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1. L’Antiquité
1.1. L’Education dont l’objectif premier est la socialisation visant avant tout le
conditionnement de l’individu en fonction des structures raciales ou politiques
existantes. L’éducation assure la transmission d’une culture et le maintien d’un
système traditionnel.
Exemple : l’éducation spartiate, essentiellement militaire, physique, civique et
communautaire, qui sacrifie l’esprit au corps, les valeurs individuelles,
intellectuelles et spirituelles, aux valeurs collectives, physiques et guerrières.
Dictée par un étatisme absolu et une culture intellectuellement pauvre, la
pédagogie spartiate inculquait les vertus morales typiques d’une société
totalitaire ; les enfants sont propriété de l’Etat.
1.2. La Formation du lettré : là où existait une culture intellectuelle développée (
savoir et tradition codifiés) et une administration hiérarchisée, se répandit une
éducation à base d’instruction : écriture, lecture, calcul, sciences théoriques et
appliquées. L’école devint le moyen de formation d’une élite religieuse, politique,
administrative ou savante.
Ex : le scribe en Egypte
1.3. Education intellectuelle supérieure
- Origine dans les écoles philosophiques telles que celle de Pythagore ( +/- 500
avt J.C.) et dans l’enseignement des sophistes
- Développement à Athènes, démocratie culturellement riche, à partir du 5è
siècle ( siècle de Périclès)
- Une éducation équilibrée faite de formation physique, artistique, intellectuelle,
recherchant l’harmonie du corps et de l’esprit. On y trouve les premières
formes d’éducation supérieure : philosophie, rhétorique, dialectique, sciences.
Ecoles philosophiques célèbres de Socrate, Platon, Aristote.
- L’éducation a pour but de former l’homme cultivé apte aux fonctions de la vie
privée et publique par le développement des facultés physiques, intellectuelles
et morales, l’éducation supérieure étant réservée aux citoyens des classes
traditionnellement appelées à exercer des carrières publiques.
SOCRATE ( † 399) : philosophe moraliste athénien. Sa méthode d’interrogation,
l’ironie et la maïeutique amenant l’interlocuteur à concevoir la vérité par une
réflexion guidée grâce aux questions de Socrate qui conduit le dialogue.
PLATON ( † 347), disciple de Socrate.
La conversion de la nature humaine par l’éducation peut conduire à une réforme
des institutions sociales et de l’organisation de l’Etat.
L’éducation libère des servitudes corporelles et sensibles ; elle permet d’instaurer
la maîtrise de l’esprit chez l’homme et, par là, dans la société ( allégorie de la
caverne).
L’éducation romaine
- Jusque dans le courant du 2è siècle, l’éducation est fruste, pratique, civique,
morale et religieuse, traditionnelle et assurée par la famille. Les premières
écoles, d’un niveau uniquement élémentaire, apparaissent au 3è siècle.
- Suite à la conquête de la Grèce par les Romains, un phénomène irréversible
d’hellénisation impose la culture grecque, ce qui entraîne une profonde
évolution politique, culturelle et pédagogique. De nationale, militaire et
religieuse, l’éducation devient cosmopolite, oratoire, juridique et humaniste.
QUINTILIEN ( † 118 ap. J.C.) est un éminent juriste, fondateur d’une école
d’art oratoire : « Institutio oratoria ( 95). Il développe une pédagogie progressiste
par rapport à son temps. Elle consiste a tenir compte des différences individuelles
entre les élèves et de leur motivation. Cette éducation doit commencer dès le plus
jeune âge.
3. Le Moyen-Age
« Mieux vaut une tête bien faite qu’une tête trop pleine ». Il préfère une formation
au jugement plutôt que l’absorption d’une culture encyclopédique mémorisée. Il
s’agit d’acquérir une sagesse de vie : telle est le but de l’éducation. Il est partisan
de l’étude de la langue maternelle. Sa méthodologie est d’offrir un enseignement
attrayant, suscitant l’activité de l’élève et, partant, de l’observation.
4.2. Quatre courants principaux ont orienté la pédagogie des Temps Modernes
Introduction
Si vous avez déjà pris connaissance de la première partie de ce dossier – « Les grands
courants pédagogiques de l’Antiquité au XIXè siècle » - vous avez pu vous rendre compte que
le dossier n’a qu’une seule prétention : nous rafraîchir la mémoire de nos cours d’agrégation.
Cette deuxième partie a le même objectif. Et c’est d’autant plus vrai que, encore à l’heure où
nous écrivons ces quelques paragraphes, l’enseignement en Belgique francophone est en
pleine réforme.
Pour prendre connaissance de la pédagogie des trente dernières années, nous vous conseillons
de vous « transférer » sur le site du SEGEC. De notre côté, nous avons tenté de vous
présenter brièvement dans d’autres dossiers dans quelle mesure le cours de religion s’inscrit
dans cette dynamique de réformation.
Notre propos dans le présent article s’intéressera aux théories, aux méthodes et aux
réalisations pédagogiques du début du XIXè siècle jusqu’à la moitié du siècle que nous
venons de quitter ( jusqu’en 1970)
Makarenkon est pédagogue soviétique qui réadapte des jeunes sans famille dans la
colonie Gorki et la Commune Dzerjinski par le travail en commun et l’imprégnation
de l’idéal socialiste.
Son principe de base est que l’enfant est un « sujet constructeur »et non l’ « objet » de
l’éducation ; et que l’école constitue un « collectif engagé » dans l’action de la
communauté nationale.
Il s’oppose aux pédagogues occidentaux ; il méprise la psychologie individuelle et les
techniques d’individualisation.
Il vise la formation des facultés naturelles de l’homme dans une collectivité de
travail et l’éducation et non dans le milieu artificiel de l’école. Il cherche à ce
que l’esprit et le cœur de l’homme soient façonner selon un idéal politique et
non dans le but de faire éclore sa personnalité originale. Les valeurs
principales sont, selon lui, le travail collectif et la culture technologique.
Freinet est instituteur en France. Il crée à Vence son école « Le Pioulier » après avoir
enseigné comme instituteur ( 1935). Il fonde successivement la Coopérative de
l’Enseignement Laïc ( 1928) et l’Institut Coopératif de l’Ecole Moderne ( 1948).
Ses méthodes pédagogiques et sa philosophie de l’éducation ont une grande influence
entre autres lors des congrès annuels des partisans de l’Ecole moderne, à la Fédération
Internationale des Mouvements de l’Ecole Moderne.
Parmi ses techniques qui se sont largement répandues, il faut mentionner l’imprimerie,
les journaux scolaires, les échanges interscolaires et la coresponsabilité des élèves au
départ d’un plan de travail.
Selon lui, les méthodes de l’Ecole moderne doivent permettre de développer une
« pédagogie populaire » pouvant apparaître comme une certaine conciliation de
l’individualisation prônée par les écoles nouvelles et du collectivisme inspiré de la
méthode marxiste.
A cet effet, il affirme qu’il faut favoriser :
a. l’expression, l’expérience tâtonnante et, ainsi le développement de la
personne autonome par :
la correspondance interscolaire, des textes libres, l’imprimerie, le
journal, le fichier scolaire, le dessin, l’expression gestuelle…
b. des travaux individuels et en groupe par :
des enquêtes et des observations dans le milieu, des fiches individuelles
de travail, des bandes enseignantes, les livres programmés, des fichiers
autocorrectifs, des techniques modernes de communications, des
charges services…
c. la coopérative et la participation des élèves à la gestion pédagogiques de la
classe et de l’école : ex : les conseils de classe…
d. des activités manuelles et sportives
Le But ultime étant d’assurer le développement culturel et social du peuple ( prise de
conscience du rôle historique et humain du prolétariat) par une « pédagogie populaire
d’action », d’inspiration laïque et exerçant une fonction politique.
3. Attitude non-directive
4. Autogestion et autodétermination
Œuvres traduites :
- Libres enfants de Summerhill, 1970
- La liberté, pas l’anarchie, 1970
Les différents auteurs que nous allons citer font partie de cette mouvance des
premiers développements de la psychologie scientifique :
Wilhem WUNDT ( 1832 – 1920) : fonda le premier laboratoire de
psychologie expérimentale à Leipzig ( 1879). Il a surtout étudié la perception
Une des tâches actuelles de la pédagogie expérimentale est d’assurer une base
scientifique aux innovations et aux hypothèses résultant de la rénovation pédagogique
et de procurer les moyens d’un contrôle objectif.