Sols Assignment

Institut de Technologie du Cambodge
Département de Génie Civil
Mécanique des sols
TRAVAUX PRATIQUES
Enseignant: Dr. KY Sambath
Etudiants:
MAO Sokpanha e20160374

MEAS Ponloeu e20160380
MEY Chanravy e20160391
MOM Monny e20160402
NAM Sovun e20160417
NEANG Piseth e20181648
NORNG Sovanmanech e20160441
NUTH Visal e20160445
2019 - 2020
Institut de Technologie du Cambodge Mécanique des Sols
Département de Génie Civil Enseignant : Dr. KY Sambath
SOMMAIRE
REMERCIEMENT i
PRÉFACES ii
Essai 1 L’essai d’œdomètre 1

Essai 2 L’essai de cisaillement rectiligne 6
Essai 3 L’essai de limites d’Atterberg 13
Essai 4 L’essai de specific gravity 22
Essai 5 L’essai de permeability 25
REMERCIEMENT
Tout d’abord, nous remercions son excellence OM Romny, Directeur Général de l’ITC
pour sa bonne gestion de l’institut, sa bonne coopération avec les universités partenaires au niveau
local, régional et international, améliorer la qualité de la formation des ingénieurs et des
techniciens principaux.
Nous aimerions également remercier M. CHREA Rada, Chef du Département de Génie

Civil de l’Institut de Technologie du Cambodge, qui a préparé ce programme de stage à la fin de
la troisième année pour les étudiants en génie civil. En outre, je tiens à remercier tous ses
renseignements sur le stage.
Ensemble, nous voudrions remercier à Dr. KY Sambath, notre maître de travaux pratiques
et théoriques. Notre rapport de travaux pratique a été réalisé grâce à ses efforts, ses
encouragements, ses compréhensions.
Veuillez agréer, Messieurs, le directeur, le chef, le professeur, l’expression de nos

sentiments respectueux.
ii
PRÉFACE
Dans le monde de la construction, la fondation est le premier élément que nous devons
considérer et construire avant toute la structure sur le terrain. Donc, nous avons besoin de prendre
le sol pour tester avant de commencer à construire sur elle. Les objectifs de ce livre illustrent les
principaux tests de la mécanique du sol. Nous nous concentrons sur sept tests principaux qui sont
couramment utilisés par les ingénieurs. Ce livre est le résultat d’un travail de groupe que nous
avons testé en laboratoire de génie civil à l’Institut de Technologie du Cambodge. Il permet aux
lecteurs de connaître chaque test en fournissant les objectifs, l’équipement, les processus, le calcul
et le résultat des tests. Bien que notre groupe fasse de nombreux efforts pour obtenir le meilleur
résultat des tests, il y aura quelques erreurs causées par la machine et l’équipement en raison de
leur âge, test d’échantillon et de courte durée d’essai. A la fin du cours expérimental, le principal
point important est de savoir comment effectuer et obtenir les résultats de chaque test.
iiii
Essai 1 Essai d’œdomètre
I. Objectives de l’essai
L’essai œdomètre consiste à appliquer sur l’échantillon une contrainte

verticale uniforme et déterminer le tassement correspondant au cours du
temps.
Les buts principaux dans cet essai sont :
1. Déterminer la compressibilité du sol pour prévoir l’amplitude des
tassements. Construire la courbe de compressibilité (e – logσ)
2. Déterminer les caractéristiques de consolidation du sol pour estimer
l’évolution des tassements dans le temps. Construire les courbes de
consolidation (e - √𝒕) ou (e – log t).
II. Appareillage
Pour faire cet essai on doit avoir les appareils spécifiques. L’œdomètre
est un appareil d’essai de consolidation unidimensionnelle qui permet de
réaliser sur un échantillon de sol saturé.
L’appareil spécifique a l’essai comprend :
• La cellule œdométrique
• Le dispositif d’application de la charge
• Le bâti
• Le système de mesurage
Les organes essentiels de cellule œdométrique sont :
• Un cylindre rigide en métal contient l’échantillon
• Deux pierres poreuses assurant le drainage des deux faces de
l’échantillon
• Une réserve d’eau en contact avec les pierres poreuses
• Un piston coulissant dans le cylindre et venant charger
l’échantillon
• Un capteur mesurant les déplacements du piston.
P a g e 1 | 27
Schéma de la cellule oedométrique
III. Mode Opératoire

1. Préparation de l'opératoire
• Dimension de l'éprouvette dans cet essai, a initialement un diamètre D de
50mm et une hauteur h0 de 20mm.
• La section de l'échantillon est horizontale et uniforme pour son épaisseur.
P a g e 2 | 27
2. Préparation de l'essai
• L'ensemble de bague plus éprouvette est pesé, puis on le met en place entre
les deux disques drainant dans la cellule œdomètre. Le piston est placé,
puis on le met en place entre les deux disques drainant dans la cellule
œdomètre. Le piston est placé au constant de l'éprouvette sans exercer sur
les elle d'effort mesurable et maintenu afin d'éviter tout mouvement de
soulèvement dû au gonflement de l'éprouvette. Le système d'application et
de mesure des efforts est mis en place.
• Commencer le chargement avec une charge de 1 kg et doubler à chaque
incrément: mesure le tassement avec le micromètre au cours de
consolidation aux temps suivant: 0(avant chargement), 6s, 15s, 30s, 45s,
1min,…la nouvelle charge peut être appliqué si 100% de la du fait qu'il n'y
a pas du temps suffisant;
• Atteindre plus de 100 kg mais dans notre essai, on prend seulement 16 kg
• À fin on décharge comme le fait de charger et on mesure le gonflement.
IV. Calcul des Caractéristiques de l'échantillon
1. Tenseur en eau initial et final de l'éprouvette
• Initial
Comme on a trouvé tenseur en eau initial pendant l'essai.
• Final
Comme l’échantillon a été en panne, on ne peut pas trouver la
teneur en eau après le tassement
2. La masse volumique humide de l’éprouvette (masse volumique
initiale)
ℎ=𝑚ℎ
𝑉ℎ
𝜋𝐷2
𝑉ℎ = ∗ 𝐻𝑜 = 39.26𝑐𝑚3
4
68.24
ℎ = 39.26 = 1.536𝑔/𝑐𝑚3 =15.36kN/m3
=> ℎ = 15.36𝑘𝑁/𝑚^3
P a g e 3 | 27
3. Indice de vides initiaux de l'éprouvette

𝒔 
𝒆𝟎 = −𝟏 avec ℎ = 𝐺𝑠 ∗ 𝑤 et 𝑠𝑒𝑐 = 1+𝑊%
ℎ
𝒔𝒆𝒄
𝐺𝑠 ∗𝑤 2.7∗10
𝑒0 = ∗ (1 + 𝑊%) − 1 = ∗ (1 + 0.78) − 1 = 2.16
ℎ 15.36
4. Degree de saturation
𝑊%∗𝐺𝑠 0.78∗2.7
𝑆𝑟 = = = 0.975 = 97.5%
𝑒 2.16
5. Indice des vides initiaux de l'éprouvette á la fin de chaque palier de

chargement
𝒆𝒊 = 𝒆𝟎 −  𝒆𝒊
∆𝐻
Avec ∆𝑒𝑖 = (1 + 𝑒0 ) ∗
𝐻0
6. Module œdomètrique
La module oedomètrique Eoed , est définit par la formule :

∆
𝐸𝑜𝑒𝑑 = ∗ (1 + 𝑒0 )
∆𝑒
I. Graphique
La courbe de compressibilité donne les variations de l’indice des vides du
sol en fonction de la contrainte effective appliquée à l’éprouvette.
Echantillon
D(ring) 50mm
H0 20mm
𝑚ℎ 68.24g
𝑉ℎ 39.27cm3
W 78%
Gs 2.7
𝛾ℎ 15.36KN/m3
P a g e 4 | 27
H/Ho
P(Kg) (kPa) (kPa) H(mm) (mm) e e Eoed(MPa)
0 0 0 0 0 0 2.16
0.5 2.5477707 2.5478 1.756 0.0878 0.277 1.8826 29.01788953
1 5.0955414 2.5478 2.668 0.1334 0.422 1.7385 17.42186232
2 10.191083 5.0955 4.262 0.2131 0.673 1.4866 20.72170896
4 20.382166 10.191 5.645 0.2823 0.892 1.2681 28.41226947
8 40.764331 20.382 6.825 0.3413 1.078 1.0817 42.86974172
16 81.528662 40.764 7.904 0.3952 1.249 0.9112 67.94914773
8 40.764331 40.764 7.834 0.3917 1.238 0.9222 62.94170926
2 10.191083 30.573 7.545 0.3773 1.192 0.9679 49.29809677
II. Indice de compression Cc
∆𝑒 0.911−1.082
𝐶𝑐 = = = −0.5680
∆𝑙𝑜𝑔𝜎 𝑙𝑜𝑔81.52−𝑙𝑜𝑔40.76
III. Indice de gonflement Cs
∆𝑒 0.922 − 0.968
𝐶𝑠 = = = −0.0760
∆𝑙𝑜𝑔𝜎 1.61 − 1.008
IV. Conclusion
L’essai oedmètre est un processus qui nous permet de réaliser sur un

échantillon de sol saturé un essai de consolidation unidimensionnelle. Selon le
résultat, cet essai est progressif. Mais on a aussi des petits erreurs, mais on peut
acceptable.
P a g e 5 | 27
L’essai de cisaillement rectiligne

Essai 2
I. Objectifs de la mesure
Les objectifs de cette expérience sont de trouver aux paramètres qui sont
définis les propriétés mécaniques du sol :
• Cohésion (C) : limite plastique du sol
• Angle de frottement de sol ()
Ces deux paramètres sont essentiels pour le calcul de la section du bouchon
de pile (Pile Cap) et des pieux.
II. Équipements et matériaux d’expérimentation
Boîte de cisaillement
Cellule de charge
P a g e 6 | 27
1- Spécimen glissant 6- Goupilles de verrouillage

2- Papier filtre à eau 7- Acier de rembourrage ci-dessous
3- Pierre spongieuse 8- Moitié inférieure
4- Bouchon de chargement 9- Spécimen coulissant
5- Acier pour filtre à eau 10- Moitié supérieure
Le machine à cisaillement directe meuble

III. Procédure
1) Mesurer le diamètre du spécimen de sol et calculer l’aire

2) Assemblez la boîte de cisaillement et remplissez-la de terre fournie
par votre instructeur de laboratoire. Placer le sol dans la boîte de
cisaillement en le faisant tomber à travers l’entonnoir d’une hauteur
d’environ 1in. L’utilisation d’une méthode uniforme de préparation
des échantillons assure l’uniformité entre les échantillons pour
obtenir une enveloppe de défaillance linéaire Mohr-Coulomb.
P a g e 7 | 27
Mise en place de l’acier de rembourrage meuble Mise du papier filtre à eau
Mise en place des goupilles de verrouillage Remplissage de la boîte de cisaillement avec du

sable
Placer le papier filtre à eau Placer la feuille de roche spongieuse et le bouchon

de chargement
P a g e 8 | 27
3) Placer le boîtier de cisaillement dans la machine à cisaillement

direct. Fixer le boîtier de cisaillement et avancer la vis manuellement
de façon à ce que toutes les pièces mobiles (vis, boîte de cisaillement
et cellule de charge/anneau d’essai) soient bien placées l’une contre
l’autre.
Verser l’eau et faire tremper l’échantillon

jusqu’à saturation
4) Placer la charge normale N, sur le spécimen pour atteindre le niveau

désiré pour . Calculer la quantité de charge nécessaire. Si votre
machine à un poids mort par l’avantage mécanique de calculer la
force normale réelle appliquée à l’échantillon. Si votre machine est
configurée avec un système hydraulique ou pneumatique au lieu
d’un système de poids mort, demandez conseil à votre instructeur.
Mettre poids
P a g e 9 | 27
5) Positionner et mettre à zéro les indicateurs de déformation et la

cellule de charge.
Lire les résultats

6) RETIRER LES GOUPILLES DE BLOCAGE DU BOÎTIER DE
CISAILLEMENT et tourner les vis de séparation un quart de tour
pour séparer les moitiés supérieure et inférieure du boîtier de
cisaillement.
7) Commencer à cisailler l’échantillon à une vitesse de déformation

H/t d’environ 0.02 in/min. Consigner vos données sur la fiche
technique d’essai de cisaillement direct ci-jointe et utiliser des
feuilles supplémentaires au besoin.
8) Calculer  pour chaque mesure, et tracer 
IV. Résultat
Soit A est la section de l’échantillon selon le plan. On a :
• Le contraint normal appliqué à l’échantillon :
 : Contrainte normale appliquée à l’échantillon

N : Charge normale
A : Aire de section du spécimen de sol
P a g e 10 | 27
• Le contraint de cisaillement maximal mesuré à la rupture :
 : Contrainte de cisaillement maximal mesuré à la rupture

T : L’effort horizontal
A : Aire de section du spécimen de sol
❖ L’échantillon 1 appliquée par la charge de 3 kg :
P a g e 11 | 27
Diamètre
Contrainte
du Aire de Effort Effort de Contrainte
Charge de
No spécimen section normale cisaillement normale
(kg) cisaillement
de sol (mm2) (N) (N) (kPa)
(kPa)
(mm)
1 35 343.35 205 155.631 92.921
2 53 2206.183 65 637.65 354 289.029 160.458
3 95 931.95 485 422.426 219.837
Diagramme de Coulomb (,)

250 219.837
Contrainte de cisaillement ()
200
160.458
150
 = 0.3585 + 58.812
92.921
100
50
0
0 50 100 150 200 250 300 350 400 450
Contrainte normale ()
Selon le diagramme de Coulomb au-dessus, on peut déterminer les

caractéristiques C et  par l’équation de la droite =0.3585+58.812
Alors on a :
C = (0)
On obtient C = 58.812 kPa
 = arctan (0.3585) =19.72o
C=58.812 kPa
Donc, =19.72o
V. Conclusion
D’après les résultats que nous avons obtenus, nous pouvons dire que le sol est de
type sable argileux. En fait, le résultat peut avoir de petites erreurs parce que
l’échantillon ne correspond pas bien aux cylindres, c’est-à-dire que le diamètre
de l’échantillon est un peu plus petit que le cylindre. En outre, la vitesse standard
appliquée n’est pas constante pendant l’essai de cisaillement.
P a g e 12 | 27
Essai 3 Limite D’atterberg
Les teneurs en eau qui délimitent les quatre états de consistance (état
solide, semi-solide, plastique et liquide) sont appelées limites de consistance ou
limites d’Atterberg.
I. Principe
1. Objective
Déterminer la limite d’atterberg (limite de liquidité et plasticité)

d’un sol.
2. Généralité
Limité d'Atterberg a pour but de définir les états d'humidité

correspondant aux limites entre trois états de consistance du sol: liquide,
plastique et solide.
• Limite de liquidité WL: teneur en eau au point de transition entre
l'état liquide et plastique.
• Limite de plasticité WP: teneur en eau d'un sol au point de
transition entre l'état plastique et solide.
• Indice de plasticité IP: la différence entre la limite de liquidité et
de plasticité. Elle définit l'étendue du domaine plastique.
𝐼𝑃 = 𝑊𝐿 − 𝑊𝑃
Etat Etat Etat

Solide Plastique Liquide
Teneur en Eau
0 𝑊𝑃 𝑊𝐿 W (W)
𝐼𝑃
𝑊𝐿 − 𝑊
𝐼𝐶 ==
𝐼𝑃
P a g e 13 | 27
Où W: la teneur en eau du sol dans son état naturel et ne comporte pas

d'éléments supérieurs à 400 μm.
𝐼𝐿 : indice de liquidité : définie par formule suivante
𝑊𝐿 − 𝑊𝑃
𝐼𝐿 =
𝐼𝑃
W: la teneur en eau du sol dans son état naturel et ne comporte pas

d'élémentssupérieurs à 315μm.
Si IC> 1 ou IL< 0 ; le sol est à l’état solide
Si 0 < IC< 1 ou 1>IL > 0 ; le sol est à l’état plastique
Si IC <0 ou IL> 1 ; le sol est à l’état liquide.
3. Principe de détermination
• Recherche de la teneur en eau pour laquelle une rainure pratiquée
dans un sol placé dans une coupelle de caractéristiques imposée se
ferme lorsque la coupelle et son contenu sont soumis à ses chocs
répétés.
• Recherche de la teneur en eau pour laquelle un rouleau de sol, de
dimension fixé et confectionnée manuellement, se fissure.
II. Appareillage
1. Préparation du sol
• Un tamis à maille carrée
de 315μm d'ouverture.
• SoilMortar and Pestle.
• Un récipient d’au moins
2 litres.
• Un bac de dimension
minimale en centimeters
30x20x8.
P a g e 14 | 27
2. Limite de liquidité
• Un appareil de Cassagrande
Il est se compose de :
• Une étuve de dessiccation à la température réglable à 105 0C et à
50 0C
• Une balance de portée minimale et maximale compatibles avec les
masses à peser et telle que les pesées sont effectuées avec une
incertitude de 1/1000 de la valeur mesurée.
III. Limite de plasticité
• une plaque lisse en marbre ou en

matériau équivalent pour le
malaxage et la confection des
rouleaux de sol.
• une balance électrique à
tolérance 0.01g
• une étuve définie comme
auparavant
• une plaque de verre de 5cm de
largeur et de 10,5cm de
longueur portant une graduation Figure.2: Système d’évaluation de
diamètre des rouleaux
tous les 1cm et une cale de
0,5cm (voir figure 2) ou tout autre dispositif permettant
d’apprécier le diamètre des rouleaux de sol de 3mm ± 5mm.
P a g e 15 | 27
IV. Mode d'opération
1) Préparation du sol
• faire sécher 24h un sol en une quantité suffisante pour l'expérience.

• A l'aide du SoilMortar and Pestle, faire dissocier le sol sec en
particules.
• Les faire passer par le tamis de 315μm. Tout tamisat est pris.
2) Limite de liquidité
• Contrôler le fonctionnement de l’appareil avant de procéder aux

essais. Il faut s'assurer que:
- la largeur b1 de la pointe de l'outil à rainure est inférieure à 2.2
mm
- la hauteur de chute de la coupelle est de 10 mm (tolérance 0.1
mm à +0.5mm)
- préparation de l'échantillon du dol soumis à l'essai. La tamisa est
totalement
malaxée pour obtenir une pâte homogène.
• Réalisation de l'essai. Répartir avec la spatule, dans la coupelle
proprement sèche, une masse d'environ 70 g de pâte.
Figure 3: Remplissage de la coupelle de Cassagrande
• La pâte recouvre le fond de la coupelle, sauf sur une partie d'environ

3 cm (Voir fig.3a ) et son épaisseur f est, au centre, de l'ordre de 15
à 20 mm (Voir fig 3b et 3c).
P a g e 16 | 27
• Par l'outil à rainure, partager la pâte en deux parties en le tenant

perpendiculairement à la surface de la coupelle et en présentant sa
partie biseautée face à la direction du mouvement. (Voir fig.4)
Figure 4
• Fixer délicatement la coupelle sur le support métallique de

l'appareil de Cassagrande
• Actionner le came de façon à soumettre la coupelle à une série de
chocs à une fréquence de 2 coups/s.
• Noter le nombre de chocs nécessaire pour que les lèvres de la
rainure se rejoignent sur une longueur d'environ 1 cm (Voir fig.5)
Figure 5 : fermeture de la rainure
• Si N est inférieur à 15, le processus est à recommencer avec un

matériau plus sec et homogénéisé à nouveau.
• Si N est supérieur à 35, l'opération est renouvelée sur un
prélèvement de pâte auquel a été ajouté un peu d'eau distillée ou
déminéralisée.
• L'essai n'est poursuivi que lorsque N est compris entre 15 et 35.
P a g e 17 | 27
• Prélever dans la coupelle, à l'aide d'une spatule, une quantité de

pâte, de chaque côté des lèvres de la rainure et au voisinage de
l'endroit où elles se sont refermées, afin d'en déterminer la teneur
en eau.
• Le prélèvement est placé dans une capsule ou boîte de Pétri de
masse connue et pesée immédiatement avant d'être introduit dans
l'étuve.
• L'opération complète est effectué au moins quatre fois sur la même
pâte, mais avec une teneur en eau différente de chaque fois.
3) Limite de plasticité
• Former une boulette à partir de la pâte préparée comme avant

• Rouler la boulette sur une plaque lisse, à la main de façon d'obtenir
un rouleauaminci progressivement jusqu'à ce qu'il atteigne 3 mm
de diamètre
• La cadence de mouvement de la main doit être régulière
• La limite de plasticité est obtenue lorsque, simultanément, le
rouleau se fissure et que son diamètre atteint 3±0,5mm
• Si aucune fissure n'apparaît, le rouleau est réintégré à la boulette. la
pâte est àrendosser en ajoutant de la pâte sèche et refaire malaxer.
• Prélever, une fois les fissures apparues, la partie centrale du
rouleau et la placer dans une capsule ou une boîte de Pétri de masse
connue, la peser immédiatement et l'introduire dans l'étuve, pour
déterminer sa teneur en eau. Effectuer un deuxième essai sur une
nouvelle boulette.
I. Expression des résultats
1) Limite de liquidité
La limite de liquidité WL est la teneur en eau du matériau qui

correspond conventionnement à une fermeture sur 1cm des lèvres de la
rainure après 25 chocs.
Elle est calculée à partir de l’équation de la droite moyenne ajustée sur

les couples de valeurs expérimentales, (logn, w)
P a g e 18 | 27
Nb de coups de Fermeture 15 16 30 30 31
Nb de l'essai A B C D E
Masse total hu.(sol+tarre) 39.42 40.21 40.13 34.88 37.43
Masse total sè.(sol+tarre) 35.52 36.32 36 32.88 34.24
Masse de la tarre 28.05 28.71 27.81 29.03 27.6
Masse de l'eau 3.9 3.89 4.13 2 3.19

Masse de sol sec 7.47 7.61 8.19 3.85 6.64
Teneur en eau(W%) 52.21 51.12 50.43 51.95 48.04
Moyenne 50.74867155
Cette droite moyenne ne peut pas être déterminée sans un minimum de
quatre points. La relation n’est acceptable que si l’écart de teneur en eau entre la
valeur mesurée
et la valeur calculée pour le même nombre de coups n’excède pas 3%.
S’il n’en est pas ainsi, refaire une mesure.
a. Les calculs de 𝑊𝑙
• On trace le graphique de W (%) en fonction de log10(n) où n nombre

de chocs.
• Une droite parallèle à l'axe d'ordonnées menée du N=25 passe la
droite
w=f(logN) en un point. En faisant la projection de ce point sur l'axe
d'ordonnées, on obtient: WL= 50.74867155%
P a g e 19 | 27
2) Limite de Plasticité
limite de plasticité
1 essai 2 essai
échantillon A B
Masse de tarre 25.55 25.47
Masse totale humide 30.12 30.27
Masse totale sèche 29.27 29.37
Masse de l'eau 0.85 0.9
Masse sol sec 3.72 3.9
Wp= 22.85 23.08
moyenne totale 22.96319272
Selon le tableau, on obtient : WP,moyenne= 22.96319272%

3) Indice de Plasticité et Indice de limité
𝐼𝑝 = 𝑊𝐿 - 𝑊𝑝 =50.74867155-22.96319272=27.78548%
𝑤 − 𝑤𝑝 𝟐𝟔. 𝟗𝟓𝟖𝟎𝟒𝟒 − 𝟐𝟐. 𝟗𝟔𝟑𝟏𝟗𝟐𝟕𝟐

𝐼𝑙 = = = 14.38%
𝐼𝑝 27.78548
4) Indice de Consistance
𝑊𝐿 −𝑊 𝟓𝟎.𝟕𝟒𝟖𝟔𝟕𝟏𝟓𝟓−26.958044
𝐼𝑐 = = 82.74% =; W =26.95 %
𝐼𝑝 27.78548
IC<1 : le sol est à l’état plastique.
5) Classification du sol
La classification du sol est déterminée par Abaque de Classagrande :
P a g e 20 | 27
WL = 50.74867155%, IP = 27.78548% correspond à Argiles inorganiques

de plasticité moyenne.
II. Conclusion
D’après l’essai Limite d’Atterberg, le sol est à l’état plastique. Le

sol est dans le domaine de plasticité moyenne, et correspond à Argiles
inorganiques de plasticité moyenne.
P a g e 21 | 27
Essai 4 Specific Gravity
I. Introduction
1.Definition
la gravité spécifique est définie comme le rapport entre la masse d'un
volume donné de particules de sol et la masse d'un volume égal d'eau
distillée
On a Gs=𝜌𝑠 /𝜌𝑤
𝜌𝑠 = La masse volumique des sols

𝜌𝑤 =La masse volumique de l’eaux
2.Principe de la détermination de la masse volumique de particules
solides
• La masse des particules solides est obtenue par le pesage.

• Le volume des particules est définit à l’aide d’un pycnomètre en
substituant de l’eau distillée.
II. But de l’essai

Déterminer la valeur de spécifique gravité pour :
- Le degré de saturation (Sr).
- L’indice des vides (e) qui sert à évaluer les réductions de volume lors
du tassement des sols.
- L’indice de compression Cc et l’indice de gonflement Cs.
III. Appareillages
1. Porter à ébullition, laisser bouillir à 10 ° C et laisser refroidir 10 à
20 minutes (Figure 1)
2. Une balance avec une incertitude de  1/1000 de la valeur
mesurée.(Figure 2)
3. Des pycnomètres de volume minimal 100ml et 250 ml.(Figure 3)
4. Cuisinière électrique (Figure 4)
P a g e 22 | 27
Figure 1 Figure 2
Figure 3 Figure 4
IV. Mode opératoire

✓ Prendre un échantillon fin du échantillon soit bien sec.Après faire comme
l’étape suivante:
✓ La masse m1 du pycnomètre vide, propre et sèche est pesée.
✓ Mettre les particules solides sèches dans le pycnomètre de 100ml et 50ml
en pesant et notant m2.
✓ Ensuite, nous avons mis de l'eau dans les deux tubes à un certain volume,
puis nous avons obtenu une masse m3.
✓ Puis le pycnomètre est vidé, nettoyé et rempli d’eau distillée ou
déminéralisée . L’ensemble, une fois essuyé, est pesé m4.
V. Méthode de Calcul
Déterminer la valeur de spécifique gravité des particu les des solides
On a la formule est définit par :
𝝆𝒔 = 𝝆𝒘 (𝒎𝟐 − 𝒎𝟏 )/(𝒎𝟒 + 𝒎𝟐 − 𝒎𝟏 − 𝒎𝟑 )
Mais Gs=𝝆𝒔 /𝝆𝒘
P a g e 23 | 27
On obtenu
𝑮𝒔 = (𝒎𝟐 − 𝒎𝟏 )/(𝒎𝟒 + 𝒎𝟐 − 𝒎𝟏 − 𝒎𝟑 )
Avec
❖ m1 : Masse du pycnomètre vide.

❖ m2 : Masse du pycnomètre contenant la prise d’essai
❖ m3 : Masse du pycnomètre, du sol et de l’eau
❖ m4 : Masse du pycnomètre plein d’eau
❖  w : Masse volumique de l’eau conventionnellement prise égale
à 1000kg/m3
Tableau : Résultats dans laboratoire
Paramètres m1 (g) m2 (g) m3 (g) m4 (g)
Résultats A 63.05 147.58 216.55 164.98

100ml
Résultats B 26.29 71.28 106.91 79.38
50ml
𝜌𝑤 (𝑚2 − 𝑚1 ) 1 × (147.58 − 63.05)

⟹ 𝜌𝑆𝐴 = =
(𝑚4 − 𝑚3 + 𝑚2 − 𝑚1 ) (164.98 − 216.55 + 147.58 − 63.05)
= 2.5646𝑔/𝑐𝑚3
𝜌𝑤 (𝑚2 − 𝑚1 ) 1 × (71.28 − 26.29)
⟹ 𝜌𝑆𝐵 = =
(𝑚4 − 𝑚3 + 𝑚2 − 𝑚1 ) (79.38 − 106.91 + 71.28 − 26.29)
= 2.5767𝑔/𝑐𝑚3
𝜌𝑆𝐴 + 𝜌𝑆𝐵 2.5646 + 2.5767
⟹ 𝜌𝑆 (𝑚𝑜𝑦𝑒𝑛𝑛𝑒) = = = 2.5706 𝑔/𝑐𝑚3
2 2
IV. Conclusion
On constate dans ce TP (Travau Pratique) comment calcule la masse volumique
pour la sable.Comparer les valeurs des masses volumiques des deux sables avec
leurs intervalles théorique, parler des erreurs commissent lors de TP.
P a g e 24 | 27
Essai 5 Permeability
I. Introduction
− The study of the flow of water through permeable soil media is necessary
for estimating the quantity of underground seepage under various
hydraulics conditions.
− It benefits the investigating of problems in construction involing:
• The pumping of water for underground construction
• For making stability analyses of earth dams and earth-retaining structures
that are subject to seepage forces.
− Purpose: to determine coefficient of permeability k using Darcy’s law to
find the type of soil.
II. Equipment
Balance Wire screen
Cylindrical mold of soil specimen
Bottle for collecting water

in the period of time hummer
P a g e 25 | 27
III. The processes of experiment
1. Measuring the diameter and 2. Setting up the wire screen, cylindrical

height of cylindrical mold mold and filling the soil in
3. Compacting the soil and trim it and installing the mold
4. Filling the water via the top tube, keeping the water flow out though the next tube
and collecting the water that flow out at the bottom of cylinder in the period of
time. Then measuring the mass of collected water.
P a g e 26 | 27
In this experiment, we collected the water for 3 times.

IV. Calculation
1. Darcy’s Law
𝑄∙𝐿
𝑘=
𝐴 ∙ ∆ℎ ∙ 𝑡
− L: sample high (cm)

− Q: effluent flow volume (cm3)
𝜋𝑑 2
− 𝐴= : section area of cylindrical mold (cm2)
4
− ∆ℎ: head loss between the two manometers (cm)
− 𝑡: period of collecting effluent water flow (s)
2. Data
d (cm) 10 t (s) Q (cm3) k (cm/s)
L (cm) 12.7 120 449.79 0.044919
A 360 695.24 0.023144
(cm2) 78.5 240 512.67 0.025599
average 0.031221
∆h
(cm) 13.5
V. Conclusion
Since k = 0.031 thus the soil is coarse sand.

VI. Reference
− Braja_M_Das_Principles_of_Foundation page 203
P a g e 27 | 27
CONCLUSION
Après avoir terminé ce cours expérimental de mécanique des sols, j’ai beaucoup
appris sur les tests de base. Je pourrais mieux comprendre chaque test, comment les réaliser
et surtout est d’évaluer les résultats acceptables des tests. Pendant cette période, je me rends
compte que l’analyse du sol exige un effort direct pour travailler avec le sol. Par exemple,
excaver le sol du chantier de construction, le mettre dans la boîte d’échantillon et l’amener
au laboratoire ou analyser le sol du chantier. En travaillant avec le sol, nous devons protéger
notre corps contre le contact direct avec celui-ci parce que le contact à long terme avec le
sol n’est pas bon pour la santé. Cependant, l’analyse du sol est vraiment essentielle pour
analyser la qualité du sol afin de construire une base solide pour le bâtiment.
P a g e 28 | 28

Sols Assignment

Transféré par

Informations du document

Description :

Copyright

Formats disponibles

Partager ce document

Partager ou intégrer le document

Options de partage

Avez-vous trouvé ce document utile ?

Ce contenu est-il inapproprié ?

Description :

Droits d'auteur :

Formats disponibles

Sols Assignment

Transféré par

Description :

Droits d'auteur :

Formats disponibles

Institut de Technologie du Cambodge

Département de Génie Civil

Mécanique des sols

Enseignant: Dr. KY Sambath

MAO Sokpanha e20160374

Essai 1 L’essai d’œdomètre 1

Nous aimerions également remercier M. CHREA Rada, Chef du Département de Génie

Veuillez agréer, Messieurs, le directeur, le chef, le professeur, l’expression de nos

Essai 1 Essai d’œdomètre

L’essai œdomètre consiste à appliquer sur l’échantillon une contrainte

Schéma de la cellule oedométrique

III. Mode Opératoire

3. Indice de vides initiaux de l'éprouvette

5. Indice des vides initiaux de l'éprouvette á la fin de chaque palier de

La module oedomètrique Eoed , est définit par la formule :

III. Indice de gonflement Cs

L’essai oedmètre est un processus qui nous permet de réaliser sur un

L’essai de cisaillement rectiligne

II. Équipements et matériaux d’expérimentation

1- Spécimen glissant 6- Goupilles de verrouillage

Le machine à cisaillement directe meuble

1) Mesurer le diamètre du spécimen de sol et calculer l’aire

Mise en place de l’acier de rembourrage meuble Mise du papier filtre à eau

Mise en place des goupilles de verrouillage Remplissage de la boîte de cisaillement avec du

Placer le papier filtre à eau Placer la feuille de roche spongieuse et le bouchon

3) Placer le boîtier de cisaillement dans la machine à cisaillement

Verser l’eau et faire tremper l’échantillon

4) Placer la charge normale N, sur le spécimen pour atteindre le niveau

5) Positionner et mettre à zéro les indicateurs de déformation et la

Lire les résultats

7) Commencer à cisailler l’échantillon à une vitesse de déformation

8) Calculer  pour chaque mesure, et tracer 

 : Contrainte normale appliquée à l’échantillon

• Le contraint de cisaillement maximal mesuré à la rupture :

 : Contrainte de cisaillement maximal mesuré à la rupture

❖ L’échantillon 1 appliquée par la charge de 3 kg :

❖ L’échantillon 1 appliquée par la charge de 6 kg :

❖ L’échantillon 1 appliquée par la charge de 9 kg :

Diagramme de Coulomb (,)

Selon le diagramme de Coulomb au-dessus, on peut déterminer les

Essai 3 Limite D’atterberg

Déterminer la limite d’atterberg (limite de liquidité et plasticité)

Limité d'Atterberg a pour but de définir les états d'humidité

Etat Etat Etat

Où W: la teneur en eau du sol dans son état naturel et ne comporte pas

W: la teneur en eau du sol dans son état naturel et ne comporte pas

III. Limite de plasticité

• une plaque lisse en marbre ou en

IV. Mode d'opération

• faire sécher 24h un sol en une quantité suffisante pour l'expérience.

• Contrôler le fonctionnement de l’appareil avant de procéder aux

Figure 3: Remplissage de la coupelle de Cassagrande

• La pâte recouvre le fond de la coupelle, sauf sur une partie d'environ

• Par l'outil à rainure, partager la pâte en deux parties en le tenant

• Fixer délicatement la coupelle sur le support métallique de

Figure 5 : fermeture de la rainure

• Si N est inférieur à 15, le processus est à recommencer avec un

• Prélever dans la coupelle, à l'aide d'une spatule, une quantité de

• Former une boulette à partir de la pâte préparée comme avant

I. Expression des résultats

La limite de liquidité WL est la teneur en eau du matériau qui