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Partiel analyse de séquence

Fenêtre sur cour (Rear Windown) est un film américain à suspense produit
et réalisé par Alfred Hitchcock . Tourné du 23 novembre 1953 au 13 janvier
19542 aux studios Paramount à Los Angeles, il est sorti en août 1954 aux
États-Unis et le 1er avril 1955 en France. Il a été présenté à la Mostra de
Venise de 1954.. Le film est considéré par de nombreux spectateurs,
critiques et spécialistes du cinéma comme l’un des meilleurs films
d'Hitchcock4. Il a reçu quatre nominations aux Oscars. Depuis 1997, il figure
au National Film Registry, et est cité au 48e rang dans le classement des 100
meilleurs films américains établi en 2007 par l'American Film Institute
(édition du 10e anniversaire). Il est 33e dans le classement des meilleurs
films.

Met en scène à New York, le reporter photographe LB Jefferies se retrouve


immobilisé dans son appartement après un accident. Seul avec le plâtre qui
enserre sa jambe et le cloue dans son fauteuil, il s'ennuie. Pour tuer le
temps, il épie ses voisins et pénètre chaque jour davantage dans leur
intimité. C'est ainsi qu'il s'intéresse de plus en plus à Lars Thorwald, une
sombre brute qu'il a surpris en train de se disputer avec sa femme. Il en
vient à le soupçonner d'avoir assassiné la malheureuse. Lisa Fremont, qui
visite souvent Jefferies, auquel elle porte une tendre attention, partage
bientôt son obsession.

Dans cette sequence 3 dans un temps pluvieux ; Jeff omnolent dans son
fauteuil et réveillé par une pluie d’orage. Il perçoit diverses scènes dans
l’immeuble d’en face, et remarque en particulier le représentant de
commerce (thorwald) qui, à plusieurs reprises, sort de chez lui sous la pluie,
puis revient, toujours avec sa valise d’échantillons. Enfin, à l’aube, alors que
Jeff s’est endormi, il sort avec à son bras une femme en noir.Alors que dans
cette sequence 9 Lisa s’introduit chez Thorwald pour y rechercher les bijoux
de sa femme. Hélas, l’homme revient. Jeff assiste, impuissant et anxieux, à
la confrontation. Il appelle la police. La jeune femme se fait arrêter pour vol.
Jeff s’aperçoit, en regardant avec son téléobjectif, qu’elle porte au doigt
l’alliance de Mrs Thorwald .

Dans le plan 25 de la séquence 3 le Plan utilisé est moyen du bâtiment en


face , on remarque que le regard de Jeff s'attarde sur le deuxième étage ,
en utilisant un plan fixe , ce dernier ne bouge pas et utilise une prise de vue
objective ,la caméra filme l’action d’un point de vue extérieur , avec un
angle de vue frontal , au niveau d'eclairage on a des puissances du rouge ,
les nuances de ce dernier sont remarquer dans le plan de plus il contient
aucun personnage et aucun dialogue a part le son d'ambiance de la pluie.

Alors que dans le plan 38 de la meme sequence on peut dire que le plan
utilisé est un plan d'ensemble ou plan moyen sur le meme batiment , en
utilisant un déplacement panoramique de 180 ° de la caméra vers
l'appartement au deuxième étage et la position de celle ci est neutre ,
toujours une prise de vue objective , on la position des deux personnage la
femme habillée en noir et Thorwald qui est en trois-quart face a la caméra
mais encore un angle de vue frontale , cette fois au niveau de la luminosité ,
la lumiere est plus claire mais la couleur rouge est toujours dominante et un
son d'ambiance de pluie.

Pour le plan 63 de la séquence 9 filmée en téléobjectif , ici on a un plan


rapproché taille nous montre la taille et les main du personnage avec un
deplacement panoramique de la caméra avec toujours une prise de de vue
objective , la position du personnage est de dos envers la camera en outre
Objectif est à longue focale et d'une faible ouverture , au niveau d'éclerage
on a la lumiere qui tend un peu vers le jaune , et cette fois on a un
dialogue .

Premièrement pour plan 25 séquence 3 , la couleur rouge domine dans ce


dernier et le film une formechromatique à travers les variations du rouge.
Le voyeurisme et le plaisir de l’enquête, le goût du sang et de l’aventure,
une certaine perversité derrière les bonnes intentions se révèlent dans
l’intensité de cette couleur, Car le rouge, avec une force obsédante, est
également la couleur du sang et du meurtre, désignant ce corps tué et
découpé hors-champ, et comme dispersé au hasard dans le décor et les
propos , et la focalisation sur le deuxieme étage montre l'intrigue et
l'appartement de l'assasin suspect ,Ce qui est vu par Jeff est en effet de plus
en plus trouble, de plus en plus mystérieux, comme le souligne le
changement d’atmosphère générale (passage à la nuit, puis passage à une
nuit pluvieuse, sinistre)

Deuxièment , le plan 38 séquence 3 , Jeff dort quand Monsieur et «


Madame Thorwald » quittent leur appartement (12). Si Jeff avait vu
Thorwald partir avec sa « femme »,l’absence de celle-ci ne lui aurait pas
paru suspecte. C’est donc une partie de cache-cache qui se joue, et la
séquence 12 en est le pivot, la nuance rouge toujours présente dans le plan
tel que la trame rougeâtre des murs en briques, les éclaboussures criardes
des fleurs rouges du parterre, les géraniums des étages et la lumière rouge
des couloirs de l’immeuble , en met en thème aussi le voyeuriste que
presque tous les films possèdent. Après tout, lorsque nous regardons un
film, nous regardons une partie de la vie des autres non détectée par eux.
C'est exactement ce que fait Jeffries tout au long de la lunette arrière . Il
regarde dans la vie privée des autres sans - pour la plupart - être détecté
par les personnes qu'il regarde. Plus important encore, il s'amuse pendant
qu'il y est, et il ne peut jamais rester trop longtemps à l'écart de cette
fenêtre

Troisiement ,le plan 63 de la sequence 9 , le téléobjectif visée sur le dos de


Lisa, elle, bien consciente d'être dans le champs visuel ,profite donc pour lui
suggérer le mariage en passant à son doigt l’alliance de Anna Thornwald et
en la montrant à son homme par la fenêtre sachant pertinemment qu’il
regarde ,permet d’accompagner en douceur le spectateur, aussi éprouvé
que Jeff, vers un « happy end » qui propose une ultime variation spirituelle
sur le thème du couple et du mariage.

Jeff dans REAR WINDOW , il est à la fois un voyeur-spectateur, un cinéaste


et un cinéphile ,le résultat n’est absolument pas simpliste. Bien au contraire,
le travail d’Alfred Hitchcock est très sophistiqué et le résultat absolument
brillant. En utilisant presque exclusivement un point de vue subjectif,Le
suspense devient insoutenable dans Fenêtre sur cour, précisément parce
que l’on ne quitte jamais cette fenêtre et que l’on n’a qu’une vision partielle
de la situation ,mais bien plus parce que l’on s’identifie au personnage
principal, capable uniquement de regarder sans jamais agir

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