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8 février 2003
B
L’alchimie de la finance S&
DJ
7 février 2003 S&
Paul Dontigny jr., Investissements PDJ Na
Écrire à l'auteur Ve
DJ
Ni
George Soros est gestionnaire du Hedge Fund HS
Quantum. Il est aussi renommé pour sa transaction à DJ
la baisse sur le Pound Anglais qui a rapporté un gain
Autre acquisition de l'In... de 1 G US$. On l’a même accusé d’avoir «brisé la
Les fiducies... toujours ... banque centrale anglaise». Il n’a pas nié que ses
Les fiducies de revenu da... ventes à découvert massives, accompagnées par des
ventes de d’autres hedge funds, aient envenimé la
situation du Pound. Il a simplement affirmé que si
cette monnaie avait été fondamentalement saine et
Dans nos archives sa valeur justifiée, aucun fonds d’investissement au
monde n’aurait pu la faire chuter.
George Soros g
c
d
e
f
Soros était conscient de l’impact qu’il pouvait avoir
sur le marché, si certaines conditions de vulnérabilité
étaient présentes. C’est le principe de «l’alchimie de
la finance», tel que suggéré et décrit par Soros dans un de ses livres (The Alchemy of
finance). Le principe s’applique autant dans des scénarios positifs, comme dans
l’exemple qui suit.
Autre exemple: lorsque je dis qu’une grande banque canadienne ne pourrait pas
émettre mon opinion de détenir aucune actions, je tiens compte du principe d’alchimie.
Si une grande banque recommandait soudainement à tous ses clients de vendre 100%
de leurs actions, elle pourrait engendrer un crash boursier.
Étirons un peu le raisonnement et nous verrons un peu ce qui s’est véritablement passé
depuis 3 ans et où nous en sommes.
http://www.lesaffaires.com/fr/Aujourdhui/detail.asp?id=122769&TypeAuteur=1&id... 2/8/2003
LesAffaires.com - Aujourd'hui Page 2 of 2
de financement par dette.
Le principe d’alchimie suggère qu’en prétendant que tout va bien, peut-être que l’on
créera en fait les conditions pour que tout aille bien.
On nous dit qu’il n’y a pas de risque de déflation mais la Fed, les économistes et les
gestionnaires en parlent pratiquement à chaque conférence ou communiqué de presse.
Il y a moins d’un an, nous n’entendions pratiquement jamais ce mot «déflation».
On nous dit depuis deux ans que l’économie repart et que la croissance s’en vient …
dans six mois. Mais le gouvernement américain se lance dans des programmes de
relance qui, à ce jour, créent un déficit de 300 GUS $.
Alors lisez bien entre les lignes. Soyez excessivement prudents et protégez-vous.
Personne ne le fera pour vous.
http://www.lesaffaires.com/fr/Aujourdhui/detail.asp?id=122769&TypeAuteur=1&id... 2/8/2003