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22. Soit : a ∈ .
Alors la suite (a + n.T ) tend vers +∞ quand n tend vers +∞.
Donc la suite ( f ( a + n.T )) tend vers L , soit la limite de f en +∞.
Mais cette suite est aussi constante à la valeur f ( a ) , donc on en déduit que f est constante et vaut L .
PSI Dupuy de Lôme – Chapitre 01 : Révisions d’analyse (Exercices : corrigé niveau 2). -1-
1
Il aurait suffi dans ce cas de supposer f continue en − , qui est en fait le point fixe de : x a 3.x + 1 .
2
24. Remarquons tout d’abord que le résultat aurait été évident pour : n = 1 , avec la valeur : x = 0 .
Pour : n ≥ 2 , la fonction g proposée est continue sur (par opérations).
Supposons maintenant que g ne s’annule pas sur [0,1].
Alors elle y garde un signe constant, par exemple strictement positif.
Mais alors :
n −1
k n −1 k +1 k n −1 k + 1 n −1 k n k n −1 k
0 < g = f − f = f − f = f − f = f (1) − f (0) = 0 .
k =0 n k =0 n n k =0 n k =0 n k =1 n k =0 n
Cette contradiction montrer que g s’annule sur [0,1], et que :
1
∃ x ∈ [0,1], f ( x) = f x + .
n
f
25. a. Posons la fonction : ϕ = .
g
Par opérations, ϕ est continue sur et son carré vaut 1, donc ϕ vaut ±1.
Elle ne peut prendre ces deux valeurs sinon le théorème des valeurs intermédiaires garantirait qu’elle
s’annule ce qui n’est pas le cas.
Donc elle vaut toujours 1 ou toujours − 1 et qui montre que : f = g , ou : f = − g .
b. L’hypothèse faite sur f montre que f ne s’annule pas sur .
Posons alors : ∀ x ∈ , g ( x) = f ( − x) .
On constate que :
∀ x ∈ , ( g ( x)) 2 = ( f ( − x)) 2 = f ( − x) = ( f ( − x) )) 2 = ( f ( x) )) 2 = f ( x) = ( f ( x)) 2 .
2 2
Donc : f = g , ou : f = − g .
Mais si on avait : f = − g , on aurait en particulier : f (0) = − g (0) = − f ( −0) = − f (0) , et : f (0) = 0 ,
ce qui est impossible, donc : f = g , et f est paire.
26. a. La fonction continue ( g − h) ne s’annule pas sur [0,1], donc elle y reste strictement positive ou négative.
D’où le premier résultat.
b. Supposons pour la suite qu’on ait : g > h .
Supposons par ailleurs que : ∃ ( a, b ) ∈ [0,1]2, f (a ) = g ( a ) , et : f (b) = h(b) .
Alors :
g ( a ) + h( a ) g ( a ) − h ( a )
• ( f − ϕ )(a ) = f ( a ) − = > 0,
2 2
h(b) − g (b)
• ( f − ϕ )(b) = < 0.
2
Puisque ( f − ϕ ) est continue sur [0,1], elle doit donc s’annuler en un point c et en ce point c , on a :
g (c ) + h ( c )
f (c ) = .
2
Mais en ce point f (c) vaut aussi soit g (c) , soit h(c) .
g ( c ) + h (c )
Et si par exemple : f (c) = g (c) , on aurait alors : g (c) = , d’où : g (c) = h(c) .
2
Cette contradiction montre que f coïncide sur [0,1] soit avec g , soit avec h .
27. Notons : ϕ (t ) = f (t ) =
(Re( f (t )) 2 + (Im( f (t )) 2 .
Par opérations, ϕ est continue sur [ a, b ].
De plus ϕ est non nulle en t si : Re( f (t )) ≠ 0 , mais également si : Re( f (t )) = 0 , car alors : Im( f (t )) ≠ 0 .
Donc ϕ ne s’annule pas sur [ a, b ].
PSI Dupuy de Lôme – Chapitre 01 : Révisions d’analyse (Exercices : corrigé niveau 2). -2-
Si enfin, on note : m = inf ϕ (t ) , cette valeur existe comme borne inférieure d’une fonction continue sur un
t∈[ a ,b ]
segment, et elle est atteinte en au moins un point de [ a, b ], donc est non nulle.
On a donc démontré le résultat voulu.
29. a. Vu l’hypothèse faite : f (0). f (0) = f (0) , et f (0) est solution de l’équation : t 2 = t , et vaut 0 ou 1.
b. Si f (0) est nul, alors :
∀ x ∈ , f ( x). f (0) = 0 = f ( x + 0) = f ( x) ,
et f est la fonction nulle, qui est bien solution, puisque dérivable sur et vérifiant l’égalité demandée.
c. Si on suppose : f (0) = 1 , on peut alors, à x fixé, dériver l’égalité de départ par rapport à t, et :
∀ x ∈ , ∀ t ∈ , f ( x). f ' (t ) = 1. f ' ( x + t ) .
Cette égalité étant vraie pour tout t, en particulier pour : t = 0 , et : ∀ x ∈ , f ' (0). f ( x) = f ' ( x) .
Donc f est solution d’une équation différentielle du type : y ' = a. y , avec : a ∈ .
f est donc de la forme : ∃ λ ∈ , ∀ x ∈ , f ( x) = λ .e a. x ,
et comme de plus : f (0) = 1 , on en déduit :
λ = 1 , donc finalement : ∃ a ∈ , ∀ x ∈ , f ( x) = e a. x .
Réciproquement, toute fonction du type précédent est bien dérivable sur , et vérifie l’égalité
demandée : ce sont donc les solutions du problème.
PSI Dupuy de Lôme – Chapitre 01 : Révisions d’analyse (Exercices : corrigé niveau 2). -3-
n + 1 ( 0) ( n +1−0 ) n + 1 (1) ( n +1−1)
∀ x > 0 , g n( n++11) ( x) = .x g n ( x) + .x g n ( x) , et donc :
0 1
d (−1) n ( n ) 1 (−1) n 1
g n( n++11) ( x) = x. n+1 . f + (n + 1). n +1 . f (n)
dx x x x x
(n + 1).(−1) n +1 ( n ) 1 (−1) n 1 ( n +1) 1 (−1) n 1
= x. . f + x. . − . f + ( n + 1). .f (n)
x n+ 2 x x n +1 x 2 x x n +1 x
(−1) n +1 1
= n + 2 . f ( n +1) .
x x
Ce qui termine la récurrence.
π
33. a. Puisque f admet une limite finie en +∞, g admet une limite en qui vaut f ( a ) .
2
π π
g se prolonge donc par continuité sur 0, , en posant : g = g (0) = f (a ) .
2 2
π π
Cette fonction prolongée est continue sur 0, , dérivable sur 0, .
2 2
π π
b. Puisque : g = g (0) , le théorème de Rolle montre qu’il existe : γ ∈ 0, , tel que : g ' (γ ) = 0 .
2 2
π
c. De plus : ∀ x ∈ 0, , g ' ( x) = (1 + tan 2 ( x)). f ' ( a + tan( x)) .
2
Posons alors : c = a + tan(γ ) ∈ ] a,+∞ ), et : ( g ' (γ ) = 0 ) ( f ' ( a + tan(γ )) = 0 ) ( f ' (c) = 0 ).
d. Plus généralement, si f est définie sur , continue et dérivable sur et vérifie : lim f ( x) = lim f ( x) ,
x ← +∞ x ← −∞
alors il existe : c ∈ , f ' (c) = 0 .
π π
La démonstration est identique, en définissant par exemple une fonction sur − ,+ , que l’on
2 2
π
prolonge en ± .
2
Développements limités.
34. On va ici utiliser des développements limités à des ordres suffisants ou des équivalents.
• Pour la première limite, on pose : x = 1 + h , et :
x 2 + x − 2 = (1 + h) 2 + (1 + h) − 2 = 3.h + h 2 ~ 3.h ,
0
PSI Dupuy de Lôme – Chapitre 01 : Révisions d’analyse (Exercices : corrigé niveau 2). -4-
π π π 1 2
tan .x = tan + h. = − ~ ,
2 2 2 π π .h
0
tan h.
2
π 6 π 6
d’où : ( x 2 + x − 2). tan .x ~ , et : lim( x 2 + x − 2). tan .x = .
2 1π x →1
2 π
1
• Pour la seconde, on remarque tout d’abord que : ( x > 1 ) ( 0 < x. sin ).
x
x2
1 1 1 1
D’où : x. sin = exp x 2 . ln x. sin = exp x 2 . ln1 − 2
+ o+∞ 2 , puis :
x x 6.x x
x2
1 1 1
= exp − + o+∞ (1) ,
1
x. sin = exp x 2 . − 2
+ o+∞ 2
x 6.x x 6
x2
1 1
et : lim x. sin = exp − .
x → +∞
x 6
1
1 1 1 1 1
• Enfin : 2 = 2 n = exp . ln(2) = 1 + . ln(2) + o +∞ , de même : n 3 = 1 + . ln(3) + o+ ∞ .
n
n n n n n
1 1 3. ln(2) − 2. ln(3) 1
D’où : (3.n 2 − 2.n 3 ) n = exp( . ln(3.n 2 − 2.n 3 )) = exp . ln1 + + o+∞ ,
n n n n
1 3. ln(2) − 2. ln(3) 1
et : (3.n 2 − 2.n 3 ) n = exp . + o+ ∞ = exp(3. ln(2) − 2. ln(3) + o+∞ (1)) ,
n n n
23 8
soit finalement : lim (3.n 2 − 2.n 3 ) n = exp(3. ln(2) − 2. ln(3)) = = .
n → +∞ 32 9
35. • Pour les développements limités composés, il faut en premier lieu surveiller les variables intermédiaires
utilisées et les points où les développements intermédiaires sont réalisés.
x2 x3 x2 x3 x3
• 3.e x + e − x = 3.1 + x ++ + o0 ( x 3 ) + 1 − x + − + o0 ( x 3 ) = 4 + 2.x + 2.x 2 + + o0 ( x 3 ) ,
2 6 2 6 3
d’où en factorisant par 4 et en utilisant un DL3(0) de ln(1 + u ) , on obtient :
x x2 x3 x 3.x 2 x 3
ln(3.e x + e − x ) = ln(4) + ln1 + + + + o0 ( x 3 ) = 2. ln(2) + + − + o0 ( x 3 ) .
2 2 12 2 8 8
1 1 1 n
a +n b 1 ln(a ) + ln(b) 1
36. On écrit : a = exp . ln(a ) = 1 + . ln(a ) + o+ ∞ , d’où :
n
= 1 + . + o+∞ .
n n n 2 n 2 n
n n
n a +n b n a + n b ln(a ) + ln(b) n a +n b
Puis :
= exp n. ln
= exp + o + ∞ (1) , et : lim = a.b .
2 2 2 n → +∞ 2
37. a. La fonction f étant décroissante, elle admet une limite finie en +∞ ou tend vers − ∞ .
Si cette limite était − ∞ , alors la fonction : x a f ( x) + f ( x + 1) , tendrait aussi vers − ∞ et ne pourrait
1
être équivalent à .
x
Donc f tend vers une limite finie L en +∞, et : x a f ( x ) + f ( x + 1) , tend vers 2.L en +∞ et aussi vers
0, d’où on déduit que : 2.L = 0
Finalement, f tend vers 0 en +∞.
b. On remarque ensuite que : ∀ x > 0 , f ( x ) + f ( x + 1) ≤ 2. f ( x ) ≤ f ( x + 1) + f ( x + 2) .
Si maintenant, on multiplie cette double inégalité par x , on constate que :
• x.( f ( x ) + f ( x + 1)) tend vers 1, vu l’équivalent donné, et :
• x.( f ( x + 1) + f ( x + 2)) est équivalent à ( x + 1).( f ( x + 1) + f ( x + 2)) en +∞ et tend aussi vers 1.
1
Donc 2.x. f ( x ) tend vers 1 en +∞ et : f ( x ) ~ .
+ ∞ 2. x
π π
38. La fonction tan est définie sur − ,+ et y est de classe C1 comme quotient.
2 2
De plus : tan' = 1 + tan 2 .
Il est alors simple de démontrer par récurrence que tan est de classe Cn pour tout n sur l’intervalle donc
de classe C∞.
En effet, elle y est bien de classe C1, et si on l’y suppose de classe Cn, pour un entier : n ≥ 1 , donné, alors
la relation sur tan' montre que tan' est elle-même de classe Cn, donc que tan est de classe Cn+1.
Puis, étant de classe C9, elle admet en 0 un développement limité à l’ordre 9 de la forme (elle est impaire) :
π π
∀ x ∈ − ,+ , tan( x) = 0 + a1 .x + a 3 .x 3 + a5 .x 5 + a 7 .x 7 + a 9 .x 9 + o0 ( x 9 ) .
2 2
D’autre part, tan' est de classe C8 donc admet aussi un développement limité à l’ordre 8 en 0, obtenu en
π π
dérivant le précédent et on a l’égalité : ∀ x ∈ − ,+ ,
2 2
a1 + 3.a 3 .x 2 + 5.a5 .x 4 + 7.a 7 .x 6 + 9.a 9 .x 8 + o0 ( x 8 ) = 1 + (a1 .x + a 3 .x 3 + a 5 .x 5 + a 7 .x 7 + a 9 .x 9 + o0 ( x 9 )) 2 .
En développant cette égalité et en utilisant l’unicité d’un développement limité en 0, on peut égaler les
coefficients et aboutir au système :
a1 = 1 ,
3.a 3 = a12 ,
5.a5 = 2.a1 .a 3 ,
7.a 7 = a32 + 2.a1 .a 5 ,
9.a 9 = 2.a1 .a 7 + 2.a3 .a 5 .
On peut alors le résoudre de proche en proche pour obtenir finalement :
PSI Dupuy de Lôme – Chapitre 01 : Révisions d’analyse (Exercices : corrigé niveau 2). -6-
π π x3 2 17 62
∀ x ∈ − ,+ , tan( x) = x + + .x 5 + .x 7 + .x 9 + o0 ( x 9 ) .
2 2 3 15 315 2835
40. • Si : a = b , on a :
1 1
1−
a
b b n
Or : tend vers 0 et ( u n ) tend vers 1.
< 1 , donc la suite
a a
Si par ailleurs : a < b , de même la suite tend vers − 1 (on peut aussi considérer ( − u n )).
43. On démontre ces résultats par récurrence, en commençant par remarquer que :
π π
∀ n ∈ *, 0 ≤ n +1
≤ ,
2 2
donc cosinus et sinus sont positifs.
Puis le résultat voulu est immédiat pour : n = 1 , et si on le suppose vrai pour un entier : n ≥ 1 , donné,
π 1 π 1 1 1
alors : cos 2
n+2
= .1 + cos n +1 = .1 + . 2 + 2 + ... 2 = . 2 + 2 + 2 + ... 2 .
2 2 2 2 2 4
Donc le cosinus étant positif, on en déduit le résultat pour n + 1 en passant à la racine.
On en déduit le résultat (directement) pour le sinus avec : 2. sin 2 (α ) = 1 − cos(2.α ) ,
et le fait que ce sinus est positif.
π π π
Enfin : sin n +1 + ∞ n +1
~ , donc : 2 n +1. sin n +1 = 2 n . 2 − 2 + ... 2 ~ π ,
2 2 2 +∞
et : π = lim 2 n . 2 − 2 + ... + 2 .
n → +∞
45. Tout d’abord la suite ( u n ) est bien définie, et une récurrence immédiate montre qu’elle est à termes
positifs.
Puis, en posant : ∀ n ∈ , v n = ln(u n )) ,
1 1
on constate que : ∀ n ∈ , v n + 2 = .v n +1 + .v n .
2 2
Donc la suite ( v n ) est une suite récurrente linéaire à deux termes, d’équation caractéristique :
2.r 2 − r − 1 = 0 .
n
1 1
Les racines étant 1 et − , on sait donc que : ∃ ( A, B ) ∈ , ∀ n ∈ , v n = A + B. −
2
.
2 2
B
Enfin les valeurs de u n pour : n = 0 , et : n = 1 , donnent : ln(α ) = A + B , ln( β ) = A − , et :
2
1 2
A = .(ln(α ) + 2. ln(β )) , B = .(ln(α ) − ln(β )) .
3 3
n n
1 2 1 2 2 1
+ . − − . −
Finalement : ∀ n ∈ , u n = α 3 3 2
.β 3 3 2
.
Suites adjacentes.
46. On peut commencer par démontrer par récurrence que : ∀ n ∈ , u n et v n existent et sont positifs.
u n + vn 1
Puis : ∀ n ≥ 0 , u n +1 − v n +1 = − u n .v n = .( u n − v n ) 2 ≥ 0 .
2 2
Donc à partir du rang 1, on a :
• un ≥ vn ,
u n + vn v − un
• − un = n ≤ 0,
2 2
et ( u n ) est décroissante à partir du rang 1, minorée par 0 donc convergente,
• u n .v n − v n = v n .( u n − v n ) ≥ 0 ,
et ( v n ) est croissante à partir du rang 1, majorée par u1 , donc convergente.
Notons Lu et Lv leurs limites respectives.
1
En passant à la limite dans l’égalité donnant u n +1 , on obtient : Lu = .( Lu + Lv ) ,
2
d’où : Lu = Lv , et les deux suites sont adjacentes.
47. Comme dans l’exercice précédent, on démontre que ( u n ) et ( v n ) sont bien définies, à valeurs strictement
positives, puis avec :
(u n − v n ) 2
∀ n ∈ , u n +1 − v n +1 = , on démontre qu’à partir du rang 1, on a : u n ≥ v n .
2.(u n + v n )
Ensuite, on démontre que ( v n ) croît, ( u n ) décroît, et convergent vers deux limites, qui sont égales, à
nouveau en utilisant la relation définissant u n +1 .
Un peu de théorie.
48. Puisque ( u n ) et ( v n ) sont à valeurs dans [0,1], on a :
∀ n ∈ , 0 ≤ u n .v n ≤ u n , et : 0 ≤ 1 − u n ≤ 1 − u n .v n ,
et le théorème des gendarmes montre que (1 − u n ) tend vers 0, donc ( u n ) tend vers 1.
( u n ) et ( v n ) jouant des rôles identiques, ( v n ) tend aussi vers 1.
PSI Dupuy de Lôme – Chapitre 01 : Révisions d’analyse (Exercices : corrigé niveau 2). -9-
49. L’hypothèse indique qu’il existe une suite extraite de ( z n ), soit ( zϕ (n ) ) qui converge vers : z = a + i.b .
Mais alors ( aϕ (n ) ) converge vers a , et ( bϕ (n ) ) vers b , comme parties réelle et imaginaire d’une suite
convergente (ici ( zϕ (n ) )).
La réciproque est fausse, comme le montre le contrexemple donné par :
∀ n ∈ , z n = ( −1) n + i.( −1) n +1 .
En effet, la suite constante égale à 1 est extraite de ( a n ), tout comme de ( bn ), puisque :
∀ n ∈ , a 2.n = ( −1) 2.n = 1 ,
∀ n ∈ , b2.n +1 = ( −1) ( 2.n +1) +1 = 1 ,
mais (1 + i ) n’est pas valeur d’adhérence de ( z n ).
En effet : ∀ n ∈ , z n = ( −1) n .(1 − i ) ,
et ( z n ) n’a que deux valeurs d’adhérence qui sont (1 − i ) et ( −1 + i ) .
PSI Dupuy de Lôme – Chapitre 01 : Révisions d’analyse (Exercices : corrigé niveau 2). - 10 -