩ, Rc2 = 2KΩ, Re = 470Ω, h11 = 0.5kΩ,
h21 = 120.
3) S'il on s'intéresse à faire passer des fréquence supérieur à 100 Hz, Quelle type de
Filtre utilise on doit utiliser, proposer un filtre avec les composants RC.
4) Calculer la valeur maximale de la tension d'entrée pour une résolution de 0.00785 et
un ADC de 8 bits.
Université de Skikda 20 Août 55
Solution :
ℜe
1) soit Re la résistance d'entrée, en appliquant le diviseur de tension Ve1 = Eg
ℜe + rg
rg = ( Eg .ℜe − Ve1.ℜe) / Ve1 ⇒ rg = ℜe = 1kΩ.
Vs 2 Vs 2 Ve2 Vs 2 Vs1
2) Gv = = = puis que Vs1=Ve2, on adonc :
Ve1 Ve2 Ve1 Ve2 Ve1
Rc1 Rc 2 10 20
Gv = ( −h 21 )(− ) = 120 = 1021
h11 Re 0.5 0.47
3) Le filtre à utiliser est du type passe haut, on propose le filtre suivant :
C
R
1
La fréquence de coupure étant égale à : 1/ 2πRC = 100 donc RC =
2π .100
4) la valeur maximale est :
0.0078*255 = 1.91 V
Exercice N°3:
R
Ve Vs
C
Solution :
Vs / Ve = 1 /(1 + jωRC )
La fréquence de coupure est de 1/2πRC
10
Vs = Ve / 2= sin(2π.100.t + π/2)
2
Vs = Ve = 5 sin(2π10.t)
Exercice N°4:
Soit une électrode avec un condensateur en parallèle voir figure ci-dessous, pour une source
cardiaque ayant pour signal Eg = 10. sin(2π.100.t) + 5. sin(2π50t) + 2. sin(2π.10t) +
sin(2π.5t).
1) Quelle sont les signaux successibles de passer à la sortie, pour rg = 1KΩ et C = 1µF.
2)
rg
Eg C Ve
Exercice N°5:
R2
Ve
+Vcc
RZ
Vz1
Vs
Vz2
Université de Skikda 20 Août 55
Exercice N°6
S (t ) = S1 + S 2 + S 3 + S 4
Avec:
S1 = 10 sin( 2π 100t )
S 2 = 5 sin(2π 10t )
S 3 = 7 sin( 2π 150t )
S 4 = 2 sin( 2π 50t )
Solution:
1) Représentation spectrale :
Amplitudes
10
Fréquences
2) Fréquence d'échantillonnage :
Eg Cg
Le signal sortant des amplificateurs est filtré par un filtre passe bas puis un filtre passe
haut de caractéristiques de transfert suivantes :
Passe bas :
Passe haut :
On retrouve aussi dans le schéma un dérivateur, une cellule qui élève le signal au carré,
un retardateur (delay), une porte ET, deux comparateurs (renvoyant un signal TTL*
selon le niveau de l’entrée par rapport à T1 et T2)
Le MA filter (moving average filter) correspond à un filtre dont la sortie peut s’écrire :
2.3.2.2. Numérique
La manipulation sur ordinateur s’est généralisée, pour une utilisation plus souple et plus
efficace. Cette opération nécessite des signaux échantillonnés. L’appareil que j’ai vu
permettait une acquisition de 15 pistes simultanément, avec un taux d’échantillonnage de
4000 Hz. Pour les calculs analytiques (détection des battements, pulsation…), l’appareil
utilise 250 échantillons par secondes. Le convertisseur analogique numérique se place
alors après le dernier amplificateur différentiel.
Il faut aussi savoir qu’il existe un ECG dit ‘Haute Résolution’ qui échantillonne à plus de
2 kHz, avec un filtre à 400 Hz, et un bit de poids faible qui représente moins de 2,5µV.
Là se posent des problèmes de bruit, qu’il faut filtrer soigneusement (avec un filtre de
Wiener).
2.4. Evolution
Pour obtenir de meilleures analyses médicales, des nouvelles méthodes de
classification des pulsations cardiaques ont été recherchées. Les différences sont
tellement fines, que les paramètres de classification diffèrent d’un patient à
l’autre. Il est donc quasi impossible de trouver un algorithme permettant cette
différenciation. C’est pourquoi les chercheurs se sont orientés assez récemment
sur le réseau de neurones* [7]. Celui-ci combine en autre les avantages de pouvoir
apprendre. L’idée est donc les former en leur faisant apprendre une base de
plusieurs millions d’enregistrements d’ECG, contenant les détections voulues. Ces
réseaux de neurone permettront ainsi de reconnaître ce qu’on leur demande.
Université de Skikda 20 Août 55
Chapitre III
ELECTROENCEPHALOGRAPHIE
3.1. Appareillages
L’électroencéphalographe possède beaucoup d’éléments communs à
l’électrocardiographe. Les électrodes sont très proches, le système de dérivations est
identique (ici, c’est souvent une électrode placée sur le lobe de l’oreille qui sert de
référence), les amplificateurs sont semblables.
3.2. Electrodes
L’électroencéphalographie présente l’intérêt d’être une méthode non invasive, c’est à
dire peu traumatisante pour le sujet, contrairement à l’injection ou l’inhalation d’un
radioisotope de durée de vie très brève pour l’IRM* ou la tomographie. C’est pourquoi
on utilise des simples électrodes de surfaces. Les électrodes sont donc très proches de
celles employées pour l’électrocardiographie. Elles sont basées sur le même principe,
seule leur taille est différente Leur nombre est en général d’une vingtaine (dans des
examens très spécialisé, on peut monter à une centaine)
La aussi, les informations techniques sont très rares. Il est possible de trouver
des schémas d’ensemble, comme celui-ci :
3.3.1. Amplification
amplificateurs doivent donc également être fidèles pour cette gamme de fréquences. Leur
précision est généralement de l’ordre de 90% pour une bande passante de 0,1 à 100 hertz.
Les différences de potentiel représentent des signaux d’amplitude relativement faible par
rapport à l’amplitude des parasites qui – tel le champ électrique des générateurs
industriels – affectent, en général, les deux électrodes d’une dérivation. Pour éliminer ces
parasites, on a recours à des amplificateurs différentiels, qui, fournissant à leur sortie une
différence de potentiels ne tiennent pas compte de la valeur absolue de la tension à
laquelle chacune des deux électrodes de la dérivation est portée par l’énergie électrique
qui l’affecte, que celle ci soit d’origine cérébrale ou extra-cérébrale.
L’amplitude des signaux d’EEG est plus faible que ceux de l’ECG, c’est pourquoi les
critères définissant les amplificateurs des EEG sont plus exigeants que ceux de l’ECG. Le
rapport de réjection de mode commun doit être d’au moins 10000 :1 (soit 80 dB). De
plus, durant l’enregistrement, il est nécessaire que le local soit faiblement exposé aux
champs électriques extérieurs, car la mesure est très sensible. Cependant, la réponse en
basse fréquence n’a pas besoin d’être aussi bonne pour l’EEG que celle de l’ECG. La
polarisation des électrodes n’est donc pas aussi prépondérante.
3.4. Evolutions:
A priori, l’EEG ne permet pas de faire de l’imagerie, mais recueille simplement des
signaux électriques. Des chercheurs [8] ont trouvé des algorithmes qui permettent une
localisation spatiale des événements. Pour cela, ils sont partis de résultats obtenus par
imagerie à rayon X, qui déterminent les zones du cerveau qui fonctionnent en réponse
à des stimuli précis (battements de cils, test auditifs…) et ont fait la même chose avec
l’EEG. Ils en ont extrait des rapprochements et des algorithmes spécifiques ont pu être
trouvé. Ainsi, en isolant un événement et en observant avec quelle intensité celui-ci a
touché les différentes électrodes placées autour du crâne, on peut alors le localiser.
Université de Skikda 20 Août 55
Le principal problème est alors le filtrage spatial. Celui-ci consiste à laisser passer une
activité électrique provenant d’une région particulière, et de couper les autres signaux
originaires d’autres endroits.
CONCLUSION
Les informations précises sur ces appareils sont difficiles à trouver. Les constructeurs ont
développés leurs solutions et évitent de les dévoiler (ce qui peut se comprendre). De plus, les
avancées de l’électronique ont poussé les fabricants à intégrer leurs circuits. Ainsi, la partie
électronique pure de l’appareil que on a pu voir (Max Personnal de Marquette, société
américaine) se résume à une carte intégrée regroupant toutes les fonctionnalités de l’appareil,
comme le contrôle de l’affichage, de l’impression, d’alimentation, d’amplification, de
transfert de données ; si bien qu’il est quasi impossible de retrouver les principes électronique
utilisés.
De plus, les informations que on a pu trouver concernent des évolutions très récentes, et par
conséquent très pointues.
Quoi qu’il en soit de mes recherches, on a noté que les deux techniques sont assez
similaires. Les deux appareils fonctionnent sur le même principe : des électrodes
recueillent des informations électriques fournies par des organes. La tension présente
Université de Skikda 20 Août 55
aux électrodes très faible, nécessite une attention particulière aux problèmes de bruit
(réduction des parasites..), ce qui demande une amplification très propre pour les
fréquences utiles.
La mesure des signaux et de l’amplification est dans les deux cas quelque peu établie,
contrairement au traitement du signal. Dans ce domaine, l’arrivée du numérique a
permis d’entrer dans une autre dimension, de par sa puissance et sa souplesse
d’utilisation. En effet, les ordinateurs ont pu apporter leur rapidité, leur polyvalence,
leurs moyens de stockage et de. Communication
RESUME
L’électrocardiographie et l’électroencéphalographie sont deux domaines qui sont
apparus au début du siècle. Depuis, les appareils se sont évidemment améliorés et la
médecine sait maintenant comment exploiter précisément ces résultats, qui sont très
utiles dans la détection d’anomalies ou de maladies physiques ou mentales.
Les deux appareils fonctionnent d’une façon assez similaire. Un signal électrique est
capté par des électrodes en argent, l’un provenant des fibres musculaires, l’autre de
l’activité électrique des neurones. Les électrodes sont placées sur la peau, et un gel de
chlorure d’argent assure la continuité de la conduction. On dit de
l’électroencéphalographie et de l’électrocardiographie qu’elles sont des méthodes non
invasives, c’est à dire qu’elles ne nécessitent pas d’injection de composé radioactif à
vie courte, ne laissent pas de traces, et sont inoffensives.
Dans les deux cas, une électrode sert de référence, la jambe droite pour l’ECG,
l’oreille pour l’EEG. Les signaux de chaque dérivation (au nombre d’une dizaine pour
l’ECG, et d’une vingtaine pour l’EEG) sont ensuite amplifiés par des amplificateurs
différentiels de bonne qualité, possédant un rapport de réjection de mode commun
assez élevé (plus de 100 dB). Ceux-ci présentent l’avantage de pouvoir supprimer des
interférences que l’on retrouve identiquement dans chaque dérivation. La fréquence
des informations contenues dans le signal ne dépasse pas 100 Hz.
Sur tous ces appareils médicaux, on trouve une protection contre les surtensions et
autres chocs électriques, car on en connaît le risque. Cette protection se fait par
l’intermédiaire de tampons, qui ont une impédance d’entrée très élevée (de l’ordre
d’une centaine de mégohms).
Ces appareils sont aujourd’hui toujours très utilisés en milieu hospitalier. Toutes les
améliorations apportées à ceux ci rendent des services à de nombreux patients.
Université de Skikda 20 Août 55
BIBLIOGRAPHIE
[6]J. Pan and W. Tompkins, IEEE Transactions on Biomed. Engr, vol 32 page 230-
236, Mars 1985
[7] Yu Hen Hu, IEEE Transactions on Biomed. Engr, vol 44 page 891-899, Sept
1997.