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bâtiments
Qualité de l'air
L’environnement extérieur
Les matériaux de construction : revêtements, installations techniques, …
L’occupation du bâtiment : respiration, entretien, …
Le mobilier et les appareils électroménagers
Les polluants
Germes pathogènes
Matières odorantes
Gaz carbonique
En respirant, chaque individu produit du gaz carbonique (CO2). L’homme au
repos rejette dans le local environ 20 litres/h de gaz carbonique pour 500
litres/h d’air expiré.
La concentration normale en CO2 est de 300 ppm. A proprement parler, le gaz
carbonique n’est pas dangereux pour la santé tant que sa teneur dans l’air ne
dépasse pas 5 000 à 6 000 ppm. Une augmentation de CO2 expiré correspond à
une diminution de la teneur en oxygène (O2) de l’air mais ceci n’a aucune
conséquence sur le niveau d’oxygène nécessaire aux besoins respiratoires.
Toutefois, un tel niveau réduit l’approvisionnement en oxygène du sang ce qui
contribue à diminuer la concentration dans un premier temps et à l’apparition
de maux de tête ensuite.
Le CO2 est avant tout considéré comme un traceur des polluants humains. En
effet, si on sent que l’air d’un local où il règne une teneur en CO2 de 1 500 ppm
n’est pas « frais », cela est dû aux autres effluents humains dont l’émission est
parallèle à l’émission de CO2.
Le monoxyde de carbone
Le monoxyde de carbone ou CO est un gaz inodore et incolore produit lors
d’une combustion incomplète. Si l’appareil de combustion (chauffe-bains,
poêles, chaudières, convecteurs à pétrole…) ou la chaufferie n’est pas
correctement ventilée (par exemple si le conduit des fumées ou les grilles
d’aération sont obturés ou que l’appareil est mal entretenu ou vétuste), le CO
se retrouve dans l’air intérieur du bâtiment. Une fois respiré, il remplace
l’oxygène transporté dans le sang et provoque une carence en oxygène qui
peut aller jusqu’à la mort.
Fumée de tabac
Bien qu’il est interdit de fumer dans les lieux publics fermés depuis le 1er
juillet 2011 en Belgique, la fumée de tabac reste encore un polluant de l’air
courant. Elle a les caractéristiques d’une matière odorante et des poussières
dues aux particules imbrûlées du tabac. Les fumées de tabac contiennent,
entre autres, des goudrons, responsables des cancers, et du monoxyde de
carbone. Les conséquences d’une ambiance enfumée sont l’irritation des voies
respiratoires et des yeux ainsi que le risque d’apparition de maladies des
poumons et du pharynx (asthme, infections,…).
Humidité
La vapeur d’eau n’est pas un polluant en soi mais l’humidité relative va jouer
un rôle aggravant dans la qualité de l’air. En effet, plus l’air est sec, plus les
irritations respiratoires seront favorisées et au contraire, plus l’air est humide,
plus le développement des allergènes, moisissures et acariens sera favorisé.
Transports Extérieur
6% 8%
Autre lieu
intérieur
11%
Bar/restaurant
2%
Lieu de travail
5% Habitation
68%
Les teneurs admissibles
Le radon
Le formaldéhyde
Pour les matières odorantes, il est pratiquement impossible d’en faire une
évaluation et d’établir des valeurs limites : elles sont surtout détectées par des
personnes entrant dans un local. Pour savoir si un bouquet d’odeurs est
admissible, il faut aussi considérer la destination du local et la durée
d’occupation. Dans les locaux scolaires, par exemple, occupés plusieurs heures
par jour pendant de nombreuses années à un âge décisif pour le
développement des individus, il faut prendre des mesures plus sévères que
dans des locaux occupés occasionnellement. Dans le cas particulier de la
présence d’odeurs corporelles, la concentration en gaz carbonique (CO2) est
un indicateur fiable. En effet, sa production est quasi proportionnelle à la
production des odeurs corporelles.
Le CO2
On distingue déjà l’air vicié d’un local de l’air extérieur « frais » quand la
teneur en CO2 s’élève à 0,15 % en volume (ou 1 500 ppm). La limite maximale
dictée par l’annexe C3 de la PEB est de 1 000 ppm. Cette valeur sert de base
pour définir les taux de ventilation des locaux.
Pour les lieux de travail, l’Arrêté royal du 10 octobre 2012 (modifié par celui
du 25 mars 2016) concernant les exigences de base générales demande de ne
pas dépasser une concentration de CO2 de 800 ppm.