De femme � cheveux bruns fortement pommad�s D�une vieille baignoire �merge, lente et b�te, Avec des d�ficits assez mal ravaud�s;
Puis le col gras et gris, les larges omoplates
Qui saillent; le dos court qui rentre et qui ressort; Puis les rondeurs des reins semblent prendre l�essor; La graisse sous la peau para�t en feuilles plates:
L��chine est un peu rouge, et le tout sent un go�t
Horrible �trangement; on remarque surtout Des singularit�s qu�il faut voir � la loupe�
Les reins portent deux mots grav�s: CLARA VENUS;
�Et tout ce corps remue et tend sa large croupe Belle hideusement d�un ulc�re � l�anus.
Mes petites amoureuses
Un hydrolat lacrymal lave
Les cieux vert-chou: Sous l�arbre tendronnier qui bave, Vos caoutchoucs
Blancs de lunes particuli�res
Aux pialats ronds, Entrechoquez vos genouill�res Mes laiderons!
Nous nous aimions � cette �poque,
Bleu laideron! On mangeait des �ufs � la coque Et du mouron!
Un soir, tu me sacras po�te,
Blond laideron: Descends ici, que je te fouette En mon giron;
J�ai d�gueul� ta bandoline,
Noir laideron; Tu couperais ma mandoline Au fil du front
Pouah! mes salives dess�ch�es,
Roux laideron Infectent encor les tranch�es De ton sein rond!
� mes petites amoureuses,
Que je vous hais! Plaquez de fouffes douloureuses Vos t�tons laids! Pi�tinez mes vieilles terrines De sentiment; �Hop donc! soyez-moi ballerines Pour un moment!�
Vos omoplates se d�bo�tent,
� mes amours! Une �toile � vos reins qui boitent, Tournez vos tours!
Et c�est pourtant pour ces �clanches
Que j�ai rim�! Je voudrais vous casser les hanches D�avoir aim�!
Fade amas d��toiles rat�es,
Comblez les coins! �Vous cr�verez en Dieu, b�t�es D�ignobles soins!
Sous les lunes particuli�res
Aux pialats ronds, Entrechoquez vos genouill�res, Mes laiderons!